Citations du livreÀ l'est d'Éden
À l'est d'Éden est un roman de John Steinbeck, lauréat du prix Nobel de littérature, publié en septembre 1952. Souvent décrit comme le roman le plus ambitieux de Steinbeck, À l'est d'Éden évoque les histoires complexes de deux familles, les Trask et les Hamilton, ainsi que leurs aventures entrelacées. Le roman était à l'origine destiné aux jeunes fils de Steinbeck, Thom et John . Steinbeck a voulu décrire en détail la vallée de la Salinas : ses images, ses sons, ses odeurs et ses couleurs.

„La notion de seconde prend de plus en plus d'importance dans les activités humaines et bientôt ce sera un dixième de seconde, puis un centième, jusqu'au jour — je ne crois pas qu'il vienne — où l'homme dira : « Et puis, après tout, qu'est-ce qu'une heure dans la vie d'un homme? » Mais cette préoccupation de la fraction de seconde n'est pas ridicule. Un fait qui se produit trop tard ou trop tôt peut dérégler le mécanisme moderne et les perturbations se propagent comme des ronds dans une flaque où l'on a jeté une pierre.“
— John Steinbeck, livre À l'est d'Éden
À l'est d'Éden, 1952, Quatrième partie, Chapitre XLIX

„On ne peut pas faire un cheval de course d'un porc.
— Non, répondit Samuel, mais on peut en faire un porc de course.“
— John Steinbeck, livre À l'est d'Éden
À l'est d'Éden, 1952, Deuxième partie, Chapitre XXII

„Une vérité incroyable peut faire plus de mal qu'un mensonge.“
— John Steinbeck, livre À l'est d'Éden
À l'est d'Éden, 1952, Deuxième partie, Chapitre XXII

„J'ai remarqué qu'il n'y avait pas de pire insatisfaction que celle du riche. Gavez un homme, cousez d'or ses vêtements, installez-le dans un palais, et il mourra de désespoir.“
— John Steinbeck, livre À l'est d'Éden
À l'est d'Éden, 1952, Troisième partie, Chapitre XXIV

„Prenez-vous plaisir à souffrir? demanda Samuel. Vous voyez-vous grand et tragique? — Je ne sais pas.“
— John Steinbeck, livre À l'est d'Éden
Pensez-y. Peut-être jouez-vous un rôle sur une grande scène devant une salle vide.
À l'est d'Éden, 1952, Troisième partie, Chapitre XXIV

„Il y a un meurtrier en chacun de nous, dit le shérif. Trouvez la détente et le coup partira.“
— John Steinbeck, livre À l'est d'Éden
À l'est d'Éden, 1952, Deuxième partie, Chapitre XVIII

„Certaines gens croient que c'est insulter la splendeur de leur maladie que d'aller mieux.“
— John Steinbeck, livre À l'est d'Éden
À l'est d'Éden, 1952, Deuxième partie, Chapitre XXII

„On ne peut comprendre les gens que si on les sent en soi-même.“
— John Steinbeck, livre À l'est d'Éden
À l'est d'Éden, 1952, Quatrième partie, Chapitre XXXVIII

„[…] il n'y a rien de plus triste qu'une amitié qui ne tient plus que par la colle des timbres-poste. Quand on ne veut plus voir, entendre, ou toucher un homme, il vaut mieux rompre les amarres.“
— John Steinbeck, livre À l'est d'Éden
À l'est d'Éden, 1952, Quatrième partie, Chapitre XXXV