Citations sur premier

Une collection de citations sur le thème de premier, tout, pluie, bien-être.

Citations sur premier

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“La personne à pied se rend compte qu'il n'y a pas de misère dans des villes comme Madrid ou Barcelone, des villes du premier monde qui, je pense, ont perdu le cœur qu'ont encore les Latino-Américains.”

José Baroja (1983) écrivain et éditeur chilien

Source: Fuente: https://www.peruinforma.com/entrevista-cultural-al-escritor-chileno-jose-baroja/


Cette traduction est en attente de révision. Est-ce correct?
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“La guerre est toujours le premier vœu d'un gouvernement puissant qui veut devenir plus puissant encore.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Discours, Premier grand discours sur la guerre,

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“Tenir à sa peau est le premier mot de la sagesse.”

Batouala, 1921

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“finalement, éperdu d'amour et au comble de la frénésie érotique, je m'assis dans l'herbe et j'enlevai un de mes souliers en caoutchouc.

— Je vais le manger pour toi, si tu veux. Si elle le voulait I Ha! Mais bien sûr qu'elle le voulait, voyons! C'était une vraie petite femme. --- Elle posa son cerceau par terre et s'assit sur ses ta-lons. Je crus voir dans ses yeux une lueur d'estime. Je n'en demandais pas plus. Je pris mon canif et enta-mai le caoutchouc. Elle me regardait faire.

— Tu vas le manger cru?

— Oui.

J'avalai un morceau, puis un autre. Sous son regard enfin admiratif, je me sentais devenir vraiment un homme. Et j'avais raison. Je venais de faire mon apprentissage. J'entamai le caoutchouc encore plus profondément, soufflant un peu, entre les bouchées, et je continuai ainsi un bon moment, jusqu'à ce qu'une sueur froide me montât au front. Je continuai même un peu au-delà, serrant les dents, luttant contre la nausée, ramassant toutes mes forces pour demeurer sur le terrain, comme il me fallut le faire tant de fois, depuis, dans mon métier d'homme.

Je fus très malade, on me transporta à l'hôpital, ma mère sanglotait, Aniela hurlait, les filles de l'atelier geignaient, pendant qu'on me mettait sur un brancard dans l'ambulance. J'étais très fier de moi.

Mon amour d'enfant m'inspira vingt ans plus tard mon premier roman Éducation européenne, et aussi certains passages du Grand Vestiaire.

Pendant longtemps, à travers mes pérégrinations, j'ai transporté avec moi un soulier d'enfant en caoutchouc, entamé au couteau. J'avais vingt-cinq ans, puis trente, puis quarante, mais le soulier était toujours là, à portée de la main. J'étais toujours prêt à m'y attabler, à donner, une fois de plus, le meilleur de moi-même. Ça ne s'est pas trouvé. Finalement, j'ai abandonné le soulier quelque part derrière moi. On ne vit pas deux fois.
(La promesse de l'aube, ch. XI)”

Promise at Dawn

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“[…] le développement des villes, des salons, de la cour impose à chacun de maîtriser ses pulsions et d'affiner ses manières et son langage. On assiste à un remarquable effort de civilisation, c'est-à-dire de transformation de l'être naturel, égocentrique et impulsif (Alceste, héros du Misanthrope) en sujet social plus ou moins complaisant (Philinte). De 1630 à 1690 environ, la qualité sociale essentielle c'est l' honnêteté, qui ne désigne pas, comme aujourd'hui, une probité morale, mais une civilité, un art de plaire, de s'adapter à l'attente d'autrui en contrôlant ses désirs. […] le XVIIe siècle voit le développement d'une bourgeoisie composée de juristes et administrateurs, portés à la discipline, et de négociants et financiers, soucieux d'économiser pour accroître leur puissance. Or, la morale est aussi une discipline et une économie des désirs. Cette bourgeoisie veut être reconnue comme élite; il lui faut pour cela s'imposer par sa vertu, d'autant plus qu'elle n'a pas la naissance qui définit la noblesse. Il lui faut surtout se démarquer du peuple. Cet effort de distinction culturelle élimine digestion, sexualité et tout ce qui peut paraître grossier dans le comportement ou l'expression. Il tend à réduire la spontanéité au profit de la raison, à imposer à la nature la maîtrise de l'art, à récuser le savoir-faire spontané ou empirique, fondé sur le génie ou le métier, au bénéfice d'un savoir-faire méthodique, fondé en théorie. C'est pour ces raisons fondamentales que les années trente, contredisant Aristote et renversant la tendance du premier tiers du siècle, soumettent l'art, et particulièrement la tragédie, à la morale.”

Jean Rohou (1934) écrivain et universitaire breton

La Tragédie classique, 1996, La « discipline » classique

“Il vaut mieux être un spéculateur au bord de la faillite qu'un pauvre ruiné. Le premier est aidé, alors que le deuxième est expulsé de son logement, faute d'avoir payé ses crédits.”

Éric Revel (1961) journaliste français

Propos écrits à l'occasion de la crise des CDS et de la faillite de la banque Lehmann aux États-Unis en septembre 2008

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“La nature tombe rarement juste du premier coup.”

Henry Kuttner (1915–1958) écrivain américain

Les Mutants, 1953

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“Ce furent les premiers mots que j'eus sur les lèvres, un matin : lève-toi, mon vieux, lève-toi et charme.”

Clément Bénech (1991) écrivain et journaliste français

Ouvrages, Lève-toi et charme (2015)

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“C'est dans la salle de bains que se passait le meilleur de notre temps. Elle était située au même étage que notre chambre. Une buée épaisse « à couper au couteau » s'y étendait par places, notamment autour de la toilette, à ce point qu'il était impossible d'y saisir quoi que ce fût. De multiples accessoires de fard y trouvaient incompréhensiblement leur existence. Un jour que je pénétrais le premier, vers huit heures du matin, dans cette pièce où régnait je ne sais quel malaise supérieur, dans l'espoir, je crois, d'éprouver le sort mystérieux qui commençait à planer sur nous, quelle ne fut pas ma surprise d'entendre un grand bruit d'ailes suivi presque aussitôt de celui de la chute d'un carreau, lequel présentait cette particularité d'être de la couleur dite « aurore » alors que la vitre demeurée intacte était au contraire faiblement bleue. Sur le lit de massage reposait une femme de grande beauté dont je fus assez heureux pour surprendre la dernière convulsion et qui, lorsque je me trouvai près d'elle, avait cessé de respirer.
Une lime d'ivoire que je ramassai à terre fit instantanément s'ouvrir autour de moi un certain nombre de mains de cire qui restèrent suspendues en l'air avant de se poser sur des coussins verts. Les moyens me manquaient, on l'a vu, pour interroger le souffle de la morte. Solange n'avait pas paru de la nuit et pourtant cette femme ne lui ressemblait pas à l'exception des petits souliers blancs dont la semelle au point d'insertion des orteils présentait d'imperceptibles hachures comme celles des danseuses.”

André Breton (1896–1966) poète et écrivain français

L'Année des chapeaux rouges, 1922

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“J'allais chanter, sur le rythme héroïque, les armes, la fureur des combats; au sujet convenait le maître : le second vers était égal au premier. On dit que Cupidon se mit à rire et qu'il y retrancha furtivement un pied.”

Arma graui numero uiolentaque bella parabam
Edere, materia conueniente modis.
Par erat inferior uersus ; risisse Cupido
Dicitur atque unum surripuisse pedem.
la
Début du premier poème du premier livre. Catulle y justifie son emploi du distique élégiaque (type de vers faisant alterner un hexamètre dactylique et un pentamètre iambique plus court, par distinction avec l'épopée qui utilisait uniquement l' Hexamètre dactylique ), en se mettant en scène victime d'une farce de Cupidon.
Les Amours

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“Il est toujours périlleux de parler le premier.”

David Homel (1952) écrivain et traducteur américain

L'Analyste ('), 2003

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“En vérité j'écris pour donner de mes nouvelles poétiques à mes amis dont je vous adresserai la liste complète et commentée au premier loisir.”

Louis de Gonzague-Frick (1883–1958) poète français

Louis de Gonzague Frick donne suite à une enquête concernant son statut d'écrivain menée par le mensuel surréaliste Littérature, ce sur plusieurs numéros.
En réponse à la question « Pourquoi écrivez-vous ? »

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“C'est vrai: une arme à feu, ça représente le facteur premier de l'égalité.”

Ken Bruen (1951) écrivain irlandais

Le Martyre des Magdalènes, 2006

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“Pas la peine de répliquer; quoi qu'on me dise en ce moment pourrait tout aussi bien être écrit sur une courge en décomposition. Le cerveau s'en va en premier, tu sais — sauf les parties dédiées à la douleur, qui sont de toute évidence invincibles.”

Robert Patrick (1937) auteur dramatique, parolier, acteur et metteur en scène

Don't bother to answer back. Anything said to me at this point might as well be written on a decomposing squash. The brain goes first, you know -- except the portions dedicated to pain, which are apparently immune.
en
Untold Decades: Seven Comedies of Gay Romance (1988)

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“Soubdain, je ne sçay comment, le cas feut subit, je ne eut loisir le consyderer. Panurge sans aultre chose dire jette en mer son mouton criant et bellant. Tous les aultres moutons crians et bellans en pareille intonation commencerent soy jecter et saulter en mer aprés la file. La foulle estoit à qui le premier y saulteroit aprés leur compaignon. Possible n'estoit les en guarder. Comme vous sçavez estre du mouton le naturel, tous jours suyvre le premier, quelque part qu'il aille. Aussi le dict Aristoteles lib. 9 de histo. animal. estre le plus sot et inepte animant du monde.”

François Rabelais (1494–1553) auteur français du 16e siècle

fr
Soudain, je ne sais comment cela est arrivé, je n'eus le temps de l'observer, Panurge, sans rien ajouter, jette son mouton, criant et bêlant, dans la mer. Tous les autres moutons criant et bêlant d'une même intonation commencèrent à se jeter et sauter dans la mère successivement. Le troupeau se disputait la première place pour sauter après leur compagnon. Impossible de les en empêcher. Comme vous savez être dans la nature du mouton de suivre le premier, quelque part, où qu'il aille. Ainsi Aristote, dans Histoire des animaux, liv. 9, le dit être le plus sot et inepte être animé du monde.
Œuvre, Quart Livre

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“Lamarck était le premier homme dont les conclusions furent publiées sur ce sujet en 1801.”

Charles Darwin (1809–1882) naturaliste anglais

Lamarck was the first man whose conclusions on this subject were published in 1801.
en
Opinion historique sur l'origine des espèces
L'Origine des espèces, 1859

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“Ces gens-là nous envient, disait-on dans les boutiques et les foyers, […], ils nous envient parce que chez nous personne ne meurt, et s’ils veulent nous envahir et occuper notre territoire c’est pour ne pas mourir eux non plus. En deux jours, à coups de marches forcées et de bannières flottant au vent, entonnant des chants patriotiques comme la marseillaise, le ça ira, le maria da fonte, l’hymne à la charte, le não verás país nenhum, la bandiera rossa, la portuguesa, le god save the king, l’internationale, le deuchland über alles, le chant des marais, le stars and stripes, les soldats s’en retournèrent aux postes d’où ils étaient venus et là, armés jusqu’aux dents, ils attendirent de pied ferme l’attaque. Les deux camps valeureux sont face à face, mais cette fois non plus le sang ne coulera pas jusqu'au fleuve. Et dites vous bien que ce ne fut pas voulu par les soldats de ce côté-ci, car eux avaient la certitude de ne pas mourir, même si une rafale de mitraillette les coupaient en deux. Encore que, poussés par une curiosité scientifique plus que légitime, nous devrions nous demander comment les deux parties séparées survivraient au cas où l’estomac serait d’un côté et les intestins de l’autre. Quoi qu’il en soit, seul un fou à lier s’aviserait de tirer le premier. Et, dieu soit loué, personne ne tira. Pas même le fait que plusieurs soldats de l’autre camp eussent l’idée de déserter dans l’eldorado où personne ne meurt n’eut d’autre conséquence que leur renvoi immédiat à leur lieu d’origine où un conseil de guerre les attendait déjà. Ce détail n’aura aucune incidence sur le déroulement de l’histoire riche en tribulations que nous relatons et nous n’en reparlerons plus, n’empêche que nous n’avons pas voulu le laisser enseveli dans l’obscurité de l’encrier.”

José Saramago (1922–2010) écrivain portugais

[…] Espérons qu’au moins les pauvres diables ne seront pas fusillés. Car alors nous serions fondés à dire qu’ils étaient allés chercher de la laine et étaient revenus prêts à être tondus.
Les intermittences de la mort (As Intermitcias da Morte), 2005

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“Mais le Corsaire Sanglot, la chanteuse de music-hall, Louise Lame, les explorateurs polaires et les fous, réunis par inadvertance dans la plaine aride d’un manuscrit, hisseront en vain du haut des mâts blancs les pavillons noirs annonciateurs de peste s’ils n’ont auparavant, fantômes jaillis de la nuit profonde de l’encrier, abandonné les préoccupations chères à celui qui, de cette nuit liquide et parfaite, ne fit jamais autre chose que des taches à ses doigts, taches propres à l’apposition d’empreintes digitales sur les murs ripolinés du rêve et par là capables d’induire en erreur les séraphins ridicules de la déduction logique persuadés que seul un esprit familier des majestueuses ténèbres a pu laisser une trace tangible de sa nature indécise en s’enfuyant à l’approche d’un danger comme le jour ou le réveil, et loin de penser que le travail du comptable et celui du poète laissent finalement les mêmes stigmates sur le papier et que seul l’œil perspicace des aventuriers de la pensée est capable de faire la différence entre les lignes sans mystère du premier et le grimoire prophétique et, peut-être à son insu, divin du second, car les pestes redoutables ne sont que tempêtes de cœurs entrechoqués et il convient de les affronter avec des ambitions individuelles et un esprit dégagé du stupide espoir de transformer en miroir le papier par une écriture magique et efficace.”

Robert Desnos (1900–1945) poète français

La Liberté ou l'Amour !, 1927

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“Le premier amour est toujours le dernier.”

Tahar Ben Jelloun (1944) écrivain et poète marocain

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