Citations sur pluie
Page 35

Mario Vargas Llosa photo
Honoré de Balzac photo
René Descartes photo
Oxmo Puccino photo
Coluche photo

“Le plus difficile c'était la fin du mois, surtout les trente derniers jours.”

Coluche (1944–1986) humoriste et comédien français

Music-hall, L’étudiant

Robert Desnos photo

“Quand la respiration de Corsaire Sanglot se fit haletante, Louise Lame devint plus resplendissante que le mâle.”

Robert Desnos (1900–1945) poète français

La Liberté ou l'Amour !, 1927

Paul Éluard photo

“Si je m'endors, c'est pour ne plus rêver.”

Capitale de la douleur, 1926

Jack London photo
Romain Rolland photo
Joël de Rosnay photo
Gro Harlem Brundtland photo
Gaston Bachelard photo
Jean-Christophe Rufin photo
Annie Le Brun photo
Boccace photo

“Ils lui promirent de lui donner pour dame la comtesse Civillari qui était la plus belle chose que l'on pût trouver dans toute la culaterie du genre humain.”

Boccace (1313–1375) poète et romancier italien, ministre plénipotentiaire de la République de Florence

Huitième journée, 9

Paul Lafargue photo
Alexander von Humboldt photo
Arthur Schopenhauer photo
Friedrich Engels photo
Rafael Correa photo
Ovide photo

“ÉPIGRAMME
Ouvrage de Nason, nous étions naguère cinq livres : nous ne sommes plus que trois. L'auteur a préféré cette forme à la première. À supposer que, maintenant, tu n'éprouves aucun plaisir à nous lire, du moins ta peine sera diminuée des deux livres supprimés.”

EPIGRAMMA IPSIVS
Qui modo Nasonis fueramus quinque libelli,
Tres sumus ; hoc illi praetulit auctor opus ;
Vt iam nulla tibi nos sit legisse uoluptas,
At leuior demptis poena duobus erit.
la
Épigramme liminaire aux Amours, avant le premier poème.
Les Amours

Jacques Ellul photo
Maxence Caron photo
Suzanne Curchod photo
Alan Turing photo
Yasmina Khadra photo
Paul Valéry photo

“Entendez la parole la plus étrange : Il y aura des hommes après nous.”

Paul Valéry (1871–1945) écrivain, poète et philosophe français

Tel quel

Albert Camus photo
Robert Darnton photo
Hermann Hesse photo

“La Vème République, c'est la somme de toutes celles qui l'ont précédée. Quand on ajoute des quantités négatives, on se dirige toujours un peu plus vers l'infiniment moins.”

Maurice G. Dantec (1959–2016) écrivain français naturalisé canadien

American black box. Le Théâtre des opérations 3, 2002-2006

Howard Zinn photo
Wassyl Slipak photo

“La première fois qu’il est parti sur le front, je lui avais dit (en levant la tête comme toujours, pour que nos regards puissent se croiser) : « Je ne suis qu’un vieux judéo-banderiste de plus de 60 ans, et de moins de 1,70 m mais, si vous ne revenez pas entier, je vous casse la gueule. » Je ne pourrai pas le faire et, de toutes les façons Wassyl était l’homme le plus entier, le plus intègre, le plus tout d’une pièce que je connaisse. Maintenant, il est entier pour l’éternité. Hélas, hélas, la guerre de Poutine n’avait pas cessé depuis l’hiver 2014. Et elle vient d’emporter Wassyl. Je suis en deuil et en colère, mais je ne lui en veux pas. Vu de loin, il y a quelque chose d’absurde dans le destin d’un artiste béni des dieux, encore au début d’une carrière qui s’annonçait magnifique, et qui a choisi de tout quitter pour un front qu’il savait très dangereux et où il a donné sa vie. Tous ses amis l’avaient supplié de ne pas y aller, puis de ne pas y retourner quand il est revenu l’hiver dernier. Mais tous ceux qui ont parlé avec lui ont été convaincus de la nécessité vitale pour lui de se battre pour son pays, et d’être là où ce combat devait être mené. Il était bien sur le front, non pas parce qu’il aurait été un soldat de vocation, mais parce qu’il s’y sentait chez lui, à sa place. Ce n’était pas un kamikaze, il n’a pas cherché à rencontrer la mort, mais il ne pouvait pas faire autrement que de se tenir à sa place. Aussi sa vie tragiquement, absurdement fauchée à l’orée de ses promesses est néanmoins une vie d’homme accomplie. Sa voix fantastique, son talent dramatique, son humour, son énergie vont nous manquer. Je regrette seulement de n’avoir pas eu l’occasion de partager avec lui l’amour de la musique, mon goût pour les grandes basses profondes. A sa manière, Wassyl était un barde et un héros comme Chevtchenko (2), comme Stouss (3), une voix unique. Et il était en même temps un homme ordinaire, un porte-parole auquel tous pouvaient s’identifier. Nous ne t’oublierons pas Wassyl, parce que c’est impossible, et nous te retrouverons souvent, à Lviv, et aussi à Simferopol et à Debaltseve. Après Nathalie Pasternak — grande voix elle aussi, bien que dans un registre plus aigu — disparue en janvier, la cause ukrainienne en France perd à nouveau un être immense et généreux.”

Wassyl Slipak (1974–2016) chanteur ukrainien d'opéra

fr

Paul Éluard photo
Yasmina Khadra photo

“Comment t’as fait pour t’en sortir? lui demande Einstein éberlué.
— J’sais pas. Là-bas, on se pose pas ce genre de question. On est là, et c’est tout. Tu t’y habitues. Tu crois que le plus dur est passé, mais t’es jamais au bout de tes surprises. C’est comme si tu marchais dans la vallée des ténèbres. Plus tu avances, plus tu t’enfonces. Et plus tu relèves, et plus tu te dis c’est pas possible, j’suis mort, c’sont d’autres diables qui prennent possession de mon corps. Je vous jure que c’est la vérité. Tu te dis je me connais, je connais mes limites, j’peux pas avoir parcouru tout ce chemin et rester vivant. C’est dingue. C’est ainsi que j’ai appris qu’un homme est capable d’aller au-delà de la mort et de revenir. Ça m’est arrivé. Vous savez ce qu’est le mitard? Eh bien, ça n’a rien à voir avec ce que l’on imagine, car il dépasse l’imagination. Toucher le fond, ça a du sens, au mitard. Quelqu’un qui a pas échoué au mitard peut pas savoir ce que c’est, toucher le fond. T’es au bas de l’échelle, et tu es absorbé par le sol comme une rinçure. Tu disparais de la surface de la Terre. T’es tellement mal que tu cesses de souffrir. Les minutes deviennent des jours, et les jours des éternités. Tu te mets à voir des choses incroyables, et le mur, dans le noir total, a soudain des oreilles et des yeux. C’est au mitard que j’ai senti la présence du Seigneur. Il était si près que je percevais son souffle sur mon visage. Il avait de la peine pour moi…”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Olympe des Infortunes, 2010

Paul Léautaud photo
Aude de Kerros photo
Andrew Coburn photo

“Rien n'est plus profond et plus sinistre que la solitude.”

Andrew Coburn (1932–2018) écrivain américain

Sans retour, 1992

Marguerite Yourcenar photo
Madonna photo

“Alors j'ai pris la route la moins suivie et j'ai bien failli y laisser ma vie!
Dans l'obscurité j'ai plus ou moins survécu.
Ce fut dur mais je le savais depuis le début, au plus profond de mon âme de rebelle!”

Madonna (1958) chanteuse américaine

So I took the road less travelled by and I barely made it out alive!
Through the darkness somehow I survived.
Tough love - I knew it from the start, deep down in the depth of my rebel heart!
en
Paroles de chansons

Franz Werfel photo
Gaston Kelman photo
Émile Flourens photo
Fred Vargas photo
Jacques Attali photo
Grégoire de Nazianze photo
André Breton photo
Corinne Maier photo
Robert Desnos photo
Dominique Bourg photo
Sue Grafton photo
Annie Le Brun photo
Mélanie Vincelette photo
Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort photo
Ilya Prigogine photo
Michel Foucault photo
Jean-Pierre Willem photo

“Plus de 70% d'individus seraient intolérants au lactose après 50 ans.”

Un déficit en lactase est constaté chez 50 à 80% des populations exception faite des peuples scandinaves, dont les tubes digestifs se sont adaptés à cette consommation.
Les intolérances alimentaires, 2012

Joseph Joubert photo
Washington Irving photo
Michel Houellebecq photo
Irène Némirovsky photo
Georges Jacques Danton photo
Louis XIV photo

“Il n’y a plus de Pyrénées.”

Louis XIV (1638–1715) roi de France et de Navarre de 1643 à 1715

Au duc d’Anjou qui voulait partir en Espagne, le roi lui prévint que le royaume de France s’unira à celui d’Espagne car son petit-fils y régnera.
Le Siècle de Louis XIV
Variante: Il n'y a plus de Pyrénées.

Ueli Maurer photo
Robert Silverberg photo
Jean-Jacques Rousseau photo
André Breton photo
Pierre Schoendoerffer photo
Eric Raymond photo
Tim Burton photo
Franz Werfel photo

“Car plus une religion est fausse, plus ses adeptes combattent avec fanatisme.”

Franz Werfel (1890–1945) écrivain autrichien

L'étoile de ceux qui ne sont pas nés , 1945

Jean d'Ormesson photo
Adolf Hitler photo
Marcel Mauss photo

“Plus la négation est active, plus l'objet de cette négation s'impose avec force à ceux qui la nient.”

Paul Watzlawick (1921–2007)

Les Cheveux du baron de Münchhausen, 1976

Jean Bricmont photo
Boualem Sansal photo
Erich von Siebenthal photo
Philippe Soupault photo
Renée Dunan photo
Stephen Colbert photo

“Le langage a toujours été important en politique, mais il l'est d'autant plus dans la lutte politique actuelle. Parce que si vous décrétez que l'information ne veut rien dire, il n'y a plus de réalité objective. Dans le premier épisode [du Colbert Report] qu'on a fait il y a un an, ça a été notre thèse principale : ce que vous voulez être vrai doit être la seule chose qui importe. Bien sûr, à l'époque, on pensait que c'était une blague.”

Stephen Colbert (1964) humoriste, satiriste et animateur de télévision américain

Language has always been important in politics, but language is incredibly important to the present political struggle. Because if you can establish an atmosphere in which information doesn't mean anything, then there is no objective reality. The first show we did, a year ago, was our thesis statement: What you wish to be true is all that matters, regardless of the facts. Of course, at the time, we thought we were being farcical.
en
À propos de « truthiness »

Victor Hugo photo
Jean-Pierre Willem photo
André Breton photo