Citations sur vouloir

Une collection de citations sur le thème de vouloir, tout, bien-être, être.

Citations sur vouloir

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“On peut se tromper, c’est humain, mais il faut se garder de vouloir tromper les autres.”

Félix Houphouët-Boigny (1905–1993) homme politique ivoirien

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4ème Congrès du PDCI-RDA, 23 septembre 1965

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“Se réclamer d’un Livre saint (ou du sens qu’une époque lui prête) n’est qu’un facteur historique parmi d’autres. Aucune société, aucune culture, avec son fourmillement et ses contradictions, n’est fondée sur une doctrine. De l’entrecroisement confus de facteurs de tout espèce qui composent une civilisation, la partie qui semble émerger est la religion, ou encore les grands principes affichés, parce que c’est la partie audible, lisible, langagière d’une civilisation, la partie qui saute aux yeux et aux oreilles et d’après laquelle on est porté à la caractériser et à la dénommer. On parle donc de civilisation chrétienne de l’Occident, on attribue son humanitarisme au christianisme. […] la religion n’est qu’un facteur parmi bien d’autres […] vouloir privilégier tel ou tel facteur, est un choix partisan et confessionnel. De plus, en notre siècle, les Églises ont une influence plus réduite dans les sociétés sécularisées. Le christianisme y est enraciné, il n’en est pas pour autant la racine; encore moins le représentant de ces sociétés devenues différentes de lui, sauf lorsqu’il s’en inspire. L’Europe n’a pas de racines, chrétiennes ou autres, elle s’est faite par étapes imprévisibles, aucune de ses composantes n’étant plus originales qu’une autre. Elle n’est pas préformée dans le christianisme, elle n’est pas le développement d’un germe, mais le résultat d’une épigénèse. Le christianisme également du reste.”

Paul Veyne (1930) historien français

Quand notre monde est devenu chrétien, 2007

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“Aimer, c'est vouloir du bien à quelqu'un.”

Aristote (-384–-321 avant J.-C.) philosophe grec

“Quand tu auras désappris à espérer, je t'apprendrais à vouloir. Sans la volonté, rien n'advient!”

Marc Bonnant (1944) Avocat suisse

Citation rapportée de Sénèque
2014

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“La femme n’a pour elle que son art et sa beauté. Or la beauté n’est pas générale; elle périt par mille accidents, elle passe avec les années; l’habitude en détruit l’effet. L’esprit seul est la véritable ressource, la ressource durable de la femme, — « non ce sot esprit auquel on donne tant de prix dans le monde, et qui ne sert à rien pour rendre la vie heureuse, mais l’art de tirer parti de celui des hommes et de se prévaloir de nos propres avantages. » Cette sorte d’adresse qui lui appartient en propre est un dédommagement équitable de la force qu’elle n’a point. Toutes ses réflexions doivent tendre à étudier l’homme, non par abstraction l’homme en général, mais les hommes qui l’entourent et auxquels elle est assujettie. Il faut qu’elle s’apprenne à pénétrer le fond de leur cœur à travers leurs discours, leurs actions, leurs regards, leurs gestes. Mît-elle pour les deviner et les conduire un peu de ruse, il n’importe, et c’est son droit. La ruse est un penchant naturel, et tous les penchants naturels sont bons. Il est juste de cultiver celui-là comme les autres; il ne s’agit que d’en prévenir l’abus. Et c’est ainsi que Rousseau rétablit l’égalité qu’il a d’abord si singulièrement troublée. Tout ce que la femme ne peut faire ou vouloir par elle-même, son talent est de le faire faire ou le faire vouloir aux hommes; à elle de donner à son mari, sans y paraître, tels sentiments qu’il lui plaît. Dans le ménage, l’homme est l’œil et le bras; mais elle est l’âme. Elle est son juge, sinon son maître. Si elle ne gouverne pas, elle règne. Est-il donc si pénible de se rendre aimable pour être heureuse, et habile pour être obéie?”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Jean-Jacques Rousseau

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“C'est amusant, j'ai passé ma vie entière à vouloir qu'on parle de moi?”

Madonna (1958) chanteuse américaine

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“Avec la police russe, qui est très péremptoire, il est absolument inutile de vouloir raisonner.”

Jules Verne (1828–1905) romancier français

Michel Strogoff

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“Poursuivre en désordre un ennemi en déroute, c'est vouloir changer sa victoire en défaite.”

Nicolas Machiavel (1469–1527) philosophe florentin

L'art de la guerre, 1521

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“La faim n’est pas seulement physique. Je perçois une grande faim d’amour. Vouloir être aimé est la plus grande des faims.”

Mère Teresa (1910–1997) religieuse et missionnaire catholique indienne d'origine albanaise

Pauvreté

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“Grandgrousier
Toute leur vie estoit employée non par loix, statuz ou reigles, mais selon leur vouloir et franc arbitre. Se levoient du lict quand bon leur sembloit : beuvoient, mangeoient, travailloient, dormoient quand le desir leur venoit. Nul ne les esveilloit, nul ne les parforceoit ny à boyre ny a manger, ny à faire chose aultre quelconques. Ainsi l'avoit estably Gargantua. En leur reigle n'estoit que ceste clause. Fay ce que vouldras. Parce que gens liberes, biens nez, bien instruictz, conversans en compaignies honnestes ont par nature un instinct, et aiguillon, qui tousjours les poulse à faictz vertueux, et retire du vice, lequel ilz nommoient honneur.”

François Rabelais (1494–1553) auteur français du 16e siècle

fr
Toute leur vie était régie non par des lois, des statuts ou des règles, mais selon leur volonté et leur libre arbitre. Ils sortaient du lit quand bon leur semblait, buvaient, mangeaient, travaillaient, dormaient quand le désir leur en venait. Nul ne les éveillait, nul ne les obligeait à boire ni à manger, ni à faire quoi que ce soit. Ainsi en avait décidé Gargantua. Et toute leur règle tenait en cette clause : Fais ce que tu voudras. Parce que les gens libres, bien nés, bien éduqués, vivant en bonne société, ont naturellement un instinct, un aiguillon qu'ils appellent honneur et qui les pousse toujours à agir vertueusement et les éloigne du vice.
Œuvre, Gargantua

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“Quand on peut tout ce que l’on veut, il n’est pas aisé de ne vouloir que ce que l’on doit.”

Louis XIV (1638–1715) roi de France et de Navarre de 1643 à 1715

Il est bien plus facile d’obéir à son supérieur que de se commander à soi-même ; et quand on peut tout ce que l’on veut, il n’est pas aisé de ne vouloir que ce que l’on doit.
Mémoires pour l’instruction du Dauphin, Volume 2

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“On ne peut en vouloir à quelqu'un de croire à un mensonge.”

James Crumley (1939–2008) écrivain américain

Le Dernier Baiser , 1978

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“[À propos de son ami] Et il me dit « Tu sais ce que je ferais, moi? » Parce que évidemment, c'est la seule raison pour laquelle il m'a posé la question, pour me dire ce que lui il ferait. Il a dit que si il avait une machine à remonter dans le temps, il irait tuer Hitler, et je me disais, c'est un but tout à fait noble de vouloir faire ça. Et j'aurais fait pareil, sauf que je ne l'aurais pas tué. Je l'aurais violé. Je pense que ça aurait été suffisant pour l'empêcher de faire toute cette merde. S'il avait été violé par moi, il n'aurait jamais entrepris tous ces trucs. « – Est-ce qu'on envahit la Pologne?”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

Hum, je sais pas, je vais aller prendre une douche, je me sens pas très bien... »
And he goes « Here what I would do... » Because of course that's the only fucking point of asking me. He said if he had a time machine, he would have killed Hitler. [...] I was thinking « That's a noble purpose for a time machine ». I would have do that too, I would have gone back, but I wouldn't have killed Hitler. I would have raped him. Because I think that it would have been enough, that it would have stop him for doing all that shit. If he had been raped by me, he would never had pulled any of that stuff. « – Should we invade Poland? – I don't know, I'll just gonna take a shower... I don't feel good. »
en
Shameless (2005)

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“La femme n’a pour elle que son art et sa beauté. Or la beauté n’est pas générale; elle périt par mille accidents, elle passe avec les années; l’habitude en détruit l’effet. L’esprit seul est la véritable ressource, la ressource durable de la femme, — « non ce sot esprit auquel on donne tant de prix dans le monde, et qui ne sert à rien pour rendre la vie heureuse, mais l’art de tirer parti de celui des hommes et de se prévaloir de nos propres avantages. » Cette sorte d’adresse qui lui appartient en propre est un dédommagement équitable de la force qu’elle n’a point. Toutes ses réflexions doivent tendre à étudier l’homme, non par abstraction l’homme en général, mais les hommes qui l’entourent et auxquels elle est assujettie. Il faut qu’elle s’apprenne à pénétrer le fond de leur cœur à travers leurs discours, leurs actions, leurs regards, leurs gestes. Mît-elle pour les deviner et les conduire un peu de ruse, il n’importe, et c’est son droit. La ruse est un penchant naturel, et tous les penchants naturels sont bons. Il est juste de cultiver celui-là comme les autres; il ne s’agit que d’en prévenir l’abus. Et c’est ainsi que Rousseau rétablit l’égalité qu’il a d’abord si singulièrement troublée. Tout ce que la femme ne peut faire ou vouloir par elle-même, son talent est de le faire faire ou le faire vouloir aux hommes; à elle de donner à son mari, sans y paraître, tels sentiments qu’il lui plaît. Dans le ménage, l’homme est l’œil et le bras; mais elle est l’âme. Elle est son juge, sinon son maître. Si elle ne gouverne pas, elle règne. Est-il donc si pénible de se rendre aimable pour être heureuse, et habile pour être obéie?”

Jean-Jacques Rousseau (1712–1778) philosophe, compositeur et critique musical genevois
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“Ceux qui affirment que rien n’est plus démocratique que l’audimat se moquent du monde, bien entendu. L’audimat ne permet pas de mesurer ce que les gens veulent, mais de savoir jusqu’à quel point ils ont intériorisé ce qu’on les a habitués à vouloir — ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Les gens aiment ce qu’on leur fait aimer. Dans ce domaine comme ailleurs, c’est l’offre qui détermine la demande, et non l’inverse.”

Livres, Comment peut-on être païen ?, 1981, Dernière Année. Notes pour conclure le siècle http://books.google.fr/books?id=LI5vx9Mdgb4C&printsec=frontcover&source=gbs_navlinks_s#v=onepage&q=&f=false, 2001, Critiques-Théoriques http://books.google.fr/books?id=VaJnsrZbh2wC&printsec=frontcover&source=gbs_navlinks_s#v=onepage&q=&f=false, 2003

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“À trop vouloir expliquer l'inexplicable, on finit par excuser l'inexcusable.”

Nicolas Sarkozy (1955) 6e président de la cinquième République Française

À propos de la situation critique et des violences répétées dans les banlieues.
Banlieues

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“Sache vouloir et tu seras libre, et pourras commander.”

Ivan Tourgueniev (1818–1883) écrivain et dramaturge russe

), 1860

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“Définissons d'abord le péché, qui procède nécessairement de la volonté, comme nous l'atteste la loi divine elle-même gravée dans la nature humaine. Je dis donc que le péché est, à proprement parler, la volonté de conserver ou d'obtenir ce que la justice nous défend et ce dont il nous est libre de nous abstenir. Et en effet, s'il n'y avait pas de liberté, il n'y aurait pas de volonté. Cette définition du péché, je l'avoue, est plus grossière que scrupuleuse. Ai-je donc besoin de scruter tant de livres obscurs pour apprendre que personne ne peut être condamné ni au mépris ni au supplice, pour vouloir ce que la justice ne lui défend pas, ou pour ne pas faire ce qui ne lui est pas permis? N'est-ce pas là ce que les bergers chantent sur les montagnes, les poètes dans les théâtres, les ignorants dans leurs cercles, les savants dans les bibliothèques, les maîtres dans les écoles, les évêques dans les temples et le genre humain sur la face du monde tout entier? Que si personne n'est digne ni de mépris ni de condamnation, pour ne pas faire ce que lui défend la justice, ou ce qu'il ne peut faire, tandis que tout péché est, par lui-même, digne de mépris et de condamnation, doutera-t-on encore qu'il y ait péché quand on veut ce qui est injuste et quand on est libre de ne pas le vouloir? Voilà pourquoi je puis maintenant, et j'aurais toujours dû pouvoir donner du péché cette définition tout à la fois vraie et facile à saisir : le péché c'est la volonté de retenir ou d'acquérir ce que la justice défend, quand on est libre de s'en abstenir.”

Augustin d'Hippone (354–430) philosophe parmis les premiers Chrétien

Sine prius etiam peccatum definiamus, quod sine voluntate esse non posse omnis mens apud se divinitus conscriptum legit. Ergo peccatum est voluntas retinendi vel consequendi quod justitia vetat, et unde liberum est abstinere. Quanquam si liberum non sit, non est voluntas. Sed malui grossius quam scrupulosius definire. Etiamne hi libri obscuri mihi scrutandi erant, unde discerem neminem vituperatione suppliciove dignum, qui aut id velit quod justitia velle non prohibet, aut id non faciat quod facere non potest ? Nonne ista cantant et in montibus pastores, et in theatris pœtæ, et indocti in circulis, et docti in bibliothecis, et magistri in scholis, et antistites in sacratis locis, et in orbe terrarum genus humanum? Quod si nemo vituperatione vel damnatione dignus est, aut non contra vetitum justitiæ faciens, aut quod non potest non faciens, omne autem peccatum vel vituperandum est, vel damnandum; quis dubitet tunc esse peccatum, cum et velle injustum est, et liberum nolle; et ideo definitionem illam et veram et ad intellegendum esse facillimam, et non modo nunc, sed tunc quoque a me potuisse dici: Peccatum est voluntas retinendi vel consequendi quod iustitia vetat, et unde liberum est abstinere ?
la
Citations de saint Augustin, Des deux âmes

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“Vous êtes saisis d’horreur parce que nous voulons abolir la propriété privée. Mais, dans votre société, la propriété privée est abolie pour les neuf dixièmes de ses membres. C’est précisément parce qu’elle n’existe pas pour ces neuf dixièmes qu’elle existe pour vous. Vous nous reprochez donc de vouloir abolir une forme de propriété qui ne peut se constituer qu'à la condition de priver l'immense majorité de la société de toute propriété.

En un mot, vous nous accusez de vouloir abolir votre propriété à vous. En vérité, c’est bien là notre intention.”

The Communist Manifesto
, 1848 (avec Friedrich Engels)
Variante: Vous êtes saisis d'horreur parce que nous voulons abolir la propriété privée. Mais dans votre société la propriété privée est abolie pour les 9/10ème de ses membres. C'est précisément parce qu'elle n'existe par pour 9/10ème qu'elle existe pour vous. Vous nous reprochez donc de vouloir abolir une forme de la propriété qui ne peut constituer qu'à la condition de priver l'immense majorité de la société de toute propriété.

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“Quand tu auras désappris à espérer, je t'apprendrai à vouloir.”

Sénèque (-4–65 avant J.-C.) philosophe stoïcien, dramaturge et homme d'État romain
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