Citations sur pari

Une collection de citations sur le thème de pari, bien-être, tout, pluie.

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“Sage Pétion, la Commune de Paris avait levé l'étendard de l'insurrection au nom de la patrie, la cause de la Commune était celle de la France entière.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Réponse à Jérôme Pétion.
Écrits et articles, « Des papiers publics », Lettres de M. Robespierre à ses commettants, n° 7, [novembre, 1792]

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“Moi, je vous prends le pari sur les statistiques de délinquance des mineurs, je pense qu'il y a entre 90 et 95% des Noirs et de Maghrébins.”

Éric Zemmour (1958) journaliste et essayiste français

Propos médiatiques, Sur les Noirs et les Arabes

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“En revenant de New-York, Paris m'a fait l'effet d'un joli bibelot; mais quelle joie de le revoir!”

Camille Saint-Saëns (1835–1921) pianiste, organiste et compositeur français de l'époque post-romantique

Regard sur mes contemporains, ed. 1990

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“Etre pauvre à Paris, c'est être pauvre deux fois.”

La Curée

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“Les riches environnent Paris comme une circonvallation de fumier autour d'une porcherie monstrueuse.”

Léon Bloy (1846–1917) romancier et essayiste français

Écrit intime, Mon journal, 1904

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“Chaque récolte est enfermée dans une petite ampoule de cristal, de verre ou d’argent, soigneusement étiquetée et, avec les plus grandes précautions, expédiée à Paris.”

Robert Desnos (1900–1945) poète français

Il est ici question du Club des Buveurs de Sperme.
La Liberté ou l'Amour !, 1927

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“J'ai dû attendre quatorze ans avant d'avoir un poste de chartiste. j'ai passé toutes ses années à faire des « petits boulots ». J'ai, par exemple, donné des leçons chez des particuliers aux quatre coins de Paris. C'est pour cela que je comprends bien les jeunes qui ont tant de mal à trouver du travail aujourd'hui.”

Régine Pernoud (1909–1998) archiviste paléographe et historienne médiéviste, fondatrice et directrice du Centre Jeanne d’Arc, à Orléan…

Citations de ses ouvrages, Histoire et lumière, 1998, Éléments biographiques

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“Cette information nous apprend, tout d'abord, que l'entrée dans le gouvernement révolutionnaire de représentants du prolétariat socialiste aux côtés de la petite bourgeoisie est, sur le plan des principes, parfaitement acceptable et, dans des conditions déterminées, tout simplement obligatoire. Cette information nous montre ensuite que la tâche réelle dont la Commune a dû s'acquitter était avant tout la réalisation de la dictature non pas socialiste, mais démocratique, l'application de notre « programme minimum ». Enfin, cette information nous rappelle que, tirant la leçon de la Commune de Paris, nous devons imiter non ses erreurs (les communards n'ont pas pris la Banque de France, ils n'ont pas lancé d'offensive contre Versailles, n'avaient pas de programme clair, etc.), mais ces actions pratiques couronnées de succès qui nous montrent la voie à suivre. Nous ne devons pas emprunter le mot « Commune » aux grands combattants de 1871, nous ne devons pas répéter aveuglément chacun de leurs mots d'ordre, mais promouvoir clairement des mots d'ordre de programme et d'action qui répondent à la situation actuelle de la Russie et que l'on peut résumer ainsi: dictature révolutionnaire démocratique du prolétariat et des paysans.”

Lénine (1870–1924) révolutionnaire et homme d'état soviétique

Conclusion de l'article « La Commune de Paris et les tâches de la dictature démocratique», in Prolétari n°8 du 17 juillet 1905

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“Voici des années mortes. On vit au jour le jour. De temps à autre, on tourne la page et ce qu'on lit au verso n'est pas pour effrayer. A force de monter les escaliers et de les descendre, je me suis fait une philosophie. Quelques pays, quelques amis : tout passe, et parfois il y a des colères bleues, des injures, des gifles, un peu de sang sur les doigts. Mais ce qui revient toujours, c'est le décor de Paris que traversent la Seine et le métropolitain comme deux poignards tatoués.”

Louis Aragon (1897–1982) poète et romancier français

Cette citation provient d'une revue dirigée par André Breton. Elle expose les propos critiques de Louis Aragon dans une rubrique qu'il lui avait été attribuée dans ce numéro. Il avait choisi notamment de commenter le recueil Dix-neuf poèmes élastiques de Blaise Cendrars dont il est question ici.
Littérature n°8, 1919 (critique)

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“Ensuite soyez snob. Comme moi. Le snobisme vient chez moi de mon enfance. J’avais déjà de l’admiration pour la classe sociale supérieure qui se concrétisait à mes yeux en la personne d’une dame nommée Ursula Mattas. Elle était Argentine et j’en étais amoureux d’abord parce qu’elle portait un chapeau (on n’en portait pas dans ma famille) et qu’elle habitait au deuxième étage. Après l’enfance, le snobisme ne s’est pas borné au deuxième étage. J’ai toujours voulu être dans les étages les plus importants. Quand je suis venu à Paris, c’était une véritable obsession de savoir si je serais invité partout où je croyais qu’il fallait l’être. Une fois l’invitation reçue, le snobisme est instantanément soulagé, de la même façon que votre maladie est guérie dès que le médecin pousse la porte. Après, au contraire, très souvent je ne suis pas allé aux endroits où j’étais invité. Ou si j’y allais, je faisais un scandale qui me faisait tout de suite remarquer, puis je disparaissais instantanément. […] Le snobisme consiste à pouvoir se placer toujours dans les endroits où les autres n’ont pas accès, ce qui crée chez ces autres un sentiment d’infériorité.”

Salvador Dalí (1904–1989) peintre, sculpteur, graveur, scénariste et écrivain catalan

Extraits d’une réponse de Dalí à l’interrogation d’un jeune homme sur sa réussite.
Journal d’un génie adolescent

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“Certes Rousseau est de bonne foi quand il répète : « J’étudie ce qui est; c’est mon principe; il me fournit la solution de toutes les difficultés »; mais il n’est pas moins sincère quand, parti de l’observation de la nature, il se laisse entraîner dans le rêve. Il a rêvé toute sa vie pour lui-même comme pour les autres. Dans le premier voyage qu’il fît de Genève à Annecy, il raconte qu’il ne voyait pas un château à droite ou à gauche, sans aller chercher l’aventure qu’il se croyait sûr d’y trouver. Il n’osait ni entrer ni heurter; mais il chantait sous la fenêtre qui avait le plus d’apparence, fort surpris, après s’être époumoné, de ne voir paraître ni dame, ni demoiselle qu’attirai la beauté de sa voix ou le sel de ses chansons. S’il marchait par la campagne, il imaginait « dans les maisons des festins rustiques; dans les prés, de folâtres jeux; le long des eaux, des bains et des promenades; sur les arbres, des fruits délicieux; sous leur ombre, de voluptueux tête-à-tête; sur les montagnes, des cuves de lait et de crème, une oisiveté charmante, la paix, la simplicité, le plaisir d’errer sans savoir où : rien ne frappait ses yeux sans porter à son cœur quelque invention de jouissance. » La première fois qu’il vint à Paris, il se figurait « une ville aussi belle que grande, où l’on ne voyait que de superbes rues, des palais de marbre et d’or. » Lorsqu’il retraçait ces illusions trente ans après, il en souriait; mais elles étaient là encore, dans un repli de son imagination, toutes fraîches, prêtes à renaître; et il n’est point bien sûr qu’il n’en eût pas, tout en se moquant un peu de lui-même, la réminiscence émue. C’est cette puissance d’imagination qui donne tant de vie au cinquième livre de l’Émile.”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Jean-Jacques Rousseau

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“Certes Rousseau est de bonne foi quand il répète : « J’étudie ce qui est; c’est mon principe; il me fournit la solution de toutes les difficultés »; mais il n’est pas moins sincère quand, parti de l’observation de la nature, il se laisse entraîner dans le rêve. Il a rêvé toute sa vie pour lui-même comme pour les autres. Dans le premier voyage qu’il fît de Genève à Annecy, il raconte qu’il ne voyait pas un château à droite ou à gauche, sans aller chercher l’aventure qu’il se croyait sûr d’y trouver. Il n’osait ni entrer ni heurter; mais il chantait sous la fenêtre qui avait le plus d’apparence, fort surpris, après s’être époumoné, de ne voir paraître ni dame, ni demoiselle qu’attirai la beauté de sa voix ou le sel de ses chansons. S’il marchait par la campagne, il imaginait « dans les maisons des festins rustiques; dans les prés, de folâtres jeux; le long des eaux, des bains et des promenades; sur les arbres, des fruits délicieux; sous leur ombre, de voluptueux tête-à-tête; sur les montagnes, des cuves de lait et de crème, une oisiveté charmante, la paix, la simplicité, le plaisir d’errer sans savoir où : rien ne frappait ses yeux sans porter à son cœur quelque invention de jouissance. » La première fois qu’il vint à Paris, il se figurait « une ville aussi belle que grande, où l’on ne voyait que de superbes rues, des palais de marbre et d’or. » Lorsqu’il retraçait ces illusions trente ans après, il en souriait; mais elles étaient là encore, dans un repli de son imagination, toutes fraîches, prêtes à renaître; et il n’est point bien sûr qu’il n’en eût pas, tout en se moquant un peu de lui-même, la réminiscence émue. C’est cette puissance d’imagination qui donne tant de vie au cinquième livre de l’Émile.”

Jean-Jacques Rousseau (1712–1778) philosophe, compositeur et critique musical genevois
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“Les petites lanternes aux armes de Paris qui font rebrousser chemin aux voitures à partir d'une certaine heure m'ont toujours fait regretter l'absence des paveurs. Il faut les avoir vus, ne serait-ce qu'une fois, l'œil à leur niveau d'alcool, éviter tout cahot aux loutres gantées de craie.”

André Breton (1896–1966) poète et écrivain français

L'Année des chapeaux rouges partie I Pour mieux sauter, André Breton, Littérature Nouvelle Série, 3, Mai 1922, 10
L'Année des chapeaux rouges, 1922

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“Il en coûte bien cher pour mourir à Paris.”

François Andrieux (1759–1833) avocat, poète et auteur dramatique français
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“Ce que Paris conseille, l'Europe le médite; ce que Paris commence, l'Europe le continue.”

Victor Hugo (1802–1885) écrivain français

Discours

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“Le soliste lyrique, Wassyl Slipak, de l’Opéra de Paris, a été tué, dans l’Est de l’Ukraine, ce matin à 6:00, par la balle d’un sniper ravitaillé et armé par le Kremlin. Wassyl allonge un peu plus la liste des morts causées par cette guerre de Poutine dont beaucoup ne veulent pas entendre parler, tant ils sont pressés de reprendre des relations normales, voire de nouer une « alliance stratégique », avec la mafia des ex-KGB, qui règne de part et d’autre de l’Oural. France Musique rend un hommage appuyé à cet artiste de grand talent et au caractère quelquefois très entier, mais au charisme indéniable, qui a sacrifié une carrière internationale afin de s’engager, en tant que volontaire, pour défendre son pays auquel il a donné sa vie. Mesdames et Messieurs les députés, vous avez demandé la levée immédiate et sans condition des sanctions contre le Kremlin, le 28 avril 2016. Mesdames et Messieurs les Sénateurs, un nombre écrasant d’entre vous a voté favorablement la résolution Pozzo di Borgo, le 6 juin dernier afin d’alléger progressivement ces sanctions. Wassyl manifestait sous les fenêtres du Palais du Luxembourg, le même jour, avec ses amis français et ses compatriotes ukrainiens. Wassyl voulait mettre fin a une guerre qui a déjà détruit tant de familles. Mesdames et Messieurs les Parlementaires, dans cette guerre qui n’existe pas pour vous, l’Ukraine a encore perdu un fils. La France a perdu un ami. Le monde des arts est, lui aussi, en deuil. Ce matin, Wassyl est mort. Mémoire éternelle.”

Wassyl Slipak (1974–2016) chanteur ukrainien d'opéra

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“Procès à Paris : contre la Chine et la « dame italienne »
J'arrivai dans le célèbre studio de télévision de Pivot pour l'émission Apostrophes [en 1983]. […] L'émission avait pour thème : « Les intellectuels face à l'histoire du communisme ». […] A y repenser aujourd'hui la tête froide, ce fut le seul procès célébré en direct à Paris contre les maoïstes années 70, les hyper-marxistes maoïstes qui avaient ponctué cette époque de manière retentissante. Mais le malheur était que tous avaient disparu. Il ne restait qu'un seul accusé, une femme, et une étrangère. Une dame italienne, comme m'appelait Simon Leys. Cette première phase de l'opération était pourtant indirectement suivie d'une seconde, qui tendait à faire oublier la furie maoïste des intellectuels parisiens -lesquels d'ailleurs avaient tourné leur veste avec roublardise. Où étaient -me demandais-je, abattue- Serge July, Sartre, Glucksmann, Philippe Sollers et Kristeva, Althusser et Badiou, sans compter Alain Peyrefitte et Roland Barthes, première manière ? Et Alberto Moravia, avec son livre de voyage, annonciateur de cet amour intellectuel de l'Occident et traduit dans plusieurs langues ? Disparu lui aussi. A Paris, en France, en Europe, sur la planète, dans cette soirée organisée par Apostrophes, il n'y avait qu'un seul survivant du maoïsme universel : la dame italienne, responsable, pour reprendre les parole de Leys, d'avoir caché « que la société chinoise était une soicété totalitaire, asservie par une bureaucratie corrompue, affamée de pouvoir, qui paralysait tout... La Chine, planète morte ». […]
Pour moi, la Chine avait été tout autre chose. Je n'avais jamais assisté dans mon voyage à un seul acte de violence, un procès. En revanche, tout l'enseignement politique que j'avais pu entendre était basé sur ce leitmotiv : « Il faut convaincre avec la parole et jamais avec le bâton .»”

Maria-Antonietta Macciocchi (1922–2007) femme politique

La femme à la valise

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“Mme Hilardo veut se faire appeler Mme le maire de Paris et non mairesse, elle est gentille et a même chanté avec nous.”

Jean Tremblay (1948) personnalité politique canadienne

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Par sujet, Anne Hidalgo

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“Pour apprécier exactement la direction des idées de Mme Necker, il faut d’abord se rendre compte de l’effort qu’elle s’imposa en arrivant à Paris, afin de s’approprier la langue et les mœurs du pays dont elle avait à se faire adopter. Sainte-Beuve a dit qu’elle ne fut jamais qu’une fleur transplantée. Il semble que Mme Necker eût prévu la critique. « Pour avoir un goût parfait, disait-elle, faut-il être né dans un pays ou dans une société, à Paris par exemple, où l’on reçoive les principes du goût avec le lait et par l’autorité? Ou bien serait-il à préférer d’y arriver dans l’âge où l’on peut les acquérir sans préjugé et apprendre à juger par sa propre raison nouvellement éclairée? Ce goût ainsi formé serait plus sûr et plus dégagé de toutes les préventions du siècle, du lieu et de la mode. C’est ainsi que Rousseau, dans un objet plus grave, voulait qu’on ne prit une religion que quand la raison serait formée. » Mme Necker se vise manifestement elle-même dans cette dernière observation; et je ne sais pas d’exemple d’une acclimatation ou d’une naturalisation intellectuelle suivie avec plus de zèle. Il n’en coûtait rien à Grimm de ne paraître à Paris qu’un Allemand. Mme Necker voulut être Française.”

Suzanne Curchod (1737–1794) femme de lettres française et salonnière, épouse de Jacques Necker.

D'autres auteurs la concernant

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“À côté de cette heureuse et capitale innovation dans les facultés de sciences, il en est une autre dont le succès ne peut être contestable dans le département du Nord. Le même décret impérial que je rappelais tout à l'heure a institué un nouveau grade universitaire sous le titre de « certificat de capacité pour les sciences appliquées ». (…) Je voudrais qu'au sortir des écoles de commerce ou des écoles professionnelles, les jeunes gens destinés à la carrière industrielle fussent mis en mesure par leurs parents de venir profiter des immenses ressources de la faculté des sciences que la munificence du conseil municipal de Lille a installée dans les conditions les plus propices à assurer sa prospérité. Sous ce rapport, les facultés des sciences peuvent étendre beaucoup les services rendus par l'École centrale des arts et manufactures de Paris. Le certificat que nous délivrerons correspondra, quoique avec moins d'autorité sans doute, au diplôme des élèves de l'École centrale. (…) Nous n'oublierons point que la théorie est mère de la pratique, que sans elle la pratique n'est que la routine donnée par l'habitude, et que la théorie seule fait surgir et développe l'esprit d'invention (…) Vous connaissez ce mot charmant de Franklin : il assistait à la première démonstration d'une découverte purement scientifique et l'on demandait autour de lui : mais à quoi cela sert-il? Franklin répond : à quoi sert l'enfant qui vient de naître? (…) La découverte théorique n'a pour elle que le mérite de l'existence. Elle éveille l'espoir et c'est tout. Mais laissez-la cultiver, laisser-la grandir et vous verrez ce qu'elle deviendra (…) par hasard, diriez-vous peut-être, mais souvenez-vous que dans les champs de l'observation le hasard ne favorise que les esprits préparés. »”

Louis Pasteur (1822–1895) chimiste et biologiste français, fondateur de la microbiologie et créateur de l'Institut Pasteur français

Discours prononcé à Douai le 7 décembre 1854 à l'occasion de l'installation solennelle de la faculté des lettres de Douai et de la faculté des sciences de Lille

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