Citations sur nécessité

Une collection de citations sur le thème de nécessité, tout, pluie, bien-être.

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“L'homme de droite devient méchant; il croit obéir à la nécessité quand il suit la pente de sa hargne.”

Emmanuel Berl (1892–1976) journaliste, historien et essayiste français

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“La pensée sarkozyenne ne mériterait guère le détour tant elle est superficielle et mensongère. Mais elle nous mène au chaos. Qu'il lui ait fallu récupérer un concept d'un philosophe de gauche est le signe de la nécessité de trouver une enveloppe humaine à une politique de civilisation visant en vérité à la déshumanisation.”

Michel Onfray (1959) philosophe français

Le philosophe de gauche dont parlent les auteurs est Edgar Morin et son concept celui de politique de civilisation, récupéré par Nicolas Sarkozy dans ses vœux aux Français du 31 décembre 2007 http://www.lefigaro.fr/politique/2008/01/01/01002-20080101ARTFIG00003-nicolas-sarkozy-veut-reformer-sans-brutalite-.php.
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“La conception marxiste de la nécessité historique n'a rien de commun avec le fatalisme. Le socialisme ne se fera pas "tout seul", mais par la lutte de toutes les forces vives, des classes et de leurs partis. Le prolétariat possède dans cette lutte un avantage essentiel, du fait qu'il représente un progrès historique, alors que la bourgeoisie incarne la réaction et la décadence. C'est en cela que réside la source de notre certitude de la victoire. Mais nous avons parfaitement le droit de nous demander : quel caractère présenterait la société si les forces de la réaction l'emportaient.

Les marxistes ont maintes et maintes fois formulé l'alternative suivante : ou le socialisme ou le retour à la barbarie. Après "l'expérience" italienne nous avons mille fois répété : ou le communisme ou le fascisme. Le passage effectif au socialisme devait fatalement montrer que le problème était infiniment plus complexe, plus délicat et plus contradictoire que ne l'avait prévu le schéma historique général. Marx a parlé de la dictature du prolétariat et de son dépérissement ultérieur, mais il n'a rien dit de la dégénérescence bureaucratique de la dictature. Nous sommes les premiers à observer et à analyser par l'expérience une telle dégénérescence. Est-ce là une révision du marxisme ?

[...] L'alternative - socialisme ou esclavage totalitaire - n'a pas seulement un intérêt théorique, mais aussi une énorme signification agitative, car elle illustre de façon particulièrement probante la nécessité de la révolution socialiste.”

Léon Trotsky (1879–1940) révolutionnaire et homme politique russo-soviétique

Défense du marxisme, 1939-1940

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“La disparition du racisme, comme c'est le cas chez les Musulmans, est une des réussites les plus marquantes de l'Islam et il y a dans le monde contemporain, une urgente nécessité à propager cette vertu islamique.”

Arnold Joseph Toynbee (1889–1975) historien britannique

The extinction of race consciousness as between Muslims is one of the outstanding achievements of Islam and in the contemporary world there is, as it happens, a crying need for the propagation of this Islamic virtue.
en
Civilization on Trial, 1948

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“En conséquence, non-seulement les époux chrétiens ont horreur de l'adultère, mais ils doivent, pour eux-mêmes, apporter un frein à la maladie de la concupiscence charnelle. Non, sans doute, l'Apôtre ne défend pas les relations conjugales renfermées dans les bornes du droit et de l'honnêteté; mais, se souvenant que la concupiscence serait restée étrangère au mariage, si, par son péché, l'homme n'avait pas perdu l'empire sur les membres de son corps, saint Paul demande que les mouvements de cette concupiscence soient l'œuvre, non pas de la volonté, mais de la nécessité, puisque, sans la concupiscence, la volonté elle-même ne saurait suffire à la génération des enfants. (…) Celui qui considère à ce point de vue son épouse, n'est point en proie à la maladie de la concupiscence, comme les Gentils qui ne connaissent point Dieu, mais il possède le vase de son corps saintement et honnêtement, comme un véritable chrétien qui place en Dieu toute son espérance. En effet, l'homme use du mal de la concupiscence, mais il n'est pas vaincu par lui, puisqu'il réprime et enchaîne cette concupiscence dans ses élans les plus impétueux et les plus désordonnés; s'il cède quelquefois et se sert de la concupiscence, c'est dans le but de régénérer spirituellement ceux qu'il engendre charnellement, et jamais pour soumettre l'esprit au honteux esclavage de la chair et des sens.”

Augustin d'Hippone (354–430) philosophe parmis les premiers Chrétien

Non solum igitur conjugatus fidelis vase non utatur alieno, quod faciunt a quibus uxores adpetuntur alienæ, sed nec ipsum proprium in concupiscentiæ carnalis morbo possidendum sciat. Quod non sic accipiendum est, tamquam prohibuerit Apostolus conjugalem, hoc est licitum honestumque concubitum, sed ut iste concubitus, qui nihil morbidæ libidinis haberet adjunctum, si non præcedente peccato in eo perisset libertatis arbitrium, quod nunc id habetadjunctum, non sit voluntatis, sed necessitatis, sine qua tamen in procreandis filiis ad fructum perveniri non potest ipsius voluntatis. (...) Hac intentione cordis qui suum vas possidet, id est coniugem suam, procul dubio non possidet in morbo desiderii, sicut gentes quæ ignorant Deum, sed in sanctificatione et honore, sicut fideles qui sperant in Deum. Illo quippe concupiscentiæ malo utitur homo, non vincitur, quando eam inordinatis atque indecoris motibus æstuantem frenat et cohibet neque nisi propagini consulens relaxat atque adhibet, ut spiritaliter regenerandos carnaliter gignat, non ut spiritum carni sordida servitute subiciat.
la
Citations de saint Augustin, Mariage et Concupiscence

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“Est beau ce qui procède d'une nécessité intérieure de l'âme. Est beau ce qui est beau intérieurement.”

Vassily Kandinsky (1866–1944) peintre Russe

Du spirituel dans l’art, 1911

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“Un lieu d'austérité est une nécessité absolue.”

Ken Bruen (1951) écrivain irlandais

London Boulevard, 2008

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“Le plus bel outil nécessite un ouvrier qui sait s'en servir.”

Napoleon Hill (1883–1970) écrivain américain

Réfléchissez et devenez riche, 1937

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“Dans ses ouvrages [Racine], tout est de choix, et rien n’est de nécessité. C’est là ce qui constitue son excellence.”

Joseph Joubert (1754–1824) philosophe et essayiste français

Tome 2, Des qualités de l'écrivain et des compositions littéraires

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“La Nécessité est une cloche qui sonne comme frappe un sourd.”

Xavier Forneret (1809–1884) écrivain, poète, dramaturge et journaliste français

Sans titre (1838)

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“Vous [Église catholique] enseignez aux serviteurs de ne s'attacher pas tant à leurs maîtres par la nécessité de leur condition que par le plaisir de les servir. Vous obligez les maîtres de traiter doucement leurs serviteurs, en considération de leur Maître commun qui est Dieu, et vous faites qu'ils sont plus portés à les instruire qu'à les châtier.”

Augustin d'Hippone (354–430) philosophe parmis les premiers Chrétien

Tu dominis servos non tam conditionis necessitate quam officii delectatione doces adhærere. Tu dominos servis summi Dei communis Domini consideratione placabiles et ad consulendum quam cœrcendum propensiores facis.
la
Citations de saint Augustin, Des mœurs de l'Église catholique et des mœurs des Manichéens

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“Je ne pouvais savoir à l'époque comment des gens fortunés utilisent le mouvement communiste pour plier des travailleurs à leur volonté. C'est ainsi que j'ai adopté les partis-pris du secret comme nécessité à cause de la prétendue brutalité et de la sauvagerie des ennemis de la classe ouvrière. J'appris très vite que les membres exposés du parti ne sont pas les communistes importants.”

Bella Dodd (1904–1969)

I could not at that time know, as I did later, how men of wealth use the communist movement to bend workers to their will. So I quite willingly adopted the clichés about secrecy being necessary because of the brutality and savagery of the working-class enemies. I soon learned that the members exposed to the public were not the important Communists.
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“Aux agents de la NSA et du FBI lisant mon courriel : s’il vous plaît, veuillez considérer si la défense de la Constitution des États-Unis contre tous les ennemis, étrangers ou de l’intérieur, nécessite que vous suiviez l’exemple de Snowden.”

Richard Stallman (1953) créateur du projet GNU et père du logiciel libre

To any NSA and FBI agents reading my email: please consider whether defending the US Constitution against all enemies, foreign or domestic, requires you to follow Snowden’s example.
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Edward Snowden

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“La première fois qu’il est parti sur le front, je lui avais dit (en levant la tête comme toujours, pour que nos regards puissent se croiser) : « Je ne suis qu’un vieux judéo-banderiste de plus de 60 ans, et de moins de 1,70 m mais, si vous ne revenez pas entier, je vous casse la gueule. » Je ne pourrai pas le faire et, de toutes les façons Wassyl était l’homme le plus entier, le plus intègre, le plus tout d’une pièce que je connaisse. Maintenant, il est entier pour l’éternité. Hélas, hélas, la guerre de Poutine n’avait pas cessé depuis l’hiver 2014. Et elle vient d’emporter Wassyl. Je suis en deuil et en colère, mais je ne lui en veux pas. Vu de loin, il y a quelque chose d’absurde dans le destin d’un artiste béni des dieux, encore au début d’une carrière qui s’annonçait magnifique, et qui a choisi de tout quitter pour un front qu’il savait très dangereux et où il a donné sa vie. Tous ses amis l’avaient supplié de ne pas y aller, puis de ne pas y retourner quand il est revenu l’hiver dernier. Mais tous ceux qui ont parlé avec lui ont été convaincus de la nécessité vitale pour lui de se battre pour son pays, et d’être là où ce combat devait être mené. Il était bien sur le front, non pas parce qu’il aurait été un soldat de vocation, mais parce qu’il s’y sentait chez lui, à sa place. Ce n’était pas un kamikaze, il n’a pas cherché à rencontrer la mort, mais il ne pouvait pas faire autrement que de se tenir à sa place. Aussi sa vie tragiquement, absurdement fauchée à l’orée de ses promesses est néanmoins une vie d’homme accomplie. Sa voix fantastique, son talent dramatique, son humour, son énergie vont nous manquer. Je regrette seulement de n’avoir pas eu l’occasion de partager avec lui l’amour de la musique, mon goût pour les grandes basses profondes. A sa manière, Wassyl était un barde et un héros comme Chevtchenko (2), comme Stouss (3), une voix unique. Et il était en même temps un homme ordinaire, un porte-parole auquel tous pouvaient s’identifier. Nous ne t’oublierons pas Wassyl, parce que c’est impossible, et nous te retrouverons souvent, à Lviv, et aussi à Simferopol et à Debaltseve. Après Nathalie Pasternak — grande voix elle aussi, bien que dans un registre plus aigu — disparue en janvier, la cause ukrainienne en France perd à nouveau un être immense et généreux.”

Wassyl Slipak (1974–2016) chanteur ukrainien d'opéra

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“Je ne vois pas que nous puissions faire autrement ici que revenir aux conditions, liées à la reproduction de notre espèce, dans lesquelles chaque homme, pour vivre, tout simplement vivre, entre dans l’univers par la représentation. Or, évoquer la représentation, c’est du même coup avoir affaire à l’horreur des commencements pour l’humain, à la logique subjective qui comporte, pour tout sujet, la nécessité de s’arracher à l’opacité, par le langage. En clair, cela revient à poser la loi de l’animal parlant : la nécessité de tout ramener aux mots pour qu’il y ait des choses. Méconnaître cette loi, vouloir ignorer son ressort et ses conséquences, c’est se condamner à ne rien comprendre à la logique de l’Interdit. (…) Si l’humain symbolise comme il respire, il n’entre dans la symbolisation que moyennant son passage sous les fourches caudines de l’institution du langage, dont il faut tâcher de comprendre que l’Interdit, en toute société et pour chaque sujet, constitue l’accompagnement, l’ombre portée en quelque sorte. Prenons donc la mesure de ce dont il s’agit : symboliser signifie rendre présent quelque chose d’absent, le représenter. Si la logique de l’Interdit est à ce point liée au phénomène du langage, à la représentation, par la parole, d’une absence, c’est qu’il est dans la nature du langage d’instituer. Le langage nous sépare des choses en les nommant, mais aussi notre séparation d’avec les choses institue les choses sous un nom pour le sujet qui parle, et de ce fait institue le sujet lui-même comme sujet du discours social des catégories, dont relèvent le nom des choses et la raison de ce qui entre elles les divise. S’arracher à l’opacité première par le langage, surmonter l’horreur des commencements, entrer dans l’échange symbolique : toute l’entreprise humaine fait jouer le principe institutionnel comme principe fondateur du discours et de la parole dans la société considérée. En ce sens, nous avons affaire à un (…) déterminisme symbolique (…). Réfléchissons sur les manifestations d’un tel déterminisme, rapportable à l’institution du langage et dont relèverait l’élaboration sociale de l’Interdit. Mes remarques viennent de faire apparaître le phénomène de l’institution de la communication humaine comme comportant plusieurs registres indépendants et en même temps soumis à un mode de relation, celui-là même où se révèle à nous l’idée d’institution. Ainsi distinguons nous : le registre du sujet de la parole, celui de l’univers nommé des objets –objet, ici, au sens de chose ou personne-dans-le-monde, par rapport à quoi tout sujet conquiert son identité-, celui enfin du discours des catégories.”

Leçons VI Les enfants du Texte. Étude sur la fonction parentale des États

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“Tout le mal vient de ce que les hommes croient que certaines situations existent où l’on peut agir sans amour envers les hommes, tandis que de telles situations n’existent pas. Envers les choses, on peut agir sans amour : on peut, sans amour, fendre le bois, battre le fer, cuire des briques; mais dans les rapports d’homme à homme l’amour est aussi indispensable que l’est par exemple la prudence dans les rapports de l’homme avec les abeilles. La nature le veut ainsi, c’est une nécessité de l’ordre des choses. Si l’on voulait laisser de côté la prudence quand on a affaire aux abeilles, on nuirait aux abeilles et on se nuirait à soi-même. Et pareillement il n’y a pas à songer à laisser de côté l’amour quand on a affaire aux hommes. Et cela n’est que juste, car l’amour réciproque entre hommes est l’unique fondement possible de la vie de l’humanité. Sans doute un homme ne peut pas se contraindre à aimer, comme il peut se contraindre à travailler; mais de là ne résulte point que quelqu’un puisse agir envers les hommes sans amour, surtout si lui-même a besoin des autres hommes. L’homme qui ne se sent pas d’amour pour les autres hommes, qu’un tel homme s’occupe de soi, de choses inanimées, de tout ce qui lui plaira, excepté des hommes! De même que l’on se saurait manger sans dommage et avec profit que si l’on éprouve le désir de manger, de même on ne peut agir envers les hommes sans dommage et avec profit si l’on ne commence point par aimer les hommes.”

ru
Résurrection, 1899

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“La pensée sarkozyenne ne mériterait guère le détour tant elle est superficielle et mensongère. Mais elle nous mène au chaos. Qu'il lui ait fallu récupérer un concept d'un philosophe de gauche est le signe de la nécessité de trouver une enveloppe humaine à une politique de civilisation visant en vérité à la déshumanisation.”

Patrick Braouezec (1950) personnalité politique française

Le philosophe de gauche dont parlent les auteurs est Edgar Morin et son concept celui de politique de civilisation, récupéré par Nicolas Sarkozy dans ses vœux aux Français du 31 décembre 2007 http://www.lefigaro.fr/politique/2008/01/01/01002-20080101ARTFIG00003-nicolas-sarkozy-veut-reformer-sans-brutalite-.php.
Politique

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“Les gens invoquent la violation du Premier amendement lorsqu'un enseignant du New Jersey affirment que l'évolution et le Big Bang ne sont pas scientifiques et que l'arche de Noé a transporté des dinosaures. Ceci ne concerne pas la séparation entre l'église et l'État, ça concerne la nécessité de retirer les ignorants, les analphabètes scientifiques, des rangs des enseignants.”

Neil deGrasse Tyson (1958) astrophysicien américain

People cited violation of the First Amendment when a New Jersey schoolteacher asserted that evolution and the Big Bang are not scientific and that Noah's ark carried dinosaurs. This case is not about the need to separate church and state; it's about the need to separate ignorant, scientifically illiterate people from the ranks of teachers.
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“Or, toute religion n'est que le reflet fantastique, dans le cerveau des hommes, des puissances extérieures qui dominent leur existence quotidienne, reflet dans lequel les puissances terrestres prennent la forme de puissances supra-terrestres. Dans les débuts de l'histoire, ce sont d'abord les puissances de la nature qui sont sujettes à ce reflet et qui dans la suite du développement passent, chez les différents peuples, par les personnifications les plus diverses et les plus variées. […] Mais bientôt, à côté des puissances naturelles, entrent en action aussi des puissances sociales, puissances qui se dressent en face des hommes, tout aussi étrangères et au début, tout aussi inexplicables, et les dominent avec la même apparence de nécessité naturelle que les forces de la nature elles-mêmes. Les personnages fantastiques dans lesquels ne se reflétaient au début que les forces mystérieuses de la nature reçoivent par là des attributs sociaux, deviennent les représentants de puissances historiques. A un stade plus avancé encore de l'évolution, l'ensemble des attributs naturels et sociaux des dieux nombreux est reporté sur un seul dieu tout-puissant, qui n'est lui-même à son tour que le reflet de l'homme abstrait. C'est ainsi qu'est né le monothéisme, qui fut dans l'histoire le dernier produit de la philosophie grecque vulgaire à son déclin et trouva son incarnation toute prête dans le Dieu national exclusif des Juifs, Yahvé.”

Anti-Dühring, 1878

“Quelqu'un à aimer, c'est de première nécessité.”

Gros-Câlin, 1974

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“Là ou la pensée grecque admet une nécessité antirationnelle, la philosophie chrétienne brise cette nécessité parce qu'elle est irrationnelle.”

Étienne Gilson (1884–1978) philosophe et historien français

L'Esprit de la philosophie médiévale, 1932

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“Mais les révolutionnaires qui ne savent pas allier aux formes illégales de lutte toutes les formes légales sont de bien mauvais révolutionnaires. Il n'est pas difficile d'être un révolutionnaire quand la révolution a éclaté déjà et bat son plein; quand tout un chacun s'y rallie par simple engouement, pour suivre la mode, parfois même pour faire carrière. Sa "libération" de ces piètres révolutionnaires, le prolétariat doit la payer plus tard, après sa victoire, par des efforts inouïs, par un martyre douloureux, pourrait-on dire. Il est beaucoup plus difficile - et beaucoup plus précieux - de se montrer révolutionnaire quand la situation ne permet pas encore la lutte directe, déclarée, véritablement massive, véritablement révolutionnaire, de savoir défendre les intérêts de la révolution (par la propagande, par l'agitation, par l'organisation) dans des institutions non révolutionnaires, voire nettement réactionnaires, dans une ambiance non révolutionnaire, parmi des masses incapables de comprendre tout de suite la nécessité d'une méthode d'action révolutionnaire. Savoir trouver, pressentir, déterminer exactement la voie concrète ou le tour spécial des événements, qui conduira les masses vers la grande lutte révolutionnaire véritable, décisive et finale : tel est le principal objet du communisme actuel en Europe occidentale et en Amérique.”

La Maladie infantile du communisme (le « gauchisme »), 1920

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