Citations sur feu

Une collection de citations sur le thème de feu, pluie, tout, bien-être.

Citations sur feu

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“As-tu déjà vu un accro au crack? C'est ça le feu éternel.”

Tupac Shakur (1971–1996) rappeur américain

Have you ever seen a crackhead? That's eternal fire.
en
Blasphemy

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“[La ville, c’]était formidable, les gars, c’était épatant. Y a tellement de gens dans les rues qu’ils sont obligés de se marcher sur les pieds… […] Les maisons sont si hautes que ça vous donne le tournis… […] Un « fourroir », les gars. […] C’est à peine si t’as une bouffée d’air pour toi. Souvent, il te faut aller la pomper sous le nez de ton prochain. Le bon Dieu, en ville, il doit se sentir vachement dans ses p’tits souliers. […] Ça ne ressemble à rien d’autre, la ville. Je ne peux pas vous faire une comparaison. La ville, c’est « comment dire… ». J’étais à deux doigts de me déboîter la mâchoire tant j’en revenais pas. Des feux partout, des écritures qui s’allumaient sur les murs, des bagnoles comme des dauphins, des bus pareils à des accordéons, et des trains, et des bruits à vous fissurer les tempes, et des lampadaires alignés comme des oignons le long des boulevards, et des vitrines tellement limpides qu’elles vous surprennent le nez dedans, et des squares plus grands que notre terrain vague, et de la bouffe à perte de vue, et des nanas partout, les cheveux au vent, belles à choper l’insolation… mais, Ach, j’ai regardé dans les jardins, j’ai regardé dans le port, j’ai regardé dans tous les coins, et pas la moindre trace de la femme dont tu me parlais.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Olympe des Infortunes, 2010

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“L'amour n'est qu'un feu à transmettre. Le feu n'est qu'un amour à surprendre.”

Gaston Bachelard (1884–1962) philosophe français

La Psychanalyse du feu, 1938

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“Ciel! Amour! Liberté! Quel rêve, ô pauvre Folle!
Tu te fondais à lui comme une neige au feu”

Arthur Rimbaud (1854–1891) poète français

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“Tirer les marrons du feu avec la patte du chat.”

Molière (1622–1673) Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, auteur et homme de théâtre français
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“Que te dire, Amine? Je crois que même les terroristes les plus chevronnés ignorent vraiment ce qu’il leur arrive. Et ça peut arriver à n’importe qui. Un déclic quelque part dans le subconscient, et c’est parti. Les motivations n’ont pas la même consistance, mais généralement, ce sont des trucs qui s’attrapent comme ça, dit-il en claquant des doigts. Ou ça te tombe sur la tête comme une tuile, ou ça s’ancre en toi tel un ver solitaire. Après, tu ne regardes plus le monde de la même manière. Tu n’as qu’une idée fixe : soulever cette chose qui t’habite corps et âme pour voir ce qu’il y a en dessous. À partir de là, tu ne peux plus faire marche arrière. D’ailleurs, ce n’est plus toi qui es aux commandes. Tu crois n’en faire qu’à ta tête, mais c’est pas vrai. T’es rien d’autre que l’instrument de tes propres frustrations. Pour toi, la vie, la mort, c’est du pareil au même. Quelque part, tu auras définitivement renoncé à tout ce qui pourrait donner une chance à ton retour sur terre. Tu planes. Tu es un extraterrestre. Tu vis dans les limbes, à traquer les houris et les licornes. Le monde d’ici, tu ne veux plus en entendre parler. Tu attends juste le moment de franchir le pas. La seule façon de rattraper ce que tu as perdu ou de rectifier ce que tu as raté – en deux mots, la seule façon de t’offrir une légende, c’est de finir en beauté : te transformer en feu d’artifice au beau milieu d’un bus scolaire ou en torpille lancée à tombeau ouvert contre un char ennemi. Boum! Le grand écart avec, en prime, le statut de martyr. Le jour de la levée de ton corps devient alors, à tes yeux, le seul instant où l’on t’élève dans l’estime des autres. Le reste, le jour d’avant et le jour d’après, c’est plus ton problème; pour toi, ça n’a jamais existé.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Attentat, 2005

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“Les Français n'ont pas le droit de porter des armes à feu; cela ne les empêchera pas de s'entre-tuer, le jour venu.”

Maurice G. Dantec (1959–2016) écrivain français naturalisé canadien

American black box. Le Théâtre des opérations 3, 2002-2006

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“Après cette promesse, et que Lot fut sorti de Sodome, une pluie de feu tomba du ciel et réduisit en cendres ces villes infâmes, où le débordement était si grand, que l'amour des garçons [littéralement : des hommes] y était aussi commun que les autres choses que les lois permettent. Ce châtiment effroyable fut une image du dernier Jugement.”

Post hanc promissionem liberato de Sodomis Loth et veniente igneo imbre de cælo tota illa regio impiæ civitatis in cinerem versa est, ubi stupra in masculos in tantam consuetudinem convaluerant, quantam leges solent aliorum factorum præbere licentiam. Verum et hoc eorum supplicium specimen futuri judicii divini fuit.
la
Citations de saint Augustin, La Cité de Dieu

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“L'acte poétique ressemble à l'acte charnel. Mais le langage est pauvre pour garder trace de l'extase. Le poème — parfois — garde quelques traces de ce feu. Il m'est arrivé d'écrire quelques poèmes avec le pénis.”

Jean Malrieu (1915–1976) poète français

Réponse de Jean Malrieu à l'interrogation suivante : [Les représentations érotiques] ont-elles à vos yeux une relation avec la création poétique ? — Il est clairement question d'une enquête initiée par la revue surréaliste La Brèche en décembre 1964. [Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques, Jean Malrieu, La Brèche, 7, Décembre 1964, 92]
Presse, Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques, 1964

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“Les livres ont les mêmes ennemis que l'homme : le feu, l'humide, les bêtes, le temps; et leur propre contenu.”

Paul Valéry (1871–1945) écrivain, poète et philosophe français

Tel quel
Variante: Les livres ont les mêmes ennemis que l'homme : le feu, l'humide, les bêtes, le temps, et leur propre contenu.

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“Vivons, ma Lesbia, aimons-nous et que tous les murmures des vieillards moroses aient pour nous la valeur d'un as. Les feux du soleil peuvent mourir et renaître; nous, quand une fois est morte la brève lumière de notre vie, il nous faut dormir une seule et même nuit éternelle. Donne-moi mille baisers, puis cent, puis mille autres, puis une seconde fois cent, puis encore mille autres, puis cent. Et puis, après en avoir additionné beaucoup de milliers, nous embrouillerons le compte si bien que nous ne le sachions plus et qu'un envieux ne puisse nous porter malheur, en apprenant qu'il s'est donné tant de baisers.”

Catulle (-84–-54 avant J.-C.) poète romain

Vivamus, mea Lesbia, atque amemus...
soles occidere et redire possunt:
nobis cum semel occidit brevis lux,
nox est perpetua una dormienda.
Da mi basia mille, deine centum,
Dein mille altera, dein secunda centum,
deinde usque altera mille, deinde centum.
Dein, cum milia multa fecerimus,
Conturbaminus illa, ne sciamus,
Aut ne quis malus invidere possit,
Cum tantum sciat esse basiorum.
la
Poème 6.
Source: Pièce de monnaie romaine de très faible valeur.

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“Habitants de Sodome au feu du ciel préférez le fiel de la queue.”

Robert Desnos (1900–1945) poète français

Rrose Sélavy, 1922

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“À cette heure, édifié par les subtils génies du Feu, un temple nouveau s’élevait là même où, dans le crépuscule, on avait cru voir un neptunien palais d’argent dont l’architecture imitait les torsions des conques marines. C’était, agrandi, un de ces labyrinthes construits sur le fer des landiers, demeures aux cent portes habitées par les présages ambigus; un de ces fragiles châteaux vermeils aux mille fenêtres, où se montrent un moment les princesses salamandres qui rient voluptueusement au poète charmé. Rose comme une lune naissante rayonnait sur la triple loggia la sphère de la Fortune, supportée par les épaules des Atlantes; et ses reflets engendraient un cycle de satellites. Du quai des Esclavons, de la Giudecca, de San Giorgio, avec un crépitement continu, des faisceaux de tiges enflammées convergeaient au zénith et s’y épanouissaient en roses, en lis, en palmes, formant un jardin aérien qui se détruisait et se renouvelait sans cesse par des floraisons de plus en plus riches et étranges. C’était une rapide succession de printemps et d’automnes à travers l’empyrée. Une immense pluie scintillante de pétales et de feuillages tombait des dissolutions célestes et enveloppait toutes choses d’un tremblement d’or. Au loin, vers la lagune, par les déchirures ouvertes dans cet or mobile, on voyait s’avancer une flotte pavoisée : une escadre de galères semblables peut-être à celles qui naviguent dans le rêve du luxurieux dormant son dernier sommeil sur un lit imprégné de parfums mortels. Comme celles-là peut-être, elles avaient des cordages composés avec les chevelures tordues des esclaves capturées dans les villes conquises, ruisselants encore d’une huile suave; comme celles-là, elles avaient leurs cales chargées de myrrhe, de nard, de benjoin, d’éléomiel, de cinnamome, de tous les aromates, et de santal, de cèdre, de térébinthe, de tous les bois odoriférants accumulés en plusieurs couches. Les indescriptibles couleurs des flammes dont elles apparaissaient pavoisées évoquaient les parfums et les épices. Bleues, vertes, glauques, safranées, violacées, de nuances indistinctes, ces flammes semblaient jaillir d’un incendie intérieur et se colorer de volatilisations inconnues. Ainsi sans doute flamboyèrent, dans les antiques fureurs du saccage, les profonds réservoirs d’essences qui servaient à macérer les épouses des princes syriens. Telle maintenant, sur l’eau parsemée des matières en fusion qui gémissaient le long des carènes, la flotte magnifique et perdue s’avançait vers le bassin, lentement, comme si des rêves ivres eussent été ses pilotes et qu’ils l’eussent conduite se consumer en face du Lion stylite, gigantesque bûcher votif dont l’âme de Venise resterait parfumée et stupéfiée pour l’éternité.”

Romans, Le Feu, 1900

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“L’opinion d’un artiste doit être la foi dans les œuvres… et son seul moyen de succès, le travail quand la nature lui a donné le feu sacré.”

Honoré de Balzac (1799–1850) romancier, critique littéraire, essayiste, journaliste et écrivain français

Les Comédiens sans le savoir 1846

“C'est vrai: une arme à feu, ça représente le facteur premier de l'égalité.”

Ken Bruen (1951) écrivain irlandais

Le Martyre des Magdalènes, 2006

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“J'avoue, sans honte, que je suis malade et fatigué de combattre; la gloire n'est que balivernes; même le plus brillant succès n'est fait que de corps mutilés ou morts, avec l'angoisse et les lamentations des familles, me réclamant leurs fils, maris et pères … il n'y a que ceux qui n'ont jamais entendu un coup de feu, jamais entendu le hurlement et les gémissements des hommes blessés et déchirés … qui vocifèrent pour plus de sang, plus de vengeance, plus de désolation.”

William Tecumseh Sherman (1820–1891) militaire, homme d'affaires, enseignant et écrivain américain

I confess, without shame, I am sick and tired of fighting—its glory is all moonshine; even success the most brilliant is over dead and mangled bodies, with the anguish and lamentations of distant families, appealing to me for sons, husbands and fathers ... tis only those who have never heard a shot, never heard the shriek and groans of the wounded and lacerated ... that cry aloud for more blood, more vengeance, more desolation.
en
Dans une lettre est écrite à James E. Yeatman

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“Le cendres du froid sont dans le feu qui chante le refus.”

Fureur et mystère, 1948, Feuillets d'Hypnos (1943-1944)

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“Observez avec quel plaisir, quelle délectation, quel bonheur même, les journalistes révèlent le vrai nom de Joey Starr – décidément, toujours lui – à la première occasion venue (concours du plus joli pit-bull de Saint-Denis, discussion informelle avec une hôtesse de l’air, concert caritatif au profit des orphelins de la police, échange métaphysique avec un chimpanzé…), comme pour dire : bien sûr, il est connu, lui, il (se) tape plein de gonzesses, lui, il parle vraiment aux gens, de façon peut-être contestable, mais infiniment moins servile que moi (c’est le journaliste qui s’exprime, évidemment), et pourtant, ce n’est pas un extra-terrestre, la preuve, lui aussi, il a un vrai nom, comme moi, et, toujours par le même glissement riemannien de la vérité, il en déduit, rasséréné : il est comme moi, puis, l’alcool bon marché aidant (essayez d’acheter du Haut-Brion avec une paye de pigiste), il est moi, je suis Joey Starr. Alors, le journaliste aviné sort dans la rue, prend sa voiture, fonce à Saint-Denis, et là, existant enfin comme un homme pour la première fois de sa vie, hurle dans la nuit, ivre de joie : « Qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu? », avant de croiser quelques skinheads ou quelques branleurs de banlieue, moins blancs mais tout aussi accorts, qui finalement, lui mettent la fièvre, pendant des heures.”

Je gagne toujours à la fin, 2003

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“J'étais la montagne qui engendre en rêve, la demeure du feu, la marmite primordiale où l'homme cuit pour devenir homme.”

Octavio Paz (1914–1998) poète, essayiste et diplomate mexicain

Poésie, Liberté sur parole, 1929

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“Ton empire endeuillé rend illusoires les limites fragiles entre le fer et le tournesol, la pierre et l'oiseau, le lichen et le feu.”

Octavio Paz (1914–1998) poète, essayiste et diplomate mexicain

Poésie, Liberté sur parole, 1929

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“Tiens! Vous pourriez aussi bien tenter d'éteindre une maison en feu avec un pistolet à eau.”

William Tecumseh Sherman (1820–1891) militaire, homme d'affaires, enseignant et écrivain américain

Why, you might as well attempt to put out the flames of a burning house with a squirt-gun.
en

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