Citations sur la foi

Une collection de citations sur le thème de foi, tout, pluie, bien-être.

Meilleures citations sur la foi

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“L'Histoire est à la fois liberté et nécessité.”

Antonio Gramsci (1891–1937) Écrivain et théoricien politique italien
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“Il y a des fois où il ne faut pas trop réfléchir.”

Antigone, 1944, Antigone à Ismène

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“La foi que j'aime le mieux, dit Dieu, c'est l'espérance.”

Charles Péguy (1873–1914) écrivain, poète et essayiste français

Le Porche du mystère de la deuxième vertu

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“Une fois atteint le sommet, l'échelle n'a plus d'importance…”

Ian Watson (1943) auteur de science-fiction britannnique

Le Monde divin, 1979

“Prends garde de l'endroit où tu places ta foi.”

Daniel Woodrell (1953) écrivain américain

Chevauchée avec le diable, 1987

Coluche photo

“C'est la foi qui compte mais moi je compte pas les fois.”

Coluche (1944–1986) humoriste et comédien français

Radio, La pute

“Une dépendance mutuelle implique une foi mutuelle.”

L'Homme démoli, 1952

Empédocle photo

“Car ce qui le mérite, il faut le répéter au moins deux fois.”

Empédocle (-490–-430 avant J.-C.) philosophe, ingénieur et médecin grec

De la nature

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“Je tournerai sept fois mon pouce avant de tweeter!”

Valérie Trierweiler (1965) journaliste française

En référence au « tweetgate », c'est-à-dire à son soutien à un candidat dissident du PS qui se présentait contre Ségolène Royal.
Citation

Ruth Rendell photo

“Avoir la foi, c’est croire en ce que l’on sait être faux.”

Ruth Rendell (1930–2015) skieuse alpine autrichienne

Jeux de mains, 1999

Citations sur la foi

Tupac Shakur photo

“J'entends le docteur au dessus de moi criant que je peux y arriver, j'ai le corps plein d'impacts de balles reposant là nu, j'arrive toujours pas à respirer, il y a quelque chose de diabolique dans mes veines parce qu'à chaque fois que je respire, je crois qu'ils sont en train de me tuer je fait des cauchemars, des images d'homicides, je me réveille étranglé, suspendu à mon drap j'appelle une infirmière parce que ça fait mal, de se souvenir.”

Tupac Shakur (1971–1996) rappeur américain

I hear the doctor standing over me, screaming I can make it, got a body full of bullet holes, laying here naked, still I can't breathe something evils in my I-V cuz everytime I breathe I think they're killing me I'm having nightmares homicidal fantansies I wake up stranglin' danglin' my bed sheets, I call the nurse cuz it hurts to reminisce.
en
Only God Can Judge Me

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“Pourquoi on est contrôlé [par la police] 17 fois [par jour]? Mais parce que la plupart des trafiquants sont noirs et arabes; c'est comme ça, c'est un fait.”

Éric Zemmour (1958) journaliste et essayiste français

Éric Zemmour a été condamné pour provocation à la discrimination raciale à 1000 euros d'amende avec sursis.
Les noirs et les arabes

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“Si je vous ai bien compris, vous êtes en train de dire : « à la prochaine fois! »”

René Lévesque (1922–1987) politicien canadien

La réponse à la défaite référendaire sur la Souveraineté-Association du Québec.
Discours de victoire du 15 novembre 1976
Variante: Si j'ai bien compris, vous êtes en train de me dire: à la prochaine fois.

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“Le principe des temps modernes […] consiste d'abord à négliger les édifices, puis à les restaurer. Prenez soin de vos monuments et vous n'aurez nul besoin de les restaurer. Quelques feuilles de plomb placées en temps voulu sur la toiture, le balayage opportun de quelques feuilles mortes et de brindilles de bois obstruant un conduit sauveront de la ruine à la fois murailles et toiture. Veillez avec vigilance sur un vieil édifice, gardez-le de votre mieux et par tous les moyens de toute cause de délabrement. Comptez-en les pierres comme vous le feriez pour les joyaux d'une couronne, mettez-y des gardes comme vous en placeriez aux portes d'une ville assiégée; liez-le par le fer quand il se désagrège; soutenez-le à l'aide de poutres quand il s'affaisse; ne vous préoccupez pas de la laideur du secours que vous lui apportez, mieux vaut une béquille que la perte d'un membre; faites-le avec tendresse, avec respect, avec une vigilance incessante, et encore plus d'une génération naîtra et disparaîtra à l'ombre de ses murs. Sa dernière heure enfin sonnera; mais qu'elle sonne ouvertement et franchement, et qu'aucune substitution déshonorante et mensongère ne le vienne priver des devoirs funèbres du souvenir. […] La conservation des monuments du passé n'est pas une simple question de convenance ou de sentiment. Nous n'avons pas le droit d'y toucher. Ils ne nous appartiennent pas. Ils appartiennent en partie à ceux qui les ont construits, en partie à toutes les générations d'hommes qui viendront après nous.”

John Ruskin (1819–1900) auteur, poète, artiste et critique d’art britannique

Les sept lampes de l'architecture, 1849 (Mercure de France, 1904)

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“Un être typiquement morbide ne deviendra jamais sain, et pourra encore moins se rendre la santé; pour quelqu'un de typiquement sain, au contraire, le fait d'être malade peut être un stimulant énergique de vie, du « plus-vivre ». C'est en fait ainsi que m'apparaît maintenant cette longue période de maladie : je découvris pour ainsi dire la vie, y compris moi-même, avec des yeux neufs, je savourai toutes les bonnes — et même les petites — choses, comme d'autres auraient du mal à les savourer — je fis de ma volonté de santé et de vie ma philosophie… Car, qu'on y prenne bien garde : mes années de plus faible vitalité furent celles où je cessai d'être pessimiste : l'instinct de l'« autoreconstitution » m'interdisait une philosophie de la pauvreté et du découragement… Et à quoi, au fond, reconnaît-on l' épanouissement physique? À ce qu'un être épanoui fait du bien à nos sens; à ce qu'il est taillé dans un bois qui est à la fois ferme, tendre et odorant. Il n'a de goût que pour ce qui lui fait du bien; son plaisir, son envie, cesse là où la mesure de ce qui convient est franchie. Il invente des remèdes contre les lésions, il exploite à son avantage les hasards malencontreux : ce qui ne le fait pas périr lui donne des forces. D'instinct, de tout ce qu'il voit, entend et vit, il amasse son propre capital : il est un principe de sélection, il élimine bien des choses. Il est toujours dans sa société bien à lui, qu'il commerce avec des livres, des hommes ou des paysages; par son choix, il honore ce qu'il a choisi, ce qu'il admet, ce à quoi il fait confiance. À toutes sortes de sollicitations, il réagit lentement, avec cette lenteur dont une longue prudence et une fierté délibérée lui ont imposé la discipline. Bien loin d'aller au-devant d'elle, il examine attentivement la sollicitation qui se présente à lui. Il ne croit ni à la « malchance », ni à la « faute » : il vient à bout de lui-même et des autres, il sait oublier”

il est assez fort pour que tout, nécessairement, tourne à son avantage. Eh bien, je suis tout le contraire d'un décadent : car c'est moi-même que je viens de décrire.
Ecce homo, 1888, Pourquoi je suis si sage

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“Crois et tu comprendras; la foi précède, l'intelligence suit.”

Augustin d'Hippone (354–430) philosophe parmis les premiers Chrétien

Citations rapportées de saint Augustin

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“Françaises, Français, il y a sept ans, le peuple français me confiait la destinée de notre pays. Cela était un grand honneur pour moi de le diriger dans un monde difficile, dangereux, aux prises avec une crise économique, sociale et morale sans précédent depuis cinquante ans. Vous m'aviez donné en garde les biens les plus précieux de la collectivité nationale : la paix, la liberté et nos institutions. J'en ai été le gardien, et à l'heure où je m'en vais, ils vous sont restitués intactes. […] Après-demain, je quitterai l'Élysée. Je viens ce soir vous dire très simplement « au revoir ». […] Pendant sept ans, la France a vécu en paix, sans souffrir de secousses intérieures graves, ni politiques, ni sociales; toutes les élections ont eu lieu à leurs dates normales; la France est restée le pays de toutes les libertés : le déroulement de l'élection présidentielle vient d'en apporter la preuve. […] Chaque fois que nos forces ont eu à intervenir à l'extérieur, elle l'ont fait avec succès. Si notre pays n'a pas connu toute la prospérité que je voulais pour lui, nous avons maintenu pendant sept ans la solidité du franc, limité le déficit budgétaire, rétabli l'équilibre de la sécurité sociale, et sauvé ainsi nos régimes sociaux. […] En ce jour qui marque pour beaucoup le terme de grandes espérances, je sais que vous êtes nombreux à partager mon émotion. […] Et dans ces temps difficiles, où le mal rôde et frappe dans le monde, je souhaite que la Providence veille sur la France, pour son bonheur, pour son bien et pour sa grandeur. Au revoir!”

Valéry Giscard d'Estaing (1926–2020) 3e président de la cinquième République Française

Allocution d'adieu de 1981

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“Un philosophe argentin et moi parlions une fois sur le sujet du temps. Et le philosophe a dit : « Par rapport à ça, on a fait beaucoup de progrès ces dernières années. » Et j’ai pensé que si je lui avais parlé de l’espace, sans doute m’aurait-il répondu : « Par rapport à ça, on a fait beaucoup de progrès dans les cent derniers mètres.»”

Jorge Luis Borges (1899–1986) écrivain argentin de prose et de poésie

C’est un philosophe très connu.
Un filósofo argentino y yo conversábamos una vez sobre el tema del tiempo. Y el filósofo dijo: “En cuanto a esto, se hicieron muchos progresos en los últimos años”. Y yo pensé que si le hubiera hecho una pregunta acerca del espacio, seguramente él me hubiera respondido: “En cuanto a esto, se hicieron muchos progresos en los últimos cien metros”. Es un filósofo muy conocido.
es

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“Je confesse aujourd'hui de bonne foi que je m'en veux d'avoir autrefois vu en noir, et le gouvernement révolutionnaire et Robespierre et Saint-Just. Je crois que ces hommes valaient mieux à eux seuls que tous les révolutionnaires ensembles.”

Gracchus Babeuf (1760–1797) homme politique et révolutionnaire français

Sur Maximilien de Robespierre
Variante: Je confesse aujourd'hui de bonne foi que je m'en veux d'avoir autrefois vu en noir, et le gouvernement révolutionnaire et Robespierre et Saint-Just. Je crois que ces hommes valaient mieux à eux seuls que tous les révolutionnaires ensemble.

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“Pour [mon père], les infortunes ne sont pas une fatalité, mais des incidents de parcours qu’il faut dépasser, quitte à en pâtir dans les minutes qui suivent. Son humilité et son discernement étaient un régal. J’ai tant voulu lui ressembler, jouir de sa frugalité et sa modération! Grâce à lui, alors que je grandissais sur une terre tourmentée depuis la nuit des temps, je refusais de considérer le monde comme une arène. Je voyais bien que les guerres se succédaient aux guerres, les représailles aux représailles, mais je m’interdisais de les cautionner d’une manière ou d’une autre. Je ne croyais pas aux prophéties de la discorde et n’arrivais pas à me faire à l’idée que Dieu puisse inciter ses sujets à se dresser les uns contre les autres et à ramener l’exercice de la foi à une absurde et effroyable question de rapport de forces. Dès lors, je m’étais méfié comme d’une teigne de ce qui me réclame un peu de mon sang pour purifier mon âme. Je ne voulais croire ni aux vallées des larmes ni à celles des ténèbres – il y avait d’autres sites plus séduisants et moins déraisonnables autour de soi. Mon père me disait : « Celui qui te raconte qu’il existe symphonie plus grande que le souffle qui t’anime te ment. Il en veut à ce que tu as de plus beau : la chance de profiter de chaque instant de ta vie. Si tu pars du principe que ton pire ennemi est celui-là même qui tente de semer la haine dans ton cœur, tu auras connu la moitié du bonheur. Le reste, tu n’auras qu’à tendre la main pour le cueillir. Et rappelle-toi ceci : il n’y a rien, absolument rien au-dessus de ta vie… Et ta vie n’est pas au-dessus de celle des autres. »
Je ne l’ai pas oublié.
J’en ai même fait ma principale devise, convaincu que lorsque les hommes auront adhéré à cette logique, ils auront enfin atteint la maturité.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Attentat, 2005

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“Le véritable lieu de naissance est celui où l'on a porté pour la première fois un coup d'œil intelligent sur soi-même : mes premières patries ont été des livres.”

, 1951
Variante: Le véritable lieu de naissance est celui où l'on a porté pour la première fois un coup d'oeil intelligent sur soi-même: mes premières patries ont été des livres.
Source: Memoirs of Hadrian

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“Quitte-t-on sa maîtresse, on risque, hélas! d'être trompé deux ou trois fois par jour.”

Le Rouge et le Noir (The Red and the Black) (1830)

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“Je me souviens encore de mon ahurissement lorsque, pour la première fois au Québec, j'ai vu à une vitrine de librairie un livre dont le titre était Nous autres nègres blancs d'Amérique.”

Aimé Césaire (1913–2008) poète et homme politique français

Discours prononcé le 26 février 1987 lors de la conférence hémisphérique organisée par l'université internationale de Floride à Miami
Le discours sur la négritude, 1987

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“L'existence d'un marché libre n'élimine évidemment pas le besoin de gouvernement. Au contraire, le gouvernement est essentiel, à la fois comme forum pour déterminer les « règles du jeu » et comme arbitre pour interpréter et faire respecter les règles qui ont été adoptées.”

The existence of a free market does not of course eliminate the need for government. On the contrary, government is essential both as a forum for determining the "rule of the game" and as an umpire to interpret and enforce the rules decided on.
en
Capitalisme et liberté, 1962

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“Dans l'œuvre d'art vit une foi qui dure plus longtemps que tout dogme.”

Im Kunstwek lebt ein Glaube, der jedes Dogma überwährt.
de
Orages d'acier, 1920, Les Ciseaux, 1990

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“Je savais que je virais folle parce que j'écoutais Jesus Christ Superstar, et au moment où Jésus monte la montagne avec la croix, je me suis littéralement dit, « Wow, ça doit vraiment être un super work-out! Parce qu'on fait à la fois des bras et du cardio! »”

Margaret Cho (1968) actrice américaine

I knew I was crazy because I was watching Jesus Christ Superstar and the part where Jesus carries the cross up the mountain, I actually said to myself, "Wow! That must be a really good workout! Yeah, because you're doing arms and cardio!"
en
I'm the One that I Want

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“L'histoire de son enfant idiot t'a ému, comme nous? Eh bien, ce n'est pas vrai, je peux te le dire : il n'existe aucun enfant, ni idiot ni prodige. C'est son mari qui avait une fillette, tout à fait normale, de douze ans. Il dut l'envoyer à la campagne parce qu'elle lui rendait la vie impossible. Elle est mariée, c'est vrai, avec un marchand de fritas de la place de Marianado (il s'arrêta et fut sur le point de prononcer comme une précieuse Marianado), un pauvre homme à qui elle fait du chantage et quand elle lui rend visite dans son travail, c'est pour lui voler des hot-dogs, des œufs et des pommes de terre farcies, qu'elle mange dans sa chambre. Je dois te dire qu'elle mange comme un régiment et toute cette nourriture c'est nous qui devons la payer et elle a toujours faim. C'est pour cela qu'elle est énorme comme un hippopotame et comme eux elle est amphibie. Elle se baigne trois fois par jour : quand elle arrive le matin, à midi quand elle se réveille pour déjeuner et le soir avant de sortir parce que ce qu'elle peut transpirer. Elle fait eau de toutes parts comme si elle avait toujours la fièvre et c'est ainsi qu'elle passe sa vie dans l'eau : transpirant, buvant de l'eau et se baignant. Et tout cela en chantant : elle chante quand elle rentre le matin, elle chante sous la douche, elle chante en s'habillant pour sortir, elle chante toujours. Le matin quand elle rentre nous l'entendons avant qu'elle ne pousse sa chansonnette parce qu'elle s'agrippe à la rampe pour monter les escaliers, tu connais ces escaliers de marbre et à balustrade en fer des maisons du vieux quartier du Vedado. Elle monte ainsi accrochée à la rampe et toute la balustrade tremble et résonne dans la maison, et dès que le fer tambourine sur le marbre, elle se met à chanter. Elle nous a fait des tas d'histoires avec les voisins d'en dessous, mais on ne peut rien lui dire, car elle ne veut rien entendre : « C'est l'envie » dit-elle, « l'envie qui les fait parler. Vous verrez comme ils vont m'aduler quand je deviendrai célèbre.»”

Guillermo Cabrera Infante (1929–2005) écrivain cubain

Car elle est obsédée par la célébrité et nous aussi nous sommes obsédés par sa célébrité : nous mourrons d'envie qu'elle devienne célèbre et qu'elle finisse par fiche le camp avec sa musique ou plutôt sa voix — car elle prétend qu'elle n'a pas besoin de musique pour chanter puisqu'elle la porte en elle — avec sa voix ailleurs.
Roman, Trois tristes tigres , 1967

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