Citations sur condition

Une collection de citations sur le thème de condition, tout, bien-être, pluie.

Citations sur condition

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“Je le rappelle : les images ont une fonction, elles sont le terreau qui nourrit la Raison. Il s’agit donc de classement, de principe des catégories mis en œuvre, en un mot, d’élaborer l’identité : faire jouer les images identificatoires à l’échelle institutionnelle. De nos jours comme pour les cultures antiques, c’est par la propagation d’un discours de ces images fondatrices que se déploie la version de l’Interdit quel qu’en soit le contenu, aujourd'hui la version de l’anti-Tabou. En définitive, si c’est à coups de propagandes d’anti-Référence que se défont les Références classiques du Droit de la filiation, il ne s’ensuit pas que ces propagandes échappent pour autant à la logique de la Référence, telle que j’en décris les éléments et le fonctionnement. Dans ces conditions, malgré les dénis, la dogmatique de la sur-liberté demeure assujettie à la logique de la conservation de l’espèce. Cela nous ouvre la possibilité de comprendre que le rapport de dettes entre les générations est en voie de bouleversement, au préjudice des sujets à venir, appelés à payer ce que par avance nous leur infligeons, le surcoût généalogique de l’autofondation. Autrement dit, la débâcle du discours de l’identité ne sera pas payée par nous, mais par ceux qui nous suivent.”

Leçons VI Les enfants du Texte. Étude sur la fonction parentale des États

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“Ce que nous appelons la terre est un élément de la nature qui est inextricablement entrelacé avec les institutions de l'homme. La plus étrange de toutes les entreprises de nos ancêtres a peut-être été de l'isoler et d'en former un marché. Traditionnellement, la main-d'œuvre et la terre ne sont pas séparées; la main-d'œuvre fait partie de la vie, la terre demeure une partie de la nature, la vie et la nature forment un tout qui s'articule. La terre est ainsi liée aux organisations fondées sur la famille, le voisinage, le métier et la croyance -- avec la tribu et le temple, le village, la guilde et l'église. Le Grand Marché unique, d'autre part, est un dispositif de la vie économique qui comprend des marchés pour des facteurs de production. Puisque ces facteurs se trouvent être indiscernables des éléments qui constituent les relations humaines, l'homme et la nature, il est facile de voir que l'économie de marché implique une société dont les institutions sont subordonnées aux exigences du mécanisme du marché. Cette proposition est utopique aussi bien en ce qui concerne la terre qu'en ce qui concerne la main-d'œuvre. La fonction économique n'est que l'une des nombreuses fonctions vitales de la terre. Celle-ci donne sa stabilité à la vie de l'homme; elle est le lieu qu'il habite; elle est une condition de sa sécurité matérielle; elle est le paysage et les saisons. Nous pourrions aussi bien imaginer l'homme venant au monde sans bras ni jambes que menant sa vie sans terre. Et pourtant, séparer la terre de l'homme et organiser la société de manière à satisfaire les exigences d'un marché de l'immobilier, cela a été une partie vitale de la conception utopique d'une économie de marché.”

La Grande Transformation (1944), Deuxième partie : Grandeur et décadence de l'économie de marché, Chapitre 15 : Le marché et la nature

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“Celui qui se donne la mort voudrait vivre; il n'est mécontent que des conditions dans lesquelles la vie lui est échue.”

Arthur Schopenhauer (1788–1860) philosophe allemand

Le Monde comme volonté et comme représentation, 1818-1819 et 1844

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“À la place de l'ancienne société bourgeoise, avec ses classes et ses antagonismes de classe, surgit une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement pour tous.”

Karl Marx (1818–1883) philosophe, sociologue et économiste allemand

An die Stelle der alten bürgerlichen Gesellschaft mit ihren Klassen und Klassengegensätzen tritt eine Assoziation, worin die freie Entwicklung eines jeden die Bedingung für die freie Entwicklung aller ist.
de
, 1848 (avec Friedrich Engels)

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“Cette information nous apprend, tout d'abord, que l'entrée dans le gouvernement révolutionnaire de représentants du prolétariat socialiste aux côtés de la petite bourgeoisie est, sur le plan des principes, parfaitement acceptable et, dans des conditions déterminées, tout simplement obligatoire. Cette information nous montre ensuite que la tâche réelle dont la Commune a dû s'acquitter était avant tout la réalisation de la dictature non pas socialiste, mais démocratique, l'application de notre « programme minimum ». Enfin, cette information nous rappelle que, tirant la leçon de la Commune de Paris, nous devons imiter non ses erreurs (les communards n'ont pas pris la Banque de France, ils n'ont pas lancé d'offensive contre Versailles, n'avaient pas de programme clair, etc.), mais ces actions pratiques couronnées de succès qui nous montrent la voie à suivre. Nous ne devons pas emprunter le mot « Commune » aux grands combattants de 1871, nous ne devons pas répéter aveuglément chacun de leurs mots d'ordre, mais promouvoir clairement des mots d'ordre de programme et d'action qui répondent à la situation actuelle de la Russie et que l'on peut résumer ainsi: dictature révolutionnaire démocratique du prolétariat et des paysans.”

Lénine (1870–1924) révolutionnaire et homme d'état soviétique

Conclusion de l'article « La Commune de Paris et les tâches de la dictature démocratique», in Prolétari n°8 du 17 juillet 1905

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“C'est également un fait que l'Amérique est trop démocratique chez elle pour être autocratique à l'étranger. Cela limite l'utilisation de la puissance américaine, notamment sa capacité d'intimidation militaire. Jamais précédemment une démocratie populaire avait atteint une suprématie internationale. Mais la poursuite du pouvoir n'est pas le but poursuivi par les passions populaires, excepté dans des conditions d'une menace ou d'une remise en cause du sentiment populaire de bien-être domestique. L'abnégation économique (c'est-à-dire les dépenses militaires), et le sacrifice humain (les pertes même parmi les soldats professionels) qui sont nécessaires à l'effort sont peu agréables pour les instincts démocratiques. La démocratie est inamicale envers la mobilisation impériale.”

Zbigniew Brzezinski (1928–2017) politologue américain

It is also a fact that America is too democratic at home to be autocratic abroad. This limits the use of America's power, especially its capacity for military intimidation. Never before has a populist democracy attained international supremacy. But the pursuit of power is not a goal that commands popular passion, except in conditions of a sudden threat or challenge to the public's sense of domestic well-being. The economic self-denial (that is defense spending), and the human sacrifice (casualties even among professional soldiers) required in the effort are uncongenial to democratic instincts. Democracy is inimical to imperial mobilization.
en
Le Grand Echiquier - 1997

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“Une grande confiance en soi est la première condition des grandes entreprises.”

Samuel Johnson (1709–1784) écrivain anglais, poète, essayiste, biographe, lexicographe

Self-confidence is the first requisite to great undertakings.
en

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“Chaque colonie cellulaire vit, dans des conditions normales, notablement "en dessous de ses moyens."”

André Gernez (1923–2014) médecin français

Néo-postulats biologiques et pathogéniques (Essai), 1968

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“Le mécanisme de la justification est la pièce centrale de l’œuvre bourgeoise, sa signification, sa motivation. Pour arriver (à ses fins), le bourgeois se construit un monde réel mais aussi un monde imaginaire qu'il fait prévaloir sur tous les autres dans le mécanisme de la conscience fausse. Car le bourgeois se sait, inconsciemment, un exploiteur, mais il ne peut pas se supporter pour ce qu'il est. (En cela,) il exprime une tendance propre à tout homme (…), celle d’être à la fois en accord avec son milieu (…) et avec lui-même. (…) Et pour ne pas reconnaître ce qu'il est en réalité, le bourgeois ne peut pas voir les motivations réelles de son action. Il ne peut pas discerner les forces motrices qui le poussent à être ce qu'il est en agissant comme il le fait. Ce n'est pas l'hypocrisie au sens courant : le bourgeois le voudrait-il, il ne le peut pas. (…) Comme il ne peut pas non plus agir sans motivation, il se crée un système explicatif, un système de motifs imaginant des forces motrices pour légitimer son action. Bien entendu, ces forces motrices ne sont pas seulement imaginaires, théoriques, (sinon), elles ne feraient illusion sur personne : elles sont apparentes. L'un des jeux permanents de la conscience bourgeoise consiste à éviter le profond pour tout (ramener) à l'évident. (…) Les évidences sont les plus sûrs atouts de la conscience fausse. (…) Il y a ainsi déguisement de la condition réelle, mais déguisement plus réel que le réel parce qu'investi d'évidence.”

Jacques Ellul (1912–1994) professeur d'histoire du droit, sociologue et théologien protestant français

Métamorphose du bourgeois, 1967

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“Les Français recommencent l'œuvre des Romains, mais en des conditions que la marche de l'histoire a rendues bien différentes. Si ce n'est dans l'Europe occidentale et en Maurétanie, où il atteignait l'Océan, le monde romain était entouré de tous les côtés par des régions inconnues, peuplées d'ennemis; la pression extérieure se faisait sentir constamment sur les frontières, et le moindre relachement des forces dans l'organisme intérieur permettait à l'étau de rapprocher ses branches : il finit par se fermer complètement lors de la rupture d'équilibre politique produite par la migration des Barbares. Aujourd'hui le monde civilisé, que l'on peut, à défaut d'autre nom collectif, appeler le monde européen, n'est point environné par des populations barbares; au contraire, il les entoure d'une zone incessamment agrandie, il les pénètre, les transforme, leur apporte une industrie nouvelle et de nouvelles mœurs. […] Maintenant une ère nouvelle a commencé, grâce à l'annexion graduelle du monde barbare au domaine européen, et la postérité pourra reconnaître sans peine la part de travail accomplie depuis 1850 par les colonisateurs français, espagnols, italiens. Elle est déjà fort considérable : d'année en année on voit changer l'aspect de l'Algérie par la naissance des villes, l'accroissement des cultures, l'extension du réseau des routes et des voies ferrées.”

Élisée Reclus (1830–1905) géographe, écrivain et anarchiste français

Nouvelle géographie universelle: la terre et les hommes, 1881

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“Rassemblant près de la moitié de la population mondiale, et 60 pourcent de ses ressources naturelles, ces peuples sont en train de construire rapidement une nouvelle force, à la fois morale et matérielle, grâce à laquelle ils améliorent leurs conditions de vie et adaptent la conception moderne du progrès à leurs cultures. Qu'on adhère ou non au concept de colonisation, c'est dans ce sens que se fait l'évolution de l'Asie, et on ne peut l'arrêter. Elle est corolaire au déplacement des frontières économiques, à mesure que l'épicentre même du monde des affaires retourne vers la zone où il a commencé.”

Douglas MacArthur (1880–1964) militaire américain

Mustering half of the earth's population, and 60 percent of its natural resources these peoples are rapidly consolidating a new force, both moral and material, with which to raise the living standard and erect adaptations of the design of modern progress to their own distinct cultural environments. Whether one adheres to the concept of colonization or not, this is the direction of Asian progress and it may not be stopped. It is a corollary to the shift of the world economic frontiers as the whole epicenter of world affairs rotates back toward the area whence it started.
en
Discours au Congrès lors de sa démission (18 avril 1951)

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“Je dirai donc que je ne suis pas ni n'ai jamais été pour l'égalité politique et sociale des noirs et des blancs, que je ne suis pas, ni n'ai jamais été, pour le fait d'avoir des électeurs ni des jurés noirs, ni pour le fait de les former à exercer ses fonctions, ni en faveur des mariages mixtes; et je dirai en plus de ceci, qu'il y a une différence physique entre la race blanche et la race noire qui interdira pour toujours aux deux races de vivre ensemble dans des conditions d'égalité sociale et politique. Et dans la mesure où ils ne peuvent pas vivre ensemble mais qu'ils coexistent, il faut qu'il y ait une position de supériorité et d'infériorité, et moi-même, autant que n'importe quel autre homme, je suis pour le fait que la position de supériorité soit attribuée à la race blanche.”

Abraham Lincoln (1809–1865) 16e président des États-Unis

I will say, then, that I am not nor have ever been in favor of bringing about in any way the social and political equality of the black and white races, that I am not, nor ever have been, in favor of making voters or jurors of negroes, nor of qualifying them to hold office, nor to intermarry with White people; and I will say in addition to this that there is a physical difference between the White and black races which will ever forbid the two races living together on terms of social and political equality. And inasmuch as they cannot so live, while they do remain together, there must be the position of
Speeches and Writings, 1832-1858

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“Chacun tient les autres responsables de sa condition présente.”

Mordecai Roshwald (1921–2015) écrivain

, 1959

“Croire au progrès technique sur fond de conviction scientiste, dès le dernier tiers du [XIX], c'était croire au progrès de l'espèce humaine. C'était plus précisément croire que le progrès technique allait assurer le plus grand progrès possible de l'humanité vers la liberté et le bonheur. Il faut en effet tenir compte d'un clivage dans le champs des fins du progrès explicitement conceptualisées par les penseurs progressistes : d'une part, les finalités de l'ordre de la liberté, de la libération ou de l'émancipation (dont la condition nécessaire est le progrès du savoir); d'autre part, les finalités d'un tout autre ordre, résumable par le mot « bonheur », dont les conditions de possibilité (sécurité dans la paix et pleine satisfaction des besoins, d'où bien-être, plaisir, etc.) sont imaginées comme des effets de la maîtrise rationnelle ou théorico-pratique (par la science et la technique) de la nature (d'où l'éloge saint-simonien de l'exploitation sans limite de la terre), mais aussi de la société, d'où le souci commun à Saint-Simon, à Comte, à Renan et à Marx, de l'organisation et de la réorganisation de l'ordre social. L'humanité cesse d'être conçue « à l'image de Dieu », elle devient Dieu lui-même, elle s'y substitue en un sens, pour devenir le sujet de l'histoire universelle, dont le « progrès » est le moteur.”

Pierre-André Taguieff (1946) philosophe et politologue français

Essais, Les Contre-réactionnaires, 2007

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“Il est en Europe un État, la France, qui en est menacé. C’est un pays riche, dont la population ne s’accroît plus, entouré de pays pauvres dont la population s’accroît constamment. L’immigration de ces voisins est fatale, et d’autant plus fatale que les exigences croissantes de nos ouvriers la rendent nécessaire pour les besoins de l’agriculture et de l’industrie. Les avantages que trouvent ces émigrants sur notre sol sont évidents. […] un travail plus facile et mieux rétribué que sur leur territoire natal. Ils se dirigent vers notre pays, non seulement parce qu’il est plus riche, mais aussi parce que la plupart des autres édictent chaque jour des mesures pour les repousser. L’invasion des étrangers est d’autant plus redoutable, que ce sont, naturellement, les éléments les plus inférieurs, ceux qui n’arrivaient pas à se suffire à eux-mêmes dans leur patrie, qui émigrent. Nos principes humanitaires nous condamnent à subir une invasion croissante d’étrangers. Ils n’étaient pas 400 000 il y a quarante ans, ils sont plus de 1 200 000 aujourd’hui, et ils arrivent en rangs chaque jour plus pressés. Si l’on ne considérait que le nombre d’italiens qu’elle contient, Marseille pourrait être qualifiée de colonie italienne. […] Si les conditions actuelles ne changent pas, c’est-à-dire si ces invasions ne s’arrêtent pas, il faudra un temps bien court pour qu’en France un tiers de la population soit devenu allemand et un tiers italien. Que devient l’unité, ou simplement l’existence d’un peuple, dans des conditions semblables?”

À propos de l'immigration européenne, principalement italienne.
Lois psychologiques de l'évolution des peuples (1894)

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“Un des premiers résultats de mes observations fut que les Esprits, n’étant autres que les âmes des hommes, n’avaient ni la souveraine sagesse ni la souveraine science; que leur savoir était borné au degré de leur avancement, et que leur opinion n’avait que la valeur d’une opinion personnelle. Cette vérité, reconnue dès le principe, me préserva du grave écueil de croire à leur infaillibilité, et m’empêcha de formuler des théories prématurées sur le dire d’un seul ou de quelques-uns. Le seul fait de la communication avec les Esprits, quoi qu’ils puissent dire, prouvait l’existence d’un monde invisible ambiant; C’était déjà un point capital, un champ immense ouvert à nos explorations, la clef d’une foule de phénomènes inexpliqués; le second point, non moins important, était de connaître l’état de ce monde, ses mœurs, si l’on peut s’exprimer ainsi; je vis bientôt que chaque Esprit, en raison de sa position personnelle et de ses connaissances, m’en dévoilait une phase, absolument comme on arrive à connaître l’état d’un pays en interrogeant les habitants de toutes les classes et de toutes les conditions, chacun pouvant nous apprendre quelque chose, et aucun, individuellement, ne pouvant nous apprendre tout; c’est à l’observateur de former l’ensemble à l’aide des documents recueillis de différents côtés, collationnés, coordonnés et contrôlés les uns par les autres. J’agis donc avec les Esprits, comme je l’aurais fait avec des hommes; ils furent pour moi, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, des moyens de me renseigner et non des révélateurs prédestinés.”

Allan Kardec (1804–1869) pédagogue français et fondateur de la philosophie spirite
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“Amoureux et jaloux de la liberté humaine, et la considérant comme la condition absolue de tout ce que nous adorons et respectons dans l’humanité, je retourne la phrase de Voltaire, et je dis : Si Dieu existait réellement, il faudrait le faire disparaître.”

Dieu et l'État
Variante: Amoureux et jaloux de la liberté humaine, et la considérant comme la condition absolue de tout ce que nous adorons et respectons dans l'humanité, je retourne la phrase de Voltaire, et je dis : Si Dieu existait réellement, il faudrait le faire disparaître.

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“Le soliste lyrique, Wassyl Slipak, de l’Opéra de Paris, a été tué, dans l’Est de l’Ukraine, ce matin à 6:00, par la balle d’un sniper ravitaillé et armé par le Kremlin. Wassyl allonge un peu plus la liste des morts causées par cette guerre de Poutine dont beaucoup ne veulent pas entendre parler, tant ils sont pressés de reprendre des relations normales, voire de nouer une « alliance stratégique », avec la mafia des ex-KGB, qui règne de part et d’autre de l’Oural. France Musique rend un hommage appuyé à cet artiste de grand talent et au caractère quelquefois très entier, mais au charisme indéniable, qui a sacrifié une carrière internationale afin de s’engager, en tant que volontaire, pour défendre son pays auquel il a donné sa vie. Mesdames et Messieurs les députés, vous avez demandé la levée immédiate et sans condition des sanctions contre le Kremlin, le 28 avril 2016. Mesdames et Messieurs les Sénateurs, un nombre écrasant d’entre vous a voté favorablement la résolution Pozzo di Borgo, le 6 juin dernier afin d’alléger progressivement ces sanctions. Wassyl manifestait sous les fenêtres du Palais du Luxembourg, le même jour, avec ses amis français et ses compatriotes ukrainiens. Wassyl voulait mettre fin a une guerre qui a déjà détruit tant de familles. Mesdames et Messieurs les Parlementaires, dans cette guerre qui n’existe pas pour vous, l’Ukraine a encore perdu un fils. La France a perdu un ami. Le monde des arts est, lui aussi, en deuil. Ce matin, Wassyl est mort. Mémoire éternelle.”

Wassyl Slipak (1974–2016) chanteur ukrainien d'opéra

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