Citations sur nation

Une collection de citations sur le thème de nation, pluie, bien-être, tout.

Citations sur nation

José Baroja photo

“Nous savons bien qu’il y a de la pauvreté en Amérique latine, au-delà de la beauté de nos nations.”

José Baroja (1983) écrivain et éditeur chilien

Source: Fuente: https://www.peruinforma.com/entrevista-cultural-al-escritor-chileno-jose-baroja/


Anténor Firmin photo
Mustafa Kemal Atatürk photo
Ferhat Abbas photo
Victor Hugo photo

“Oui, partout, oui, toujours, oui, pour combattre les violences et les impostures, oui, pour réhabiliter les lapidés et les accablés, oui, pour conclure logiquement et marcher droit, oui, pour consoler, pour secourir, pour relever, pour encourager, pour enseigner, oui, pour panser en attendant qu'on guérisse, oui, pour transformer la charité en fraternité, l'aumône en assistance, la fainéantise en travail, l'oisiveté en utilité, la centralisation en famille, l'iniquité en justice, le bourgeois en citoyen, la populace en peuple, la canaille en nation, les nations en humanité, la guerre en amour, le préjugé en examen, les frontières en soudures, les limites en ouvertures, les ornières en rails, les sacristies en temples, l'instinct du mal en volonté du bien, la vie en droit, les rois en hommes, oui, pour ôter des religions l'enfer et des sociétés le bagne, oui, pour être frère du misérable, du serf, du fellah, du prolétaire, du déshérité, de l'exploité, du trahi, du vaincu, du vendu, de l'enchaîné, du sacrifié, de la prostituée, du forçat, de l'ignorant, du sauvage, de l'esclave, du nègre, du condamné et du damné, oui, nous sommes tes fils, Révolution!”

Victor Hugo (1802–1885) écrivain français

Shakespeare: Une Vie de Genie Et D'Amertume
Variante: Oui, partout, oui, toujours, oui, pour combattre les violences et les impostures, oui pour réhabiliter les lapidés et les accablés, oui, pour conclure logiquement et marcher droit, oui, pour consoler, pour secourir, pour relever, pour encourager, pour enseigner, oui, pour panser en attendant qu'on guérisse, oui, pour transformer la charité en fraternité, l'aumône en assistance, la fainéantise en travail, l'oisiveté en utilité, la centralisation en famille, l'iniquité en justice, le bourgeois en citoyen, la populace en peuple, la canaille en nation, les nations en humanité, la guerre en amour, le préjugé en examen, les frontières en soudures, les limites en ouvertures, les ornières en rails, les sacristies en temples, l'instinct du mal en volonté du bien, la vie en droit, les rois en hommes, oui, pour ôter des religions l'enfer et des sociétés le bagne, oui, pour être frère du misérable, du serf, du fellah, du prolétaire, du déshérité, de l'ex- ploité, du trahi, du vaincu, du vendu, de l'enchaîné, du sacrifié, de la prostituée, du forçat, de l'ignorant, du sauvage, de l'esclave, du nègre, du condamné et du damné, oui, nous sommes tes fils, Révolution!

Maximilien de Robespierre photo
Kateb Yacine photo
Charles Baudelaire photo
Mustafa Kemal Atatürk photo
Aude de Kerros photo
Augustin d'Hippone photo
Ibn Khaldoun photo
Stanislas de Clermont-Tonnerre photo
Paul Henri Thiry d'Holbach photo
Jules César photo

“De toutes [les] nations [gauloises], les Belges sont les plus vaillants, parce qu'ils restent complètement en dehors de la culture et de la civilisation de la province [romaine], que les marchands ne passent que très rarement dans leur pays, et n'y portent points les denrées qui amollissent les courages; de plus ils touchent aux Germains, qui habitent au delà du Rhin, et ils leur font une guerre continuelle.”

Horum omnium fortissimi sunt Belgae, propterea quod a cultu atque humanitate provinciae longissime absunt, minimeque ad eos mercatores saepe commeant atque ea quae ad effeminandos animos pertinent inportant, proximique sunt Germanis, qui trans Rhenum incolunt, quibuscum continenter bellum gerunt.
la
La Guerre des Gaules

Mustafa Kemal Atatürk photo
Mustafa Kemal Atatürk photo
Adam Smith photo
Jean-Jacques Rousseau photo
Joseph de Maistre photo

“Toute nation a le gouvernement qu'elle mérite.”

Joseph de Maistre (1753–1821) philosophe, écrivain, juriste et diplomate savoyard

Correspondance

Mustafa Kemal Atatürk photo
Frantz Fanon photo
Barack Obama photo

“It was a creed written into the founding documents that declared the destiny of a nation: Yes, we can.”

Barack Obama (1961) 44e président des États-Unis

Discours de défaite aux primaires du New Hampshire

Otto Strasser photo
Napoléon Bonaparte photo
Louis-Ferdinand Céline photo
Slobodan Milošević photo
Hervé Le Bras photo
Gilbert Keith Chesterton photo
Frantz Fanon photo
Benoît XVI photo
Günter Maschke photo
Loïc Decrauze photo
Howard Bloom photo
Léopold III (roi des Belges) photo

“La faute d’un homme ne peut être imputée à la Nation.”

Léopold III (roi des Belges) (1901–1983) quatrième roi des Belges de 1934 à 1951, né en 1901 et mort en 1983

Extrait du discours radiophonique tenu par le Premier ministre Hubert Pierlot , le 28 mai 1940 à Paris.
Citations à propos de Léopold III

“Faire l’Europe ce n’est pas détruire les nations mais simplement annihiler ce qu’elles présentent de mauvais.”

Roger Nimier (1925–1962) écrivain français

Les écrivains sont-ils bêtes ?

Barack Obama photo

“Nous nous rappellerons que quelque chose se passe en Amérique, que nous ne sommes pas aussi divisés que nos politiques le suggèrent, que nous somme un peuple uni, nous sommes une Nation, et ensemble, nous allons ouvrir le prochain chapitre de l’Histoire américaine avec ces trois mots qui vont retentir de tous les côtés du pays, d’un océan à l’autre… : Oui nous pouvons!”

Barack Obama (1961) 44e président des États-Unis

we will remember that there is something happening in America, that we are not as divided as our politics suggest, that we are one people, we are one nation.
Discours de défaite aux primaires du New Hampshire

Jean Ziegler photo
Alphonse XIII d'Espagne photo
Charles de Gaulle photo
Kateb Yacine photo

“La France n'est pas une race, mais une nation. Si le racisme était la vérité, la France n'aurait qu'une chose à faire : se dissoudre.”

René Gillouin (1881–1971) écrivain, critique littéraire, journaliste et homme politique français

J'étais l'ami du maréchal Pétain, 1966

Dominique de Pradt photo
Arthur Koestler photo
Jean-François Marmontel photo
Bernard-Henri Lévy photo
Gustave Le Bon photo
Adolf Hitler photo
Frank Buchman photo
Jerzy Popiełuszko photo
Amos Oz photo

“Un homme arpentait fiévreusement cette pièce spartiate, les mains derrière le dos, les yeux baissés, la tête projetée en avant, comme prête à charger. L'homme ressemblait à Ben Gourion comme deux gouttes d'eau, mais ce ne pouvait pas être lui : dès le jardin d'enfant, tout le monde en Israël savait de quoi il avait l'air et aurait pu le reconnaître les yeux fermés. Mais comme il n'y avait pas encore la télévision, il me paraissait évident que le Père de la Nation était un géant dont la tête atteignait les nuages, tandis que cet imposteur était coutaud et rondouillard - on aurait dit une femme enceinte - de moins d'un mètre soixante.

J'étais stupéfait. Presque vexé.

Pourtant, pendant les deux ou trois minutes de silence qui me parurent une éternité, le dos toujours contre la porte, je dévisageais ce curieux petit bonhomme magnétique, puissamment charpenté, tenant à la fois du patriarche montagnard coriace et du vieux nain énergique, faisant nerveusement les cent pas, les mains croisées dans le dos, sa grosse tête en avant comme s'il se préparait à enfoncer une muraille d'un coup de bélier, perdu dans ses pensées, très loin, ne prenant même pas la peine de signaler qu'il savait que quelqu'un, quelque chose, un infime grain de poussière, avait atterri dans son bureau. David Ben Gourion avait soixante-quinze ans à cette époque, et moi, une vingtaine d'années.”

Amos Oz (1939–2018) poète, romancier et essayiste israélien

Une histoire d'amour et de ténèbres , 2002

Bruno Gollnisch photo
Annie Le Brun photo
Charles Maurras photo
Maurice Allais photo
François Mitterrand photo
Maximilien de Robespierre photo
Gilbert Keith Chesterton photo
Paul Lafargue photo
Augustin Thierry photo
Maximilien de Robespierre photo

“La fonction du gouvernement est de diriger les forces morales et physiques de la nation vers le but de son institution. Le but du gouvernement constitutionnel est de conserver la République; celui du gouvernement révolutionnaire est de la fonder. La Révolution est la guerre de la liberté contre ses ennemis; la Constitution est le régime de la liberté victorieuse et paisible.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Rapport à la Convention nationale au nom du Comité de Salut Public sur les principes du Gouvernement révolutionnaire le [25, décembre, 1793]
Discours, Rapport à la Convention nationale au nom du Comité de Salut Public sur les principes du Gouvernement révolutionnaire, [25, décembre, 1793] (5 nivôse an II)

Pierre Rabhi photo
Ambrose Bierce photo

“Frontière : en géographie politique, ligne imaginaire entre deux nations, séparant les droits imaginaires de l'une des droits imaginaires de l'autre.”

Ambrose Bierce (1842–1914) écrivain et journaliste américain

Issue du Dictionnaire du diable

Maximilien de Robespierre photo
Pascal Décaillet photo
Robert Desnos photo

“Rrose Sélavy propose que la pourriture des passions devienne la nourriture des nations.”

Robert Desnos (1900–1945) poète français

Rrose Sélavy, 1922

Jonathan Littell photo
Abel Bonnard photo
Alfred Rosenberg photo
Émile Zola photo
Nicolás Gómez Dávila photo
Jerzy Popiełuszko photo
Albert Jacquard photo
Étienne Balibar photo
Jean-Paul II photo
Didier Tauzin photo
Paul Valéry photo

“L'existence des voisins est la seule défense des nations contre une perpétuelle guerre civile.”

Paul Valéry (1871–1945) écrivain, poète et philosophe français

Regards sur le monde actuel

Pascal Décaillet photo
Mario Vargas Llosa photo
John Varley photo

“À peu près n'importe quelle bande de lunatiques, de marginaux ou d'autonomistes pouvait désormais se permettre un point de chute lagrangien. L2 devint aussi célèbre que le triangle des Bermudes pour les pilotes qui l'évitaient soigneusement; ceux qui étaient contraints de le traverser le surnommaient le flipper et ils ne plaisantaient pas.
Certains de ces groupes ne voulaient pas entendre parler d'entretien et d'alimentation de machineries complexes. Ils escomptaient vivre dans une pure crasse pastorale à l'intérieur de ce qui n'était à vrai dire qu'une grosse cafetière vide. Bien souvent, les promoteurs étaient ravis d'exaucer leur souhait : autant valait s'épargner l'installation d'un équipement coûteux et soumis en fin de compte au vandalisme. Tous les deux ou trois ans, l'une de ces colonies se désintégrait en envoyant balader son contenu et ses habitants dans l'espace. Plus fréquemment quelque chose se déréglait dans l'écologie du système et ses occupants crevaient de faim ou bien suffoquaient. Il y avait toujours un client pour récupérer la carcasse abandonnée, la stériliser gratuitement par le vide et y emménager pour une bouchée de pain. La terre n'était jamais à court de barjos et d'insatisfaits. Les Nations Unies étaient trop heureuses de s'en débarasser sans trop poser de questions. C'était une époque de spéculation – de fortunes instantanées et de pratiques douteuses qui auraient choqué un promoteur immobilier de Floride.
Le triangle des Bermudes fut une pépinière de sociétés plus proches de tumeurs cancéreuses que de communautés. Les points de Lagrange virent naître et mourir les régimes les plus répressifs qu'ait jamais connus l'humanité.”

John Varley (1947) auteur de nouvelles et de romans de science-fiction

Trilogie de Gaïa, Sorcière (1981)

Jean Jaurès photo
Jorge Luis Borges photo
Maximilien de Robespierre photo
François Mitterrand photo

“(…) Maintenant, le pouvoir revendique sa propre disparition. On voit un ancien président de la République [Valéry Giscard d’Estaing] écrire qu’il a souffert d’être séparé de ses concitoyens. C’est-à-dire qu’il ne supportait pas sa fonction. Ce même président avait pris la manie de s’adresser, à la télévision, à ceux qu’il gouvernait au singulier… : "Madame, Mademoiselle, Monsieur"; pour moi, c’est le comble. […] Il laisse entendre qu’il est mon président, à moi qui l’écoute. Il n’est pas mon président, il n’est le président de personne en particulier, il est le président de la République française, de la nation française. En détruisant la mise à distance symbolique du pouvoir, il commettait une faute grave contre le véritable fondement de la démocratie, qui repose sur la représentation, sur une mise en scène. La mise en scène est une mise à distance, et une mise en miroir qui permet la respiration, qui permet aux individus et aux groupes de se trouver, de se constituer en se séparant de leur propre image. Alors que la prétendue convivialité, déthéâtralisée, déritualisée, casse l’humain, détruit les individus en les laissant seuls face au néant. Démerde-toi, drogue-toi, suicide-toi, c’est ton affaire, il y aura des garagistes qui répareront si c’est réparable, et des flics si besoin est.”

Entretiens

Élisée Reclus photo