Citations sur seul
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“Parfois monter un escalier est la seule façon de savoir où il mène.”

Antoine Bello (1970) écrivain franco-américain

Les Falsificateurs
Les Falsificateurs, 2007

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“Vous les gens du Sud ne savez pas ce que vous faites. Ce pays va être couvert de sang et Dieu seul sait comment cela finira. C'est pure folie, un crime contre la civilisation! Vous parlez si légèrement de la guerre; vous ne savez pas de quoi vous parlez. La guerre est une chose terrible!”

William Tecumseh Sherman (1820–1891) militaire, homme d'affaires, enseignant et écrivain américain

You people of the South don't know what you are doing. This country will be drenched in blood, and God only knows how it will end. It is all folly, madness, a crime against civilization! You people speak so lightly of war; you don't know what you're talking about. War is a terrible thing!
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“Je suis seule comme Adam. Ça fait du mal dedans. L'arbre fait-il du bruit quand il tombe dans la forêt vide?”

Amanda Sthers (1978) auteur dramatique, scénariste, parolière

Les Érections américaines (2013)

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“Ces gens-là nous envient, disait-on dans les boutiques et les foyers, […], ils nous envient parce que chez nous personne ne meurt, et s’ils veulent nous envahir et occuper notre territoire c’est pour ne pas mourir eux non plus. En deux jours, à coups de marches forcées et de bannières flottant au vent, entonnant des chants patriotiques comme la marseillaise, le ça ira, le maria da fonte, l’hymne à la charte, le não verás país nenhum, la bandiera rossa, la portuguesa, le god save the king, l’internationale, le deuchland über alles, le chant des marais, le stars and stripes, les soldats s’en retournèrent aux postes d’où ils étaient venus et là, armés jusqu’aux dents, ils attendirent de pied ferme l’attaque. Les deux camps valeureux sont face à face, mais cette fois non plus le sang ne coulera pas jusqu'au fleuve. Et dites vous bien que ce ne fut pas voulu par les soldats de ce côté-ci, car eux avaient la certitude de ne pas mourir, même si une rafale de mitraillette les coupaient en deux. Encore que, poussés par une curiosité scientifique plus que légitime, nous devrions nous demander comment les deux parties séparées survivraient au cas où l’estomac serait d’un côté et les intestins de l’autre. Quoi qu’il en soit, seul un fou à lier s’aviserait de tirer le premier. Et, dieu soit loué, personne ne tira. Pas même le fait que plusieurs soldats de l’autre camp eussent l’idée de déserter dans l’eldorado où personne ne meurt n’eut d’autre conséquence que leur renvoi immédiat à leur lieu d’origine où un conseil de guerre les attendait déjà. Ce détail n’aura aucune incidence sur le déroulement de l’histoire riche en tribulations que nous relatons et nous n’en reparlerons plus, n’empêche que nous n’avons pas voulu le laisser enseveli dans l’obscurité de l’encrier.”

José Saramago (1922–2010) écrivain portugais

[…] Espérons qu’au moins les pauvres diables ne seront pas fusillés. Car alors nous serions fondés à dire qu’ils étaient allés chercher de la laine et étaient revenus prêts à être tondus.
Les intermittences de la mort (As Intermitcias da Morte), 2005

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“Il y avait pour l'homme une route et une seule : celle de l'arc et de la flèche.”

Clifford D. Simak (1904–1988) auteur de science-fiction

Citations de ses romans, Demain les chiens (City), 1944

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“Mais le Corsaire Sanglot, la chanteuse de music-hall, Louise Lame, les explorateurs polaires et les fous, réunis par inadvertance dans la plaine aride d’un manuscrit, hisseront en vain du haut des mâts blancs les pavillons noirs annonciateurs de peste s’ils n’ont auparavant, fantômes jaillis de la nuit profonde de l’encrier, abandonné les préoccupations chères à celui qui, de cette nuit liquide et parfaite, ne fit jamais autre chose que des taches à ses doigts, taches propres à l’apposition d’empreintes digitales sur les murs ripolinés du rêve et par là capables d’induire en erreur les séraphins ridicules de la déduction logique persuadés que seul un esprit familier des majestueuses ténèbres a pu laisser une trace tangible de sa nature indécise en s’enfuyant à l’approche d’un danger comme le jour ou le réveil, et loin de penser que le travail du comptable et celui du poète laissent finalement les mêmes stigmates sur le papier et que seul l’œil perspicace des aventuriers de la pensée est capable de faire la différence entre les lignes sans mystère du premier et le grimoire prophétique et, peut-être à son insu, divin du second, car les pestes redoutables ne sont que tempêtes de cœurs entrechoqués et il convient de les affronter avec des ambitions individuelles et un esprit dégagé du stupide espoir de transformer en miroir le papier par une écriture magique et efficace.”

Robert Desnos (1900–1945) poète français

La Liberté ou l'Amour !, 1927

“Nous nous trouvons là en présence d'un ordre maçonnique juif, méconnu du grand public, mais très puissant, et qui n'a qu'un seul objectif : celui d'instaurer le pouvoir mondial juif. Il est évident qu'il s'agit là du faux messianisme et d'une fausse espérance.”

Paul Ranc (1945)

fr
À propos du B'nai B'rith. Cette phrase malheureuse, due à une erreur, a été aussitôt retiré du livre dès que Paul Ranc a su que c'était une citation antisémite .

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“Premièrement, il s'agit d'une magnifique propagande pour l'idéal maçonnique. Si la maison royale appartient à une loge, alors elle est respectable aux yeux de la masse, du possédant et des classes éduquées. Tous les doutes sont alors réduits au silence. Les maçons n'ont plus besoin de se défendre, mais seulement d'invoquer le roi, leur frère maçon. Est-ce qu'un individu va se montrer plus intelligent que son roi? Un tel membre automatiquement attire tous ceux que recherchent particulièrement les maçons, toutes les personnalités officielles et politiques influentes. Sans avoir besoin d'entreprendre d'autres actions, ils ont gagné les politiciens en vue et les figures de l'industrie à la Maçonnerie. La loge maçonnique devient alors un centre de vie sociale avec des banquets et des célébrations pour l'anniversaire du roi ou du prince. Cela ressemble à un grand club national ou social; du vin et des dîners bon marché offrent une attraction considérable aux officiels qui ne sont pas fortunés.”

Heinrich Himmler (1900–1945) homme politique nazi et militaire allemand

First of all it's wonderful propaganda for the Masonic idea. If the royal house belongs to a lodge, then it is respectable in the eyes of the broad masses, the propertied and the educated classes. All doubts are at once silenced. The Masons no longer need to defend themselves, but only point to the king, their brother Mason. Is any individual going to be more clever than his king? Such membership automatically attracts all those whom the Masons particularly want, influential officials and politicians. Without any need for further action they have won over leading political and industrial figures to Masonry. The Masonic lodge now becomes the centre of social life with riotous banquets and celebrations for the king's or prince's birthday. It all seems like a great national and social club; cheap wining and dining offer no small attraction to the official unblessed with this world's goods.
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Sur la Franc-maçonnerie

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“Vous vous demandez : quel est notre but? Je réponds par un seul mot : la victoire, la victoire à n’importe quel prix, la victoire en dépit de toutes les terreurs, la victoire quelque longue et difficile que soit la route pour y parvenir, car sans victoire, il n’y a pas de survie.”

Winston Churchill (1874–1965) homme d'État britannique

You ask, what is our aim? I can answer in one word: It is victory, victory at all costs, victory in spite of all terror, victory, however long and hard the road may be; for without victory, there is no survival.
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Discours devant la chambre des Communes

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“Château d'une seule masse, irréfutable proposition de lave! A l'intérieur, est-ce amour, carnage ou chant?”

Octavio Paz (1914–1998) poète, essayiste et diplomate mexicain

Poésie, Liberté sur parole, 1929

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“Le mécanisme de la justification est la pièce centrale de l’œuvre bourgeoise, sa signification, sa motivation. Pour arriver (à ses fins), le bourgeois se construit un monde réel mais aussi un monde imaginaire qu'il fait prévaloir sur tous les autres dans le mécanisme de la conscience fausse. Car le bourgeois se sait, inconsciemment, un exploiteur, mais il ne peut pas se supporter pour ce qu'il est. (En cela,) il exprime une tendance propre à tout homme (…), celle d’être à la fois en accord avec son milieu (…) et avec lui-même. (…) Et pour ne pas reconnaître ce qu'il est en réalité, le bourgeois ne peut pas voir les motivations réelles de son action. Il ne peut pas discerner les forces motrices qui le poussent à être ce qu'il est en agissant comme il le fait. Ce n'est pas l'hypocrisie au sens courant : le bourgeois le voudrait-il, il ne le peut pas. (…) Comme il ne peut pas non plus agir sans motivation, il se crée un système explicatif, un système de motifs imaginant des forces motrices pour légitimer son action. Bien entendu, ces forces motrices ne sont pas seulement imaginaires, théoriques, (sinon), elles ne feraient illusion sur personne : elles sont apparentes. L'un des jeux permanents de la conscience bourgeoise consiste à éviter le profond pour tout (ramener) à l'évident. (…) Les évidences sont les plus sûrs atouts de la conscience fausse. (…) Il y a ainsi déguisement de la condition réelle, mais déguisement plus réel que le réel parce qu'investi d'évidence.”

Jacques Ellul (1912–1994) professeur d'histoire du droit, sociologue et théologien protestant français

Métamorphose du bourgeois, 1967

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“Représentants du peuple français, jusqu'ici nous n'avions décrété la liberté qu'en égoïstes, pour nous seuls. Mais aujourd'hui nous proclamons à la face de l'univers et les générations futures trouveront leur gloire dans ce décret, nous proclamons la liberté universelle.”

Georges Jacques Danton (1759–1794) avocat, homme politique et révolutionnaire français

Discours prononcé à la Convention sur l'abolition de l'esclavage dans les colonies, 16 Pluviôse an II- 4 février 1794.(a)
Discours

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“Les caprices de l'espèce femelle ne sont pas limités à une seule partie du monde ni à un seul climat, [ils] sont bien plus généraux qu'on ne pourrait l'imaginer.”

But he may please to consider, that the caprices of womankind are not limited to any climate or nation, and that they are much more uniform than can be easily imagined.
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Les Voyages de Gulliver, 1726

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“L'orme mort et le très vert catalpa sont seuls à soupirer dans l'avalanche de lait des étoiles farouches.”

André Breton (1896–1966) poète et écrivain français

Poisson soluble, 1924

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“Il n'y a pas différents degrés de vanité, il y a seulement différents degrés de capacité à la dissimuler.”

Mark Twain (1835–1910) romancier, journaliste et humoriste américain

There are no grades of vanity, there are only grades of ability in concealing it.
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“Je n'aime pas les gens qui se montrent des « proches » en paroles seulement.”

Sophocle (-496–-406 avant J.-C.) dramaturge de la Grèce antique

λόγοις δ᾽ ἐγὼ φιλοῦσαν οὐ στέργω φίλην.
grc
Antigone réprouvant la lâcheté d'Ismène.
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“Toutes les difficultés dans la prière se ramènent à une seule cause : prier comme si Dieu était absent.”

Mère Teresa (1910–1997) religieuse et missionnaire catholique indienne d'origine albanaise

Prière

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“La seule question qui vaille porte sur les principes. La France est-elle une race? Non. C’est un principe fondamental, car derrière la race, il y a immédiatement la pureté. C'est une ligne infranchissable.”

Nadine Morano (1963) personnalité politique française

La France, «pays judéo-chrétien de race blanche» septembre 2015, Soutiens et critiques au sein de sa famille politique pour ses propos sur "la France de race blanche", Critiques

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“C'est le sort de l'artiste d'être seul.”

Charles Willeford (1919–1988) écrivain américain

Hérésie, 1971

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“Que se passe-t-il en 1959, en Italie? Un tas de choses. Mais pour moi l'unique événement intellectuel qui me reste collé à la mémoire, c'est Pasolini à Vie Nuove, précédé par quelques lettres plutôt cérémonieuses, adressées à la directrice : il écrivait « Madame », je répondais « Monsieur ». Ce qui me semble le plus extravagant aujourd'hui, c'est qu'à l'époque je ne savais pas que l'auteur des Cendres de Gramsci avait été expulsé du PCI en 1949. Pour « indignité morale ». Mais la renommée dissout les anathèmes, et, même expulsé, un artiste célèbre peut devenir un « compagnon de route » du PCI. Dans ce contexte, qui permet bien des entorses à la règle, et des bizarreries, l'important c'est que l'artiste continue à accepter le Parti comme force essentielle. Ce que fit Pasolini jusqu'à la fin de sa vie, même à travers ses dernières déclarations : « Le PCI est l'unique force saine dans un pays horriblement pourri », ou bien : « Je suis un marxiste qui vote PCI ». Il avait décidé de faire de sa tribune un acte de contestation du moralisme communiste, qu'il qualifiait de « morale pour vieilles filles » qui sentait à cent lieues la rance idéologie du marxisme orthodoxe. Le stalinisme était alors en pleine vigueur. […] Pasolini était l'intellectuel le plus doux, le plus délicat, le plus disponible que j'eusse connu. Il était mille fois plus aisé de le « diriger », lui, qu'un rédacteur inculte muni de la carte du Parti. Outre sa rubrique hebdomadaire, il écrivait les articles que je lui demandais sur les sujets les plus disparates : par exemple, les Jeux Olympiques de Rome. Il trouvait toujours moyen de renverser les tabous, de libérer les textes de leur banalité, de faire s'entreridiculiser les clichés. […] Il parlait peu, ne soulevait pas de difficultés, préférait, comme moi, ne pas perdre de temps en arguties théologiques. […] Il devint mon seul maître. Il parlait à voix basse, voilée d'aménité, un peu aphone. Ce qu'il m'enseigna d'essentiel fut son mépris pour la lâcheté intellectuelle, et son amour pour toute forme d'hérésie.”

Maria-Antonietta Macciocchi (1922–2007) femme politique

Deux mille ans de bonheur

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