Citations sur L'après-midi
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“En dépit de la résistance grandissante de l'ennemi, la 2e Division marocaine a percé la ligne Gustave ligne en moins de deux jours de combats. Les 48 heures qui ont suivi sur le front français ont été décisives. Les goumiers armés de leurs couteaux se répandaient dans les collines, surtout à la nuit tombée, et toute les forces du général Juin ont fait preuve, heure après heure, d'une agressivité à laquelle les Allemands ne purent résister. Cerasola, San Giorgio, le mont d'Oro, Ausonia et Esperia ont été prises au cours de l'une des plus brillantes et audacieuses avancés de la guerre en Italie … Pour cette performance, qui devait être une des clés du succès de la route vers Rome, je serai un éternel admirateur du général Juin et de son magnifique Corps expéditionnaire.”

Corps expéditionnaire français en Italie (1888–1967) général français

In spite of the stiffening enemy resistance, the 2nd Moroccan Division penetrated the Gustave Line in less than two day’s fighting. The next 48 hours on the French front were decisive. The knife-wielding Goumiers swarmed over the hills, particularly at night, and General Juin’s entire force showed an aggressiveness hour after hour that the Germans could not withstand. Cerasola, San Giorgio, Mt. D’Oro, Ausonia and Esperia were seized in one of the most brilliant and daring advances of the war in Italy...For this performance, which was to be a key to the success of the entire drive on Rome, I shall always be a grateful admirer of General Juin and his magnificent FEC.
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“Je crois qu'après avoir vu ça, on peut mourir tranquille. Enfin, le plus tard possible, mais on peut. Ah c'est super. Quel pied, ah quel pied! Oh putain! Olalala!”

Thierry Roland (1937–2012) journaliste sportif français, commentateur de matchs de football

Cette phrase fut prononcée lors de la finale de la coupe du monde 1998 qui a vu la France devenir championne du monde pour la première fois.
Commentaires de matches de football télévisés, Sur TF1

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“Georges Ricard-Cordingley est le seul peintre de marine qui ait vu le jour à Lyon : c’est un artiste de l’école lyonnaise par son goût de l’ésotérisme, le rôle donné à l’art dans ses écrits, autant que par sa sensibilité à la brume, ses tons délicats, ses harmonies subtiles. Voici l’homme : mélange de retenue, de modération, de finesse, d’absence d’audace apparente dans la traduction des sentiments et émotions, traits communs à Orsel comme aux Flandrin. Issu d’un père dénommé Ricard (plusieurs artistes sans liens de parenté portent alors ce nom) et d’une mère anglaise née Cordingley, il mêle pour se distinguer les deux « patronymes » dans sa signature d’artiste. Ricard-Cordingley a été désigné comme peintre des gris colorés, tons que l’on retrouve dans le style nuancé des deux écoles et dans l’atmosphère des deux villes, Lyon et Londres, où son renom débuta. Les deux autres pôles où il séjourna sont Boulogne-sur-Mer et Cannes. Des brumes matinales de la mer du Nord aux brumes crépusculaires de la Côte d’Azur il existait un lien et son œuvre se complaira dans l’incertain et l’indéterminé que traduit si bien ce « bilinguisme» artistique aux émotions douces et tendres. Si le « can’t » est la règle, la mesure est la seule loi de son harmonie. Il n’est jusqu’à sa passion pour l’aquarelle qui n’aille des tons purs de Constable aux pâleurs opalines d’un Ravier. Son dessin est subtil encore : crayon gras au Maroc et haute montagne, il épouse le fusain dès qu’il est question de la mer. Le fusain avec sa lumière d’ombre est l’indispensable technique au rendu des soirs, la voie du mystère. Différente ou plutôt diverse, à l’huile, à l’aquarelle, au fusain, son œuvre porte la marque du rêve qui en fait l’unité. Après la destruction de son atelier en 1940 à Boulogne-sur-Mer par fait de guerre, que reste-t-il de ses créations, de ses portraits de jeunesse qui enchantaient la « gentry », des grandes décorations, dont celle du casino de Wimereux, détruit lui aussi. Pour juger ses ambitions et ses rêves il ne demeure qu’environ deux cent cinquante études, encore moins d’aquarelles et de dessins en dehors des tableaux vendus de son vivant. Il subsiste cependant un « liber veritatis » où cet angoissé de perfection a noté, croquis et aquarelles à l’appui, tout ce que marchands et collectionneurs ont éparpillé dans le monde. Le jour viendra-t-il où la blanche nef des rêves mystiques lyonnais et les falaises claires de la légendaire Albion se joindront dans un commun hommage à leur concitoyen trop oublié.”

Georges Ricard-Cordingley (1873–1939) peintre français

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“Hrubesch, c'est pas Alain Delon…”

Thierry Roland (1937–2012) journaliste sportif français, commentateur de matchs de football

Allusion au physique disgracieux de Horst Hrubesch, attaquant de l'équipe allemande lors de la demi-finale France - RFA de la Coupe du Monde 1982 à Séville, au cours de laquelle les Français se sont inclinés aux tirs au but après avoir mené 3-1 au cours de la prolongation.
Commentaires de matches de football télévisés, Sur Antenne 2

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“J’ai connu quelqu’un, il y a longtemps. C’était un garçon ordinaire, sauf qu’il m’a tapé dans l’œil dès que je l’ai vu. Il était gentil, et tendre. J’ignore comment il a fait, mais au bout d’un flirt il a réussi à être le centre de l’univers pour moi. J’avais le coup de foudre toutes les fois qu’il me souriait, si bien que lorsqu’il me faisait la gueule quelquefois il me fallait allumer toutes les lampes en plein jour pour voir clair autour de moi. 'Je l’ai aimé comme c’est rarement possible'. Par moments, au comble du bonheur, je me posais cette question terrible : et s’il me quittait? Tout de suite, je voyais mon âme se séparer de mon corps. Sans lui, j’étais finie. Pourtant, un soir, sans préavis, il a jeté ses affaires dans une valise et il est sorti de ma vie. Des années durant, j’ai eu l’impression d’être une enveloppe oubliée après une mue. Une enveloppe transparente suspendue dans le vide. Puis, d’autres années ont passé, et je me suis aperçue que j’étais encore là, que mon âme ne m’a jamais faussé compagnie, et d’un coup, j’ai recouvré mes esprits… […] Ce que je veux dire est simple, Amine. On a beau s’attendre au pire, il nous surprendra toujours. 'Et si, par malheur, il nous arrive d’atteindre le fond, il dépendra de nous, et de nous seuls, d’y rester ou de remonter à la surface.' Entre le chaud et le froid, il n’y a qu’un pas. Il s’agit de savoir où mettre les pieds. C’est très facile de déraper. Une précipitation, et on pique du nez dans le fossé. Mais est-ce la fin du monde? Je ne le pense pas. Pour reprendre le dessus, il suffit juste de se faire une raison.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Attentat, 2005

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“Nous touchons en 1803-1804 aux racines du grand message artistique du XIXe siècle : « Le buste survit à la cité », dira Gautier, à propos du marbre. Tel un monument funéraire, les mémoires commémoreront les morts et le passé par des moyens artistiques. Chateaubriand, loin d'éviter le réel, le cultive et le transpose au niveau de l'art. N'a-t-il pas comparé le paysage de la campagne romaine à un tableau de Claude Lorrain? N'a-t-il pas fait un tableau de la Villa Hadriana? N'a-t-il pas étudié, en véritable artiste, le jeu des lumières et des couleurs sur le golfe de Naples? Pourquoi ne pas alors, devant l'imminence de la mort, tenter de tout reprendre, se tourner vers le passé, et écrire ses Mémoires? Chateaubriand emprunte à La Fontaine quelques mots pour illustrer cette idée : « Dans un âge avancé, lorsque la perspective que nous avions devant nous passe derrière, que nous sommes trompés sur une foule d'illusions, alors la nature devient plus froide et moins parlante, les jardins parlent peu. » C'est alors qu'il faut parler soi-même de ce qu'on a vu, tel Orphée après la disparition définitive d'Eurydice qui levait vers lui « des bras défaillants » comme le faisait Pauline mourante : « Heu! Non tua! Ce vers de Virgile est admirable de tendresse et de douleur. Malheur à qui n'aime pas les poètes.»”

François-René de Chateaubriand (1768–1848) écrivain et homme politique français, précurseur du romantisme
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“Manon Phlipon a été le disciple des doctrines philosophiques et sociales de Jean-Jacques sans les connaître ou avant de les avoir connues : tant l’action qu’elles exerçaient s’était étendue et avait comme enveloppé les esprits! […] La lecture de l’ Héloïse lui fut comme une révélation. En moins de quelques jours, Jean-Jacques « tout entier y passa. » « Avoir Jean-Jacques en sa possession, écrit-elle à Sophie Cannet, pouvoir le consulter sans cesse, se consoler, s’éclairer et s’élever avec lui à toutes les heures de la vie, c’est un délice, une félicité qu’on ne peut bien goûter qu’en l’adorant comme je le fais. » Et quelques jours après, à trois heures du matin : « Je suis rentrée depuis onze heures et je griffonne des papiers depuis minuit; je vais me coucher pour l’amour de toi, car un peu de Jean-Jacques me ferait bien passer la nuit, mais tu gronderais et je ne veux pas te fâcher. » Ses amies s’étonnaient de son admiration. Elle s’étonnait de leur froideur. « Rousseau est le bienfaiteur de l’humanité, le mien… Qui donc peint la vertu d’une manière plus noble et plus touchante?… Quant à moi, je sais bien que je lui dois ce que j’ai de meilleur. Son génie a échauffé mon âme, je l’ai senti m’enflammer, m’élever et m’ennoblir. Je ne nie point qu’il y ait quelques paradoxes dans son Émile, quelques procédés que nos mœurs rendent impraticables. Mais combien de vues saines et profondes! Que de préceptes utiles! Que de beautés pour racheter quelques défauts!… Son Héloïse est un chef-d’œuvre de sentiment. La femme qui l’a lue sans s’en être trouvée meilleure n’a qu’une âme de boue et ne sera jamais qu’au-dessous du commun. Son discours sur l’ Inégalité est aussi profondément pensé que fortement écrit… Ce n’est pas seulement l’homme de génie, c’est l’honnête homme, le citoyen….»”

Manon Roland (1754–1793) révolutionnaire et épistolière française

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“Les gens y gueulent après Hitler mais on l'a surtout connu pendant la guerre, c't'homme-là… Et pis De Gaulle lui doit tout!”

Coluche (1944–1986) humoriste et comédien français

Music-hall, L'ancien combattant, J'm'en fous

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“On peut distinguer cette espèce d'hommes en trois races différentes: 1. Celle des Arabes orientaux venant des bords de la mer Rouge ou de l'Arabie proprement dite; 2. Celle des Arabes occidentaux ou africains originaires de la Mauritanie ou des côtes d'Afrique; 3. Enfin, celle des Arabes-Bédouins ou Scénites, errants sur les lisières des déserts… Le génie propre des ces hommes les a portés à fournir les premiers rois pasteurs de l'Égypte, les premiers astronomes, des philosophes profonds et de grands médecins: on connaît au reste leurs travaux et leurs conquêtes. La perfection que nous avons reconnue dans tous les organes de la vie intérieure et dans ceux de la vie de relation chez les Arabes, annonce en effet une intelligence innée proportionnée à cette perfection physique, et sans doute supérieure, toutes choses égales d'ailleurs, à celle, par exemple, des peuples du nord de la terre… Il est vraisemblable que le climat de l'Arabie, la vie sobre, régulière et simple de cette race d'hommes qui a pris naissance dans cette riche et fertile contrée, ont contribué à leur donner cette perfectibilité d'organes et cette intelligence rare qui en fait, en quelque sorte, une espèce à part… On est loin de trouver cette perfectibilité physique chez les peuples mélangés d'une partie de l'Asie, de l'Amérique, et surtout chez les nations septentrionales de l'Europe. D'après cela, je me persuade que le berceau du genre humain se trouve dans le pays que nous avons désigné… ce qui me porte enfin à croire que l'Arabe est l'homme primitif…. Les peuples ou les individus des autres contrées de la terre, dont les formes de la tête et la structure des organes s'approchent le plus de l'état physique des vrais Arabes, ont nécessairement une perfectibilité proportionnée dans leurs fonctions sensitives et dans leurs facultés intellectuelles.”

Dominique-Jean Larrey (1766–1842) médecin français

Remarques sur la constitution physique des Arabes (Qu'on peut considérer comme la race primitive de l'espèce humaine ou comme son prototype)
Mémoires et Campagnes 1786-1840

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“Quiconque après une sédition aborde le peuple avec franchise, et lui promet l'impunité, l'épouvante et le rassure, plaint ses malheurs et le flatte, celui-là est Roi.”

Louis Antoine de Saint-Just (1767–1794) homme politique français

Écrits théoriques, L'esprit de la Révolution et de la constitution de France, 1791

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“En mai 1809, le léger Matthews et le méthodique Hobhouse vinrent faire un séjour à l'abbaye. Ce furent quelques jours de plaisante folie. La gravité apparente des lieux, les ombres qui les hantaient donnaient, par contraste, un agrément piquant à la gaieté de ces jeunes gens. A l'entrée, à la droite des marches qui conduisaient dans le hall, était enchaîné un ours; à gauche, un chien-loup. Si on entrait sans crier pour annoncer son arrivée, on n'avait échappé à l'ours et au chien que pour se trouver sous le feu d'une bande de jeunes tireurs, essayant leurs pistolets sous les voûtes. Le matin, on se levait tard, le breakfast restant sur la table jusqu'à ce que tout le monde fût descendu. Puis on lisait, on faisait de l'escrime, on tirait au pistolet, on montait à cheval, on ramait sur le lac, on jouait avec l'ours. Dans le parc, Matthews, sur une des faces de la tombe de « Boatswain, un chien », crayonnait l'épitaphe de « Hobhouse, un porc ». On dînait entre sept et huit heures. Après le dîner, on faisait passer à la ronde un crâne humain rempli de vin. C'était celui de quelque moine, dont le jardinier avait trouvé le squelette en béchant. Byron l'avait fait monter en coupe par un orfèvre de Nottingham, qui l'avait renvoyé bien poli et couleur écaille de tortue. Il avait composé des vers sur cette coupe.”

André Maurois (1885–1967) romancier essayiste et historien de la littérature français

Don Juan ou la vie de Byron, 1952

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“Personnellement, je ne crois pas qu'il y ait un paradis. Je pense qu'il y a peut-être un Dieu, mais pas de Paradis. […] Tu meurs, et tu te retrouve devant Dieu et tu dis « Hé Dieu, c'est où le Paradis? », et il répond un truc du genre : « Putain, je sais pas qui c'est qui fait croire ça aux gens! Qu'est-ce que je suis supposé faire, moi? Je vous ai créé un univers et je devrait en plus vous faire un endroit génial pour après? Vous êtes vraiment des connards avides là-bas en bas! » « Bon, ben je vais où alors? » « Reste là, debout dans cette pièce avec moi. » « Mais c'est nul ici. » « M'en parle pas! Je suis coincé ici depuis 1983. » Ou un autre moment. Je sais pas quand Dieu a commencé…”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

Personally, I don’t think there’s a Heaven. I think maybe there’s a God, but there’s no Heaven. I think that’s the best news you’re gonna get. You die, and you’re like, “Hey God!” And he’s like, “Yep?” And you’re like, “Where’s Heaven?” And he’s like, “I don’t know who’s telling people that! I’m supposed to make a universe and then another whole amazing place for afterwards?! You guys are greedy dicks down there!” “Well, where do I go?” “Just stand in this room with me now.” “I don’t like it.” “Tell me about it! I’ve been here since 1983.” Or whenever. I don’t know when God started…
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Saturday Night Live (2014)

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“Si A=B et si B=C, le petit enfant n'est nullement certain que A=C, tandis qu'après 7 à 8 et surtout 11 ou 12 ans, il lui est impossible de ne pas conclure que A=C.”

Jean Piaget (1896–1980) Psychologue, logicien, biologiste, épistémologue et professeur d'université suisse

Six études de psychologie, 1964

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“A considérer les choses d'une manière générale, il est évident, par l'histoire, que les Arabes andalousiens durent avoir une certaine influence sur la civilisation du midi de la France. Ils eurent, comme tout le monde sait, sous leur domination la Septimanie […]; et c'est, selon toute apparence, à leur séjour de plus d'un demi-siècle dans cette contrée, qu'il faut attribuer l'introduction dans le Midi de diverses industries, de certains procédés d'agriculture, de certaines machines d'un usage universel, comme, par exemple, de celle qui sert à tirer l'eau des puits, pour l'irrigation des jardins et des champs, qui toutes sont d'invention arabe. C'est à la même époque et à la même cause qu'il faut rapporter l'habitude, longtemps et même encore aujourd'hui populaire dans le midi de la France, d'attribuer aux Sarrasins tout ouvrage qui offrait quelque chose de merveilleux, de grandiose, et supposait une puissance d'industrie supérieure à celle du pays, comme les châteaux fortifiés, les remparts et les tours des villes, et autres grands monuments d'architecture; comme aussi les armes, les ouvrages de ciselure et d'orfèvrerie, les étoffes précieuses par le travail ou la matière. Toutes ces choses étaient qualifiées d'œuvre arabine, d'œuvre sarrasinesque, d'œuvre de gent sarrasine. Enfin, ce fut aussi par suite de la domination andalousienne dans la Septimanie que s'introduisit, dans le latin barbare du pays, devenu déjà ou prêt à devenir le roman, une certaine quantité de mots arabes qui devait s'accroître encore par la suite.”

Claude Fauriel (1772–1844) historien, linguiste, critique et érudit français

Histoire de la poésie provençale

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“Est ce que vous croyez pas Jean-Michel honnêtement, que dans un monde grand comme il est, il y a autre chose qu'un arbitre tunisien pour diriger un quart de finale de la Coupe du Monde?”

Thierry Roland (1937–2012) journaliste sportif français, commentateur de matchs de football

Cette phrase prononcée en 1986 lors de la coupe du Monde au Mexique juste après le but marqué de la main par Maradona, que le joueur qualifiera plus tard de « la mano de Dios » a valu à la France un incident diplomatique et des excuses officielles auprès du gouvernement tunisien. Thierry Roland n'en démord pas : l'arbitre en question Ali Bennaceur, loin de l'action, incapable de voir une faute flagrante aurait faussé ce match et la compétition.
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“Il n'y a pas d'autres chemins que ceux qu'on fait…qui se défont après.”

Pierre Ouellet (1950) écrivain canadien

Portrait de dos, 2013

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