Carlos Ruiz Zafón citations
Carlos Ruiz Zafón
Date de naissance: 25. septembre 1964
Carlos Ruiz Zafón, né le 25 septembre 1964 à Barcelone, est un auteur espagnol. Ruíz Zafón écrit principalement en espagnol. Il habite depuis 1993 à Los Angeles où il écrit des scénarios de films.
Œuvres
Citations Carlos Ruiz Zafón
„Le destin attend toujours au coin de la rue. Comme un voyou, une pute ou un vendeur de loterie : ses trois incarnations favorites. Mais il ne démarche pas à domicile, il faut aller à sa rencontre.“
— Carlos Ruiz Zafón, livre L'Ombre du vent
The Shadow of the Wind
, 2004
Variante: Le destin attend toujours au coin de la rue. Comme un voyou, une pute ou un vendeur de loterie : ses trois incarnations favorites. Mais il ne vient pas vous démarcher à domicile. Il faut aller à sa rencontre.
„[…] la foi, l'acte de croire à des mythes, des idéologies ou des légendes surnaturels, est la conséquence de la biologie. […] Il est dans notre nature de survivre. La foi est une réponse instinctive à des aspects de l'existence que nous ne pouvons expliquer autrement, que ce soit le vide moral que nous percevons dans l'univers, la certitude de la mort, le mystère des origines, le sens de notre propre vie ou son absence de sens. Ce sont des aspects élémentaires et d'une extraordinaire simplicité, mais nos propres limitations nous empêchent de donner des réponses sans équivoque à ces questions et, pour cette raison, nous générons pour nous défendre une réponse émotionnelle. C'est de la pure et simple biologie. […] Toute interprétation ou observation de la réalité l'est par nécessité. En l’occurrence, le problème réside dans le fait que l'homme est un animal moral abandonné dans un monde amoral, condamné à une existence finie et sans autre signification que de perpétuer le cycle naturel de l'espèce. Il est impossible de survivre dans un état prolongé de réalité, au moins pour un être humain.“
— Carlos Ruiz Zafón, livre Le Jeu de l'ange
The Angel's Game
„Vous aves poison au coeur, mademoiselle.“
— Carlos Ruiz Zafón, livre L'Ombre du vent
The Shadow of the Wind
Variante: Vous avez du poison au coeur, mademoiselle.
„Il est des déceptions qui honorent celui qui les inspire.“
— Carlos Ruiz Zafón, livre L'Ombre du vent
The Shadow of the Wind
„[…] nous restons vivants tant que quelqu'un se souvient de nous.“
, 2004
Variante: Nous restons vivants tant que quelqu'un se souvient de nous
„Un livre est un miroir ou nous trouvons seulement ce que nous portons déjà en nous“
— Carlos Ruiz Zafón, livre L'Ombre du vent
The Shadow of the Wind
„Les livres sont des miroirs, et l'on n'y voit que ce qu'on porte en soi-même“
— Carlos Ruiz Zafón, livre L'Ombre du vent
The Shadow of the Wind
„La théorie est la pratique des impuissants.“
— Carlos Ruiz Zafón, livre Le Jeu de l'ange
Le Jeu de l'ange, 2008
„Dis-moi de quoi tu te vantes et je te dirai ce qui te manque.“
— Carlos Ruiz Zafón, livre Le Jeu de l'ange
Le Jeu de l'ange, 2008
„Je feuilletai ces ébauches d'histoires pleines de révélations mystiques et de prophètes qui survivaient à de terribles épreuves et revenaient avec la vérité révélée, d'enfants messianiques abandonnés devant la porte d'humbles familles à l'âme pure, poursuivis par des puissances sans foi et maléfiques, de paradis promis dans d'autres dimensions à ceux qui acceptaient sportivement leur destin et les règles du jeu, et de divinités oisives et anthropomorphes n'ayant rien de mieux à faire que de maintenir une surveillance télépathique sur la conscience de millions de fragiles primates qui avaient appris à penser juste le temps de découvrir qu'ils étaient livrés à leur sort dans un coin perdu de l'univers et que la vanité ou le désespoir conduisait à croire les yeux fermés que le ciel et l'enfer se passionnaient pour leurs vulgaires et méprisables petits péchés.“
— Carlos Ruiz Zafón, livre Le Jeu de l'ange
Le Jeu de l'ange, 2008
„La ferveur infantile est une maîtresse infidèle et capricieuse […]“
— Carlos Ruiz Zafón, livre L'Ombre du vent
L'Ombre du vent, 2004
„Les feuilles d’oranger luisaient comme des larmes d’argent, et le chant de la fontaine serpentait sous les arcades. Je scrutai la cour d’un regard déjà chargé de déception et peut-être aussi d’un lâche soulagement. Elle était là. Sa silhouette se découpait devant la fontaine, assise sur un banc, les yeux tournés vers les arcades du cloître.“
— Carlos Ruiz Zafón, livre L'Ombre du vent
The Shadow of the Wind
„L'envie est la religion des médiocres. Elle les réconforte, répond aux inquiétudes qui les rongent de l'intérieur et, en dernière instance, leur pourrit l'âme et leur permet de justifier leur mesquinerie et leur jalousie au point de croire que ce sont des vertus et que les portes du ciel s'ouvriront seulement pour les malheureux comme eux, qui passant dans la vie sans laisser plus de traces que leurs sordides tentatives de rabaisser les autres et si possible de détruire ceux qui, par le simple fait d'exister et d'être ce qu'ils sont, mettent en évidence leur pauvreté d'esprit, d'intelligence et de courage. Bienheureux celui qui lapident les crétins, car son âme ne leur appartiendra jamais.“
— Carlos Ruiz Zafón, livre Le Jeu de l'ange
El juego del ángel
„Les hommes sont comme les marrons qu’on nous vend dans la rue : quand on les achète, ils sont tout brûlants et ils sentent bon, puis dès qu’on les sort de leur écorce ils refroidissent tout de suite et on s’aperçoit qu’ils sont presque tous gâtés à l’intérieur.“
— Carlos Ruiz Zafón, livre Le Prisonnier du ciel
Le Prisonnier du ciel, 2012