Citations sur parc
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“En fait, le caractère valeur des produits du travail ne s'établit fermement qu'une fois que ceux-ci sont pratiqués comme grandeurs de valeur. Or, ces grandeurs changent constamment, indépendamment de la volonté, des prévisions et des actes des gens qui échangent. Leur mouvement social propre a pour les échangistes la forme d'un mouvement de choses qu'ils ne contrôlent pas, mais dont ils subissent au contraire le contrôle. Il faut attendre un développement complet de la production marchande avant que l'expérience même fasse germer l'intelligence scientifique de la chose: on comprend alors que ces travaux privés, menés indépendamments par tous les côtés en tant que branches naturelles de la division sociale du travail sont réduits en permanence à leur mesure sociale proportionnelle, parce que la contingence et les oscillation constante des rapports dans lesquels s'échanges leurs produits le temps de travail socialement nécessaire régulatrice, au même titre que la loi de la pesanteur s'impose quand quelqu'un prend sa maison sur le coin de la figure. La détermination de la grandeur de valeur par le temps de travail est donc un secret caché sous la phénoménalité des mouvements des valeurs relatives des marchandises. En découvrant ce secret, on lève l'apparence d'une détermination purement aléatoire des grandeurs de valeurs des produits du travail, mais on ne supprime nullement leur forme de choses.”

Karl Marx (1818–1883) philosophe, sociologue et économiste allemand

, 1867
Source: « Que penser d'une loi qui ne peut entrer en vigueur qu'à travers des révolutions périodiques ? C'est précisément une loi naturelle qui repose sur l'inconscience des parties prenantes» (Friedrich Engels, Umriss zu einer Kritker der Nationalökonmie, in Deutsh-Französische Jahrbücher, édités par Arnold Ruge et Karl Marx, Paris 1844)

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“Je suis réactionnaire parce qu'antiparlementaire, antidémocrate et antisocialiste.”

Benito Mussolini (1883–1945) politicien et dictateur Italien

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“C'est ainsi que le mal prospère, parce que des braves gens ne veulent pas faire d'histoires.”

Ken Bruen (1951) écrivain irlandais

Toxic Blues, 2005

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“Moi, je ne descends pas de mon drakkar. Ça fait cinquante ans que je suis en France et donc je suis Française. Ce n'est pas parce que je soulève ce qui pour moi est un vrai problème qu'on doit me discréditer et penser que ce que je dis est nul et non avenu, parce que je ne serais pas assez française”

Eva Joly (1943) personnalité politique française

En réponse aux propos de François Fillon : « Je pense que cette dame n'a pas une culture très ancienne des traditions françaises, des valeurs françaises, de l'histoire française. Les forces armées françaises concourent au bon fonctionnement de la démocratie dans notre pays et c'est normal de leur rendre hommage.

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“[Il imagine une société où le meurtre serait légal] Les enfants se comporteraient très différemment, parce que la plupart des parents assassineraient leur propre enfant. […] Tu serai obligé d'enjamber des tas d'enfants morts, et ça deviendrait un nouveau problème. « Merci de nettoyer après avoir tué votre enfant, parce que c'est dégueulasse. Ce n'est pas bon pour l'environnement. Si vous assassinez votre enfant dans un lieu public, merci d'utiliser un des sacs rouges disponible dans les distributeurs situés tous les mètres en Amérique. Mettez votre enfant mort dans le sac rouge avec le logo qui représente un enfant mort, à côté du logo qui vous préviens de ne pas laisser votre enfant vivant jouer avec le sac puisqu'il pourrait suffoquer, auquel cas, vous pouvez juste le laisser dans le sac. »”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

Children would behave very differently. Because most parent would be murdering their own kids. [...] You'd be steping over dead kids, that would be like a new problem. « You have to clean up your kids when you kill them, because it's gross. It's bad for the environment. If you murder your child in a public place, please use one of the red bags that are in the dispensers every three feet in America. Put your murdered child in the red bag with the logo of a murdered kid on it, next to the other logo that tells you not to let your alive kid play with the plastic bag, because they might suffocate, in wich case, you can just leave him in the bag. »
en
Oh My God (2013)

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“Parce qu'il est là!”

George Mallory (1886–1924) alpiniste

Because it's there !
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Réponse de Mallory aux journalistes qui lui demandaient sans relâche pourquoi il voulait escalader le mont Everest
Citation

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“Je suis inflexible pour les oppresseurs, parce que je suis compatissant pour les opprimés; je ne connais point l'humanité qui égorge les peuples, et qui pardonne aux despotes. Le sentiment qui m'a porté à demander mais en vain, à l'Assemblée Constituante l'abolition de la peine de mort, est le même qui me force aujourd'hui à demander qu'elle soit appliquée au tyran de ma patrie, et à la royauté elle-même dans sa personne.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Vote motivé à la Convention nationale sur la peine encourue par Louis XVI à l'occasion de son procès le [15, janvier, 1793]
Discours, Vote motivé à la Convention nationale sur la peine encourue par Louis XVI à l'occasion de son procès, [16, janvier, 1793]

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“Je sens des extases, des ravissements inexprimables à me fondre pour ainsi dire dans le système des êtres, à m'identifier avec la nature entière. Tant que les hommes furent mes frères, je me faisais des projets de félicité terrestre; ces projets étant toujours relatifs à tout, je ne pouvais être heureux que de la félicité, et jamais l'idée d'un bonheur particulier n'a touché mon cœur que quand j'ai vu mes frères ne chercher le leur que dans ma misère. Alors pour ne les pas haïr il a bien fallu les fuir; alors me réfugiant chez la mère commune j'ai cherché dans ses bras à me soustraire aux atteintes de ses enfants, je suis devenu solitaire, ou, comme ils disent, insociable et misanthrope, parce que la plus sauvage solitude me paraît préférable à la société des méchants, qui ne se nourrit que de trahisons et de haine.”

Les Rêveries du promeneur solitaire, 1782
Variante: Je sens des extases, des ravissements inexprimables à me fondre pour ainsi dire dans le système des êtres, à m'identifier avec la nature entière. Tant que les hommes furent mes frères, je me faisais des projets de félicité terrestre; ces projets étant toujours relatifs à tout, je ne pouvais être heureux que de la félicité, et jamais l'idée d'un bonheur particulier n'a touché mon cœur que quand j'ai vu mes frères ne chercher le leur que dans ma misère. Alors pour ne les pas haïr il a bien fallu les fuir; alors me réfugiant chez la mère commune j'ai cherché dans ses bras à me soustraire aux atteintes de ses enfants, je suis devenu solitaire, ou, comme ils disent, insociable et misanthrope, parce que la plus sauvage solitude me paraît préférable à la société des méchants, qui ne se nourrit que de trahisons et de haine.

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“Il s'agit de choisir entre la dictature qui vient d'en bas, et la dictature qui vient d'en haut : je choisis celle qui vient d'en haut, parce qu'elle vient de régions plus pures et sereines; il s'agit de choisir, en fin de compte, entre la dictature du poignard et la dictature du sabre : je choisis celle du sabre, parce qu'elle est plus noble.”

Juan Donoso Cortés (1809–1853)

Se trata de escoger entre la dictadura que viene de abajo, y la dictadura que viene de arriba: yo escojo la que viene de arriba, porque viene de regiones más limpias y serenas; se trata de escoger, por último, entre la dictadura del puñal y la dictadura del sable: yo escojo la dictadura del sable, porque es más noble.
es
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Discours sur la dictature, 1849

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“Il est en Europe un État, la France, qui en est menacé. C’est un pays riche, dont la population ne s’accroît plus, entouré de pays pauvres dont la population s’accroît constamment. L’immigration de ces voisins est fatale, et d’autant plus fatale que les exigences croissantes de nos ouvriers la rendent nécessaire pour les besoins de l’agriculture et de l’industrie. Les avantages que trouvent ces émigrants sur notre sol sont évidents. […] un travail plus facile et mieux rétribué que sur leur territoire natal. Ils se dirigent vers notre pays, non seulement parce qu’il est plus riche, mais aussi parce que la plupart des autres édictent chaque jour des mesures pour les repousser. L’invasion des étrangers est d’autant plus redoutable, que ce sont, naturellement, les éléments les plus inférieurs, ceux qui n’arrivaient pas à se suffire à eux-mêmes dans leur patrie, qui émigrent. Nos principes humanitaires nous condamnent à subir une invasion croissante d’étrangers. Ils n’étaient pas 400 000 il y a quarante ans, ils sont plus de 1 200 000 aujourd’hui, et ils arrivent en rangs chaque jour plus pressés. Si l’on ne considérait que le nombre d’italiens qu’elle contient, Marseille pourrait être qualifiée de colonie italienne. […] Si les conditions actuelles ne changent pas, c’est-à-dire si ces invasions ne s’arrêtent pas, il faudra un temps bien court pour qu’en France un tiers de la population soit devenu allemand et un tiers italien. Que devient l’unité, ou simplement l’existence d’un peuple, dans des conditions semblables?”

À propos de l'immigration européenne, principalement italienne.
Lois psychologiques de l'évolution des peuples (1894)

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“[En parlant des smartphones] Comment on arrive à avoir cette incroyable technologie? Parce qu'ils sont fabriqués dans des usines tellement pourries que les mecs se jettent du toit. Tu as le choix entre être une personne correcte et laisser quelqu'un souffrir atrocement en Chine pour que tu puisses laisser un commentaire de merde sur You Tube pendant que t'es en train de chier.”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

How do we have this amazing micro-technology? Because in the factories where they're making this, they are jumping off the fucking roof cause this is nightmare in there. You can let someone suffer imimmeasurably far away just so you can leave a mean comment on You Tube while you're taking a shit.
en
Oh My God (2013)

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“J'ai une très bonne mémoire parce que je ne m'embarrasse pas de souvenirs.”

Franz Werfel (1890–1945) écrivain autrichien

, 1933

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“Edgar Morin qui est juif et qui s'est fait condamner; Sharon qui est traité d'antisémite parce qu'il libère la bande de Gaza; sur ce sujet-là, il y a une sorte de folie.”

Dieudonné (1966) humoriste, acteur et militant politique français

français
Vis-à-vis de ses propos.
Émissions de télévision

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“Ô idiots! c'est parce que vous travaillez trop que l'outillage industriel se développe lentement.”

Paul Lafargue (1842–1911) personnalité politique française, journaliste et socialiste

Le Droit à la paresse, 1880

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“[Le poisson rouge de sa fille est mort] Ma fille est rentrée après l'école : « pourquoi il est mort, papa? » Aller! Qu'est-ce que je peux bien répondre à ça? « Pourquoi il est mort? » Parce que tout le monde s'en fout. C'est ça la raison. Parce que son entière existence n'avait aucune importance, c'est pour ça qu'il est mort. Il ne connaissait pas son nom et il ne t'aimais pas comme toi tu l'aimais.”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

And then my daughter comes home: « why did he die, daddy ? » Oh come on ! What am I gonna say ? « Why did he die ? » Because who gives a shit ! That's the reason. It's because it didn't matter that he was alive, that's why he's dead. He didn't know his name and he didn't love you back.
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Oh My God (2013)

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“J’ai supprimé les droits de succession parce que je crois
au travail et parce que je crois à la famille.”

Nicolas Sarkozy (1955) 6e président de la cinquième République Française

Droit des successions

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“[À propos de son ami] Et il me dit « Tu sais ce que je ferais, moi? » Parce que évidemment, c'est la seule raison pour laquelle il m'a posé la question, pour me dire ce que lui il ferait. Il a dit que si il avait une machine à remonter dans le temps, il irait tuer Hitler, et je me disais, c'est un but tout à fait noble de vouloir faire ça. Et j'aurais fait pareil, sauf que je ne l'aurais pas tué. Je l'aurais violé. Je pense que ça aurait été suffisant pour l'empêcher de faire toute cette merde. S'il avait été violé par moi, il n'aurait jamais entrepris tous ces trucs. « – Est-ce qu'on envahit la Pologne?”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

Hum, je sais pas, je vais aller prendre une douche, je me sens pas très bien... »
And he goes « Here what I would do... » Because of course that's the only fucking point of asking me. He said if he had a time machine, he would have killed Hitler. [...] I was thinking « That's a noble purpose for a time machine ». I would have do that too, I would have gone back, but I wouldn't have killed Hitler. I would have raped him. Because I think that it would have been enough, that it would have stop him for doing all that shit. If he had been raped by me, he would never had pulled any of that stuff. « – Should we invade Poland? – I don't know, I'll just gonna take a shower... I don't feel good. »
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Shameless (2005)

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“Il n'est jamais admissible de commettre le mal seulement parce qu'on vous l'a ordonné.”

Kenneth Cook (1929–1987) réalisateur australien

Le Vin de la colère divine, 1968

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“Que l'on comprenne bien ceci : je ne reconnais presque rien de mes œuvres précédentes.
Mais c'est parce que chaque œuvre s'est efforcée de détruire celle qui l'avait précédée.”

Maurice G. Dantec (1959–2016) écrivain français naturalisé canadien

Manuel de survie en territoire zéro. Le Théâtre des opérations 1, 1999

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“La plupart des habitants de cette planète travaillent pour gagner leur vie, travaillent par contrainte. Ils n'ont pas choisi leur travail par passion, ce sont les circonstances de la vie qui ont fait ce choix pour eux. Un travail qu'on n'aime pas, qui ennuie, qu'on estime uniquement parce que, même sous cette forme, il n'est déjà pas à la portée de tout le monde, constitue une des plus grandes détresses humaines.”

Wisława Szymborska (1923–2012) écrivaine polonaise

Większość mieszkańców tej ziemi pracuje, żeby zdobyć środki utrzymania, pracuje, bo musi. To nie oni z własnej pasji wybierają sobie pracę, to okoliczności życia wybierają za nich. Praca nie lubiana, praca, która nudzi, ceniona tylko dlatego, że nawet w tej postaci nie dla wszystkich jest dostępna, to jedna z najcięższych ludzkich niedoli.
pl
Discours prononcé devant l'Académie Nobel (7 décembre 1996)

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“J'achète un Cinnabon… à l'aéroport où j'ai atterri… Vous comprenez à quel point c'est encore plus écœurant, pas vrai? Parce que quand vous êtes dans l'aéroport d'où vous décollez, tu peux dire « bon, je dois bien manger quelque chose, parce que j'ai quand même une chance d'être coincé dans le ciel pour toujours, donc je dois manger maintenant. » Mais moi, j'avais atterri. Le voyage est terminé. Je suis à 20 minutes de chez moi, où j'ai des bananes et des pommes. Et j'était assis sur ma valise en train de manger ce putain de Cinnabon avec des couverts!”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

I'm buying a Cinnabon … at the airport … I arrived at. You understand why that's extra disgusting, right? Because when you're at the airport you're leaving from, you can say, "Oh, I gotta eat. I need some food, because I might be trapped in the sky forever, so I should eat right now." But I've landed. The trip is over. I'm 20 minutes from my house, where I got bananas and apples and shit. And I'm sitting on my luggage just fucking eating a Cinnabon with a fork and knife.
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Chewed Up (2008)

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“Nous ne pouvons plus aujourd'hui parler argent sans penser à la vie économique, globale : […] l'argent en est le symbole. […] (car il) a subi une abstraction et une objectivation au cours du dernier siècle.
- Une abstraction, car l'individu n'a plus entre les mains une valeur en soi, il ne peut plus attribuer de sens au signe monétaire. Et ce n'est plus seulement la monnaie papier mais aussi la monnaie scripturale qui conduit à cette abstraction. L'individu ne s'attache plus au billet mais à son seul pouvoir d'achat. Le signe s'est rapproché de sa réalité économique en devenant lui-même plus abstrait.
- Une objectivation également, car l'on a de plus le sentiment que la manipulation de l'argent n'est pas un fait personnel, une appropriation, mais résulte de combinaisons lointaines et complexes dont nos actes ne sont que l'écho.
Il n'y a (donc) plus véritablement de relation entre l'individu et son argent parce que cet argent est (devenu) abstrait et objectif. Dès lors, il n'y a plus de problème moral de l'argent : […] l'homme n'est plus responsable de ce qu'il gagne, ni du « comment il gagne », ni du « comment il dépense », car il s'agit uniquement (pour lui) d'un jeu objectif d'opérations économiques dans lequel (il se sent) très peu de chose.”

Jacques Ellul (1912–1994) professeur d'histoire du droit, sociologue et théologien protestant français

L'homme et l'argent, 1953

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“À Dieu merci pour les gais, parce que sans les gais, je ne parlerais pas aux hommes du tout.”

Margaret Cho (1968) actrice américaine

Thank God for gay men. Thank God for gay men, because if it were not for gay men, I would not talk to men at all.
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I'm the One that I Want

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“On pourrait s'en retirer mais ce serait compliqué parce que toutes les sociétés internationales utilisent ce système.”

Christophe de Margerie (1951–2014) homme d"affaires français, directeur général de Total

Citation sur les paradis fiscaux

“Ce qui me frappe, dans l'appréhension que l'on a de l'affaire algérienne, c'est qu'on oublie qu'elle a été, avant tout, une guerre civile entre musulmans, et que ceux que nous appelions, à l'époque, les Français musulmans en ont été les premières victimes. Le FLN a réussi à étendre son emprise sur les campagnes et dans les villes par des méthodes bien connues, qu'on peut, pour faire bref, appeler terroristes et staliniennes, comme nous en avons été les témoins. […] nous avons traversé des villages où nous avons vu des hommes égorgés, émasculés, défigurés, parce qu'on les avait soupçonnés d'être pro-français. Il s'agissait de Français musulmans, qui avaient été tués de manière atroce par d'autres Français musulmans : tel a été notre premier contact physique avec la rébellion. Bien entendu, les pieds-noirs ont été, eux aussi, les cibles de ce terrorisme. Mais la vision que l'on peut avoir, en parcourant les journaux aujourd'hui, et qui donne le sentiment que la guerre d'Algérie opposait les pieds-noirs et l'armée au peuple algérien, est profondément biaisée. Sur le terrain, ce n'était pas du tout cela : c'était une guerre entre Français, dont les principales victimes ont été les Français musulmans. Il faut donc y insister : la guerre d'Algérie a été une guerre civile entre Français musulmans, ceux qui voulaient séparer l'Algérie de la France, et ceux qui voulaient sortir de la situation coloniale par le haut, et faire en sorte que cette terre puisse abriter ensemble et faire coexister en paix sous l'égide de la France les fidèles de la Bible, du Talmud et du Coran.”

Hélie de Saint Marc (1922–2013) officier français
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“Ce que nous voulons, c'est combattre le capitalisme jusqu'à sa disparition. Nous voulons que d'autres rapports sociaux s'établissent, d'autres rapports entre les peuples. L'idée de dépassement, c'est celle d'un processus. Tout n'est pas pourri dans ce monde et déjà germent des éléments d'un monde plus juste et plus libre. En grandissant, par ce processus, ils vont peu à peu participer à abolir l'ordre ancien et toutes les logiques mauvaises qui se font jour. Aujourd'hui, ce n'est pas parce qu'on prendra l'Élysée par une manifestation insurrectionnelle que ceux qui font régner l'exploitation sur le monde disparaîtront. Les multinationales ne siègent pas à l'Élysée et ne se réduisent pas à un gouvernement. Qu'est-ce qui peut permettre aujourd'hui à un processus révolutionnaire de s'épanouir pleinement, avec succès? Je crois que c'est la mise en mouvement d'une multitude de luttes émancipatrices qui petit à petit se mettront en cohérence. Chacune de ces luttes porte des coups au système capitaliste, le fragilise, et toutes ces luttes mises bout à bout donnent à l'exigence d'un autre monde la force suffisant pour que d'autres rapports sociaux s'établissent. C'est le contraire du mythe du « grand soir », d'est un processus de luttes sociales et politiques qui doit conduire à terme à une abolition réussie de ce système de domination. En ce sens, c'est pour moi une belle formule que le « dépassement du capitalisme.»”

Marie-George Buffet (1949) femme politique française

Un peu de courage !

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“Toute couverte de plaies honteuses, [mon âme] se jetait hors d'elle-même, cherchant dans les objets sensibles un adoucissement à son mal [littéralement : avide d'être misérablement chatouillée par le contact des corps], mais parce que l'on veut trouver de la vie dans ce qu'on aime [littéralement : mais s'ils n'avaient pas d'âme, on ne les aimerait pas], il ne m'était véritablement doux d'aimer et d'être aimé, que dans l'entière possession de l'objet de mon attachement [littéralement : et plus encore si je pouvais jouir du corps de l'amant]. Ainsi je corrompais les sources de l'amitié en y mêlant toutes les impuretés de la débauche [littéralement : je souillais donc le fonds intime de l'amitié avec les saletés de la concupiscence]; j'en tarissais l'aimable pureté par ces vapeurs infernales qui sortaient de l'abîme d'un cœur infecté de toutes les corruptions [littéralement : je couvrais sa blancheur d'un nuage [provenant] du Tartare des désirs [sexuels déréglés]; et toutefois, par une vanité monstrueuse, tout infâme que j'étais, j'affectais des mœurs honnêtes et des manières élégantes. Enfin, je tombai dans ces filets de l'amour, où je souhaitais si ardemment d'être pris. O mon Dieu, quelle amertume vous répandîtes aussitôt sur ce que j'avais tant désiré, et avec quelle bonté miséricordieuse! Car à peine eus-je obtenu d'être aimé, et de jouir en secret [littéralement : car j'ai été aimé, et j'ai atteint, en cachette, les chaînes de la jouissance] et dans un fol enivrement de ce qui avait fait mon désir [littéralement : et j'étais entravé, [rendu] heureux par des enlacements tourmentés], que je me sentis aussitôt frappé et comme déchiré de verges brûlantes; la jalousie, les soupçons, les craintes, les disputes, les fureurs, ne me laissant pas un moment de repos.”

et ideo non bene valebat anima mea et ulcerosa proiciebat se foras, miserabiliter scalpi avida contactu sensibilium. sed si non haberent animam, non utique amarentur. amare et amari dulce mihi erat, magis si et amantis corpore fruerer. venam igitur amicitiæ coinquinabam sordibus concupiscentiæ candoremque ejus obnubilabam de tartaro libidinis, et tamen fœdus atque inhonestus, elegans et urbanus esse gestiebam abundanti vanitate. rui etiam in amorem, quo cupiebam capi. deus meus, misericordia mea, quanto felle mihi suavitatem illam et quam bonus aspersisti, quia et amatus sum, et perveni occulte ad vinculum fruendi, et conligabar lætus ærumnosis nexibus, ut cæderer virgis ferreis ardentibus zeli et suspicionum et timorum et irarum atque rixarum.
la
Citations de saint Augustin, Les Confessions

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