Citations sur nôtre

Une collection de citations sur le thème de nôtre, bien-être, pluie, tout.

Citations sur nôtre

Edith Stein photo
Emily Brontë photo
Marcel Proust photo
Voltaire photo
Jean Giono photo
Marine Le Pen photo
Napoléon Bonaparte photo

“J'aime mieux la religion de Mahomet. Elle est moins ridicule que la nôtre.”

Napoléon Bonaparte (1769–1821) général, premier consul et empereur des Français

Sur la religion

Vincent Desportes photo
Adam Smith photo
Adolf Hitler photo

“Le christianisme est une rébellion contre la loi naturelle, une protestation contre la nature. Poussé à sa logique extrême, le christianisme signifierait la culture systématique de l’échec humain. […] Mais il n’est pas question que le national-socialisme se mette un jour à singer la religion en établissant une forme de culte. Sa seule ambition doit être de construire scientifiquement une doctrine qui ne soit rien de plus qu’un hommage à la raison […] Il n’est donc pas opportun de nous lancer maintenant dans un combat avec les Églises. Le mieux est de laisser le christianisme mourir de mort naturelle. Une mort lente a quelque chose d’apaisant. Le dogme du christianisme s’effrite devant les progrès de la science. La religion devra faire de plus en plus de concessions. Les mythes se délabrent peu à peu. Il ne reste plus qu’à prouver que dans la nature il n’existe aucune frontière entre l’organique et l’inorganique. Quand la connaissance de l’univers se sera largement répandue, quand la plupart des hommes sauront que les étoiles ne sont pas des sources de lumière mais des mondes, peut-être des mondes habités comme le nôtre, alors la doctrine chrétienne sera convaincue d’absurdité […] Tout bien considéré, nous n’avons aucune raison de souhaiter que les Italiens et les Espagnols se libèrent de la drogue du christianisme. Soyons les seuls à être immunisés contre cette maladie.”

Adolf Hitler (1889–1945) homme d'État allemand né en Autriche

Religion

Michaël Laitman photo
Ian Watson photo
Stefan Zweig photo
Manuel Valls photo
Sigmund Freud photo
Maxence Caron photo
Jean Parvulesco photo
Samuel Huntington photo
Jules Michelet photo
Platon photo
Mahomet photo
Alphonse de Lamartine photo

“Horace était le poëte de l'époque, comme le Dante semble le poëte de la nôtre […].”

Alphonse de Lamartine (1790–1869) poète, écrivain et homme politique français

Discours

Claude Lévi-Strauss photo
Léon Blum photo
Henri IV photo

“Mes compagnons, Dieu est pour nous, voici ses ennemis et les nôtres, voici votre roi. À eux! Si vos cornettes vous manquent, ralliez-vous à mon panache blanc, vous le trouverez au chemin de la victoire et de l’honneur.”

Henri IV (1553–1610) roi de France et de Navarre

Cette apostrophe est adressée par Henri IV à ses compagnons de l’escadron royal, à un moment crucial de la bataille, menée en infériorité numérique. Les cornettes sont les officiers placés aux coins (cornes) des escadrons de cavalerie, et qui portaient les enseignes de l’unité. Ils servaient habituellement de repère pour se rallier à son camp dans la mêlée des batailles.
Panache blanc

Elena Botchorichvili photo
Noam Chomsky photo
Béla Bartók photo
Yasmina Khadra photo

“Les enfants sont la survivance de leurs parents, ce sont leur petit bout d’éternité… Ils [mes parents] seront inconsolables lorsqu’ils apprendront ma mort. Je mesure pleinement l’immense douleur que je vais leur creuser, mais ce ne sera qu’une peine parmi tant d’autres à leur palmarès. Avec le temps, ils finiront bien par faire leur deuil et par me pardonner. Le sacrifice n’incombe pas qu’aux autres. Si nous acceptons que les enfants des autres meurent pour les nôtres, nous devons accepter que nos enfants meurent pour ceux des autres, sinon, ce ne serait pas loyal. Et c’est là que tu n’arrives pas à suivre ammou [qui veut dire oncle en arabe]. Sihem est femme avant d’être la tienne. Elle est morte pour les autres… Pourquoi elle?… Pourquoi pas elle? Pourquoi veux-tu que Sihem reste en dehors de l’histoire de son peuple? Qu’avait-elle de plus ou de moins par rapport aux femmes qui s’étaient sacrifiées avant? C’est le prix à gagner pour être libre… Elle l’était. Sihem était libre. Elle disposait de tout. Je ne la privais de rien. La liberté n’est pas un passeport que l’on délivre à la préfecture, ammou. Partir où l’on veut n’est pas la liberté. Manger à sa faim n’est pas la réussite. La liberté est une conviction profonde; elle est mère de toutes les certitudes. Or, Sihem n’était pas tellement sûre d’être digne de sa chance. […] Sihem était plus proche de son peuple que de l’idée que tu te faisais d’elle. 'Elle était peut-être heureuse, mais pas suffisamment pour te ressembler'.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Attentat, 2005

Antoine Bello photo
Jean-Marie Le Pen photo
Alain-Gérard Slama photo
Howard Bloom photo
Alfred Nettement photo
Boucar Diouf photo
Maximilien de Robespierre photo
Maximilien de Robespierre photo
Marguerite Yourcenar photo
Marguerite Yourcenar photo
Eric Schmidt photo
Dominique Bourg photo
Robert Silverberg photo
Ibn Khaldoun photo
Michel-Georges Micberth photo
Alexandre Najjar photo

“Autorisez toutes les opinions, nous saurons reconnaître les nôtres.”

Raoul Vaneigem (1934) philosophe belge

Rien n'est sacré, tout peut se dire, 2003

Alexandre Vialatte photo

“Je revois encore la salle de classe. J'avais affaire à des élèves-maîtres, qui venaient enseigner tour à tour, dirigés par l'instituteur. Plusieurs d'entre eux étaient des nègres : M. Buffon, M. Sénèque. Ils arrivaient de la Martinique et prononçaient les « r » avec difficulté; c'est pourquoi ils nous exerçaient à répéter cette phrase magique, qu'on devait leur faire dire à eux-mêmes : « Un très gros rat dans un très grand trou ». Ils nous apprenaient, en histoire, à détester l'odieux Louis XV qui avait bradé les colonies, et nous disaient que nos aïeux étaient blonds : les nôtres, les leurs, les Gaulois. C'étaient les mêmes. Et ils avaient cent fois raison : on a les aïeux qu'on mérite. Ils avaient choisi les Gaulois, qui leur apportaient, en passant par les Romains et la Révolution, la République et la Patrie. Après quoi, ils se firent tuer pour leurs ancêtres adoptifs. Nous avions tout mis en commun, nos rois, nos origines, la prise de la Bastille, la haine de Louis XV et les « r » difficiles. Quand nous hésitions à répondre, ils nous tapaient sur le crâne avec un long roseau. Je n'ai cessé de leur en garder une affectueuse gratitude. On m'a expliqué depuis que je ne les aimais pas, que je les battais, qu'ils n'aimaient pas la France et que j'étais un colonialiste. On est venu me raconter que je n'étais pas leur frère. J'en demande pardon à ces parfaits Français.”

Alexandre Vialatte (1901–1971) écrivain, critique littéraire et traducteur français

Dernières nouvelles de l'homme, 1978

Herbert George Wells photo
John Henry Newman photo
Jean-Luc Mélenchon photo
Marine Le Pen photo
Gustave Le Bon photo

“Nous avons été semer la guerre et la discorde chez ces nations lointaines, et troubler leur repos séculaire. C'est à leur tour maintenant de troubler le nôtre.”

Gustave Le Bon (1841–1931) anthropologue, psychologue social, sociologue et scientifique amateur français

L'homme et les sociétés (1881)

Alphonse Daudet photo

“Mais oui, maîtresse… Tenez ! juste au-dessus de nous, voilà le Chemin de saint Jacques (la Voie lactée). Il va de France droit sur l’Espagne. C’est saint Jacques de Galice qui l’a tracé pour montrer sa route au brave Charlemagne lorsqu’il faisait la guerre aux Sarrasins. Plus loin, vous avez le Char des Ames (la Grande Ourse) avec ses quatre essieux resplendissants. Les trois étoiles qui vont devant sont les Trois Bêtes, et cette toute petite contre la troisième c’est le Charretier. Voyez-vous tout autour cette pluie d’étoiles qui tombent ? Ce sont les âmes dont le bon Dieu ne veut pas chez lui… Un peu plus bas, voici le Râteau ou les Trois Rois (Orion). C’est ce qui nous sert d’horloge, à nous autres. Rien qu’en les regardant, je sais maintenant qu’il est minuit passé. Un peu plus bas, toujours vers le midi, brille Jean de Milan, le flambeau des astres (Sirius). Sur cette étoile-là, voici ce que les bergers racontent. Il paraît qu’une nuit Jean de Milan, avec les Trois Rois et la Poussinière (la Pléiade), furent invités à la noce d’une étoile de leurs amies. Poussinière, plus pressée, partit, dit-on, la première, et prit le chemin haut. Regardez-la, là-haut, tout au fond du ciel. Les Trois Rois coupèrent plus bas et la rattrapèrent ; mais ce paresseux de Jean de Milan, qui avait dormi trop tard, resta tout à fait derrière, et furieux, pour les arrêter, leur jeta son bâton. C’est pourquoi les Trois Rois s’appellent aussi le Bâton de Jean de Milan… Mais la plus belle de toutes les étoiles, maîtresse, c’est la nôtre, c’est l’Etoile du Berger, qui nous éclaire à l’aube quand nous sortons le troupeau, et aussi le soir quand nous le rentrons. Nous la nommons encore Maguelonne, la belle Maguelonne qui court après Pierre de Provence (Saturne) et se marie avec lui tous les sept ans”

Lettres de mon moulin

Émile Durkheim photo
Jean-Paul Sartre photo
Henry David Thoreau photo
Claude Lévi-Strauss photo
Jean Genet photo
Blaise Pascal photo

“les manichéens étoient les luthériens de leur temps, comme les luthériens sont les manichéens du nôtre.”

Blaise Pascal (1623–1662) mathématicien, physicien, inventeur, écrivain et philosophe chrétien français (XVIIe siècle)

Blaise Pascal - Oeuvres Complètes LCI/40

Comte de Lautréamont photo

“Maldoror, écoute-moi. Remarque ma figure, calme comme un miroir, et je crois avoir une intelligence égale à la tienne. Un jour, tu m’appelas le soutien de ta vie. Depuis lors, je n’ai pas démenti la confiance que tu m’avais vouée. Je ne suis qu’un simple habitant des roseaux, c’est vrai; mais, grâce à ton propre contact, ne prenant que ce qu’il y avait de beau en toi, ma raison s’est agrandie, et je puis te parler. Je suis venu vers toi, afin de te retirer de l’abîme. Ceux qui s’intitulent tes amis te regardent, frappés de consternation, chaque fois qu’ils te rencontrent, pâle et voûté, dans les théâtres, dans les places publiques, ou pressant, de deux cuisses nerveuses, ce cheval qui ne galope que pendant la nuit, tandis qu’il porte son maître-fantôme, enveloppé dans un long manteau noir. Abandonne ces pensées, qui rendent ton cœur vide comme un désert; elles sont plus brûlantes que le feu. Ton esprit est tellement malade que tu ne t’en aperçois pas, et que tu crois être dans ton naturel, chaque fois qu’il sort de ta bouche des paroles insensées, quoique pleines d’une infernale grandeur. Malheureux! qu’as-tu dit depuis le jour de ta naissance? Ô triste reste d’une intelligence immortelle, que Dieu avait créée avec tant d’amour! Tu n’as engendré que des malédictions, plus affreuses que la vue de panthères affamées! Moi, je préférerais avoir les paupières collées, mon corps manquant des jambes et des bras, avoir assassiné un homme, que ne pas être toi! Parce que je te hais. Pourquoi avoir ce caractère qui m’étonne? De quel droit viens-tu sur cette terre, pour tourner en dérision ceux qui l’habitent, épave pourrie, ballottée par le scepticisme? Si tu ne t’y plais pas, il faut retourner dans les sphères d’où tu viens. Un habitant des cités ne doit pas résider dans les villages, pareil à un étranger. Nous savons que, dans les espaces, il existe des sphères plus spacieuses que la nôtre, et donc les esprits ont une intelligence que nous ne pouvons même pas concevoir. Eh bien, va-t’en!… retire-toi de ce sol mobile!… montre enfin ton essence divine, que tu as cachée jusqu’ici; et, le plus tôt possible, dirige ton vol ascendant vers la sphère, que nous n’envions point, orgueilleux que tu es! Car, je ne suis pas parvenu à reconnaître si tu es un homme ou plus qu’un homme! Adieu donc; n’espère plus retrouver le crapaud sur ton passage. Tu es la cause de ma mort. Moi, je pars pour l’éternité, afin d’implorer ton pardon!”

Comte de Lautréamont (1846–1870) écrivain français
René Descartes photo
Jean-Marie Pelt photo

“Si les plantes sont un monde sans chef, le nôtre est un monde sans pères ni repères : plus aucun modèle d'identification pour tant de jeunes déboussolés !”

Jean-Marie Pelt (1933–2015) biologiste, pharmacien, botaniste et écologue français

La loi de la jungle : L'agressivité chez les plantes, les animaux, les humains

Blaise Pascal photo
Robert W. Chambers photo
Marguerite Yourcenar photo
Marc Lévy photo
Amin Maalouf photo
Jean-Jacques Rousseau photo
Louis-Ferdinand Céline photo
Voltaire photo
Michel de Montaigne photo
Jean de La Fontaine photo

“Nous n'écoutons d'instincts que ceux qui sont les nôtres,
Et ne croyons le mal que quand il est venu.”

Jean de La Fontaine (1621–1695) poète, fabuliste, conteur et auteur dramatique français

Fables (1668–1679)

Pierre Corneille photo
François de La Rochefoucauld photo
Victor Hugo photo

“A mesure que j'avance dans la vie je me simplifie, et je deviens de plus en plus patriote de l'humanité.”

Victor Hugo (1802–1885) écrivain français

Letter To M. Daelli on Les Misérables (1862)
Contexte: Ce livre, les Misérables, n'est pas moins que votre miroir que le nôtre. Certains hommes, certaines castes, se révoltent contre ce livre, je le comprends. Les miroirs, ces diseurs de vérité, sont haïs; cela ne les empêche pas d'être utiles.
Quant à moi, j'ai écrit pour tous, avec un profond amour pour mon pays, mais sans me préoccuper de la France plus que d'un autre peuple. A mesure que j'avance dans la vie je me simplifie, et je deviens de plus en plus patriote de l'humanité.

Cette traduction est en attente de révision. Est-ce correct?
Robert Fulghum photo
Jean Raspail photo
George Sand photo
Jean-François Deniau photo

“Le drame de l’Afrique est qu’elle a perdu sa logique sans avoir acquis la nôtre.”

Jean-François Deniau (1928–2007) personnalité politique et écrivain français

Mémoires de sept vies. Tome 2 : Croire et Oser, 1997

Michel Henry photo