Citations sur voix

Une collection de citations sur le thème de voix, tout, pluie, bien-être.

Citations sur voix

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“Je n’ai jamais l’impression qu’un texte est complètement terminé. Je le relis sans cesse, de préférence à voix haute, jusqu'à ce qu'une certaine lassitude m'amène à l'envoyer à l'éditeur, qui décidera s'il sera publié ou non.”

José Baroja (1983) écrivain et éditeur chilien

Source: Fondo de Cultura Económica. Entrevista de Miguel Esteban Torreblanca. https://www.fondodeculturaeconomica.com/Noticia/706

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“Mes faux amis disent qu'ils m'aiment mais je sais qu'ils mentent, car dans le noir je vois que leur cœur est plein de crimes.”

Tupac Shakur (1971–1996) rappeur américain

My fake friends say they love me but I know they lie, 'cause in the dark see they hearts' full of homicide.
en
Thug Style

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Cette traduction est en attente de révision. Est-ce correct?
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“Aultrement est dicte Pantagruelion par ses vertus et singularitez; car, comme Pantagruel a esté l'idée et exemplaire de toute joyeuse perfection ( je croys que personne de vous aultre, beuveurs, n'en doubte), aussi en Pantagruelion je recognoys tant de vertus, tant d'énergie, tant de perfection, tant d'effectz admirables, que, si elle eust esté en ses qualitez congneue lors que les arbres (par la relation du Prophete) feirent election d'un roy de boys pour les regir et les dominer, elle sans doubte eust emporté la pluralité des voix et des suffrages.”

François Rabelais (1494–1553) auteur français du 16e siècle

fr
Le nom de Pantagruelion vient également de ses vertus et des ses singularités ; car, de même que Pantagruel fut l'idée et l'exemple de toute joyeuse perfection (je crois que personne d'entre vous, buveurs, n'en doute), de même je reconnais dans le Pantagruélion tant de vertus, tant d'énergie, tant de perfection, tant d'effets admirables, que, si elle sis qualités étaient connues lorsque les arbres (selon la relation du Prophète) firent élection d'un roi de bois pour les régir et les dominer, elle aurait sans doute emporté la majorité des voix et des suffrages.
La longue et élogieuse description du Pantagruelion qui conclut le roman rappelle le chanvre. L'allusion biblique est tirée du livre des Juges, où il est rapporté par le prophète Jonathan l'élection d'un roi des arbres, royauté qui échoit au buisson.
Œuvre, Tiers Livre

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“Je vois bien qu'il y a des méchants qui font de la peine à papa, et je regrette nos bons gardes du corps, que j'aimais bien mieux que ces gardes-là, dont je ne me soucie pas du tout.”

Louis XVII (1785–1795) héritier de la couronne de France

Source: Mémoires de Mme de Tourzel, gouvernante des enfants de France pendant les années 1789 à 1795

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“J'ai voulu voir de quelle manière je pourrais vous prendre; je vois que je n'ai d'autre moyen que de vous obéir; pardonnez-moi, je vous promets que cela n'arrivera plus.”

Louis XVII (1785–1795) héritier de la couronne de France

Source: Mémoires de Mme de Tourzel, gouvernante des enfants de France pendant les années 1789 à 1795

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“J'ai seulement un œil, — J'ai le droit d'être aveugle parfois… Je ne vois vraiment pas le signal!”

Horatio Nelson (1758–1805) officier britannique

I have only one eye,— I have a right to be blind sometimes… I really do not see the signal!
en
À la bataille de Copenhague en 1801. Nelson n'obéit pas à l'ordre de se retirer prétextant ne pas le voir.

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“L'histoire de son enfant idiot t'a ému, comme nous? Eh bien, ce n'est pas vrai, je peux te le dire : il n'existe aucun enfant, ni idiot ni prodige. C'est son mari qui avait une fillette, tout à fait normale, de douze ans. Il dut l'envoyer à la campagne parce qu'elle lui rendait la vie impossible. Elle est mariée, c'est vrai, avec un marchand de fritas de la place de Marianado (il s'arrêta et fut sur le point de prononcer comme une précieuse Marianado), un pauvre homme à qui elle fait du chantage et quand elle lui rend visite dans son travail, c'est pour lui voler des hot-dogs, des œufs et des pommes de terre farcies, qu'elle mange dans sa chambre. Je dois te dire qu'elle mange comme un régiment et toute cette nourriture c'est nous qui devons la payer et elle a toujours faim. C'est pour cela qu'elle est énorme comme un hippopotame et comme eux elle est amphibie. Elle se baigne trois fois par jour : quand elle arrive le matin, à midi quand elle se réveille pour déjeuner et le soir avant de sortir parce que ce qu'elle peut transpirer. Elle fait eau de toutes parts comme si elle avait toujours la fièvre et c'est ainsi qu'elle passe sa vie dans l'eau : transpirant, buvant de l'eau et se baignant. Et tout cela en chantant : elle chante quand elle rentre le matin, elle chante sous la douche, elle chante en s'habillant pour sortir, elle chante toujours. Le matin quand elle rentre nous l'entendons avant qu'elle ne pousse sa chansonnette parce qu'elle s'agrippe à la rampe pour monter les escaliers, tu connais ces escaliers de marbre et à balustrade en fer des maisons du vieux quartier du Vedado. Elle monte ainsi accrochée à la rampe et toute la balustrade tremble et résonne dans la maison, et dès que le fer tambourine sur le marbre, elle se met à chanter. Elle nous a fait des tas d'histoires avec les voisins d'en dessous, mais on ne peut rien lui dire, car elle ne veut rien entendre : « C'est l'envie » dit-elle, « l'envie qui les fait parler. Vous verrez comme ils vont m'aduler quand je deviendrai célèbre.»”

Guillermo Cabrera Infante (1929–2005) écrivain cubain

Car elle est obsédée par la célébrité et nous aussi nous sommes obsédés par sa célébrité : nous mourrons d'envie qu'elle devienne célèbre et qu'elle finisse par fiche le camp avec sa musique ou plutôt sa voix — car elle prétend qu'elle n'a pas besoin de musique pour chanter puisqu'elle la porte en elle — avec sa voix ailleurs.
Roman, Trois tristes tigres , 1967

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“Un jour, je découvris une inscription toute fraîche sur le mur de l'école, je m'approchai et je lus : « le père Barrault est un con. » Mon cœur battit à se rompre, la stupeur me cloua sur place, j'avais peur. « Con », ça ne pouvait être qu'un de ces « vilains mots » qui grouillaient dans les bas-fonds du vocabulaire et qu'un enfant bien élevé ne rencontre jamais; court et brutal, il avait l'horrible simplicité bébête élémentaires. C'était déjà trop de l'avoir lu : je m'interdis de le prononcer, fût-ce à voix basse. Ce cafard accroché à la muraille, je ne voulais pas qu'il me sautât dans la bouche pour se métamorphoser au fond de ma gorge en un claironnement noir. Si je faisais semblant de ne pas avoir remarqué, peut-être rentrerait-il dans un trou de mur. Mais, quand je détournais mon regard, c'était pour retrouver l'appellation infâme : « le père Barrault » qu'il épouvantait plus encore : le mot « con », après tout, je ne faisais qu'en augurer le sens; mais je savais très bien qui on appelait « père untel » dans ma famille : les jardiniers, les facteurs, le père de la bonne, bref les vieux pauvres. […] Il me semblait à la fois qu'un fou cruel raillait ma politesse, mon respect, mon zèle, le plaisir que j'avais chaque matin à ôter ma casquette en disant « bonjour, Monsieur l'instituteur » et que j'étais moi-même ce fou, que les vilains mots et les vilaines pensées pullulaient dans mon cœur. Qu'est-ce qui m'empêchait, par exemple, de crier plein gosier : « ce vieux sagouin pue comme un cochon. » Je murmurai : « le père Barrault pue » et tout se mit à tourner : je m'enfuis en pleurant. Dès le lendemain je retrouvai ma déférence pour M. Barrault, pour son col de celluloïd et son nœud à papillon.”

Les Mots, 1964

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“Il y a à peu près un an, je suis descendu dans la cour de mon immeuble pour la première fois. C'était un dimanche matin, et c'est le moment de la semaine où je suis le moins présentable. J'avais un tee-shirt avec des tâches de nourriture, de moi, d'autres choses… et j'étais assis là dans cette cour où je me sentais un peu décalé. Et j'ai remarqué ce type de l'autre côté de la cour, le genre chic, et il me regardait comme ça [grimace de dégoût et de suspicion]. Je sais qu'il était persuadé que je ne vivais pas dans l'immeuble, que je traînais dans la rue et que j'avais décidé de venir m'assoir dans la cour. Et je sais qu'il avait envie de venir et de s'occuper de moi lui-même. Je me disais « Oh, s'il te plait, fais-le! », et j'ai essayé de paraître encore plus dégueu.
Finalement, je le vois venir vers moi, genre « ah non, ça ne va pas se passer comme ça… » Et moi, j'étais tellement excité! D'avoir cette confrontation dans laquelle je n'ai absolument pas tort! Il arrive devant moi et il me dit : « Excusez-moi. Est-ce que vous habitez ici? » Et je lui répond « Non. » Alors il me dit : « Mais alors qu'est-ce que vous faites là? » Je lui dit : « J'ai besoin de me reposer, je passe un moment difficile… » Il réplique « C'est une propriété privée. » Et je lui sort : « Ouais, mais je n'y crois pas vraiment à ça… » […] Alors il va voir le portier et je le vois parler de moi. Et je vois le portier lui répondre « Oh non, c'est bon, ce type habite ici. » Ahhhh, le regard du gars! Un magnifique cocktail de colère et de confusion. C'est comme si j'avais inventé une nouvelle façon de blesser quelqu'un.”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

Oh My God (2013)

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“Je ne vois pas en quoi la polygamie légale des Orientaux soit inférieure à la polygamie hypocrite des Européens. Alors que je vois très bien au contraire en quoi elle lui est supérieure.”

Gustave Le Bon (1841–1931) anthropologue, psychologue social, sociologue et scientifique amateur français

La Civilisation des Arabes (1884)

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“Je ne prends de voix à personne car les voix n'appartiennent à personne.”

François Bayrou (1951) personnalité politique française

Présidentielles

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“Ma voix qui tant de fois s'est fait entendre pour la cause du peuple, pour appuyer et défendre ses intérêts, n'aura pas de peine à repousser la calomnie. Les lâches qui me calomnient oseraient-ils m'attaquer en face?”

Georges Jacques Danton (1759–1794) avocat, homme politique et révolutionnaire français

Nouvelle réponse de Danton au Tribunal révolutionnaire en réponse à Herman (séance du 14 germinal an II-3 avril 1794)
Discours

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“Je vois les pensées odorer les mots.”

Robert Desnos (1900–1945) poète français

P'oasis, Robert Desnos, Littérature Nouvelle Série, 10, Octobre 1923, 28
P'oasis, 1923

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“Que se passe-t-il en 1959, en Italie? Un tas de choses. Mais pour moi l'unique événement intellectuel qui me reste collé à la mémoire, c'est Pasolini à Vie Nuove, précédé par quelques lettres plutôt cérémonieuses, adressées à la directrice : il écrivait « Madame », je répondais « Monsieur ». Ce qui me semble le plus extravagant aujourd'hui, c'est qu'à l'époque je ne savais pas que l'auteur des Cendres de Gramsci avait été expulsé du PCI en 1949. Pour « indignité morale ». Mais la renommée dissout les anathèmes, et, même expulsé, un artiste célèbre peut devenir un « compagnon de route » du PCI. Dans ce contexte, qui permet bien des entorses à la règle, et des bizarreries, l'important c'est que l'artiste continue à accepter le Parti comme force essentielle. Ce que fit Pasolini jusqu'à la fin de sa vie, même à travers ses dernières déclarations : « Le PCI est l'unique force saine dans un pays horriblement pourri », ou bien : « Je suis un marxiste qui vote PCI ». Il avait décidé de faire de sa tribune un acte de contestation du moralisme communiste, qu'il qualifiait de « morale pour vieilles filles » qui sentait à cent lieues la rance idéologie du marxisme orthodoxe. Le stalinisme était alors en pleine vigueur. […] Pasolini était l'intellectuel le plus doux, le plus délicat, le plus disponible que j'eusse connu. Il était mille fois plus aisé de le « diriger », lui, qu'un rédacteur inculte muni de la carte du Parti. Outre sa rubrique hebdomadaire, il écrivait les articles que je lui demandais sur les sujets les plus disparates : par exemple, les Jeux Olympiques de Rome. Il trouvait toujours moyen de renverser les tabous, de libérer les textes de leur banalité, de faire s'entreridiculiser les clichés. […] Il parlait peu, ne soulevait pas de difficultés, préférait, comme moi, ne pas perdre de temps en arguties théologiques. […] Il devint mon seul maître. Il parlait à voix basse, voilée d'aménité, un peu aphone. Ce qu'il m'enseigna d'essentiel fut son mépris pour la lâcheté intellectuelle, et son amour pour toute forme d'hérésie.”

Maria-Antonietta Macciocchi (1922–2007) femme politique

Deux mille ans de bonheur

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“Certes Rousseau est de bonne foi quand il répète : « J’étudie ce qui est; c’est mon principe; il me fournit la solution de toutes les difficultés »; mais il n’est pas moins sincère quand, parti de l’observation de la nature, il se laisse entraîner dans le rêve. Il a rêvé toute sa vie pour lui-même comme pour les autres. Dans le premier voyage qu’il fît de Genève à Annecy, il raconte qu’il ne voyait pas un château à droite ou à gauche, sans aller chercher l’aventure qu’il se croyait sûr d’y trouver. Il n’osait ni entrer ni heurter; mais il chantait sous la fenêtre qui avait le plus d’apparence, fort surpris, après s’être époumoné, de ne voir paraître ni dame, ni demoiselle qu’attirai la beauté de sa voix ou le sel de ses chansons. S’il marchait par la campagne, il imaginait « dans les maisons des festins rustiques; dans les prés, de folâtres jeux; le long des eaux, des bains et des promenades; sur les arbres, des fruits délicieux; sous leur ombre, de voluptueux tête-à-tête; sur les montagnes, des cuves de lait et de crème, une oisiveté charmante, la paix, la simplicité, le plaisir d’errer sans savoir où : rien ne frappait ses yeux sans porter à son cœur quelque invention de jouissance. » La première fois qu’il vint à Paris, il se figurait « une ville aussi belle que grande, où l’on ne voyait que de superbes rues, des palais de marbre et d’or. » Lorsqu’il retraçait ces illusions trente ans après, il en souriait; mais elles étaient là encore, dans un repli de son imagination, toutes fraîches, prêtes à renaître; et il n’est point bien sûr qu’il n’en eût pas, tout en se moquant un peu de lui-même, la réminiscence émue. C’est cette puissance d’imagination qui donne tant de vie au cinquième livre de l’Émile.”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Jean-Jacques Rousseau