Citations sur conséquence

Une collection de citations sur le thème de conséquence, tout, pluie, bien-être.

Citations sur conséquence

Adam Smith photo
Albert Camus photo
John Dewey photo

“[La démocratie] est l'idée de la communauté elle-même. Elle est un idéal au seul sens intelligible du terme; à savoir, la tendance et le mouvement d'une chose existante menée jusqu'à sa limite finale, considérée comme rendue complète, parfaite. Puisque les faits n'atteignent jamais un tel degré d'accomplissement mais sont, dans la réalité, détournés et sujets à des interférences, la démocratie en ce sens n'est pas un fait et n'en sera jamais un. Mais en ce sens également, jamais on ne rencontre ou on n'a rencontré quoi que ce soit qui aurait formé une communauté à un degré complet, une communauté parfaite constituée par des éléments étrangers. L'idée ou l'idéal d'une communauté pointe cependant vers des phases réelles de la vie en association, lorsque celles-ci sont libérées d'éléments restrictifs et perturbants, et sont vues comme ayant atteint la limite de leur développement. Lorsque les conséquences d'une activité conjointe sont jugées bonnes par toutes les personnes singulières qui y prennent part, et lorsque la réalisation du bien est telle qu'elle provoque un désir et un effort énergiques pour le conserver uniquement parce qu'il s'agit d'un bien partagé par tous, alors il y a une communauté. La conscience claire de la vie commune, dans toutes ses implications, constitue l'idée de la démocratie.”

John Dewey (1859–1952) philosophe américain

Le public et ses problèmes

Adam Smith photo

“Prenons un exemple dans une manufacture de la plus petite importance, mais où la division du travail s’est fait souvent remarquer : une manufacture d’épingles. Un homme qui ne serait pas façonné à ce genre d’ouvrage, dont la division du travail a fait un métier particulier, ni accoutumé à se servir des instruments qui y sont en usage, dont l’invention est probablement due encore à la division du travail, cet ouvrier, quelque adroit qu’il fût, pourrait peut-être à peine faire une épingle dans toute sa journée, et certainement il n’en ferait pas une vingtaine. Mais de la manière dont cette industrie est maintenant conduite, non-seulement l’ouvrage entier forme un métier particulier, mais même cet ouvrage est divisé en un grand nombre de branches, dont la plupart constituent autant de métiers particuliers. Un ouvrier tire le fil à la bobine, un autre le dresse, un troisième coupe la dressée, un quatrième empointe, un cinquième est employé à émoudre le bout qui doit recevoir la tête. Cette tête est elle-même l’objet de deux ou trois opérations séparées : la frapper est une besogne particulière; blanchir les épingles en est une autre; c’est même un métier distinct et séparé que de piquer les papiers et d’y bouter les épingles; enfin, l’important travail de faire une épingle est divisé en dix-huit opérations distinctes ou environ, lesquelles, dans certaines fabriques, sont remplies par autant de mains différentes, quoique dans d’autres le même ouvrier en remplisse deux ou trois. J’ai vu une petite manufacture de ce genre qui n’employait que dix ouvriers, et où, par conséquent, quelques-uns d’eux étaient chargés de deux ou trois opérations. Mais, quoique la fabrique fût fort pauvre et, par cette raison, mal outillée, cependant, quand ils se mettaient en train, ils ve­naient à bout de faire entre eux environ douze livres d’épingles par jour; or, chaque livre contient au delà de quatre mille épingles de taille moyenne. Ainsi, ces dix ouvriers pouvaient faire entre eux plus de quarante-huit milliers d’épingles dans une journée; donc, chaque ouvrier, faisant une dixième partie de ce produit, peut être considéré comme donnant dans sa journée quatre mille huit cents épingles. Mais s’ils avaient tous travaillé à part et indépendamment les uns des autres, et s’ils n’avaient pas été façonnés à cette besogne particulière, chacun d’eux assurément n’eût pas fait vingt épingles, peut-être pas une seule, dans sa journée, c’est-à-dire pas, à coup sûr, la deux-cent-quarantième partie, et pas peut-être la quatre-mille-huit-centième partie de ce qu’ils sont maintenant en état de faire, en conséquence d’une division et d’une combinaison convenables de leurs différentes opérations”

Adam Smith (1723–1790) philosophe et économiste écossais (1723-1790)

To take an example, therefore, from a very trifling manufacture; but one in which the division of labour has been very often taken notice of, the trade of the pin-maker; a workman not educated to this business (which the division of labour has rendered a distinct trade), nor acquainted with the use of the machinery employed in it (to the invention of which the same division of labour has probably given occasion), could scarce, perhaps, with his utmost industry, make one pin in a day, and certainly could not make twenty. But in the way in which this business is now carried on, not only the whole work is a peculiar trade, but it is divided into a number of branches, of which the greater part are likewise peculiar trades. One man draws out the wire, another straights it, a third cuts it, a fourth points it, a fifth grinds it at the top for receiving, the head; to make the head requires two or three distinct operations; to put it on is a peculiar business, to whiten the pins is another; it is even a trade by itself to put them into the paper; and the important business of making a pin is, in this manner, divided into about eighteen distinct operations, which, in some manufactories, are all performed by distinct hands, though in others the same man will sometimes perform two or three of them. I have seen a small manufactory of this kind where ten men only were employed, and where some of them consequently performed two or three distinct operations. But though they were very poor, and therefore but indifferently accommodated with the necessary machinery, they could, when they exerted themselves, make among them about twelve pounds of pins in a day. There are in a pound upwards of four thousand pins of a middling size. Those ten persons, therefore, could make among them upwards of forty-eight thousand pins in a day. Each person, therefore, making a tenth part of forty-eight thousand pins, might be considered as making four thousand eight hundred pins in a day. But if they had all wrought separately and independently, and without any of them having been educated to this peculiar business, they certainly could not each of them have made twenty, perhaps not one pin in a day; that is, certainly, not the two hundred and fortieth, perhaps not the four thousand eight hundredth part of what they are at present capable of performing, in consequence of a proper division and combination of their different operations.
en
Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776), Livre I

Marcel Conche photo
Wilhelm Reich photo
Jean-Marc Sauvé photo
Charles Darwin photo
Henri Wallon photo

“Les conséquences de principes si simples en apparence [le Taylorisme] ont été considérables. Elles ont entraîné l'élimination des sujets réfractaires au dressage convenu, et par là ont préludé à la sélection professionnelle.”

Henri Wallon (1879–1962) philosophe, psychologue, neuropsychiatre, pédagogue et homme politique français

Principes de psychologie appliquée, 1930, La psychologie du travail

Fritz Lang photo
Eric Schmidt photo
Jean Monnet photo

“Il faut se résoudre à conclure que l'entente est impossible avec De Gaulle, qu'il est un ennemi du peuple français et de ses libertés, qu'il est un ennemi de la construction européenne (et) qu'en conséquence, il doit être détruit dans l'intérêt des Français.”

Jean Monnet (1888–1979) politicien français

Note déclassifiée, adressée au secrétaire d'État américain Harry Hopkins, (cité par Éric Branca, "De Gaulle - Monnet ou le duel du siècle", Revue Espoir, n°117, novembre 1998, p 9).

Edward Palmer Thompson photo
Bernard Accoyer photo
Samuel Huntington photo
Annie Lacroix-Riz photo
Albert Einstein photo

“Le monde de la matière agglomérée dans un espace fini s’appauvrirait systématiquement peu à peu. Pour échapper à ces conséquences, Seeliger a modifié la loi de Newton en supposant que, pour de grandes distances, l'attraction de deux masses décroît plus vite que suivant la loi de l'inverse carré de la distance. On obtient ainsi le résultat que la densité moyenne de la matière peut être constante partout jusqu'à l'infini.”

Albert Einstein (1879–1955) physicien allemand

La théorie de Newton exige que l'univers ait une sorte de centre, où la densité des étoiles est maximum, et que cette densité diminue au fur et à mesure qu'on avance du centre vers l'extérieur. On n'arrive à se libérer des difficultés décrites qu'au prix d'une modification et d'une complication de la loi de Newton , qui ne sont fondées ni sur l'expérience ni sur la théorie.
de
La relativité, 1956

Michel Onfray photo
Paul Lafargue photo
Vladimir Boukovsky photo
José Saramago photo

“Ces gens-là nous envient, disait-on dans les boutiques et les foyers, […], ils nous envient parce que chez nous personne ne meurt, et s’ils veulent nous envahir et occuper notre territoire c’est pour ne pas mourir eux non plus. En deux jours, à coups de marches forcées et de bannières flottant au vent, entonnant des chants patriotiques comme la marseillaise, le ça ira, le maria da fonte, l’hymne à la charte, le não verás país nenhum, la bandiera rossa, la portuguesa, le god save the king, l’internationale, le deuchland über alles, le chant des marais, le stars and stripes, les soldats s’en retournèrent aux postes d’où ils étaient venus et là, armés jusqu’aux dents, ils attendirent de pied ferme l’attaque. Les deux camps valeureux sont face à face, mais cette fois non plus le sang ne coulera pas jusqu'au fleuve. Et dites vous bien que ce ne fut pas voulu par les soldats de ce côté-ci, car eux avaient la certitude de ne pas mourir, même si une rafale de mitraillette les coupaient en deux. Encore que, poussés par une curiosité scientifique plus que légitime, nous devrions nous demander comment les deux parties séparées survivraient au cas où l’estomac serait d’un côté et les intestins de l’autre. Quoi qu’il en soit, seul un fou à lier s’aviserait de tirer le premier. Et, dieu soit loué, personne ne tira. Pas même le fait que plusieurs soldats de l’autre camp eussent l’idée de déserter dans l’eldorado où personne ne meurt n’eut d’autre conséquence que leur renvoi immédiat à leur lieu d’origine où un conseil de guerre les attendait déjà. Ce détail n’aura aucune incidence sur le déroulement de l’histoire riche en tribulations que nous relatons et nous n’en reparlerons plus, n’empêche que nous n’avons pas voulu le laisser enseveli dans l’obscurité de l’encrier.”

José Saramago (1922–2010) écrivain portugais

[…] Espérons qu’au moins les pauvres diables ne seront pas fusillés. Car alors nous serions fondés à dire qu’ils étaient allés chercher de la laine et étaient revenus prêts à être tondus.
Les intermittences de la mort (As Intermitcias da Morte), 2005

Maurice Allais photo
Allan Kardec photo

“La science et la religion n'ont pu s'entendre jusqu'à ce jour, parce que, chacune envisageant les choses à son point de vue exclusif, elles se repoussaient mutuellement. Il fallait quelque chose pour combler le vide qui les séparait, un trait d'union qui les rapprochât; ce trait d'union est dans la connaissance des lois qui régissent le monde spirituel et ses rapports avec le monde corporel, lois tout aussi immuables que celles qui règlent le mouvement des astres et l'existence des êtres. Ces rapports une fois constatés par l'expérience, une lumière nouvelle s'est faite : la foi s'est adressée à la raison, la raison n'a rien trouvé d'illogique dans la foi, et le matérialisme a été vaincu. Mais en cela comme en toutes choses, il y a des gens qui restent en arrière, jusqu'à ce qu'ils soient entraînés par le mouvement général qui les écrase s'ils veulent y résister au lieu de s'y abandonner. C'est toute une révolution morale qui s'opère en ce moment et travaille les esprits; après s'être élaborée pendant plus de dix-huit siècles, elle touche à son accomplissement, et va marquer une nouvelle ère dans l'humanité. Les conséquences de cette révolution sont faciles à prévoir; elle doit apporter, dans les rapports sociaux, d'inévitables modifications, auxquelles il n'est au pouvoir de personne de s'opposer, parce qu'elles sont dans les desseins de Dieu, et qu'elles ressortent de la loi du progrès, qui est une loi de Dieu.”

L'Évangile selon le spiritisme, 1864

Harlan Coben photo
Polybe photo
Augustin d'Hippone photo

“En conséquence, non-seulement les époux chrétiens ont horreur de l'adultère, mais ils doivent, pour eux-mêmes, apporter un frein à la maladie de la concupiscence charnelle. Non, sans doute, l'Apôtre ne défend pas les relations conjugales renfermées dans les bornes du droit et de l'honnêteté; mais, se souvenant que la concupiscence serait restée étrangère au mariage, si, par son péché, l'homme n'avait pas perdu l'empire sur les membres de son corps, saint Paul demande que les mouvements de cette concupiscence soient l'œuvre, non pas de la volonté, mais de la nécessité, puisque, sans la concupiscence, la volonté elle-même ne saurait suffire à la génération des enfants. (…) Celui qui considère à ce point de vue son épouse, n'est point en proie à la maladie de la concupiscence, comme les Gentils qui ne connaissent point Dieu, mais il possède le vase de son corps saintement et honnêtement, comme un véritable chrétien qui place en Dieu toute son espérance. En effet, l'homme use du mal de la concupiscence, mais il n'est pas vaincu par lui, puisqu'il réprime et enchaîne cette concupiscence dans ses élans les plus impétueux et les plus désordonnés; s'il cède quelquefois et se sert de la concupiscence, c'est dans le but de régénérer spirituellement ceux qu'il engendre charnellement, et jamais pour soumettre l'esprit au honteux esclavage de la chair et des sens.”

Augustin d'Hippone (354–430) philosophe parmis les premiers Chrétien

Non solum igitur conjugatus fidelis vase non utatur alieno, quod faciunt a quibus uxores adpetuntur alienæ, sed nec ipsum proprium in concupiscentiæ carnalis morbo possidendum sciat. Quod non sic accipiendum est, tamquam prohibuerit Apostolus conjugalem, hoc est licitum honestumque concubitum, sed ut iste concubitus, qui nihil morbidæ libidinis haberet adjunctum, si non præcedente peccato in eo perisset libertatis arbitrium, quod nunc id habetadjunctum, non sit voluntatis, sed necessitatis, sine qua tamen in procreandis filiis ad fructum perveniri non potest ipsius voluntatis. (...) Hac intentione cordis qui suum vas possidet, id est coniugem suam, procul dubio non possidet in morbo desiderii, sicut gentes quæ ignorant Deum, sed in sanctificatione et honore, sicut fideles qui sperant in Deum. Illo quippe concupiscentiæ malo utitur homo, non vincitur, quando eam inordinatis atque indecoris motibus æstuantem frenat et cohibet neque nisi propagini consulens relaxat atque adhibet, ut spiritaliter regenerandos carnaliter gignat, non ut spiritum carni sordida servitute subiciat.
la
Citations de saint Augustin, Mariage et Concupiscence

Jean-Baptiste Bidegain photo
Charles Maurras photo
Alfred Elton van Vogt photo
Denis Diderot photo

“A. Et la jalousie?
B. Passion d'un animal indigent et avare qui craint de manquer; sentiment injuste de l'homme; conséquence de nos fausses mœurs, et d'un droit de propriété étendu sur un objet sentant, pensant, voulant et libre.”

Denis Diderot (1713–1784) écrivain, philosophe et encyclopédiste français

Livre Denis Diderot, Œuvres de Diderot, Supplément au Voyage de Bougainville, 1772, Gallimard, La Pléiade, 1965, 995, Supplément au voyage de Bougainville

“Ce qui jaillira de ce beau massacre pourrait bien être plus réel et tangible qu'on le croit, une statue du vide qui se met en marche, bloc de lumière pleine. Une lumière inconnue trouera les fronts, ouvrant un nouvel œil mortel, une lumière unique, celle qui signifie : « non! »”

René Daumal (1908–1944) poète et romancier français, collaborateur de la revue "Le Grand Jeu"

Il est ici question des conséquences d'une poésie révolutionnaire mise en exergue notamment par les surréalistes.
Le Grand Jeu, n°4 (non paru), 1932

Pascal Bruckner photo
Émile Durkheim photo
Joseph Joubert photo
Vilfredo Pareto photo

“La nouvelle élite ne demande rien à l'avance pour elle-même, sachant bien qu'elle obtiendra ce qu'elle veut comme conséquence de sa victoire.”

It appears to be asking nothing for itself, well knowing that without asking anything in advance it will obtain what it wants as a consequence of its victory.
en
Manuel d'économie politique

Loïc Decrauze photo
Maxence Caron photo
Pierre-Marc-Gaston de Lévis photo

“Une des erreurs les plus communes est de considérer la suite d'un événement pour sa conséquence.”

Pierre-Marc-Gaston de Lévis (1764–1830) personnalité politique française

Maximes et réflexions sur différents sujets de morale et de politique, vol. 1, 1808, Pensées détachées

Hans Egloff photo
Burrhus Frederic Skinner photo
Franz Bardon photo
Alexandre Najjar photo
Salvador Dalí photo
Carl Gustav Jung photo
Friedrich Engels photo
Antony Garrett Lisi photo
Alain de Benoist photo
Félicité Robert de Lamennais photo
Khaled Al Khamissi photo
Voltaire photo
Eric Raymond photo
Jacques Ellul photo
Stéphane Hessel photo
Pirmin Schwander photo
Stephen King photo
Allan Kardec photo
Karl Marx photo
Moritz Schlick photo
Fedor Dostoïevski photo
Thierry Lentz photo
Joseph Joubert photo
Ernest Renan photo
Elinor Ostrom photo

“Dans les villages traditionnels du Japon, le ménage constitue la plus petite unité de compte (les droits d'accès aux terres de propriété commune sont accordés à une unité de ménage et non pas à des individus). Les familles comptant de nombreux membres ne sont pas avantagées mais plutôt pénalisées; en conséquence, la croissance démographique a été extrêmement lente”

Elinor Ostrom (1933–2012) économiste et politologue américaine

0.025% pour la période 1721-1846
Pendant la période Tokugawa, 12 millions d'hectares de forêts, prairies et montagnes étaient non cultivées étaient gérés en commun. Environ 3 millions d'hectares sont actuellement détenus comme bien commun .
Citation

Jean Carbonnier photo
Frantz Fanon photo
Maximilien de Robespierre photo

“Si le ressort du gouvernement populaire dans la paix est la vertu, le ressort du gouvernement populaire en révolution est à la fois la vertu et la terreur : la vertu, sans laquelle la terreur est funeste; la terreur, sans laquelle la vertu est impuissante. La terreur n'est autre chose que la justice prompte, sévère, inflexible; elle est donc une émanation de la vertu; elle est moins un principe particulier, qu'une conséquence du principe général de la démocratie, appliqué aux plus pressants besoins de la patrie.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Discours à la Convention nationale sur les principes de morale politique qui doivent guider la Convention nationale dans l'administration intérieure de la République le [5, février, 1794]
Discours, Discours à la Convention nationale sur les principes de morale politique qui doivent guider la Convention nationale dans l'administration intérieure de la République, [5, février, 1794] (17 pluviôse an II)

Nicolas Malebranche photo
Pierre Boulle photo
Hubert Védrine photo
Alexander von Humboldt photo
Alain Juppé photo
Marguerite Yourcenar photo
Ronald Coase photo

“Réglementation des transports, règlementation de l'agriculture, de a comme agriculture à z comme zonage, toutes sont mauvaises. Il y a eu tant d'études et les résultats sont quasiment unanimes : les conséquences ont été mauvaises.”

Ronald Coase (1910–2013) économiste britannique

Regulation of transport, regulation of agriculture-- agriculture is a, zoning is z. You know, you go from a to z, they are all bad. There were so many studies, and the result was quite universal: The effects were bad.
en
Réglementation

Eric Raymond photo
Honoré Gabriel Riqueti de Mirabeau photo
Phillip Blond photo
Daniel Pennac photo
Hans Günther photo

“On constate un apport de sang négroïde depuis les temps les plus anciens dans toute la région méditerranéenne (des nègres dans l'armée de César, des esclaves noirs) et surtout dans les villes portuaires depuis les Croisades. Dans les grandes villes, les domestiques nègres étaient - et le sont toujours - à la mode. Les mariages avec les Européens du sud apportèrent un sang négroïde en Europe centrale; souvent, chez les terrassiers italiens surtout, on pouvait plus ou moins constater l'apport de sang négroïde. Venant des colonies françaises, le sang négroïde afflua vers la France. Au Portugal, en raison de l'introduction qui s'est faite autrefois d'esclaves africains, l'influence négroïde est même particulièrement apparente. De nos jours, c'est avant tout la politique de la France qui représente pour le monde entier une augmentation du « danger noir », en donnant aux Nègres, par octroi de la nationalité et de l'élévation au rang d'officier, l'accès à un pouvoir dont les conséquences sont encore imprévisibles. […] La domination de la France représente pour l'Allemagne « l'ignominie noire », à savoir les agressions de femmes européennes par les Africains dans les territoires occupés dont les conséquences, elles aussi, sont encore imprévisibles. […] L'influence négroïde en France, surtout dans le sud de ce pays ou les Africains du Nord arrivent en masse - et sans femmes - est depuis plusieurs années en augmentation croissante. Il paraît qu'une ville comme Marseille, n'a plus un aspect « européen », tellement le métissage par le sang africain s'y fait sentir.”

Hans Günther (1891–1968) anthropologue
Alexandre Dumas photo
Franz-Olivier Giesbert photo

“Je ne vois pas que nous puissions faire autrement ici que revenir aux conditions, liées à la reproduction de notre espèce, dans lesquelles chaque homme, pour vivre, tout simplement vivre, entre dans l’univers par la représentation. Or, évoquer la représentation, c’est du même coup avoir affaire à l’horreur des commencements pour l’humain, à la logique subjective qui comporte, pour tout sujet, la nécessité de s’arracher à l’opacité, par le langage. En clair, cela revient à poser la loi de l’animal parlant : la nécessité de tout ramener aux mots pour qu’il y ait des choses. Méconnaître cette loi, vouloir ignorer son ressort et ses conséquences, c’est se condamner à ne rien comprendre à la logique de l’Interdit. (…) Si l’humain symbolise comme il respire, il n’entre dans la symbolisation que moyennant son passage sous les fourches caudines de l’institution du langage, dont il faut tâcher de comprendre que l’Interdit, en toute société et pour chaque sujet, constitue l’accompagnement, l’ombre portée en quelque sorte. Prenons donc la mesure de ce dont il s’agit : symboliser signifie rendre présent quelque chose d’absent, le représenter. Si la logique de l’Interdit est à ce point liée au phénomène du langage, à la représentation, par la parole, d’une absence, c’est qu’il est dans la nature du langage d’instituer. Le langage nous sépare des choses en les nommant, mais aussi notre séparation d’avec les choses institue les choses sous un nom pour le sujet qui parle, et de ce fait institue le sujet lui-même comme sujet du discours social des catégories, dont relèvent le nom des choses et la raison de ce qui entre elles les divise. S’arracher à l’opacité première par le langage, surmonter l’horreur des commencements, entrer dans l’échange symbolique : toute l’entreprise humaine fait jouer le principe institutionnel comme principe fondateur du discours et de la parole dans la société considérée. En ce sens, nous avons affaire à un (…) déterminisme symbolique (…). Réfléchissons sur les manifestations d’un tel déterminisme, rapportable à l’institution du langage et dont relèverait l’élaboration sociale de l’Interdit. Mes remarques viennent de faire apparaître le phénomène de l’institution de la communication humaine comme comportant plusieurs registres indépendants et en même temps soumis à un mode de relation, celui-là même où se révèle à nous l’idée d’institution. Ainsi distinguons nous : le registre du sujet de la parole, celui de l’univers nommé des objets –objet, ici, au sens de chose ou personne-dans-le-monde, par rapport à quoi tout sujet conquiert son identité-, celui enfin du discours des catégories.”

Leçons VI Les enfants du Texte. Étude sur la fonction parentale des États

Cormac McCarthy photo
Aldous Huxley photo
Daniel Tammet photo
Enzo Traverso photo