Citations sur les chats
Une collection de citations sur le thème de chat.
AvecUn total de filtre 54 citations:

„Il n’est qu’un jeune chat, fils d’un de ces rayés. Il porte sur son pelage les raies de la race, les vieilles marques de l’ancêtre sauvage. Mais le sang de sa mère a jeté, sur ces rayures, un voile floconneux et bleuâtre de poils longs, impalpables comme une transparente gaze de Perse. Il sera donc beau, il est déjà ravissant, et nous essayons de le nommer Kamaralzaman — en vain, car la cuisinière et la femme de chambre, qui sont des personnes raisonnables, traduisent Kamaralzaman par Moumou.“
— Colette romancière française 1873 - 1954

„Je ne puis rien nommer si ce n'est par son nom ;
J'appelle un chat un chat, et Rollet un fripon.“
— Nicolas Boileau poète, écrivain et critique français 1636 - 1711

„Tirer les marrons du feu avec la patte du chat.“
— Molière Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, auteur et homme de théâtre français 1622 - 1673

„Sur un sujet qu'il connaît par cœur, où il sait très bien que tout le monde se tient par la barbichette : la composition des conseils d'administration de ces fameuses régies. L'incroyable, le scandaleux, ça n'est pas la « pluie d'amendements » de Stauffer. C'est évidemment le mot qu'on s'est donné, entre représentants des partis au pouvoir, pour passer comme chat sur braise sur tout bruit et toute fureur, pour étouffer le débat.“
— Pascal Décaillet journaliste, animateur et producteur de radio et télévision suisse 1958
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À propos d'Éric Stauffer.

„(2) La crainte et l'amour, tel est en effet, dans toute sa concision, la différence qui sépare les deux Testaments; la crainte était le partage de l'homme ancien, l'amour est le privilège de l'homme nouveau; et cependant l'un et l'autre sont l'œuvre d'un Dieu infiniment miséricordieux. (…) (3) La charité peut donc s'allier à la vengeance. Nous en voyons la preuve dans un père qui inflige une répression sévère à son fils, quand il le voit s'abandonner à des penchants coupables; plus il l'aime, plus il sent le besoin de le corriger, surtout quand la correction lui laisse espérer des résultats. Mais en voulant le corriger il se garde bien de le tuer : car pour beaucoup la vie présente est du plus haut prix, et souvent même c'est d'elle seule qu'ils attendent la récompense de l'éducation qu'ils veulent donner à leurs enfants. Quant aux parents sages et fidèles qui attendent une autre vie meilleure, ils ne tuent pas non plus leurs enfants en voulant les châtier, parce qu'ils sont persuadés qu'ils peuvent les corriger dans cette vie mais Dieu, qui connaît ce qui convient à chacun, se venge en frappant de mort soit par lui-même, soit par les causes secondes; et si c'est la haine qui l'inspire, il ne les hait pas parce qu'ils sont hommes, mais parce qu'ils sont pécheurs. (…) Quelle preuve plus évidente que Dieu châtie avec amour, non-seulement par des infirmités et des maladies, mais même par la mort temporelle, ceux qu'il ne veut pas condamner avec le monde? (4) (…) Il n'y a donc pas lieu de soutenir la moindre contradiction entre l'Ancien Testament et le précepte que nous impose le Sauveur d'aimer nos ennemis. Tout en nous ordonnant de les aimer, il s'engage lui-même à en tirer vengeance, puisqu'il se représente sous la figure d'un juge qui tout partial et coupable qu'il est, n'ayant aucune crainte de Dieu, aucun respect pour les hommes, se laisse pourtant fléchir par les instances réitérées d'une pauvre veuve qui demande justice contre son persécuteur; à la fin il l'exauce, pour se délivrer de ses prières. S'il en est ainsi dans cette parabole, à combien plus forte raison Dieu, qui est la bienveillance et la justice même, n'affirme-t-il pas qu'il vengera ses élus de la haine de leurs ennemis (Luc, XVIII, 2-8.)?“
— Augustin d'Hippone philosophe parmis les premiers Chrétien 354 - 430
(2) Nam hæc est brevissima et apertissima differentia duorum Testamentorum, timor et amor: illud ad veterem, hoc ad novum hominem pertinet; utrumque tamen unius Dei misericordissima dispensatione prolatum atque conjunctum. (...) (3) Potest ergo esse dilectio in vindicante. Quod unusquisque in filio suo probat, cum eum in mores pessimos defluentem, severissima cœrcitione constringit, et tanto magis, quanto magis eum diligit, atque hoc modo corrigi posse arbitratur. Non autem occidunt filios quos diligunt homines, quando eos corrigere volunt: quia multi hanc vitam pro magno bono habent, et totum quare volunt educare filios suos, in hac vita sperant. Fideles autem atque sapientes homines, qui credunt esse aliam vitam meliorem, et quanta possunt ex parte noverunt; nec ipsi vindicant occidendo, cum filios suos volunt corrigere, quia in hac vita eos posse corrigi credunt: Deus autem qui novit quid cuique tribuat, vindicat occidendo in quos voluerit, sive per homines, sive occulto rerum ordine; non quia eos odit in quantum homines sunt, sed in quantum peccatores sunt. (...) Ecce manifestum est Deum cum dilectione corrigere, non solum infirmitatibus et ægritudinibus, sed etiam mortibus temporalibus, eos quos non vult damnare cum mundo. (4) (...) et quomodo non sit contrarium quod Dominus nobis in Evangelio præcepit, ut diligamus inimicos nostros: de quibus tamen promittit ipse vindictam, cum de illo iudice similitudinem inducit, qui quotidianas interpellationes viduæ mulieris petentis ut se vindicaret, quamvis esset injustus, nec Deum timens, nec homines reverens, tamen sustinere non potuit, et audivit eam, ne ulterius tædium pateretur: ex cujus comparatione multo magis Deum, qui est benignissimus atque justissimus, dixit vindicare electos suos de inimicis eorum (Cf. Lc 18, 2-8.).
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„Pendant plus de deux heures nous longeâmes ce couloir qui sentait le chou et le graillon, escaladant des traverses de chemin de fer, des bûches et des matelas pourris, pour nous retrouver finalement dans une pièce manifestement destinée à des pratiques religieuses. C'est là que se tenait le premier prêtre dadaïste qu'il me fut jamais donné de voir, en caleçons violets, avec un chat dans les bras. Il était coiffé d'une grande perruque d'où pointaient deux plumes de paon.“
— Richard Huelsenbeck écrivain allemand 1892 - 1974
„Je me chaussais de bottes, et je devins rapidement végétarien. Ma mère arrosait les salades. Mais mon père, médiocre chasseur, tuait quelquefois un roitelet, une pie ou une buse. Lorsque j'eus vingt roitelets, je fus tout décontenancé que cela ne fît point un grand Roi. Luce préférait les Reines et les reinettes. Elle en pêchait parfois dans la mare, et les apportait à notre chat. Les chats ont horreur du vert. Ils ont un poil dans les pattes, et mille piles dans la fourrure. Ils adorent ma prose, comme eux réticente, sèche et suspecte.“
— Joseph Delteil poète 1894 - 1978
Échec, Joseph Delteil, Littérature Nouvelle Série, 10, Octobre 1923, 7
„Peu importaient les mots, c’étaient ces images qui me lacéraient, ces images qui passaient, repassaient, infernales, comme la boucle du Chat. Trois jours plus tard, encore là devant la télévision, délaissant radio et journaux. Besoin de ces images. Besoin de voir.“
— Anne Calife littératrice française, romancière et dramaturge, a été aussi professeur de sciences médico-sociales 1966

„Quand je me joue à ma chatte, qui sait si elle passe son temps de moi, plus que je ne fais d'elle.“
— Michel de Montaigne écrivain français, philosophe, humaniste, qui fut maire de Bordeaux 1533 - 1592

„Si vous avez déjà acheté de la drogue, vous savez que pour quelque raison bizarre il faut simuler une relation avec son vendeur, comme si on n'y va pas vraiment pour acheter de la drogue mais pour une visite sociale. La drogue est la surprise qui s'y produit par hasard. « Oh, du pot, je n'avais aucune idée! » Il vous parle et vous essayez de faire semblant d'être intéressé : « Ah, oui, vraiment, j'adore Foghat. Sans blague. » Et à l'intérieur, vous pensez, « Mais donne-le-moi, merde! Je te déteste, ta maison sent la pisse de chat! » Pourquoi toutes les maisons de vendeurs de drogue sentent la pisse de chat?“
— Margaret Cho actrice américaine 1968
If you've ever bought drugs before, you understand that for some bizarre reason you have to feign this relationship with your dealer. It's like you're not really going to him to buy drugs. You're going for a social visit. Drugs are the surprise that just happens when you get there. "Oh, hash! I didn't know!" And he's talkin' to you and you're tryin' to be interested, you know, "Oh yeah? No, really ... I love Foghat. No, seriously." And inside you're like, "Just fuckin' give it! I hate you. Your house smells like cat pee!" Why do all drug dealers' houses smell like cat pee?
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„Ma femme et votre femme. Une chatte miaularde. Comme de la soie qu'on déchire. Et quand elle parle un clapet de moulin. Elles n'arrivent pas à faire des intervalles aussi grands que les hommes. Un trou aussi dans leur voix. Emplissez-moi. Je suis chaude, sombre, ouverte. Molly dans le quis est homo: Mercadante.“
— James Joyce romancier, auteur dramatique, poète, critique et professeur irlandais 1882 - 1941

„Absent le chat, les souris dansent.“
— Jean-Antoine de Baïf poète français 1532 - 1589
Plus tard repris et modernisé : [Quand le chat n’est pas là, les souris dansent] .

„Vente, gresle, gelle, j'ay mon pain cuit.
Ie suis paillart, la paillarde me suit.
Lequel vault mieulx? Chascun bien s'entresuit.
L'ung vault l'autre; c'est a mau rat mau chat.
Ordure amons, ordure nous assuit;
Nous deffuyons onneur, il nous deffuit,
En ce bordeau ou tenons nostre estat.“
— Francois Villon poète français (1431-1463) 1431 - 1463

„La fumée dont les courbes se poursuivent sur la tenture de soie bleue frappée de roses en velours grenat, c'est le chat qui passe, cette fumée.“
— Max Jacob poète, romancier, essayiste, épistolier et peintre français 1876 - 1944
« Le coq et la perle », extrait.