Citations sur parc
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“La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n'est aux faits eux-mêmes, parce que, pour elle se soumettre, ce serait cesser d'exister.”

Henri Poincaré (1854–1912) mathématicien, physicien, philosophe et ingénieur français

Le Libre Examen en Matière Scientifique 1909
Variante: La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n'est aux faits eux-mêmes, parce que, pour elle, se soumettre, ce serait cesser d'être.

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“O que troys et quatre foys heureulx dont ceulx qui plantent chous. O Parces que ne me fillastez vous pour planteur de Chous? O que petit est le nombre de ceulx à qui Juppiter a telle faveur porté, qu'il les a destinez a planter chous. Car ilz ont tousjours en terre un pied : l'aultre n'est jamais loing. Dispute de felicité et bien souverain qui vouldra, mais quiconques plante Chous est præsentement par mon decret declairé bien heureux, à trop meilleure raison que Pyhrron estant en pareil dangier que nous sommes, et voyant un pourceau prés le rivaige qui mangeoit de l'orge espandu, le declaira bien heureux en deux qualitez, sçavoir est qu'il avoit orge à foison, et d'abondant estoit en terre. Ha pour manoir deificque et seigneurial il n'est qur le plancher des vaches.”

François Rabelais (1494–1553) auteur français du 16e siècle

fr
O qu'is sont trois et quatre fois heureux ceux qui plantent des choux ! O Parques, pourquoi ne m'avoir pas tissé une vie de planteur de choux ? O qu'il est petit le nombre de ceux à qui Jupiter accorda une telle ferveur, être destiné à planter des choux. Car ils ont toujours un pied à terre, l'autre n'est jamais loin. Débat de la félicité et du souverain bien qui voudra, mais quiconque plante choux est à présent par mon décret déclaré bienheureux, et ce avec la raison suprême que Pyrrhon, étant dans un danger pareil au nôtre, et voyant un pourceau près du rivage qui mangeait de l'orge répandu, le déclara bien heureux pour deux motfis, à savoir son orge à foison, et plus encore le fait qu'il sur terre ferme. Ah, pour manoir déifique et seigneurial, il n'est que le plancher des vaches.
Première attestation de l'expression terminant la dernière phrase.
Œuvre, Quart Livre

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“L'amour entre deux hommes est impossible parce qu'il ne doit pas y avoir de relation sexuelle et l'amitié entre un homme et une femme est impossible parce qu'il doit y avoir une relation sexuelle.”

James Joyce (1882–1941) romancier, auteur dramatique, poète, critique et professeur irlandais

Love between man and man is impossible because there must not be sexual intercourse and friendship between man and woman is impossible because there must be sexual intercourse.
en
Dublinois, 1914, Un cas douloureux (A Painful Case)

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“Je suis devenu catholique parce que je suis extrêmement pessimiste.”

Joris-Karl Huysmans (1848–1907) écrivain et critique d’art français

Interview de Joris-Karl Huysmans par Minute du 11 février 1896
Articles de presse

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“C'est pas parce que j'aime pas les pédés que je suis homophobe.”

Clément Bénech (1991) écrivain et journaliste français

Autres citations

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“Ensuite soyez snob. Comme moi. Le snobisme vient chez moi de mon enfance. J’avais déjà de l’admiration pour la classe sociale supérieure qui se concrétisait à mes yeux en la personne d’une dame nommée Ursula Mattas. Elle était Argentine et j’en étais amoureux d’abord parce qu’elle portait un chapeau (on n’en portait pas dans ma famille) et qu’elle habitait au deuxième étage. Après l’enfance, le snobisme ne s’est pas borné au deuxième étage. J’ai toujours voulu être dans les étages les plus importants. Quand je suis venu à Paris, c’était une véritable obsession de savoir si je serais invité partout où je croyais qu’il fallait l’être. Une fois l’invitation reçue, le snobisme est instantanément soulagé, de la même façon que votre maladie est guérie dès que le médecin pousse la porte. Après, au contraire, très souvent je ne suis pas allé aux endroits où j’étais invité. Ou si j’y allais, je faisais un scandale qui me faisait tout de suite remarquer, puis je disparaissais instantanément. […] Le snobisme consiste à pouvoir se placer toujours dans les endroits où les autres n’ont pas accès, ce qui crée chez ces autres un sentiment d’infériorité.”

Salvador Dalí (1904–1989) peintre, sculpteur, graveur, scénariste et écrivain catalan

Extraits d’une réponse de Dalí à l’interrogation d’un jeune homme sur sa réussite.
Journal d’un génie adolescent

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“Saint Antoine a tenté les démons autant qu’ils lui ont tenté, puisque son sainteté particulière était pour eux une tentation impossible de résister. A proprement parler, ce sont les démons qui devraient nous apitoyer, parce qu’ils ont été tentés par Saint Antoine et ils ont tombé, et il lui-même n’a pas tombé.”

Samuel Butler (1835–1902) écrivain britannique

St Anthony tempted the devils quite as much as they tempted him; for his peculiar sanctity was a greater temptation to tempt him than they could stand. Strictly speaking, it was the devils who were the more to be pitied, for they were led up by St Anthony to be tempted and fell, whereas St Anthony did not fall.
en

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“Ces gens-là nous envient, disait-on dans les boutiques et les foyers, […], ils nous envient parce que chez nous personne ne meurt, et s’ils veulent nous envahir et occuper notre territoire c’est pour ne pas mourir eux non plus. En deux jours, à coups de marches forcées et de bannières flottant au vent, entonnant des chants patriotiques comme la marseillaise, le ça ira, le maria da fonte, l’hymne à la charte, le não verás país nenhum, la bandiera rossa, la portuguesa, le god save the king, l’internationale, le deuchland über alles, le chant des marais, le stars and stripes, les soldats s’en retournèrent aux postes d’où ils étaient venus et là, armés jusqu’aux dents, ils attendirent de pied ferme l’attaque. Les deux camps valeureux sont face à face, mais cette fois non plus le sang ne coulera pas jusqu'au fleuve. Et dites vous bien que ce ne fut pas voulu par les soldats de ce côté-ci, car eux avaient la certitude de ne pas mourir, même si une rafale de mitraillette les coupaient en deux. Encore que, poussés par une curiosité scientifique plus que légitime, nous devrions nous demander comment les deux parties séparées survivraient au cas où l’estomac serait d’un côté et les intestins de l’autre. Quoi qu’il en soit, seul un fou à lier s’aviserait de tirer le premier. Et, dieu soit loué, personne ne tira. Pas même le fait que plusieurs soldats de l’autre camp eussent l’idée de déserter dans l’eldorado où personne ne meurt n’eut d’autre conséquence que leur renvoi immédiat à leur lieu d’origine où un conseil de guerre les attendait déjà. Ce détail n’aura aucune incidence sur le déroulement de l’histoire riche en tribulations que nous relatons et nous n’en reparlerons plus, n’empêche que nous n’avons pas voulu le laisser enseveli dans l’obscurité de l’encrier.”

José Saramago (1922–2010) écrivain portugais

[…] Espérons qu’au moins les pauvres diables ne seront pas fusillés. Car alors nous serions fondés à dire qu’ils étaient allés chercher de la laine et étaient revenus prêts à être tondus.
Les intermittences de la mort (As Intermitcias da Morte), 2005

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“Les sages ne sont pas sages parce qu'ils ne commettent jamais d'erreurs. Ils sont sages parce qu'ils corrigent leurs erreurs dès qu'ils les reconnaissent.”

The wise are not wise because they make no mistakes. They are wise because they correct their mistakes as soon as they recognize them.
en
Xénocide, 1993

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“Et même dans le monde extérieur tout le monde veut aller en direction de plus grandes joies. Tout le monde suit la direction de la plus grande joie, parce ce qu'il y a de plus profond à chacun est véritablement la lampe allumée de la connaissance totale, la puissance organisatrice totale de la connaissance, ce n'est que du bonheur, il n'est pas nécessaire que les gens souffrent.”

Maharishi Mahesh Yogi (1917–2008)

Wherever there is greater joy, there is the direction of everyone’s activity, because the innermost of everyone is really the lighted lamp of Total Knowledge, total organising power of knowledge, it’s all bliss, it’s not necessary for the people to suffer.
en

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“La science et la religion n'ont pu s'entendre jusqu'à ce jour, parce que, chacune envisageant les choses à son point de vue exclusif, elles se repoussaient mutuellement. Il fallait quelque chose pour combler le vide qui les séparait, un trait d'union qui les rapprochât; ce trait d'union est dans la connaissance des lois qui régissent le monde spirituel et ses rapports avec le monde corporel, lois tout aussi immuables que celles qui règlent le mouvement des astres et l'existence des êtres. Ces rapports une fois constatés par l'expérience, une lumière nouvelle s'est faite : la foi s'est adressée à la raison, la raison n'a rien trouvé d'illogique dans la foi, et le matérialisme a été vaincu. Mais en cela comme en toutes choses, il y a des gens qui restent en arrière, jusqu'à ce qu'ils soient entraînés par le mouvement général qui les écrase s'ils veulent y résister au lieu de s'y abandonner. C'est toute une révolution morale qui s'opère en ce moment et travaille les esprits; après s'être élaborée pendant plus de dix-huit siècles, elle touche à son accomplissement, et va marquer une nouvelle ère dans l'humanité. Les conséquences de cette révolution sont faciles à prévoir; elle doit apporter, dans les rapports sociaux, d'inévitables modifications, auxquelles il n'est au pouvoir de personne de s'opposer, parce qu'elles sont dans les desseins de Dieu, et qu'elles ressortent de la loi du progrès, qui est une loi de Dieu.”

L'Évangile selon le spiritisme, 1864

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“Le mécanisme de la justification est la pièce centrale de l’œuvre bourgeoise, sa signification, sa motivation. Pour arriver (à ses fins), le bourgeois se construit un monde réel mais aussi un monde imaginaire qu'il fait prévaloir sur tous les autres dans le mécanisme de la conscience fausse. Car le bourgeois se sait, inconsciemment, un exploiteur, mais il ne peut pas se supporter pour ce qu'il est. (En cela,) il exprime une tendance propre à tout homme (…), celle d’être à la fois en accord avec son milieu (…) et avec lui-même. (…) Et pour ne pas reconnaître ce qu'il est en réalité, le bourgeois ne peut pas voir les motivations réelles de son action. Il ne peut pas discerner les forces motrices qui le poussent à être ce qu'il est en agissant comme il le fait. Ce n'est pas l'hypocrisie au sens courant : le bourgeois le voudrait-il, il ne le peut pas. (…) Comme il ne peut pas non plus agir sans motivation, il se crée un système explicatif, un système de motifs imaginant des forces motrices pour légitimer son action. Bien entendu, ces forces motrices ne sont pas seulement imaginaires, théoriques, (sinon), elles ne feraient illusion sur personne : elles sont apparentes. L'un des jeux permanents de la conscience bourgeoise consiste à éviter le profond pour tout (ramener) à l'évident. (…) Les évidences sont les plus sûrs atouts de la conscience fausse. (…) Il y a ainsi déguisement de la condition réelle, mais déguisement plus réel que le réel parce qu'investi d'évidence.”

Jacques Ellul (1912–1994) professeur d'histoire du droit, sociologue et théologien protestant français

Métamorphose du bourgeois, 1967

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“C'est pas vrai que je vais mourir parce que j'ai échoué à être quelqu'un d'autre. Je vais réussir comme moi-même. Et je resterai ici et je rockerai le micro jusqu'à ce que la prochaine coréenne-américaine, fille à tapettes, fouteuse de merde, femme comique vienne prendre ma place!”

Margaret Cho (1968) actrice américaine

I am not gonna die because I failed as someone else. I am gonna succeed as myself. And I'm gonna stay here and rock the mike until the next Korean-American, fag hag, shit starter, girl comic, trash talker, comes up and takes my place!
en
I'm the One that I Want

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“Ça fait mal de respirer quand il fait aussi froid, mais malgré tous les problèmes d'être coincés par l'hiver dans la ville, ils le supportent parce que tout vaut d'être sur l'Avenue Lenox à l'abri des sales Blancs et des trucs qu'ils inventent; là où les trottoirs, couverts de neige ou non, sont plus larges que les grandes rues des villes où ils sont nés et où des gens parfaitement ordinaires peuvent attendre à l'arrêt, monter dans le tramway, donner une pièce au conducteur et aller partout où ils veulent, même si on n'a pas envie d'aller si loin parce que tout ce qu'on veut est sur place : l'église, la boutique, la fête, les femmes, les hommes, la boîte à lettres (mais pas de lycée), le marchand de meubles, le vendeur de journaux ambulant, les bistrots clandestins (mais pas de banque), les instituts de beauté, les coiffeurs, les bars à juke-box, les voitures à glace, les chiffonniers, les salles de billard, les marchés couverts, les vendeurs de la loterie, et tous les clubs, organisations, syndicats, sociétés, fraternités, sororités ou associations imaginables. Les ornières de ces services, bien sûr, sont usées et des pistes sont lissées par les membres d'un groupe dans le territoire d'un autre où on croit qu'il y a quelque chose de curieux ou d'excitant. Un truc brillant, crépitant, effrayant. Là où on peut faire sauter le bouchon et porter la bouche glacée du verre à la sienne. Où on peut trouver le danger ou le devenir; où on peut se battre jusqu'à tomber et sourire au couteau quand il vous rate ou non. Juste voir ça, c'est merveilleux. Et c'est tour aussi merveilleux de savoir que dans son propre immeuble il y a des listes faites par les épouses pour envoyer le mari au marché couvert, que des draps impossibles à étendre sous la neige sont tendus dans les cuisines comme les rideaux dans un sketch de patronage sur l'Abyssinie.”

Jazz, 1992

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“La création du consentement n'est pas un art nouveau. Il est un très ancien et était supposé disparaitre avec l'apparition de la démocratie. Mais ce n'est pas le cas. La technique de cet art a, en fait, été énormément améliorée, parce qu'elle est à présent basée sur l'analyse plutôt que sur des règles approximatives. Ainsi, grâce aux résultats de la recherche et psychologie, associée aux moyens de communication modernes, la pratique de la démocratie a effectué un tournant. Une révolution est en train de prendre place, infiniment plus significative que tout déplacement du pouvoir économique.”

Walter Lippmann (1889–1974) journaliste américain

The creation of consent is not a new art. It is a very old one which was supposed to have died out with the appearance of democracy. But it has not died out. It has, in fact, improved enormously in technic, because it is now based on analysis rather than on rule of thumb. And so, as a result of psychological research, coupled with the modern means of communication, the practice of democracy has turned a corner. A revolution is taking place, infinitely more significant than any shifting of economic power.
en
, 1922

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“Il y a des « catalanistes » parce qu'il y a des « espagnolistes .»”

Joan Fuster (1922–1992) écrivain espagnol

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“Dès le commencement de la révolution allemande, je fus impressionné par la parenté du national-socialisme avec l'islam et cette impression n'a fait que se préciser et s'affermir depuis. L'islam, qui à l'origine était la foi d'une obscure tribu nomade, conquit avec une rapidité vertigineuse la plus grande partie de l'Orient qui comptait alors, historiquement parlant, et cela parce qu'il constituait un mouvement puriste et purificateur au milieu d'un monde civilisé à l'extrême et moralement pourri. Sans la corruption monstrueuse de l'époque précédente, corruption plus contraire que tout au monde au tréfonds du caractère allemand, Adolf Hitler n'eut jamais pu, en un temps si court réunir autour de lui l'écrasante majorité du peuple. Mais la lutte contre la corruption entraine la suprême estime accordée aux valeurs de caractères; et par la, le critère auparavant valable de la culture et de l'esprit tombe en désuétude. Les vertus les plus simples et les plus élémentaires deviennent déterminantes, et ainsi nait du jour au lendemain, qu'il s'agisse du national-socialisme ou de l'islam, une nouvelle unité, dont la force et la tension sont immenses; et en face de cette unité on voit s'écrouler et se réduire à néant la plupart des différences précédemment importantes (dans le cas de l'islam, les différences entre les peuples et les cultures; en Allemagne, les classes et les partis). En outre les deux mouvements sont essentiellement religieux, et non pas politiques. Si l'on observe les points essentiels, ils se distinguent surtout en ceci : l'esprit de l'islam était originellement nomade et partant conquérant et il le resta durant des siècles; le national-socialisme, par contre représente une rupture avec le déracinement provoqué par l'ère intellectualiste, et un retour aux racines du Sang et de la Terre.”

Hermann von Keyserling (1880–1946) philosophe allemand

La Révolution mondiale et la Responsabilité de l'esprit, 1934

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“J'ai toujours regretté qu'on ait supprimé le duel, tellement élégant parce que si parfaitement gratuit.”

Maud de Belleroche (1922–2017) actrice, femme de lettres et journaliste française

Ouvrages, L'Ordinatrice ? (1968)

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“Il faut […] extirper la bêtise parce qu'elle rend bêtes ceux qui la rencontrent.”

Bertolt Brecht (1898–1956) dramaturge, metteur en scène, critique théâtral et poète allemand

Histoires de monsieur Keuner, 1956

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“[…] Hitler, […] ne m’intéressait qu’en tant qu’objet de mon délire et que parce qu’il m’apparaissait d’une valeur catastrophique incomparable.”

Salvador Dalí (1904–1989) peintre, sculpteur, graveur, scénariste et écrivain catalan

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“Que Dieu vous garde parce que j'ai pas de place chez moi.”

Anthony Kavanagh (1969) artiste canadien

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Dernière phrase du spectacle.

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“Grandgrousier
Toute leur vie estoit employée non par loix, statuz ou reigles, mais selon leur vouloir et franc arbitre. Se levoient du lict quand bon leur sembloit : beuvoient, mangeoient, travailloient, dormoient quand le desir leur venoit. Nul ne les esveilloit, nul ne les parforceoit ny à boyre ny a manger, ny à faire chose aultre quelconques. Ainsi l'avoit estably Gargantua. En leur reigle n'estoit que ceste clause. Fay ce que vouldras. Parce que gens liberes, biens nez, bien instruictz, conversans en compaignies honnestes ont par nature un instinct, et aiguillon, qui tousjours les poulse à faictz vertueux, et retire du vice, lequel ilz nommoient honneur.”

François Rabelais (1494–1553) auteur français du 16e siècle

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Toute leur vie était régie non par des lois, des statuts ou des règles, mais selon leur volonté et leur libre arbitre. Ils sortaient du lit quand bon leur semblait, buvaient, mangeaient, travaillaient, dormaient quand le désir leur en venait. Nul ne les éveillait, nul ne les obligeait à boire ni à manger, ni à faire quoi que ce soit. Ainsi en avait décidé Gargantua. Et toute leur règle tenait en cette clause : Fais ce que tu voudras. Parce que les gens libres, bien nés, bien éduqués, vivant en bonne société, ont naturellement un instinct, un aiguillon qu'ils appellent honneur et qui les pousse toujours à agir vertueusement et les éloigne du vice.
Œuvre, Gargantua

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“Le parc, à cette heure, étendait ses mains blondes au-dessus de la fontaine magique.”

André Breton (1896–1966) poète et écrivain français

Poisson soluble, 1924

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