Citations sur espèce

Une collection de citations sur le thème de espèce, tout, pluie, bien-être.

Citations sur espèce

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“C'est pourquoi, si la dignité des arts était évaluée d'après celle des matières dont ils traitent, celui que certains appellent astronomie, d'autres astrologie, d'autres enfin, parmi les anciens, l'achèvement des mathématiques, serait de beaucoup le plus haut. En effet, celui-ci, le chef de tous les arts de l'esprit, le plus digne de l'homme libre, est porté par presque toutes les espèces des mathématiques.”
Proinde si artium dignitates penes suam de qua tractant materiam aestimentur, erit haec longe praestantissima, quam alii quidem astronomiam, alii astrologiam, multi vero priscorum mathematices consummationem vocant. Ipsa nimirum ingenuarum artium caput, dignissima homini libero omnibus fere mathematices speciebus fulcitur.

la
De revolutionibus orbium coelestium (1543)
Source: Rien de moins moderne que cette valuation du savoir non selon sa nature, mais selon son objet.

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“Tout pour nous et rien pour les autres, voilà la vile maxime qui paraît avoir été, dans tous les âges, celle des maîtres de l’espèce humaine.”

Adam Smith (1723–1790) philosophe et économiste écossais (1723-1790)

en
Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776), Livre I, Livre III

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“je n'ai jamais contemplé l'inceste sous cette terrible lueur de caveau et de damnation éternelle qu'une fausse morale s'est délibérément appliquée à jeter sur une forme d'exubérance sexuelle qui, pour moi, n'occupe qu'une place extrêmement modeste dans l'échelle monumentale de nos dégradations. Toutes les frénésies de l'inceste me paraissent infiniment plus acceptables que celles d'Hiroshima, de Buchenwald, des pelotons d'exécution, de la terreur et de la torture policières, mille fois plus aimables que les leucémies et autres belles conséquences génétiques probables des efforts de nos savants. Personne ne me fera jamais voir dans le comportement sexuel des êtres le critère du bien et du mal. La funeste physionomie d'un certain physicien illustre recommandant au monde civilisé de poursuivre les explosions nucléaires m'est incomparablement plus odieuse que l'idée d'un fils couchant avec sa mère. A côté des aberrations intellectuelles, scientifiques, idéologiques de notre siècle, toutes celles de la sexualité éveillent dans mon coeur les plus tendres pardons. Une fille qui se fait payer pour ouvrir ses cuisses au peuple me paraît une soeur de charité et une honnête dispensatrice de bon pain lorsqu'on compare sa modeste vénalité à la prostitution des savants prêtant leurs cerveaux à l'élaboration de l'empoisonnement génétique et de la terreur atomique. A côté de la perversion de l'âme, de l'esprit et de l'idéal à laquelle se livrent ces traîtres à l'espèce, nos élucubrations sexuelles, vénales ou non, incestueuses ou non, prennent, sur les trois humbles sphincters dont dispose notre anatomie, toute l'innocence angélique d'un sourire d'enfant. (La promesse de l'aube, ch. X)”

Promise at Dawn

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“Se réclamer d’un Livre saint (ou du sens qu’une époque lui prête) n’est qu’un facteur historique parmi d’autres. Aucune société, aucune culture, avec son fourmillement et ses contradictions, n’est fondée sur une doctrine. De l’entrecroisement confus de facteurs de tout espèce qui composent une civilisation, la partie qui semble émerger est la religion, ou encore les grands principes affichés, parce que c’est la partie audible, lisible, langagière d’une civilisation, la partie qui saute aux yeux et aux oreilles et d’après laquelle on est porté à la caractériser et à la dénommer. On parle donc de civilisation chrétienne de l’Occident, on attribue son humanitarisme au christianisme. […] la religion n’est qu’un facteur parmi bien d’autres […] vouloir privilégier tel ou tel facteur, est un choix partisan et confessionnel. De plus, en notre siècle, les Églises ont une influence plus réduite dans les sociétés sécularisées. Le christianisme y est enraciné, il n’en est pas pour autant la racine; encore moins le représentant de ces sociétés devenues différentes de lui, sauf lorsqu’il s’en inspire. L’Europe n’a pas de racines, chrétiennes ou autres, elle s’est faite par étapes imprévisibles, aucune de ses composantes n’étant plus originales qu’une autre. Elle n’est pas préformée dans le christianisme, elle n’est pas le développement d’un germe, mais le résultat d’une épigénèse. Le christianisme également du reste.”

Paul Veyne (1930) historien français

Quand notre monde est devenu chrétien, 2007

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“Envoyez-moi votre fille, écrivait saint Jérôme à Læta; je me charge de l’élever. » « Gardez auprès de vous votre fille, » répond Fénelon à une mère qui lui avait demandé son avis. Le conseil était nouveau. Le couvent était resté la ressource commune, presque la seule ressource d’éducation pour les jeunes filles. Fénelon n’hésite pas à en signaler les dangers. « J’estime fort l’éducation des bons couvents, dit-il en substance, mais je compte encore plus sur les soins d’une bonne mère, quand elle est libre de s’y appliquer. Si un couvent n’est pas régulier, c’est une école de vanité : les jeunes filles n’y entendent parler du monde que comme d’une espèce d’enchantement; il n’est pas de poison plus subtil; mieux vaut le monde lui-même qu’un couvent mondain. Si l’établissement est demeuré fidèle à l’esprit de son institut, l’ignorance absolue du siècle y règne : l’enfant qui en sort pour entrer dans la vie est comme une personne qu’on aurait nourrie dans les ténèbres d’une profonde caverne, et qu’on ferait tout d’un coup passer au grand jour; rien ne peut être plus redoutable pour une imagination vive que cette surprise soudaine. C’est à la mère sage et discrète qu’il convient d’introduire peu à peu la jeune fille dans la société où elle doit vivre, et d’y accoutumer sa vue. Elle seule d’ailleurs peut découvrir dans son esprit et dans son cœur les mouvements qu’il importe de connaître pour la bien diriger.”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Fénelon

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“Lors demandasmes à maistre Aeditue veu la multiplication de ces venerables oiseaux en toutes leurs especes, pourquoy là n'estoit qu'un Papegaut. Il nous respondit que telle estoit l'institution premiere, et fatale destinée des estoilles.”

François Rabelais (1494–1553) auteur français du 16e siècle

fr
Au regard de la multiplication des oiseaux vénérables quelqu'en soit l'espèce, nous demandâmes à Maître Aeditue pourquoi n'y avait-il qu'un seul Papegaut. Il nous répondit que telle était l'institution originelle, et la fatale destinée des étoiles.
Œuvre, Cinquième Livre

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“L'homme suivant Buffon et Flourens, est donc d'une seule espèce et les variétés humaines sont produites par trois causes secondaires et extérieures : le climat, la nourriture et la manière de vivre.”

Alexis de Tocqueville (1805–1859) philosophe politique, homme politique, historien, précurseur de la sociologie et écrivain français

Œuvres complètes, Tocqueville s'oppose au racialisme de Gobineau

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“Je le rappelle : les images ont une fonction, elles sont le terreau qui nourrit la Raison. Il s’agit donc de classement, de principe des catégories mis en œuvre, en un mot, d’élaborer l’identité : faire jouer les images identificatoires à l’échelle institutionnelle. De nos jours comme pour les cultures antiques, c’est par la propagation d’un discours de ces images fondatrices que se déploie la version de l’Interdit quel qu’en soit le contenu, aujourd'hui la version de l’anti-Tabou. En définitive, si c’est à coups de propagandes d’anti-Référence que se défont les Références classiques du Droit de la filiation, il ne s’ensuit pas que ces propagandes échappent pour autant à la logique de la Référence, telle que j’en décris les éléments et le fonctionnement. Dans ces conditions, malgré les dénis, la dogmatique de la sur-liberté demeure assujettie à la logique de la conservation de l’espèce. Cela nous ouvre la possibilité de comprendre que le rapport de dettes entre les générations est en voie de bouleversement, au préjudice des sujets à venir, appelés à payer ce que par avance nous leur infligeons, le surcoût généalogique de l’autofondation. Autrement dit, la débâcle du discours de l’identité ne sera pas payée par nous, mais par ceux qui nous suivent.”

Leçons VI Les enfants du Texte. Étude sur la fonction parentale des États

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“Bien plus que les autres animaux, notre espèce vit selon la règle du donner pour recevoir.”

Howard Bloom (1943)

fr
Le principe de Lucifer : le cerveau global, 2003

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“La plage est le seul lieu de jouissance découvert dans la nature par l’espèce humaine.”

Henri Lefebvre (1901–1991) philosophe français

La Production de l'espace, 1974

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“Dans un monde totalement colonisé par l'homme, le supermarché n'est-il pas devenu le gîte naturel de l'espèce?”

Bernard Maris (1946–2015) économiste, écrivain et journaliste français

Houellebecq économiste, 2014

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“Chaque fois que l'on a besoin de telle ou telle espèce d'hommes, je suis de l'espèce qu'il faut; et si l'on a quelque jour à choisir parmi des justes et des probes, tu ne découvriras personne de plus scrupuleux que moi. Néanmoins je suis ainsi fait que j'entends l'emporter toujours.”

Οὗ γὰρ τοιούτων δεῖ, τοιοῦτός εἰμ’ ἐγώ·
χὤπου δικαίων κἀγαθῶν ἀνδρῶν κρίσις,
οὐκ ἂν λάβοις μου μᾶλλον οὐδέν’ εὐσεβῆ.
Νικᾶν γε μέντοι πανταχοῦ χρῄζων ἔφυν
grc
Ulysse.
Philoctète

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“Les caprices de l'espèce femelle ne sont pas limités à une seule partie du monde ni à un seul climat, [ils] sont bien plus généraux qu'on ne pourrait l'imaginer.”

But he may please to consider, that the caprices of womankind are not limited to any climate or nation, and that they are much more uniform than can be easily imagined.
en
Les Voyages de Gulliver, 1726

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“Admettre l'inégalité, c'est souscrire à une dépravation de l'espèce.”

Gracchus Babeuf (1760–1797) homme politique et révolutionnaire français

Sur la femme

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“Il est surprenant que les bactéries, que l'on associe communément à la maladie, soient sans doute le facteur le plus important de l'origine des espèces.”

Lynn Margulis (1938–2011) biologiste de l'évolution américaine

Propos du méconnu Ivan Emmanuel Wallin (1899-1961) dans son ouvrage remarquablement précurseur, Symbionticism and the Origin of Species

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“Croire au progrès technique sur fond de conviction scientiste, dès le dernier tiers du [XIX], c'était croire au progrès de l'espèce humaine. C'était plus précisément croire que le progrès technique allait assurer le plus grand progrès possible de l'humanité vers la liberté et le bonheur. Il faut en effet tenir compte d'un clivage dans le champs des fins du progrès explicitement conceptualisées par les penseurs progressistes : d'une part, les finalités de l'ordre de la liberté, de la libération ou de l'émancipation (dont la condition nécessaire est le progrès du savoir); d'autre part, les finalités d'un tout autre ordre, résumable par le mot « bonheur », dont les conditions de possibilité (sécurité dans la paix et pleine satisfaction des besoins, d'où bien-être, plaisir, etc.) sont imaginées comme des effets de la maîtrise rationnelle ou théorico-pratique (par la science et la technique) de la nature (d'où l'éloge saint-simonien de l'exploitation sans limite de la terre), mais aussi de la société, d'où le souci commun à Saint-Simon, à Comte, à Renan et à Marx, de l'organisation et de la réorganisation de l'ordre social. L'humanité cesse d'être conçue « à l'image de Dieu », elle devient Dieu lui-même, elle s'y substitue en un sens, pour devenir le sujet de l'histoire universelle, dont le « progrès » est le moteur.”

Pierre-André Taguieff (1946) philosophe et politologue français

Essais, Les Contre-réactionnaires, 2007

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“Mais le rire, le rire… C’est une espèce de convulsion absurde et vulgaire…”

Marcel Pagnol (1895–1974) écrivain, dramaturge, cinéaste et producteur français

Films, Le Schpountz, 1937-1938

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“Les meilleurs ménages, à son sens, étaient ceux qui « à l’origine sont formés par la conformité des goûts et par l’opposition des caractères »; et elle n’admet pas que les caractères ne puissent arriver à se fondre. « Les Zurichois, racontait-elle agréablement, enferment dans une tour, sur leur lac, pendant quinze jours, absolument tête à tête, le mari et la femme qui demandent le divorce pour incompatibilité d’humeur. Ils n’ont qu’une seule chambre, qu’un seul lit de repos, qu’une seule chaise, qu’un seul couteau, etc., en sorte que, pour s’asseoir, pour se reposer, pour se coucher, pour manger, ils dépendent absolument de leur complaisance réciproque; il est rare qu’ils ne soient pas réconciliés avant les quinze jours. » Ce qu’elle préconise sous le couvert de cette espèce de légende, c’est le mutuel sacrifice qui forme, par l’habitude, le plus solide des attachements et engendre la réciprocité d’une affection inséparable; elle compare le premier attrait de la jeunesse au lien qui soutient deux plantes nouvellement rapprochées; bientôt, ayant pris racine l’une à côté de l’autre, les deux plantes ne vivent plus que de la même substance, et c’est de cette communauté de vie qu’elles tirent leur force et leur éclat.”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

Il est ici question de l'opinion de Suzanne Necker.
L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Madame Necker

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“Nous avons besoin d'une FreedomBox pour protéger notre vie privée. Sans anonymat, l'espèce humaine deviendra une machine.”

Eben Moglen (1959) professeur de droit et d’histoire du droit et avocat conseil de la Free Software Foundation

We need smarter routers to work for us. This is possible with the FreedomBox. Without anonymity, the human race is no longer human.
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Eben Moglen PdF 2011 https://www.youtube.com/watch?v=gORNmfpD0ak
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