Citations sur les hommes et les garçons
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“Morale de toute fable: l'homme est une bête.”

Marco Denevi (1922–1998) écrivain argentin

Moraleja de todas las fábulas: el hombre es un animal.
es

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“Car Dieu dans le commandement qu'il fit à l'homme ne considérait que son obéissance, vertu qui est la mère et la gardienne de toutes les vertus, puisque la créature raisonnable a été créée de sorte, que rien ne lui est plus utile que d'être soumise à son Créateur, ni rien plus pernicieux que de faire sa propre volonté.”

Sed obedientia commendata est in præcepto, quæ virtus in ereatura rationali mater quodam modo est omnium custosque virtutum: quando quidem ita facta est, ut ei subditam esse sit utile; perniciosum autem suam, non eius a quo ereata est, facere voluntatem.
la
Citations de saint Augustin, La Cité de Dieu

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“Je ne vois pas que nous puissions faire autrement ici que revenir aux conditions, liées à la reproduction de notre espèce, dans lesquelles chaque homme, pour vivre, tout simplement vivre, entre dans l’univers par la représentation. Or, évoquer la représentation, c’est du même coup avoir affaire à l’horreur des commencements pour l’humain, à la logique subjective qui comporte, pour tout sujet, la nécessité de s’arracher à l’opacité, par le langage. En clair, cela revient à poser la loi de l’animal parlant : la nécessité de tout ramener aux mots pour qu’il y ait des choses. Méconnaître cette loi, vouloir ignorer son ressort et ses conséquences, c’est se condamner à ne rien comprendre à la logique de l’Interdit. (…) Si l’humain symbolise comme il respire, il n’entre dans la symbolisation que moyennant son passage sous les fourches caudines de l’institution du langage, dont il faut tâcher de comprendre que l’Interdit, en toute société et pour chaque sujet, constitue l’accompagnement, l’ombre portée en quelque sorte. Prenons donc la mesure de ce dont il s’agit : symboliser signifie rendre présent quelque chose d’absent, le représenter. Si la logique de l’Interdit est à ce point liée au phénomène du langage, à la représentation, par la parole, d’une absence, c’est qu’il est dans la nature du langage d’instituer. Le langage nous sépare des choses en les nommant, mais aussi notre séparation d’avec les choses institue les choses sous un nom pour le sujet qui parle, et de ce fait institue le sujet lui-même comme sujet du discours social des catégories, dont relèvent le nom des choses et la raison de ce qui entre elles les divise. S’arracher à l’opacité première par le langage, surmonter l’horreur des commencements, entrer dans l’échange symbolique : toute l’entreprise humaine fait jouer le principe institutionnel comme principe fondateur du discours et de la parole dans la société considérée. En ce sens, nous avons affaire à un (…) déterminisme symbolique (…). Réfléchissons sur les manifestations d’un tel déterminisme, rapportable à l’institution du langage et dont relèverait l’élaboration sociale de l’Interdit. Mes remarques viennent de faire apparaître le phénomène de l’institution de la communication humaine comme comportant plusieurs registres indépendants et en même temps soumis à un mode de relation, celui-là même où se révèle à nous l’idée d’institution. Ainsi distinguons nous : le registre du sujet de la parole, celui de l’univers nommé des objets –objet, ici, au sens de chose ou personne-dans-le-monde, par rapport à quoi tout sujet conquiert son identité-, celui enfin du discours des catégories.”

Leçons VI Les enfants du Texte. Étude sur la fonction parentale des États

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“Il n’y a que la fortune pour faire d’un ruffian un honnête homme, soumis aux lois des hommes.”

Jean Ray (1887–1964) conteur et romancier fantastique belge

, 1943

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“Tout le mal vient de ce que les hommes croient que certaines situations existent où l’on peut agir sans amour envers les hommes, tandis que de telles situations n’existent pas. Envers les choses, on peut agir sans amour : on peut, sans amour, fendre le bois, battre le fer, cuire des briques; mais dans les rapports d’homme à homme l’amour est aussi indispensable que l’est par exemple la prudence dans les rapports de l’homme avec les abeilles. La nature le veut ainsi, c’est une nécessité de l’ordre des choses. Si l’on voulait laisser de côté la prudence quand on a affaire aux abeilles, on nuirait aux abeilles et on se nuirait à soi-même. Et pareillement il n’y a pas à songer à laisser de côté l’amour quand on a affaire aux hommes. Et cela n’est que juste, car l’amour réciproque entre hommes est l’unique fondement possible de la vie de l’humanité. Sans doute un homme ne peut pas se contraindre à aimer, comme il peut se contraindre à travailler; mais de là ne résulte point que quelqu’un puisse agir envers les hommes sans amour, surtout si lui-même a besoin des autres hommes. L’homme qui ne se sent pas d’amour pour les autres hommes, qu’un tel homme s’occupe de soi, de choses inanimées, de tout ce qui lui plaira, excepté des hommes! De même que l’on se saurait manger sans dommage et avec profit que si l’on éprouve le désir de manger, de même on ne peut agir envers les hommes sans dommage et avec profit si l’on ne commence point par aimer les hommes.”

ru
Résurrection, 1899

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“Les hommes ont plus de compassion/noblesse/magnanimité/générosité que Dieu; car les hommes pardonnent les morts, mais Dieu ne le fait pas.”

Mark Twain (1835–1910) romancier, journaliste et humoriste américain

Men are more compassionate/(nobler)/magnanimous/generous than God; for men forgive the dead, but God does not.
en

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“Adolescent, Michel croyait que la souffrance donnait à l'homme une dignité supplémentaire. Il devait maintenant en convenir : il s'était trompé. Ce qui donnait à l'homme une dignité supplémentaire, c'était la télévision.”

The Elementary Particles
Les Particules élémentaires, 1998
Variante: Adolescent, Michel croyait que la souffrance donnait à l'homme une dignité supplémentaire. Il devait maintenant en convenir: il s'était trompé. Ce qui donnait à l'homme une dignité supplémentaire, c'était la télévision.

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“Car ni l'homme ni l'ange ne peuvent discerner l'hypocrisie : c'est le seul mal qui dans le ciel et sur la terre est invisible, excepté à Dieu…”

John Darnton (1941) journaliste et écrivain américain

Extrait d'un poème épique de John Milton écrit en 1667 et intitulé Le Paradis perdu.
La Conspiration de Darwin (The Darwin Conspiracy), 2005

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“Shakespeare parle mieux que Freud de la façon dont désirent la plupart des hommes.”

William Shakespeare (1564–1616) dramaturge et comédien anglais

Citation de René Girard, anthropologue, membre de l'académie française.

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“La colonisation, je le répète, déshumaniste l'homme même le plus civilisé; […] l'action coloniale, l'entreprise coloniale, la conquête coloniale, fondée sur le mépris de l'homme indigène et justifiée par ce mépris, tend inévitablement à modifier celui qui l'entreprend; […] le colonisateur, qui, pour se donner bonne conscience, s'habitue à voir dans l'autre la bête, s'entraîne à le traiter en bête, tend objectivement à se transformer lui-même en bête.”

Discourse on Colonialism
Discours sur le colonialisme, 1950
Variante: La colonisation, je le répète, déshumanise l'homme même le plus civilisé; que l'action coloniale, l'entreprise coloniale, la conquête coloniale, fondée sur le mépris de l'homme indigène et justifiée par ce mépris, tend inévitablement à modifier celui qui l'entreprend; que le colonisateur, qui, pour se donner bonne conscience, s'habitue à voir dans l'autre la bête, s'entraîne à le traiter en bête, tend objectivement à se transformer lui-même en bête.

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“La grande différence entre les oiseaux et les hommes politiques, c'est que de temps en temps, les oiseaux s'arrêtent de voler.”

Coluche (1944–1986) humoriste et comédien français

Radio, Y'se foutent bien de notre gueule

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“Le fait que chez l'animal, le comportement soit conditionné par le sexe, a conduit à des erreurs quant à la place du sexe chez l'homme. Il est faux de penser que le comportement de l'homme est lié à la physiologie.”

The fact that behavior in animals is predominantly sex-linked has led to certain misconceptions concerning the role of sex in man. It is a great mistake to assume that the behavior which is observed in man is linked to physiology.
en
Le Langage silencieux (1959), Chapitre 3 : Le vocabulaire de la culture (The Vocabulary of Culture)

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“J’avais vingt ans quand l’Europe, fouettée à vif, fouettée à mort par Hitler, Mussolini, Franco, Staline, et rendue folle, avait sombré. Comment guérir de cette souffrance? À Lanzberg, le 4 mai 1945, il avait fallu forcer la grande porte du camp des Juifs. Seule la mort nous avait reçus. Les gardiens, avant de filer, avaient cadenassé les déportés dans les baraques, et ils avaient brûlé le tout. Des enfants avaient couru, pour échapper. Le lance-flammes les avait rattrapés. Nous avions enjambé les petits corps noircis. La neige était tombée, vers midi, du ciel sale, et les avait recouverts. […] Plus tard, j'ai assisté à la projection de la bande filmée par les services hitlériens lors du procès des conjurés du 20 juillet 1944, en Allemagne. Images terribles, ineffaçables. Un président du tribunal convulsionnaire, hurlait, tendait le poing, insultait. Un général accusé qui serait, le soir même, pendu la gorge ouverte à un croc de boucher et qui s’occupait à retenir son pantalon, dont on avait coupé les bretelles. Ces images, je ne m’en suis jamais défait. D’autres encore, de sang, de boue, de honte. Scénario interchangeable. Pas plus que la liberté, la tyrannie n’a de frontière. […] Ô nuit de l’âme! Cet univers polaire où l’homme cède à la raison d’État, à la loi du parti, au fanatisme de la race, et chavire dans la servitude, je l’exècre. Charlot s’est trompé de rôle. Je ne ris pas des dictateurs.”

François Mitterrand (1916–1996) 4e président de la cinquième République Française

Ouvrages, La Rose au poing

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“S'il est au monde une misère sans remède, c'est le serrement de cœur qui vient de l'incommunicable. Et s'il surgissait un nouveau sphinx qui proposât à l'homme cette nouvelle énigme : « Quel est le seul fardeau que le courage humain ne saurait supporter? », je répondrais aussitôt : C'est le fardeau de l'incommunicable. A ce moment-là, alors que j'étais assis dans une salle du Prieuré avec ma mère, sachant combien elle était raisonnable, combien patiemment elle écoutait mes explications, combien elle était franche et ouverte à la compassion, je n'en tombai pas moins dans un abîme de détresse par mon incapacité à me faire entendre… Rien de ce qui se présentait à ma rhétorique n'offrait autre chose que le reflet le plus faible, le plus enfantin de mes souffrances passées. Je me sentais juste aussi désemparé, aussi désarmé dans mon impuissance inerte à faire face (ou même simplement à m'efforcer de faire face) à la difficulté qui se dressait devant moi, que la plupart d'entre nous ont eu l'impression de l'être dans ces rêves de notre enfance où nous nous couchions, sans faire un geste de résistance, devant un lion dévastateur. Je sentis que la situation était sans espoir; un mot unique, que j'essayai de former sur mes lèvres, mourut dans un soupir; et j'acquiesçai passivement à l'aveu implicite que toutes les apparences semblaient comporter — à l'aveu qu'en fait je n'avais aucune excuse à offrir.”

Thomas de Quincey (1785–1859) écrivain britannique

Les Confessions d'un mangeur d'opium anglais, 1822

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“Un Français? un homme qui s'interroge sur l'Homme, en français.”

Albert Jacquard (1925–2013) biologiste, généticien, chercheur et essayiste français

Citations extraites de ses œuvres, Petit Abécédaire de culture générale, 2010

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“Or, toute religion n'est que le reflet fantastique, dans le cerveau des hommes, des puissances extérieures qui dominent leur existence quotidienne, reflet dans lequel les puissances terrestres prennent la forme de puissances supra-terrestres. Dans les débuts de l'histoire, ce sont d'abord les puissances de la nature qui sont sujettes à ce reflet et qui dans la suite du développement passent, chez les différents peuples, par les personnifications les plus diverses et les plus variées. […] Mais bientôt, à côté des puissances naturelles, entrent en action aussi des puissances sociales, puissances qui se dressent en face des hommes, tout aussi étrangères et au début, tout aussi inexplicables, et les dominent avec la même apparence de nécessité naturelle que les forces de la nature elles-mêmes. Les personnages fantastiques dans lesquels ne se reflétaient au début que les forces mystérieuses de la nature reçoivent par là des attributs sociaux, deviennent les représentants de puissances historiques. A un stade plus avancé encore de l'évolution, l'ensemble des attributs naturels et sociaux des dieux nombreux est reporté sur un seul dieu tout-puissant, qui n'est lui-même à son tour que le reflet de l'homme abstrait. C'est ainsi qu'est né le monothéisme, qui fut dans l'histoire le dernier produit de la philosophie grecque vulgaire à son déclin et trouva son incarnation toute prête dans le Dieu national exclusif des Juifs, Yahvé.”

Anti-Dühring, 1878

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“Il est question de savoir si la volonté de l'homme est la cause de la volonté de Dieu, ou la volonté de Dieu la cause de la volonté de l'homme.”

Blaise Pascal (1623–1662) mathématicien, physicien, inventeur, écrivain et philosophe chrétien français (XVIIe siècle)

De l'Esprit géométrique

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“Quand les hommes changent, les nations changent.”

Frank Buchman (1878–1961)

Attitude morale

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“La crème revient à chaque instant dans ma description, mais que faire? L'homme aux tartes en mettait partout, et sur la table pillée, plus tard, ce qui restait dans les cuillers, entre les dents des fourchettes, au creux des assiettes vides, sur les rondelles de papier d'apparat et sur le dos même du meuble, qu'était-ce encore sinon cette matière persistante, onctueuse comme de la vaseline, chargée d'empreintes de doigts, répandue en bavures, en filets, en flaques, en étoiles, amalgamée aussi avec des sédiments de miettes pas moins bariolés que les nappes de confetti qui descendent les ruisseaux et que l'on voit obstruer souvent une bouche d'égout dans le temps du carnaval? À ce moment, l'état de Marie Mors valait celui de la table, et nue, sauf quelques linges gras, elle me fit plus d'une fois penser à un garde-chasse préparé au miel et au lard pour être introduit dans un nid de grandes fourmis des pins. Je fermais les yeux sur cette évocation d'un plaisir de braconniers. Quand je les ouvrais de nouveau, je trouvais Marie Mors roulée comme un cigare dans un peignoir d'éponge tabac, sur le moelleux appui d'un divan de peluche verte toujours regardé en étranger dans ma chambre entre le lit, la commode et les deux armoires de bois rouge, le plancher ciré, le plafond de poutres vernies et les quatre murs recouverts d'un papier imitant à s'y méprendre les veines du bois blanc autour de quelques gravures très noires dans leurs cadres d'acajou.”

André Pieyre de Mandiargues (1909–1991) écrivain français

Recueil de nouvelles, Soleil des loups, 1951, L’Étudiante

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“L'homme est un animal surmené.”

Emil Cioran (1911–1995) philosophe et écrivain roumain, d'expression roumaine initialement, puis française

Cahiers, 1957-1972

“En quoi une société pourrait-elle assumer la fonction d’un Miroir, c'est-à-dire s’auto-investir d’une fonction spéculaire, qui en somme équivaut à introduire la théâtralité – hiérarchie d’une scène et manœuvre de la fiction – comme condition d’organisation religieuse, politique, économique, des groupes humains? L’examen des montages dogmatiques nous ouvre ces arcanes, à condition de ne pas oublier au départ que le jeu des images et, dans son prolongement obligé, l’activité de la pensée sont des effets inséparables de la vie du langage. Pour s’avancer dans notre direction, faisons le point là-dessus. Il faut rappeler comment opère le langage, médiation entre l’homme et la matérialité du monde. Il n’y a pas les mots d’un côté, les choses de l’autre. Le terme « choses » se rapporte à des objets à la fois extérieurs et reconstruits dans la représentation. Autrement dit, le rapport du mot et de la chose est intérieur au langage, de sorte qu’un objet extérieur n’existe que parce que sa condition d’existence matérielle se double dans sa construction dans la représentation. Cela étant, le nouage que nous appelons signification ne peut être réduit au rapport exclusif des mots avec d’autres mots, car l’opération langagière suppose le point de contact avec la choséité, elle contient l’articulation entre celle-ci et sa construction dans la représentation. Ainsi, le langage est matrice, relation, synthèse, mais aussi tension, entre la matérialité du monde et le royaume, su et insu, de l’image. Ces remarques sont capitales, tant au plan subjectif que social. Elles touchent à l’actuel quiproquo positiviste qui de proche en proche confond vérité scientifique et vérité dogmatique. Une vérité scientifique est scientifique, parce que conforme aux lois de la science considérée. Mais, dès lors que la société la reconstruit comme valeur, elle prend statut de vérité dogmatique. Le discours scientifique obéit aussi à la logique des montages institutionnels du discours”

De la Société comme Texte. Linéaments d'une anthropologie dogmatique

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