Citations sur énergie

Une collection de citations sur le thème de énergie, pluie, tout, bien-être.

Citations sur énergie

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“Un être typiquement morbide ne deviendra jamais sain, et pourra encore moins se rendre la santé; pour quelqu'un de typiquement sain, au contraire, le fait d'être malade peut être un stimulant énergique de vie, du « plus-vivre ». C'est en fait ainsi que m'apparaît maintenant cette longue période de maladie : je découvris pour ainsi dire la vie, y compris moi-même, avec des yeux neufs, je savourai toutes les bonnes — et même les petites — choses, comme d'autres auraient du mal à les savourer — je fis de ma volonté de santé et de vie ma philosophie… Car, qu'on y prenne bien garde : mes années de plus faible vitalité furent celles où je cessai d'être pessimiste : l'instinct de l'« autoreconstitution » m'interdisait une philosophie de la pauvreté et du découragement… Et à quoi, au fond, reconnaît-on l' épanouissement physique? À ce qu'un être épanoui fait du bien à nos sens; à ce qu'il est taillé dans un bois qui est à la fois ferme, tendre et odorant. Il n'a de goût que pour ce qui lui fait du bien; son plaisir, son envie, cesse là où la mesure de ce qui convient est franchie. Il invente des remèdes contre les lésions, il exploite à son avantage les hasards malencontreux : ce qui ne le fait pas périr lui donne des forces. D'instinct, de tout ce qu'il voit, entend et vit, il amasse son propre capital : il est un principe de sélection, il élimine bien des choses. Il est toujours dans sa société bien à lui, qu'il commerce avec des livres, des hommes ou des paysages; par son choix, il honore ce qu'il a choisi, ce qu'il admet, ce à quoi il fait confiance. À toutes sortes de sollicitations, il réagit lentement, avec cette lenteur dont une longue prudence et une fierté délibérée lui ont imposé la discipline. Bien loin d'aller au-devant d'elle, il examine attentivement la sollicitation qui se présente à lui. Il ne croit ni à la « malchance », ni à la « faute » : il vient à bout de lui-même et des autres, il sait oublier”

il est assez fort pour que tout, nécessairement, tourne à son avantage. Eh bien, je suis tout le contraire d'un décadent : car c'est moi-même que je viens de décrire.
Ecce homo, 1888, Pourquoi je suis si sage

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“Aultrement est dicte Pantagruelion par ses vertus et singularitez; car, comme Pantagruel a esté l'idée et exemplaire de toute joyeuse perfection ( je croys que personne de vous aultre, beuveurs, n'en doubte), aussi en Pantagruelion je recognoys tant de vertus, tant d'énergie, tant de perfection, tant d'effectz admirables, que, si elle eust esté en ses qualitez congneue lors que les arbres (par la relation du Prophete) feirent election d'un roy de boys pour les regir et les dominer, elle sans doubte eust emporté la pluralité des voix et des suffrages.”

François Rabelais (1494–1553) auteur français du 16e siècle

fr
Le nom de Pantagruelion vient également de ses vertus et des ses singularités ; car, de même que Pantagruel fut l'idée et l'exemple de toute joyeuse perfection (je crois que personne d'entre vous, buveurs, n'en doute), de même je reconnais dans le Pantagruélion tant de vertus, tant d'énergie, tant de perfection, tant d'effets admirables, que, si elle sis qualités étaient connues lorsque les arbres (selon la relation du Prophète) firent élection d'un roi de bois pour les régir et les dominer, elle aurait sans doute emporté la majorité des voix et des suffrages.
La longue et élogieuse description du Pantagruelion qui conclut le roman rappelle le chanvre. L'allusion biblique est tirée du livre des Juges, où il est rapporté par le prophète Jonathan l'élection d'un roi des arbres, royauté qui échoit au buisson.
Œuvre, Tiers Livre

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“[La démocratie] est l'idée de la communauté elle-même. Elle est un idéal au seul sens intelligible du terme; à savoir, la tendance et le mouvement d'une chose existante menée jusqu'à sa limite finale, considérée comme rendue complète, parfaite. Puisque les faits n'atteignent jamais un tel degré d'accomplissement mais sont, dans la réalité, détournés et sujets à des interférences, la démocratie en ce sens n'est pas un fait et n'en sera jamais un. Mais en ce sens également, jamais on ne rencontre ou on n'a rencontré quoi que ce soit qui aurait formé une communauté à un degré complet, une communauté parfaite constituée par des éléments étrangers. L'idée ou l'idéal d'une communauté pointe cependant vers des phases réelles de la vie en association, lorsque celles-ci sont libérées d'éléments restrictifs et perturbants, et sont vues comme ayant atteint la limite de leur développement. Lorsque les conséquences d'une activité conjointe sont jugées bonnes par toutes les personnes singulières qui y prennent part, et lorsque la réalisation du bien est telle qu'elle provoque un désir et un effort énergiques pour le conserver uniquement parce qu'il s'agit d'un bien partagé par tous, alors il y a une communauté. La conscience claire de la vie commune, dans toutes ses implications, constitue l'idée de la démocratie.”

John Dewey (1859–1952) philosophe américain

Le public et ses problèmes

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“Si vous allez jusqu'au fond des choses […], vous verrez tout ce que cette conclusion implique d'horrible. On sait depuis longtemps que l'énergie nerveuse produite par la pensée, de même que la réaction des émotions glandulaires, est de nature électrique ou para-électrique : c'est de cette énergie que se nourrissent nos mystérieux seigneurs. Ils peuvent, et ils ne s'en privent pas, augmenter le rendement quand bon leur semble en attisant les rivalités, les jalousies, les haines, afin d'exciter les émotions. Chrétiens contre musulmans, Blancs contre Noirs, communistes contre catholiques, tout est bon pour les Vitons, tout sert sans que nous le sachions à nourrir des estomacs que nous ne pouvons imaginer. De même que nous cultivons des plantes qui nous nourrissent, les Vitons nous cultivent. De même que nous labourons, semons et récoltons, ainsi font les Vitons. Nous ne sommes qu'un terrain de chair, où les circonstances imposées par les Vitons viennent creuser leurs sillons; nos maîtres y sèment des sujets de controverse, sur lesquels ils répandent l'engrais des fausses rumeurs, des mensonges délibérés, ils arrosent tout cela avec de la méfiance et de la jalousie, et font lever ainsi de splendides moissons d'énergie émotionnelle. Chaque fois que quelqu'un hurle à la guerre, les Vitons se préparent à festoyer!”

Eric Frank Russell (1905–1978) écrivain britannique

Guerre aux invisibles (Sinister Barrier), 1939

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“Il n'est d'autre remède aux tyrannies que de cultiver l'énergie des puissances singulières, des monades.”

Michel Onfray (1959) philosophe français

Cynisme — Portrait du philosophe en chien, 1990

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“[…] les flux de matières et d'énergie [sont] aujourd'hui le fond du problème à l'échelle planétaire.”

Dominique Bourg (1953) philosophe et professeur d'université français

2016

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“C'est déjà beaucoup de savoir qu'à énergie égale, la vérité l'emporte sur le mensonge.”

Albert Camus (1913–1960) écrivain et journaliste français

Autres citations

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“S'il est des insurrections justes et généreuses, celle où le peuple repousse la force par la force est sans contredit de ce nombre, et si vous condamniez son énergie en de pareilles circonstances, vous seriez ses premiers oppresseurs.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Discours, Sur le droit de résistance à l'oppression, invoqué en faveur d'une émeute ouvrière à Toulon, [16, janvier, 1790]

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“Le cinéma est le plus totalitaire des arts. Toute énergie, toute sensation se fait sucer jusqu'au crâne, érection cérébrale, le crâne bouffi de sang.
Caligula souhaitait un cou unique pour tous ses sujets afin qu'il puisse décapiter un royaume d'un seul geste. Le cinéma est cet agent transformateur. Le corps n'existe que pour les yeux, il devient une tige sèche qui porte ces deux joyaux mous et insatiables.”

Jim Morrison (1943–1971) chanteur des Doors

Cinema is the most totalitarian of the arts. All energy and sensation is sucked up into the skull, a cerebral erection, skull bloated with blood.
Caligula wished a single neck for all his subjects that he could behead a kingdom with one blow. Cinema is this transforming agent. The body exists for the sake of the eyes; it becomes a dry stalk to support these two soft insatiable jewels.
en
Les Seigneurs : Notes sur la vision (The Lords : Notes on Vision), 1969

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“L'énergie humaine se nourrit de changement.”

Sylvain Tesson (1972) écrivain français

Éloge de l'énergie vagabonde, 2006

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“Les génies mêmes des lieux consacrés par la poésie frémissaient autour d’elle et l’entouraient de visions changeantes. La poudreuse plaine de Thèbes, l’Argolide assoiffée, les myrtes brûlés de Trézène, les saints oliviers de Colone, le Cydnus triomphal, et la pâle campagne de Dunsinane et la caverne de Prospero, et la forêt des Ardennes, les pays arrosés de sang, travaillés par la douleur, transfigurés par un rêve ou éclairés par un sourire inextinguible, apparaissaient, fuyaient, s’évanouissaient derrière sa tête. Et d’autres pays reculés, les régions des brumes, les landes septentrionales, et, par delà les océans, les continents immenses où elle avait passé comme une force inouïe au milieu des multitudes étonnées, porteuse de la parole et de la flamme, s’évanouissaient derrière sa tête; et aussi les multitudes avec les montagnes, avec les fleuves, avec les golfes, avec les cités impures, les races vieilles et engourdies, les peuples forts aspirant à l’empire de la terre, les nations neuves qui arrachent à la nature ses énergies les plus secrètes pour les asservir au travail tout-puissant dans les édifices de fer et de cristal, les colonies abâtardies qui fermentent et se corrompent sur un sol vierge, toutes les foules barbares vers qui elle était venue comme la messagère, du génie latin, toutes les masses ignares à qui elle avait parlé la langue sublime de Dante, tous les troupeaux humains d’où était montée vers elle, sur un flot d’anxiétés et d’espérances confuses, l’aspiration à la Beauté.”

Romans, Le Feu, 1900

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“La barbarie est une énergie inemployée.”

Michel Henry (1922–2002) philosophe français

La Barbarie, 1987

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“…d'un point de vue structurel, le design est totalement inutile. […] J'ai essayé de donner à mes produits un peu de sens et d'énergie. Mais même quand j'ai donné le meilleur de moi-même, c'était absurde.”

Philippe Starck (1949) Créateur français

Variante: D'un point de vue structurel, le design est totalement inutile... J'ai essayé de donner à mes produits un peu de sens et d'énergie. Mais même quand j'ai donné le meilleur de moi-même, c'était absurde.

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“Le moi est un complexe qui dispose d'énergie, qui est autonome et qui se sent libre.”

Charles Baudouin (1893–1963) psychanalyste et écrivain franco-suisse

Carl Gustav Jung in L'Homme à la découverte de son âme, 1950.
L'Œuvre de Jung et la psychologie complexe, 1963, Réalité de l'âme

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“La première fois qu’il est parti sur le front, je lui avais dit (en levant la tête comme toujours, pour que nos regards puissent se croiser) : « Je ne suis qu’un vieux judéo-banderiste de plus de 60 ans, et de moins de 1,70 m mais, si vous ne revenez pas entier, je vous casse la gueule. » Je ne pourrai pas le faire et, de toutes les façons Wassyl était l’homme le plus entier, le plus intègre, le plus tout d’une pièce que je connaisse. Maintenant, il est entier pour l’éternité. Hélas, hélas, la guerre de Poutine n’avait pas cessé depuis l’hiver 2014. Et elle vient d’emporter Wassyl. Je suis en deuil et en colère, mais je ne lui en veux pas. Vu de loin, il y a quelque chose d’absurde dans le destin d’un artiste béni des dieux, encore au début d’une carrière qui s’annonçait magnifique, et qui a choisi de tout quitter pour un front qu’il savait très dangereux et où il a donné sa vie. Tous ses amis l’avaient supplié de ne pas y aller, puis de ne pas y retourner quand il est revenu l’hiver dernier. Mais tous ceux qui ont parlé avec lui ont été convaincus de la nécessité vitale pour lui de se battre pour son pays, et d’être là où ce combat devait être mené. Il était bien sur le front, non pas parce qu’il aurait été un soldat de vocation, mais parce qu’il s’y sentait chez lui, à sa place. Ce n’était pas un kamikaze, il n’a pas cherché à rencontrer la mort, mais il ne pouvait pas faire autrement que de se tenir à sa place. Aussi sa vie tragiquement, absurdement fauchée à l’orée de ses promesses est néanmoins une vie d’homme accomplie. Sa voix fantastique, son talent dramatique, son humour, son énergie vont nous manquer. Je regrette seulement de n’avoir pas eu l’occasion de partager avec lui l’amour de la musique, mon goût pour les grandes basses profondes. A sa manière, Wassyl était un barde et un héros comme Chevtchenko (2), comme Stouss (3), une voix unique. Et il était en même temps un homme ordinaire, un porte-parole auquel tous pouvaient s’identifier. Nous ne t’oublierons pas Wassyl, parce que c’est impossible, et nous te retrouverons souvent, à Lviv, et aussi à Simferopol et à Debaltseve. Après Nathalie Pasternak — grande voix elle aussi, bien que dans un registre plus aigu — disparue en janvier, la cause ukrainienne en France perd à nouveau un être immense et généreux.”

Wassyl Slipak (1974–2016) chanteur ukrainien d'opéra

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“L'anarchie est la reconquête de l'individu, c'est la liberté du développement de l'individu, dans un sens normal et harmonique. On peut la définir d'un mot : l'utilisation spontanée de toutes les énergies humaines, criminellement gaspillées par l'État.”

Octave Mirbeau (1848–1917) romancier, essayiste et dramaturge, journaliste et critique d'art français

Préface de La Société mourante et l'anarchie http://www.scribd.com/doc/11724030/Octave-Mirbeau-Preface-de-La-Societe-mourante-et-lanarchie-de-Jean-Grave, de Jean Grave, 1893
Combats politiques, 1990

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“C'est une agriculture écologique et biologique, aux résultats tout à fait étonnants, avec des rendements d'au moins 30% supérieurs aux plantes cultivées sans électroculture, et une économie d'eau allant de 50 à 80%!”

Maxence Layet (1971) journaliste français

Extrait de l'interview de Maxence Layet sur le livre Électroculture et énergies libres, coédité avec Roland Wehrlen.
Électroculture et énergies libres, 2010

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“Tous les organismes vivants sont des champs d'énergie.”

Alfred Elton van Vogt (1912–2000) écrivain américain

, 1977

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