Citations sur le mystère

Une collection de citations sur le thème de mystère, tout, bien-être, pluie.

Meilleures citations sur le mystère

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“Le cœur a des mystères qu’aucun raisonnement ne pénètre.”

De retour de son voyage de noces en Corse, regardant l’abeille de la ruche de bronze (pendule d’Empire), Jeanne est « traversée par un élan d’affliction ». Cette phrase se rapproche du proverbe [Le cœur a ses raisons que la raison ignore/ne connaît point] .
Roman, Une vie, 1883

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“Comme il est profond, ce mystère de l’Invisible!”

Guy de Maupassant (1850–1893) écrivain français

Nouvelle, Le Horla, 1887

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“Ce fut dans la poussière des archives seigneuriales que je découvris les affreux mystères des usurpations de la caste noble.”

Gracchus Babeuf (1760–1797) homme politique et révolutionnaire français

Sur la féodalité

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“Elle lui fit traverser la cour, apaisa les chiens, ouvrit les portes sans bruit, et, le prenant par la main, elle le guida en silence dans les corridors sombres. Enfin elle l'entraîna dans une chambre circulaire élégante et simple, où des orangers en fleurs répandaient leurs suaves émanations. Des bougies diaphanes brûlaient dans les candelabres. Noun avait effeuillé des roses du Bengale sur le parquet, le divan était semé de violettes, une douce chaleur pénétrait tous les pores, et les cristaux étincelaient sur la table parmi les fruits qui présentaient coquettement leurs flancs vermeils parmi la mousse verte des corbeilles. Ébloui par la transition brusque de l'obscurité à une vive lumière, Raymon resta quelques instants étourdi; mais il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre où il était. Le goût exquis et la simplicité chaste qui présidaient à l'ameublement, ces livres d'amour et de voyages épars sur les planches d'acajou, ce métier chargé d'un travail si joli et si frais, œuvre de patience et de mélancolie, cette harpe dont les cordes semblaient encore vibrer des chants d'attente et de tristesse, ces gravures qui représentaient les pastorales amours de Paul et de Virginie, les cimes de l'Ile-Bourbon et les rivages bleus de Saint-Paul, mais surtout ce petit lit à demi caché sous les rideaux de mousseline, ce lit blanc et pudique comme celui d'une vierge, orné au chevet, en guise de rameau béni, d'une palme enlevée peut-être le jour du départ à quelque arbre de la patrie : tout révélait madame Delmare, et Raymon fut saisi d'un étrange frisson en songeant que cette femme enveloppée d'un manteau, qui l'avait conduit jusque-là, était peut-être Indiana elle-même. Cette extravagante idée sembla se confirmer, lorsqu'il vit apparaître dans la glace en face de lui une forme blanche et parée, le fantôme d'une femme qui entre au bal et qui jette son manteau pour se montrer radieuse et demi-nue aux lumières étincelantes. Mais ce ne fut que l'erreur d'un instant. Indiana eût été plus cachée….. Son sein modeste ne se fût trahi que sous la triple gaze de son corsage; elle eût peut-être orné ses cheveux de camélias naturels, mais ce n'est pas dans ce désordre excitant qu'ils se fussent joués sur sa tête; elle eût pu emprisonner ses pieds dans des souliers de satin, mais sa chaste robe n'eût pas ainsi trahi les mystères de sa jambe mignonne.”

Indiana, 1832

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“Mais le Corsaire Sanglot, la chanteuse de music-hall, Louise Lame, les explorateurs polaires et les fous, réunis par inadvertance dans la plaine aride d’un manuscrit, hisseront en vain du haut des mâts blancs les pavillons noirs annonciateurs de peste s’ils n’ont auparavant, fantômes jaillis de la nuit profonde de l’encrier, abandonné les préoccupations chères à celui qui, de cette nuit liquide et parfaite, ne fit jamais autre chose que des taches à ses doigts, taches propres à l’apposition d’empreintes digitales sur les murs ripolinés du rêve et par là capables d’induire en erreur les séraphins ridicules de la déduction logique persuadés que seul un esprit familier des majestueuses ténèbres a pu laisser une trace tangible de sa nature indécise en s’enfuyant à l’approche d’un danger comme le jour ou le réveil, et loin de penser que le travail du comptable et celui du poète laissent finalement les mêmes stigmates sur le papier et que seul l’œil perspicace des aventuriers de la pensée est capable de faire la différence entre les lignes sans mystère du premier et le grimoire prophétique et, peut-être à son insu, divin du second, car les pestes redoutables ne sont que tempêtes de cœurs entrechoqués et il convient de les affronter avec des ambitions individuelles et un esprit dégagé du stupide espoir de transformer en miroir le papier par une écriture magique et efficace.”

Robert Desnos (1900–1945) poète français

La Liberté ou l'Amour !, 1927

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“Tout gouvernement a besoin d'effrayer sa population et une façon de faire est d'envelopper son fonctionnement de mystère.”

Noam Chomsky (1928) linguiste et philosophe américain

Comprendre le pouvoir. L'indispensable de Chomsky, 2006, Premier mouvement

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“L’essentiel pour un écrivain est d'arriver au mystère par la clarté.”

Pierre Bourgeade (1927–2009)

Citations extraites de périodiques, Dans Le Monde

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“Vous souvient-il de la scène où Perséphone est sur le point de s’abîmer dans l’Érèbe, tandis que gémit le chœur des Océanides? Son visage est pareil au vôtre, quand le vôtre s’obscurcit. Rigide dans son peplum couleur de safran, elle penche en arrière sa tête couronnée; et il semble que la nuit coule en sa chair devenue exsangue et s’amasse au-dessous du menton, dans la cavité des yeux, autour des narines, lui donnant l’aspect d’un sombre masque tragique. C’est votre masque, Perdita. Quand je composais mon Mystère, la mémoire que j’avais de vous m’a aidé à évoquer la personne divine. Ce petit ruban de velours safrané que vous portez habituellement au cou m’a indiqué la couleur convenable pour le peplum de Perséphone. Et un soir, dans votre maison, comme je prenais congé de vous sur le seuil d’une pièce où les lampes n’étaient pas encore allumées, —; un soir agité du dernier automne, vous en souvient-il? — vous avez réussi, par un seul de vos gestes, à mettre dans la pleine lumière de mon âme la créature qui s’y trouvait encore gisante et enveloppée; et puis, sans vous douter de cette nativité subite, vous êtes rentrée dans l’intime obscurité de votre Érèbe. Ah! j’étais sûr d’entendre vos sanglots; et cependant il courait en moi un torrent de joie indomptable. Jamais, je crois, je ne vous ai raconté ces choses. J’aurais dû vous consacrer mon œuvre comme à une Lucine idéale.”

Romans, Le Feu, 1900

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“Comme si ce mur de pierre pouvait vraiment vous apporter le repos, comme si, vraiment, il renfermait en lui ne serai-ce qu'un seul mot d'apaisement pour cette unique raison que deux fois deux font quatre. Absurdité des absurdités! Ah non, mais — tout comprendre, avoir conscience de tout, de tous les impossibles, de tous les murs de pierre; ne se soumettre à rien, aux impossibles, aux murs de pierre, si cela vous répugne de vous soumettre; arriver par les combinaisons logiques les plus inévitables aux conclusions les plus dégoûtantes sur ce sujet toujours d'actualité que le mur de pierre, c'est comme si vous, vous en étiez coupable, même si — encore une fois — vous n'êtes à l'évidence, coupable de rien, ce qui amène, sans dire un mot et en grinçant des dents par impuissance, à se figer voluptueusement dans l'inertie et à songer qu'il apparaît ainsi que vous n'avez même plus personne sur qui déverser votre bile, que l'objet du délit n'y est plus, vous ne le retrouverez plus jamais peut-être, vous êtes là, devant un tour d'escamotage, un truc, une pire et simple filouterie, un genre de mélasse, on ne sait quoi, on ne sait qui, et que pour vous, malgré les mystères et les trucs, ça vous fait toujours mal — et moins vous comprenez, et plus ça vous fait mal!”

Les Carnets du sous-sol (Записки из подполья), 1864, Partie I : Le Sous-sol

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“Homme droit comme l'épée qui fut la sienne durant sa belle carrière militaire, il était également un chrétien qui ne transigeait point sur les principes fondamentaux de sa religion. Celle-ci était source de sa générosité sociale, de son humanisme profond sous sa forme la plus élévée : la charité, je veux dire l'amour des hommes. Ces caractéristiques indéniables condamnent à elles seules les imputations que ses adversaires déclarés ou camouflés ont déversées sur lui, par haine, par crainte de sa réussite politique et par jalousie partisane. Il n'empêche qu'il les a dominés parce qu'il était, lui, sans haine; et patriote pur, il avait horreur des procédés d'excitation sociale, conduisant à la guerre civile. Il a été avant tout l'apôtre de la Réconciliation, épithète qu'il ajoutera à l'appellation de son parti. J'ai vu agir le chef et j'ai agi sous son égide; j'ai partagé le pain et le sel à sa table, avec lui, sa femme et ses enfants. Sous ces deux aspects, j'ai pu prendre la mesure de sa stature nationale, civique et morale. […] Lui, que les communistes traitaient de fasciste, professait un farouche dédain pour la tyrannie et l'aventure. […] Il rejetait toutes les doctrines excessives, qu'elles fussent de droite ou de gauche, de la demi-gauche ou de la demi-droite. C'était d'ailleurs une terminologie qui faisait mal à son cœur ouvert à tous les Français. Au fond, la Rocque était ce qu'on pourrait appeler un socialiste chrétien. […] C'est un grand mystère que celui des souffrances et de l'injustice qui frappent les hommes de cette qualité et de cette dimension morale, un des mystères de Dieu qui échappent à notre raison; mais on ne peut éloigner de son esprit cette idée qu'à propos du sort fait à la Rocque, le bras séculier de la France n'a pas écrit une page d'honneur à son actif.”

Augustin Ibazizen (1897–1980) écrivain français

À propos du colonel François de La Rocque, président des Croix-de-feu puis du Parti social français (PSF).
Le testament d'un Berbère: un itinéraire spirituel et politique, 1984

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“D'abord on tente de se perdre dans les mystères du grand au-delà. Ensuite, si ça ne marche pas, on s'y met à cinq contre un.”

David Homel (1952) écrivain et traducteur américain

Un singe à Moscou, 1995

“Georges Ricard-Cordingley est le seul peintre de marine qui ait vu le jour à Lyon : c’est un artiste de l’école lyonnaise par son goût de l’ésotérisme, le rôle donné à l’art dans ses écrits, autant que par sa sensibilité à la brume, ses tons délicats, ses harmonies subtiles. Voici l’homme : mélange de retenue, de modération, de finesse, d’absence d’audace apparente dans la traduction des sentiments et émotions, traits communs à Orsel comme aux Flandrin. Issu d’un père dénommé Ricard (plusieurs artistes sans liens de parenté portent alors ce nom) et d’une mère anglaise née Cordingley, il mêle pour se distinguer les deux « patronymes » dans sa signature d’artiste. Ricard-Cordingley a été désigné comme peintre des gris colorés, tons que l’on retrouve dans le style nuancé des deux écoles et dans l’atmosphère des deux villes, Lyon et Londres, où son renom débuta. Les deux autres pôles où il séjourna sont Boulogne-sur-Mer et Cannes. Des brumes matinales de la mer du Nord aux brumes crépusculaires de la Côte d’Azur il existait un lien et son œuvre se complaira dans l’incertain et l’indéterminé que traduit si bien ce « bilinguisme» artistique aux émotions douces et tendres. Si le « can’t » est la règle, la mesure est la seule loi de son harmonie. Il n’est jusqu’à sa passion pour l’aquarelle qui n’aille des tons purs de Constable aux pâleurs opalines d’un Ravier. Son dessin est subtil encore : crayon gras au Maroc et haute montagne, il épouse le fusain dès qu’il est question de la mer. Le fusain avec sa lumière d’ombre est l’indispensable technique au rendu des soirs, la voie du mystère. Différente ou plutôt diverse, à l’huile, à l’aquarelle, au fusain, son œuvre porte la marque du rêve qui en fait l’unité. Après la destruction de son atelier en 1940 à Boulogne-sur-Mer par fait de guerre, que reste-t-il de ses créations, de ses portraits de jeunesse qui enchantaient la « gentry », des grandes décorations, dont celle du casino de Wimereux, détruit lui aussi. Pour juger ses ambitions et ses rêves il ne demeure qu’environ deux cent cinquante études, encore moins d’aquarelles et de dessins en dehors des tableaux vendus de son vivant. Il subsiste cependant un « liber veritatis » où cet angoissé de perfection a noté, croquis et aquarelles à l’appui, tout ce que marchands et collectionneurs ont éparpillé dans le monde. Le jour viendra-t-il où la blanche nef des rêves mystiques lyonnais et les falaises claires de la légendaire Albion se joindront dans un commun hommage à leur concitoyen trop oublié.”

Georges Ricard-Cordingley (1873–1939) peintre français

Sur Cordingley

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“On n'atteint un peu de la signification, du mystère et de l'âme des choses que si l'on est attentif à leurs apparences.”

« Renoir », Les Cahiers d'aujourd'hui, février 1913
Combats esthétiques, 1993

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“Ils ont montré que le leadership n'est même pas la partie la plus intéressante; il n'y a pas de mystère à savoir pourquoi les gens veulent mener. Le vrai mystère est de savoir pourquoi les gens veulent suivre.”

en
They point out that leadership is not even the more interesting hand; it's no puzzle to understand why people want to lead. The real puzzle is why people are willing to follow.
The Righteous Mind (2012)

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“Le mystère est un élément de la vie de l'homme (et) Jung a montré qu'il est catastrophique de rendre clair et superficiel ce qui est caché au plus profond de l'homme. […] Le sentiment du sacré et le sens du secret sont des éléments sans lesquels l'homme ne peut absolument pas vivre, les psychanalystes […] sont d'accord là dessus. Or (d'une part) l'invasion technique désacralise (la nature) dans l(a)quel(le) l'homme est appelé à vivre : […] elle montre par l'évidence, et non par la raison […] que le mystère n'existe pas. […] (D'autre part) nous assistons à un étrange renversement : l'homme ne pouvant vivre sans sacré, il reporte son sens du sacré sur ce qui a (désacralisé la nature) : la technique. Dans le monde où nous sommes, c'est la technique qui est devenue le mystère essentiel. […] [On « croit » en elle] parce qu'au moins ses miracles sont visibles et en progression. […] Un signe entre autres du sacré ressenti par l'homme devant la technique, c'est son souci de la traiter avec familiarité. […] Étant donné ses formes très diverses, il n’est pas question de parler d’une religion de la technique mais bien d’un sentiment du sacré qui s’exprime de façons différentes selon les hommes. […] De toutes façons, la technique est sacrée parce qu'elle est l'expression commune de la puissance de l'homme et que, sans elle, il se retrouverait pauvre, seul et nu, sans fard, cessant d'être le héros, le génie, l'archange qu'un moteur lui permet d'être à bon marché. Même ceux qui souffrent, qui sont au chômage ou qui sont ruinés par la technique, même ceux qui la critiquent et l'attaquent, sans oser aller trop loin […], ont cette mauvaise conscience à son égard qu'éprouvent tous les iconoclastes.”

La Technique ou l'Enjeu du siècle, 1954

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“Vous souvient-il de la scène où Perséphone est sur le point de s’abîmer dans l’Érèbe, tandis que gémit le chœur des Océanides? Son visage est pareil au vôtre, quand le vôtre s’obscurcit. Rigide dans son peplum couleur de safran, elle penche en arrière sa tête couronnée; et il semble que la nuit coule en sa chair devenue exsangue et s’amasse au-dessous du menton, dans la cavité des yeux, autour des narines, lui donnant l’aspect d’un sombre masque tragique. C’est votre masque, Perdita. Quand je composais mon Mystère, la mémoire que j’avais de vous m’a aidé à évoquer la personne divine. Ce petit ruban de velours safrané que vous portez habituellement au cou m’a indiqué la couleur convenable pour le peplum de Perséphone. Et un soir, dans votre maison, comme je prenais congé de vous sur le seuil d’une pièce où les lampes n’étaient pas encore allumées, —; un soir agité du dernier automne, vous en souvient-il?”

vous avez réussi, par un seul de vos gestes, à mettre dans la pleine lumière de mon âme la créature qui s’y trouvait encore gisante et enveloppée ; et puis, sans vous douter de cette nativité subite, vous êtes rentrée dans l’intime obscurité de votre Érèbe. Ah ! j’étais sûr d’entendre vos sanglots ; et cependant il courait en moi un torrent de joie indomptable. Jamais, je crois, je ne vous ai raconté ces choses. J’aurais dû vous consacrer mon œuvre comme à une Lucine idéale.
Romans, Le Feu, 1900

Cette traduction est en attente de révision. Est-ce correct?
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