Citations sur les hommes et les garçons
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“Et pour cet art de connaître les hommes, qui vous sera si important, je vous dirai qu’il se peut apprendre, mais qu’il ne se peut enseigner.”

Louis XIV (1638–1715) roi de France et de Navarre de 1643 à 1715

Reprise de la citation originelle : [Et pour cet art de connaître les hommes, qui vous sera si important, non-seulement en ceci, mais encore en toutes les occasions de votre vie, je vous dirai, mon fils, qu’il se peut apprendre, mais qu’il ne se peut enseigner.]
Mémoires pour l’instruction du Dauphin, Volume 2

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“L'homme est pour l'homme un loup, non un homme, quand on ne sait pas quel il est.”

Lupus est homo homini, non homo, quom qualis sit non novit.
la
La Comédie des ânes (Asinaria)

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“En connaît-on où des crimes infâmes et contre nature, tels, par exemple, que celui des habitants de Sodome, n'aient pas été jugés [partout et toujours] exécrables et dignes des plus grands châtiments? Non sans doute; et quand tous les peuples de la terre se concerteraient ensemble pour commettre de semblables crimes, ils n'en seraient pas moins tous coupables devant la loi divine qui ne les a point créés pour vivre ensemble à de semblables conditions; et c'est violer cette société d'un ordre supérieur, qui doit exister entre l'homme et Dieu, que de souiller par de telles abominations la pureté de la nature dont il est le créateur.”

Itaque flagitia, quæ sunt contra naturam, ubique ac semper detestanda atque punienda sunt, qualia Sodomitarum fuerunt. Quæ si omnes gentes facerent, eodem criminis reatu divina lege tenerentur, quæ non sic fecit homines, ut se illo uterentur modo. Violatur quippe ipsa societas, quæ cum Deo nobis esse debet, cum eadem natura, cuius ille auctor est, libidinis perversitate polluitur
la
Citations de saint Augustin, Les Confessions

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“Tout aboutit chez Mme de Lambert à ce conseil suprême : « se donner ses heures, se mettre à part, pratiquer la retraite de l’âme, savoir être en soi. » — Être en soi, c’est jouir de ce que l’on est et de ce que l’on a : il faut des repos pour le bonheur; il suffit de si peu de chose pour troubler notre quiétude : le moindre mal qui puisse nous arriver des ébranlements trop répétés ou des excitations trop vives, c’est de faire échapper ce qu’on tient en attendant ce qu’on désire. — Être en soi, c’est s’appuyer sur sa raison, temporiser avec ses sentiments, haine ou amour, pour arriver à les maîtriser, ne point composer avec ce qui est du train de la volupté, musique, poésie, jeux, spectacles et plaisirs violents, travailler à se craindre et à se respecter, renouveler incessamment ses ressources d’entretien moral et de résistance : « Nous sommes toujours aussi forts contre nous-mêmes et contre les autres que nous voulons l’être. » — Être en soi, c’est n’attendre de la vie que ce qu’elle peut donner […]. « Ma fille, répète sans cesse Mme de Lambert, hors de soi point de bonheur durable… Ne nous croyons assurée contre les disgrâces que lorsque nous sentirons nos plaisirs naître du fond de notre âme… Tout âge est à charge à qui ne porte pas au dedans de soi ce qui peut rendre la vie heureuse… La plupart des hommes ne savent pas vivre dans leur propre société… Le monde n’est qu’une troupe de fugitifs d’eux-mêmes. »”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Madame Lambert

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“Les pires conflits entre les individus ou entre les peuples opposent souvent des opprimés. C'est une idée romanesque largement répandue que d'imaginer que les persécutés se serrent les coudes et agissent comme un seul homme pour combattre le tyran despotique. En réalité, deux enfants martyrs ne sont pas forcément solidaires et leur destin commun ne les rapproche pas nécessairement. Souvent, ils ne se considèrent pas comme compagnons d'infortune, mais chacun voit en l'autre l'image terrifiante de leur bourreau commun.

Il en va probablement ainsi entre les Arabes et les Juifs, depuis un siècle.

L'Europe a brimé les Arabes, elle les a humiliés, asservis par l'impérialisme et le colonialisme, elle les a exploités, maltraités,et c'est encore l'Europe qui a persécuté, opprimé les Juifs et qui a autorisé, voire aidé les Allemands à les traquer aux quatre coins du monde et à les exterminer presque tous. Or les Arabes ne nous prennent pas pour une poignée de survivants à moitié hystériques, mais pour le fier rejeton de l'Europe colonialiste, sophistiquée et exploiteuse, revenue en douce au Proche-Orient - cette fois sous le masque du sionisme - pour recommencer à les exploiter, les expulser et les spolier. Nous, nous ne les prenons pas pour des victimes semblables à nous, des frères d'infortune, mais pour des cosaques fomenteurs de pogroms, des antisémites avides de sang, des nazis masqués : comme si nos persécuteurs européens ressurgissaient ici, en Terre d'Israël, avec moustache et keffieh, nos assassins de toujours, obsédés par l'idée de nous couper la gorge, juste pour le plaisir.”

Amos Oz (1939–2018) poète, romancier et essayiste israélien

Une histoire d'amour et de ténèbres , 2002

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“Beaucoup d’homme ont trop d’esprit pour ne pas s’ennuyer.”

Étienne Pivert de Senancour (1770–1846) écrivain français

Oberman, 1804

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“Le pouvoir de mort, il est rarement du côté des femmes. Et en tout cas, quand il est du côté des femmes, il séduit rarement les hommes.”

Éric Zemmour (1958) journaliste et essayiste français

Propos médiatiques, Sur les femmes et les féministes

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“Homme libre, toujours tu chériras la mer.”

Les Fleurs du mal, 1857

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“Sans rêves, l'homme ne verrait jamais l'autre face de lui-même.”

Andrew Coburn (1932–2018) écrivain américain

La Voix du sang , 1997

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“La vie égalise tous les hommes; la mort en révèle les éminents.”

George Bernard Shaw (1856–1950) dramaturge et scénariste irlandais

Life levels all men: death reveals the eminent.
en
Man And Superman, 1903

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“Le souffle vital envolé, l'homme n'est que tripaille.”

Joseph Heller (1923–1999) écrivain américain

, 1961

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“Votre doctrine est […] une sorte de fatalisme, de prédestination si vous voulez; différente toutefois de celle de saint Augustin, des jansénistes et des calvinistes (ce sont ceux-ci qui vous ressemblent le plus par l'absolu de la doctrine) en ce que chez vous il y a un lien très étroit entre le fait de la prédestination et la matière. Ainsi vous parlez sans cesse de races qui se régénèrent ou se détériorent, qui prennent ou quittent des capacités sociales qu'elles n'avaient pas par une infusion de sang différent, je crois que ce sont vos propres expressions. Cette prédestination-là me paraît, je vous l'avouerai, cousine du pur matérialisme. […]Quel intérêt peut-il y avoir à persuader à des peuples lâches qui vivent dans la barbarie, dans la mollesse ou dans la servitude, qu'étant tels de par la nature de leur race il n'y a rien à faire pour améliorer leur condition, changer leurs mœurs ou modifier leur gouvernement? Ne voyez-vous pas que de votre doctrine sortent naturellement tous les maux que l'inégalité permanente enfante, l'orgueil, la violence, le mépris du semblable, la tyrannie et l'abjection sous toutes ses formes? Que me parlez-vous, mon cher ami, de distinctions à faire entre les qualités qui font pratiquer les vérités morales et ce que vous appelez l'aptitude sociale? Est-ce que ces choses sont différentes? Quand on a vu un peu longtemps et d'un peu près la manière dont se mènent les choses publiques, croyez-vous qu'on ne soit pas parfaitement convaincu qu'elles réussissent précisément par les mêmes moyens qui font réussir dans la vie privée; que le courage, l'énergie, l'honnêteté, la prévoyance, le bon sens sont les véritables raisons de la prospérité des empires comme de celle des familles et qu'en un mot la destinée de l'homme, soit comme individu, soit comme nation, est-ce qu'il la veut faire? Je m'arrête ici; permettez, je vous prie, que nous en restions là de cette discussion. Nous sommes séparés par un trop grand espace pour que la discussion puisse être fructueuse. Il y a un monde intellectuel entre votre doctrine et la mienne.”

Alexis de Tocqueville (1805–1859) philosophe politique, homme politique, historien, précurseur de la sociologie et écrivain français

Œuvres complètes, Tocqueville s'oppose au racialisme de Gobineau

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“Mais il y a encore pas mal d'endroits où l'homme sage fait mieux de garder bouche close.”

Richard Cowper (1926–2002)

Le Testament de Corlay, 1982

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“Les poètes doivent être la grande étude du philosophe qui veut connaître l'homme”

Joseph Joubert (1754–1824) philosophe et essayiste français

Citation rapportée

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“Mais l'homme se déprave dès qu'il a dans le cœur une seule pensée qu'il est constamment forcé de dissimuler.”

Benjamin Constant (1767–1830) romancier, homme politique, et intellectuel français d'origine suisse

, 1816

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“Gardez-vous de penser que les destinées du peuple soient attachées à quelques hommes; gardez-vous de redouter le choc des opinions, et les orages des discussions politiques, qui ne sont que les douleurs de l'enfantement de la liberté.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Discours, Défense de Robespierre, prononcée à la Société des Amis de la Constitution en réponse aux deux discours de Brissot et Guadet, [27, avril, 1792]

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“Le propre de l'homme, c'est d'abord la course d'un bipède.”

Jacques Attali (1943) économiste français

L'homme nomade, 2003

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“Un homme qui hurle est un homme qui a perdu le contrôle.”

La Ligne verte, 1996

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“Il avait suffi, pour ne pas l'effrayer, d'être avec lui ce que Jérôme aurait voulu que fût l'humanité pour lui, ce que fût l'humanité. Un instinct de vie si pur, une âme si dégagée des liens qui l'enserrent dès sa naissance, que le mot liberté reprenait sens à sa vue. Jérôme respectait d'ailleurs en son compagnon, comme il l'avait encouragée en soi-même, cette impossibilité de supporter la moindre question, le moindre contrôle; mais, alors qu'il n'avait ressenti que très tard, après la guerre, et comme une révolte, comme un schisme, l'impuissance à vivre cette vie plus faite de la vie des autres que de la sienne propre, les mêmes sentiments dans l'enfant étaient si aisés, si proches de la nature et du bon sens qu'on imaginait très bien une humanité soumise à cette façon d'être humaine. Une humanité où chaque homme aurait été distinct des autres, dans son âme comme dans son corps, comme un astre et des astres. Où les rapports entres les êtres n'auraient jamais été que des flexions, des consentements, des transparences, et où seul le silence aurait été un bien et un plaisir commun. (…) Où chaque homme n'eût pas été un administrateur-délégué de la race entière des hommes, responsable jusque dans sa façon de cracher ou de faire l'amour… Une humanité, sans lois sociales et esthétiques, aussi libérée de ses codes multiples que de ces tics qui ont créé le grès flambé ou le cuir de Cordoue… Plus belle aussi… Où l'âge ne déposerait pas sur chacun de vos doigts, à chaque phalange, un triste nombril.”

Aventures de Jérôme Bardini, 1930

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“Renoncer à comprendre, c'est renoncer à être homme.”

Pierre Bertaux (1907–1986) germaniste et homme politique français

La Mutation humaine, 1964

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“Comme la voix vient en chantant, et que l'on apprend à s'en bien servir quand on l'exerce sous un bon maître, l'esprit s'insinue et se communique insensiblement parmi les personnes qui l'ont bien fait. Il ne faut point douter que l'on en puisse acquérir, lorsqu'un habile homme s'en mêle.”

Antoine Gombaud, chevalier de Méré (1607–1684) écrivain français

Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au XVIIe siècle, Sainte-Beuve, Revue des Deux Mondes, T. 21, 1848, url, Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au XVIIe siècle, http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Chevalier_de_M%C3%A9r%C3%A9_ou_De_l%E2%80%99honn%C3%AAte_homme_au_XVIIe_si%C3%A8cle

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“Un homme ne trouve sa personnalité qu'en appartenant à son village.”

Bernard Wolfe (1915–1985) écrivain américain

, 1952

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“Lorsque l'homme se libère de la gravitation terrestre, c'est pour subir les contraintes de l'apesanteur.”

Maurice G. Dantec (1959–2016) écrivain français naturalisé canadien

Manuel de survie en territoire zéro. Le Théâtre des opérations 1, 1999

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“Ce n'est pas parce que l'homme a soif d'amour qu'il doit se jeter sur la première gourde.”

Pierre Desproges (1939–1988) humoriste français

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“Un homme n'est rien d'autre qu'un mécanisme de défense complexe.”

Charles Willeford (1919–1988) écrivain américain

La Messe noire du frère Springer, 1958

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