Citations sur pierre

Une collection de citations sur le thème de pierre, tout, pluie, bien-être.

Citations sur pierre

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“Le principe des temps modernes […] consiste d'abord à négliger les édifices, puis à les restaurer. Prenez soin de vos monuments et vous n'aurez nul besoin de les restaurer. Quelques feuilles de plomb placées en temps voulu sur la toiture, le balayage opportun de quelques feuilles mortes et de brindilles de bois obstruant un conduit sauveront de la ruine à la fois murailles et toiture. Veillez avec vigilance sur un vieil édifice, gardez-le de votre mieux et par tous les moyens de toute cause de délabrement. Comptez-en les pierres comme vous le feriez pour les joyaux d'une couronne, mettez-y des gardes comme vous en placeriez aux portes d'une ville assiégée; liez-le par le fer quand il se désagrège; soutenez-le à l'aide de poutres quand il s'affaisse; ne vous préoccupez pas de la laideur du secours que vous lui apportez, mieux vaut une béquille que la perte d'un membre; faites-le avec tendresse, avec respect, avec une vigilance incessante, et encore plus d'une génération naîtra et disparaîtra à l'ombre de ses murs. Sa dernière heure enfin sonnera; mais qu'elle sonne ouvertement et franchement, et qu'aucune substitution déshonorante et mensongère ne le vienne priver des devoirs funèbres du souvenir. […] La conservation des monuments du passé n'est pas une simple question de convenance ou de sentiment. Nous n'avons pas le droit d'y toucher. Ils ne nous appartiennent pas. Ils appartiennent en partie à ceux qui les ont construits, en partie à toutes les générations d'hommes qui viendront après nous.”

John Ruskin (1819–1900) auteur, poète, artiste et critique d’art britannique

Les sept lampes de l'architecture, 1849 (Mercure de France, 1904)

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“À qui dédier, tout neuf, ce joli petit livre, qu'une sèche pierre ponce a récemment poli?”

Catulle (-84–-54 avant J.-C.) poète romain

Cui dono lepidum novum libellum
Arido modo pumice expolitum ?
la
Premiers vers du premier poème. La pierre ponce était utilisée pour ébarber les extrémités du rouleau de papyrus (volumen) une fois qu'on avait terminé d'écrire le livre.
Source: Édition citée, page 2, note 1.

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“Quelle sainte au tablier de roses a fait couler cet extrait divin dans les veines de la pierre?”

André Breton (1896–1966) poète et écrivain français

Poisson soluble, 1924

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“Je vous demande, s’il vous plaît, de me comprendre et me pardonner.”

Nunzio Galantino (1948) évêque catholique italien

Scusate, ma ho bisogno di lui
it
Jean-Pierre Dickès
le pape François, suite aux déclarations de l’évêque après l’avoir nommé secrétaire général de la Conférence des évêques d’Italie.
François

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“Rien ne donne au paysage sa valeur inestimable comme d'en connaître chaque branche et chaque pierre.”

John Cowper Powys (1872–1963) écrivain britannique

Givre et sang, 1925

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“J'ai, captif, épousé le ralenti du lierre à l'assaut de la pierre de l'éternité.”

Fureur et mystère, 1948, Seuls demeurent (1938-1944)

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“Mais la calumnie de certains Canibales, misanthropes, agelastes, avoit tant contre moy esté atroce et desraisonnée, quelle avoit vaincu ma patience : et plus n'estoit deliberé en escrire un Iota. Car l'une des moindres contumelies dont ilz usoient, estoit, que telz livres tous estoient farciz d'heresies diverses : n'en povoient toutes fois une seulle exhiber en endroict aulcun : de folastrerie joyeuses hors l'offence de Dieu, et du Roy, prou (c'est le subjet et theme unicque d'iceilx livres) d'heresies poinct : sinon perversement et contre tout usaige de raison et de languaige commun, interpretans ce que à poine de mille fois mourir, si autant possible estoit, ne vouldrois avoir pensé : comme qui pain, interpretroit pierre : poisson, serpent : œuf, scorpion.”

François Rabelais (1494–1553) auteur français du 16e siècle

fr
Mais la calomnie de certains cannibales, misanthropes, agelastes, avait était si atroce et déraisonnée à mon encontre, qu'elle avait vaincu ma patience ; et je ne désiré plus écrire un iota. Car l'une de leurs moindre injures était que de tels livres étaient farcis d'hérésies diverses : ils ne pouvaient toutefois en dévoiler aucune et nulle part, beaucoup de folatries joyeuses sans offense de Dieu et du Roi (c'est l'unique thème et sujet de ces livres) mais non d'hérésies, sauf à interpréter de travers, contre tout usage de la raison et de la langue commune, interprétations pour lesquelles j'aurais préféré mille fois mourir plutôt que de les avoir pensé, si cela était possible : lisait pierre à la place de pain, le serpent pour le poisson, le scorpion pour l'œuf.
Rabelais s'adresse à Odet de Coligny, cardinal de Chatillon, à qui il doit le privilège royal de 1550. Ses ennemis à qui il fait référence ici sont soit Putherbe, Calvin ou les théologiens de la Sorbonne. Agelaste veut dire dépourvu de rire.
Œuvre, Quart Livre

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“Le répit dure peu. A peine passé le gros de la nouvelle charge française, tous, Máiquez compris, ressortent dans la rue, sur le pavé glissant de sang. José Antonio López Regidor, trente ans, reçoit une balle à bout portant juste au moment où, ayant réussi à se jucher sur la croupe du cheval d'un mamelouk, il lui plantait sou poignard dans le cœur. D'autres tombent aussi, et parmi eux Andréz Fernández y Suárez, comptable à la Compagnie royale de La Havanne, âgé de soixante-deux ans, Valerio García Lázaro, vingt et un ans, Juan Antonio Pérez Bohorques, vingt ans, palefrenier aux Gardes du Corps Royales, et Antonia Fayloa Fernández, une habitante de la rue de la Abada. Le noble du Guipúzcoa José Manuel de Barrenechea y Lapaza, de passage à Madrid, qui est sorti ce matin de son auberge en entendant le tumulte avec une canne-épée, deux pistolets de duel à la ceinture et six cigares de La Havanne dans une poche de sa redingote, reçoit un coup de sabre qui lui fend la clavicule gauche jusqu'à la poitrine. A quelques pas de là, au coin de l'hôtel des Postes et de la rue Carretas, les petits José de Cerro, dix ans, qui va pieds nus, et José Cristóbal García, douze ans, résistent à coups de pierres à un dragon de la Garde impériale avant de mourir sous son sabre. Pendant ce temps, le prêtre don Ignacio Hernández, épouvanté par tout ce qu'il voit, a ouvert le couteau qu'il portait dans sa poche. Les pans de sa soutane retroussés jusqu'à la taille, il bataille de pied ferme au milieu des chevaux, avec ses paroissiens de Fuencarral.”

Arturo Pérez-Reverte (1951) écrivain espagnol

Un jour de colère, 2008

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“Ton empire endeuillé rend illusoires les limites fragiles entre le fer et le tournesol, la pierre et l'oiseau, le lichen et le feu.”

Octavio Paz (1914–1998) poète, essayiste et diplomate mexicain

Poésie, Liberté sur parole, 1929

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“Les mots pour nous, écrivains, sont les pierres dont nous nous bâtissons.”

Orhan Pamuk (1952) écrivain turc

Discours de réception du prix Nobel de littérature le [7, décembre, 2006]

“Il faut faire attention, quand on fouille le passé, à ne pas déplacer des pierres que d'autres ont disposées avec le plus grand soin.”

Karen Young (1959) écrivain américain

Citations de ses romans, Retour à Belle Pointe, (Belle Pointe), 2007

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“Je suis la blessure qui ne se cicatrise pas, la petite pierre solaire : si tu me frôles, le monde s'incendiera.”

Octavio Paz (1914–1998) poète, essayiste et diplomate mexicain

Poésie, Liberté sur parole, 1929

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“Comme si ce mur de pierre pouvait vraiment vous apporter le repos, comme si, vraiment, il renfermait en lui ne serai-ce qu'un seul mot d'apaisement pour cette unique raison que deux fois deux font quatre. Absurdité des absurdités! Ah non, mais — tout comprendre, avoir conscience de tout, de tous les impossibles, de tous les murs de pierre; ne se soumettre à rien, aux impossibles, aux murs de pierre, si cela vous répugne de vous soumettre; arriver par les combinaisons logiques les plus inévitables aux conclusions les plus dégoûtantes sur ce sujet toujours d'actualité que le mur de pierre, c'est comme si vous, vous en étiez coupable, même si — encore une fois — vous n'êtes à l'évidence, coupable de rien, ce qui amène, sans dire un mot et en grinçant des dents par impuissance, à se figer voluptueusement dans l'inertie et à songer qu'il apparaît ainsi que vous n'avez même plus personne sur qui déverser votre bile, que l'objet du délit n'y est plus, vous ne le retrouverez plus jamais peut-être, vous êtes là, devant un tour d'escamotage, un truc, une pire et simple filouterie, un genre de mélasse, on ne sait quoi, on ne sait qui, et que pour vous, malgré les mystères et les trucs, ça vous fait toujours mal — et moins vous comprenez, et plus ça vous fait mal!”

Les Carnets du sous-sol (Записки из подполья), 1864, Partie I : Le Sous-sol

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“Voyant le fils d'une catin jeter des pierres à la foule : "Fais attention, lui dit-il, tu pourrais blesser ton père."”

Diogène de Sinope (-404–-322 avant J.-C.) philosophe grec de l'Antiquité associé à l'école cynique

Diogène Laërce, Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres

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“Une clameur nouvelle, plus forte et plus longue, s’éleva d’entre les deux tutélaires colonnes de granit, pendant que la barque royale abordait à la Piazzetta noire de peuple. Quand le bruit cessait, la foule épaisse avait des remous; et les galeries du Palais des Doges s’emplissaient d’une rumeur confuse, pareille au bourdonnement illusoire qui anime les volutes des conques marines. Puis, tout à coup, la clameur rejaillissait dans l’air limpide, montait se briser contre la légère forêt marmoréenne, franchissait les têtes des hautes statues, atteignait les pinacles et les croix, se dispersait dans le lointain crépusculaire. Puis, c’était une autre pause pendant laquelle, imperturbable, dominant l’agitation inférieure, continuait l’harmonie multiple des architectures sacrées et profanes où couraient comme une agile mélodie les modulations ioniques de la Bibliothèque et s’élançait comme un cri mystique la cime de la tour nue. Et cette musique silencieuse des lignes immobiles était si puissante qu’elle créait le fantôme presque visible d’une vie plus belle et plus riche, superposé au spectacle de la multitude inquiète. Celle-ci sentait la divinité de l’heure; et, lorsqu’elle acclamait cette forme nouvelle de la royauté abordant au rivage antique, cette fraîche Reine blonde qu’illuminait un inextinguible sourire, peut-être exhalait-elle son obscure aspiration à dépasser l’étroitesse de la vie vulgaire et à recueillir les dons de l’éternelle Poésie épars sur les pierres et sur les eaux.”

Romans, Le Feu, 1900

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“Ce qui a semblé extraordinaire chez Héloïse dans sa jeunesse, c'est le fait que, n'étant pas religieuse et ne souhaitant manifestement pas entrer au couvent, elle poursuivait néanmoins des études fort arides au lieu de se contenter de la vie plus frivole, plus insouciante d'une fille désirant « demeurer dans le siècle.»”

Régine Pernoud (1909–1998) archiviste paléographe et historienne médiéviste, fondatrice et directrice du Centre Jeanne d’Arc, à Orléan…

La lettre que Pierre le Vénérable lui a envoyé le dit expressément.
Citations de ses ouvrages, Pour en finir avec le Moyen Âge, 1977

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“J'ai engueulé Pierre Maudet récemment lors d'un « Grand oral », où il m'avait fait le numéro sur la Suisse qui n'est plus qu'une métropole. Je lui ai demandé s'il lui arrivait parfois de sortir de Genève.”

Pascal Décaillet (1958) journaliste, animateur et producteur de radio et télévision suisse

À propos de Pierre Maudet.
Sur des personnalités suisses

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