Citations sur mieux
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“En matière judiciaire, il vaut mieux avoir un passé qu'un avenir.”

Alain Juppé (1945) homme politique français

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Alain Juppé indique ensuite qu'il ne vise pas précisement Nicolas Sarkozy, alors son principal rival à la primaire des Républicains en vue des élections présidentielles de 2017.
Justice

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“Salle Humbert de Romans, la vicomtesse de Trédern a chanté Ève de son mieux. Ce mieux est l'ennemi du bien.”

Colette (1873–1954) romancière française

Critique musicale, Au concert, 1903

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“Puisqu’il faut faire la guerre, j’aime mieux la faire à mes ennemis qu’à mes enfants.”

Louis XIV (1638–1715) roi de France et de Navarre de 1643 à 1715

Eugène de Savoie-Carignan , Jean-Baptiste Colbert de Torcy et John Churchill , havissant la continuation de la guerre de Succession d’Espagne et le retrait de son petit-fils du trône, demandent au Roi-Soleil de s’opposer à Philippe V en se liant aux ennemis du royaume de France, demande absurde pour le roi méritant une réponse tout aussi absurde.
Le Siècle de Louis XIV

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“Mieux vaut ne rien dire et passer pour un con que de l'ouvrir et ne laisser aucun doute à ce sujet.”

Gustave Parking (1955) acteur de théâtre et cinéma, animateur de radio et de télévision

Le robot et les bulles

“Rien ne détend mieux l'atmosphère que la vérité.”

Harry Crews (1935–2012) écrivain américain

Des savons pour la vie, 1995

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“Serait-ce donc qu’elle aurait quelque sorte de rapport à vous-même par ce que vous avez de moins bon? écrit-elle à Mme de Grignan; vous attendiez-vous qu’elle fût un prodige prodigieux, un prodige comme il n’y en a pas?… Eh! tant mieux si elle n’est pas parfaite! vous vous divertirez à la repétrir. » Aussi bien n’a-t-elle pas également ses qualités? Mme de Sévigné les relève, les analyse, y revient à chaque progrès de l’âge : « si elle n’est pas aussi belle que la Beauté, elle a des manières: c’est une petite fille à croquer. » Et vienne la jeunesse, ses jolis yeux bleus avec leurs paupières noires, cette taille libre et adroite, cette physionomie spirituelle, toute cette personne assaisonnée, touchante ou piquante (on se ferait scrupule d’en décider), n’est-elle pas faite pour l’amusement de sa mère? Avec cela, de la finesse, de la gaieté, de la gaillardise même, un talent de contrefaire incomparable, mais capable de se contenir et qui se contient, un esprit vif, agissant, qui dérobe tout : que de ressources! « Aimez, aimez Pauline, répète l’infatigable grand’mère; ne vous martyrisez point à vous l’ôter. Voulez-vous, en la mettant au couvent, la rendre tout à fait commune?… Comme elle est extraordinaire, je la traiterais extraordinairement.”

Marie de Sévigné (1626–1696) écrivain française

Il est ici question de Pauline de Grignan, fille de la comtesse de Grignan et petite-fille de Madame de Sévigné.
D'autres auteurs la concernant

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“Le suicide qui me convient le mieux est manifestement la vie.”

Imre Kertész (1929–2016) écrivain hongrois

Journal de galère , Hongrie 1992, France 2010

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“Je défais le lit et je m’allonge sur le matelas nu, supposant qu’un malaise va s’emparer de moi à sentir le fantôme d’un autre homme subsister dans ses odeurs et les débris de sa vie. Mais je ne ressens rien de pareil : la chambre me paraît toujours aussi connue. Le bras sur la figure, je m’aperçois que je glisse dans le sommeil. Il se peut que le monde tel qu’il est ne soit pas une illusion, ni le mauvais rêve d’une nuit. Il se peut que l’éveil qui nous y projette soit inéluctable, que nous ne puissions ni l’oublier ni nous en dispenser. Mais j’ai toujours autant de mal à croire que la fin est proche. Si les barbares faisaient irruption maintenant, je mourrais dans mon lit, j’en suis sûr, aussi stupide et ignorant qu’un bébé. Il serait encore plus approprié qu’on me surprenne en bas, dans le cellier, une cuiller à la main, la bouche pleine de confiture de figues fauchée dans le dernier bocal de l’étagère : on pourrait alors couper et jeter sur le tas de têtes amoncelées sur la place une tête qui porterait encore une expression coupable, peinée, étonnée de cette irruption de l’Histoire dans le temps immobile de l’oasis. A chacun la fin qui lui convient le mieux. Certains se feront prendre dans des abris creusés sous leur cave, serrant leur trésor contre leur sein, fermant les yeux de toutes leurs forces. D’autres mourront sur la route, aux prises avec les premières neiges de l’hiver. De rares individus mourront peut-être en combattant, armés de fourches. Après moi, les barbares se torcheront avec les archives de la ville. Jusqu’à la fin, nous n’aurons rien appris. Il semble y avoir chez nous tous, au fond de nous, quelque chose de l’ordre du granit, qui résiste à l’enseignement. Bien que la panique déferle dans les rues, personne ne croit vraiment que le monde de certitudes tranquilles qui nous a accueillis à notre naissance est sur le point de disparaître. Personne ne peut accepter qu’une armée impériale ait été anéantie par des hommes armés d’arcs, de flèches et de vieux fusils rouillés, qui vivent dans des tentes, ne se lavent jamais et ne savent ni lire ni écrire. Et qui suis-je pour ricaner d’illusions qui aident à vivre? Est-il meilleure façon de passer ces jours ultimes que de rêver d’un sauveur, l’épée brandie, qui disperserait les armées ennemies, nous pardonnerait les erreurs commises par d’autres en notre nom et nous accorderait une seconde chance de bâtir notre paradis terrestre? Couché sur le matelas nu, je m’applique à animer une représentation de moi-même en nageur, nageant infatigablement, à longues brasses égales, dans le fluide du temps – un fluide plus inerte que l’eau, dépourvu de remous, s’insinuant partout, sans couleur, sans odeur, sec comme du papier.”

J. M. Coetzee (1940) romancier et professeur en littérature sud-africain

En attendant les barbares , Angleterre 1980, Afrique du Sud 1981

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“Le problème de la concurrence à l'intérieur du marché commun est un problème sérieux, est un problème grave. Seulement, ce que je souhaiterais pour ma part, c'est que ceux qui s'adressent comme vous même, qui s'adressent aux industriels, aux commerçants, à ceux qui dirigent l'économie, au lieu de leur dire que ça va mal et c'est la faute du gouvernement, leur disent : "vous avez pendant 50 ans vécu à l'abri de protections inadmissibles. Pendant 50 ans vous étiez tranquilles, chacun produisait sa petite affaire, sans savoir à quel prix de revient, et la revendait tranquillement avec son petit bénéfice. Il y avait de bonnes frontières douanières, il n'y avait aucune concurrence, et le client français était traité comme un client qui est obligé de payer ce qu'on lui donnait au prix qu'on demandait. Nous vivrons et l'économie française et les industriels et les commerçants français doivent vivre, désormais, dans la préoccupation permanente. Il s'agit de se dire qu'ils sont toujours menacés par la concurrence, qu'il faut toujours qu'ils fassent mieux, qu'il faut toujours qu'ils produisent à meilleur compte, qu'ils vendent la meilleur marchandise à meilleur prix et que c'est ça la loi de la concurrence et la seule raison d'être du libéralisme. Car si ce n'est pas ça, je ne vois pas pourquoi on se livrerait à ce genre de spéculation et pourquoi on prendrait tous ces risques et tous ces dangers. Nous serons donc en risque permanent! Et le gouvernement en est parfaitement conscient. Son rôle est de diminuer ces risques parfois, mais son rôle n'est certainement pas d'inviter les gens à la paresse en leur créant de nouvelles protections.”

Georges Pompidou (1911–1974) 2e président français de la cinquième République Française

Cité à l'occasion de l'émission « rien foutre al pais ». Déclaration faite en novembre 1967 pour justifier la suppression totale des barrière douanières au sein de la CEE.

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“Il ne faudrait pas croire (…) que je suis un vieillard répugnant. Je n'ai jamais été mieux dans ma vie par l'expression du visage, le teint uni, les lèvres rouges comme dans la jeunesse, les yeux aussi vifs que brillants. Evidemment, je n'ai pas le visage d'un bellâtre coiffeur, mais j'ai un visage plein d'expression, de caractère et hors de l'ordinaire. Je le vois à la façon dont les gens me regardent. Je suis droit comme un I, aucune voûture [sic], mince, prompt et souple. Cet exemple: je me plie sans aucune difficulté pour ramasser quelque chose par terre, sans aucun pliement des jambes. Je l'ai encore constaté ce matin. Je continue à veiller tous les soirs jusque vers minuit sans m'en ressentir en rien. Je me lève le matin, aussi lucide, - dire que j'emploie ce mot-là, moi aussi! - que le soir quand je me couche. Je dévale le matin, vers la gare, comme un zèbre, et ce serait encore mieux si je n'étais obligé par les circonstances de porter de gros souliers qui me martyrisent les pieds. Mon cerveau n'arrête pas de fonctionner sur les sujets les plus divers, mon travail, ce que je vois, ce que je lis, ce que j'entends. Je suis sans rhumatismes, sans douleurs d'aucune sorte, bien mieux portant que dans ma jeunesse. J'ai gardé ma mémoire et ma vivacité d'élocution. Je n'ai aucun défaut d'haleine ni d'odeur corporelle. Je n'ai comme malheur que mon manque de dents. Hélas! c'est quelque chose. C'est gravement quelque chose. Un autre malheur, c'est d'être devenu à certaines choses plus sensible que je ne l'ai jamais été.”

Paul Léautaud (1872–1956) écrivain français

Journal littéraire, Le goût pour la relation

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“[…] il faut persuader la foi, au lieu de l’imposer par la violence. Quoiqu’il serait mieux sans doute qu’ils [les hérétiques] fussent punis par l’épée de celui qui ne la porte pas en vain, que de souffrir qu’ils en entraînassent d’autres dans leurs erreurs.”

Bernard de Clairvaux (1090–1153) abbé de Clairvau, saint catholique et docteur de l'Église

[…] fides suadenda est, non imponenda. Quamquam melius procul dubio gladio coercentur, illius videlicet qui non sine causa gladium portat, quam in suum errorem multos trajicere permittantur.
la

“Il vaut toujours mieux répondre à l'accolade d'un homme armé.”

David Homel (1952) écrivain et traducteur américain

L'Analyste ('), 2003

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“Les gardiens de la paix, au lieu de nous la garder ils feraient mieux de nous la foutre!”

Coluche (1944–1986) humoriste et comédien français

Music-hall, L'ancien combattant, La police

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“On voit parfois mieux les choses quand on ne regarde pas trop intensément.”

Pete Dexter (1943) écrivain américain

Deadwood, 1986

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“La vie réelle se porte mieux si on lui donne ses justes vacances d'irréalité.”

L'eau et les rêves — Essai sur l'imagination de la matière, Gaston Bachelard, Le Livre de Poche, Biblio Essais, 1993, 1942, 34, II, I Les eaux claires, les eaux printanières et les eaux courantes, les conditions objectives du narcissisme, les eaux amoureuses, 978-2-253-06100-7
L'Eau et les Rêves, 1942

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“Contre les femmes, en Europe comme en Amérique, bien des vengeances raffinées sont en train de s'accomplir, après le féminisme : nous le savons bien, précisément dans la période postélectorale italienne (1987), avec des histoires hallucinantes telles que l'élection d'une porno-diva à un siège parlementaire. Une farce culturelle destinée à souligner la désertion ou la démission intellectuelle des femmes. Virginia Woolf vaut autant que Brigitte Nielsen. Et même moins. Madonna est mieux qu'Einstein. Si quelqu'un cite à la télé, mettons, cette phrase de Baltasar Gracian adressée aux femmes, « Un être humain privé d'instruction est un monde dans l'obscurité », on rit avec embarras autour de nous, et nous devenons antipathiques. La culture, dans la société du « mégashow », est un lest. Superflu. Il faut apprendre à valoriser uniquement ce qu'il y a sous les vêtements. Je dis uniquement, et pas également. Quant aux centres clés du pouvoir, la société se débarrasse de la présence inquiétante des femmes. Il y a toujours un homme sûr pour remplacer une femme controversée. Voulez-vos des chiffres? Mon rapport au Parlement européen sur la « place des femmes dans les lieux de pouvoir en Europe » est toujours actuel. Et les choses ont même empiré. Les femmes (« superwomen ») sourient mais leur sourire est de plus en plus fatigué.”

Maria-Antonietta Macciocchi (1922–2007) femme politique

La femme à la valise

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“Mieux vaut une vie de misère que pas de vie du tout.”

Raphaël Aloysius Lafferty (1914–2002) écrivain américain

, 1968

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“Mieux valait passer hardiment en cet autre monde, dans la pleine gloire de quelque passion, que de s'effacer et se dessécher lamentablement au fil des années.”

James Joyce (1882–1941) romancier, auteur dramatique, poète, critique et professeur irlandais

Better pass boldly into that other world, in the full glory of some passion, than fade and wither dismally with age.
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Dublinois, 1914, Les Morts (The Dead)

“La question « d’où êtes-vous? » n’a plus de sens pour moi et la seule question à laquelle je peux répondre c’est « où êtes-vous le mieux?.»”

Wajdi Mouawad (1968) homme de théâtre, metteur en scène, auteur, comédien, directeur artistique, plasticien et cinéaste libano-canadi…

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“Vous avez fort bien prouvé que l'ignorance, la paresse et le vice peuvent être quelquefois les seules qualités d'un homme d'État; que les lois sont expliquées, interprétées et appliquées le mieux possible par des gens que l'intérêt et la rapacité portent à les dénaturer, à les embrouiller et à les éluder.”

You have clearly proved, that ignorance, idleness, and vice, are the proper ingredients for qualifying a legislator; that laws are best explained, interpreted, and applied, by those whose interest and abilities lie in perverting, confounding, and eluding them.
en
Les Voyages de Gulliver, 1726

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“Les lois c'est comme les saucisses, il vaut mieux ne pas être là quand elles sont faites.”

Otto von Bismarck (1815–1898) homme politique allemand

Gesetze sind wie Würste, man sollte besser nicht dabei sein, wenn sie gemacht werden.
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“La meilleure église, c'est le bordel, c'est là qu'on risque le moins et qu'on est le mieux accueilli.”

Christian de La Mazière (1922–2006) journaliste et impresario français, principalement connu pour son passé de collaborateur engagé dans la Waf…

Citant un de ses compagnons, La Buharaye.
Le Rêveur casqué, 1972

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“Il vaut mieux couper avec les amours d'antan avant d'en prendre de nouvelles.”

John Cowper Powys (1872–1963) écrivain britannique

Comme je l'entends, 1919

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