Citations sur paradis

Une collection de citations sur le thème de paradis, tout, pluie, bien-être.

Citations sur paradis

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“Y a-t-il un paradis pour un gangster? Souviens-toi de moi. Tant de mes potes sont au cimetière, j'ai versé tant de larmes.”

Tupac Shakur (1971–1996) rappeur américain

Is there heaven for a G? Remember me. So many homies in the cemetery, shed so many tears.
fr
So Many Tears

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“Nous sommes probablement déjà en enfer, mais sourds comme nous sommes, nous ne le savons pas, et tous ceux qui lèchent des culs pour aller au Paradis n'iront pas”

Tupac Shakur (1971–1996) rappeur américain

We probably in Hell already, our dumb asses not knowing, everybody kissing ass to go to heaven ain't going
en
Blasphemy

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“Je pense que si Dieu existe, il est pas comme celui de la Bible, parce que c'est une histoire bizarre. Il est Notre père et nous sommes Ses enfants. C'est tout. Où est notre mère? Qu'est-ce qu'Il a fait à notre maman? Il s'est passé quelque chose, forcément. Quelque part au Paradis, il y a une véranda sous laquelle est enterrée une femme. Quelqu'un doit vérifier le coffre de la bagnole de Dieu pour voir s'il n'y a pas de javel, de corde ou de fibres.
Comment on peut ne pas avoir de mère? Au pire, peut-être que Dieu est divorcé, qu'il a une ex-femme. Dieu, c'est un père célibataire qui nous élève seul. Nous on prie et lui il fait genre « Je fais ce que je peux, OK? Je suis tout seul là-haut. »”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

I think if there is a God, I don’t know if it’s the one in the Bible, ’cause that’s a weird story, is He’s our father and we’re His children. That’s it. “Our father, who art in Heaven.” Where’s our mother? What happened to our mom? What did He do to our mom? Something happened. Somewhere in Heaven, there’s a porch with a dead lady under it, and I want the story. Somebody’s gotta check the trunk of God’s car for bleach and rope and fibers.
Well, how can we not have a mother?! At least, maybe, God’s divorced. Maybe he has an ex-wife. God’s a single dad and He’s raising us alone and we’re praying… and He’s like, “I’m trying! It’s just me up here!” Maybe that’s what’s going on. Maybe your life is your time… this is our weekend with Dad, that’s what life is… and then when you die, you go to mom’s house…
en
Saturday Night Live (2014)

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“La chute d'Adam est le seul evenement historique du paradis.”

Emil Cioran (1911–1995) philosophe et écrivain roumain, d'expression roumaine initialement, puis française
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“Le paradis terrestre est où je suis.”

Voltaire (1694–1778) écrivain et philosophe français
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“Je viens de rentrer après une visite à mon propriétaire, l’unique voisin dont j’ai à m’inquiéter. En vérité, ce pays-ci est merveilleux! Je ne crois pas que j’eusse pu trouver, dans toute l’Angleterre, un endroit plus complètement à l’écart de l’agitation mondaine. Un vrai paradis pour un misanthrope : et Mr Heathcliff et moi sommes si bien faits pour nous partager ce désert!”

1801.
1801 — I have just returned from a visit to my landlord — the solitary neighbour that I shall be troubled with. This is certainly a beautiful country! In all England, I do not believe that I could have fixed on a situation so completely removed from the stir of society. A perfect misanthropist's Heaven — and Mr. Heathcliff and I are such a suitable pair to divide the desolation between us.
en
Les Hauts de Hurlevent (1847)

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“Nul ne doit nous exclure du Paradis que Cantor a créé.”

Georg Cantor (1845–1918) mathématicien allemand

de David Hilbert

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“Nul n'est besoin de faire de la terre un paradis : elle en est un. A nous de nous adapter pour l'habiter.”

Henry Miller (1891–1980) écrivain américain

We don't have to make [the Earth] a Paradise-it is one. We have only to make ourselves fit to inhabit it.
en

“Le problème n'est plus comment bâtir le paradis sur Terre, mais comment y vivre.”

Alexandre Zinoviev (1922–2006) écrivain russe

Les confessions d'un homme en trop, 1990

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“Nul paradis n'est permis à qui s'est rendu compte un jour de l'existence de l'infini.”

Robert Desnos (1900–1945) poète français

La Liberté ou l'Amour !, 1927

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“Vous avez déjà vu beaucoup des beautés comme moi qui feraient pâlir les saintes du paradis?”

Boccace (1313–1375) poète et romancier italien, ministre plénipotentiaire de la République de Florence

Quatrième journée, 2

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“Je défais le lit et je m’allonge sur le matelas nu, supposant qu’un malaise va s’emparer de moi à sentir le fantôme d’un autre homme subsister dans ses odeurs et les débris de sa vie. Mais je ne ressens rien de pareil : la chambre me paraît toujours aussi connue. Le bras sur la figure, je m’aperçois que je glisse dans le sommeil. Il se peut que le monde tel qu’il est ne soit pas une illusion, ni le mauvais rêve d’une nuit. Il se peut que l’éveil qui nous y projette soit inéluctable, que nous ne puissions ni l’oublier ni nous en dispenser. Mais j’ai toujours autant de mal à croire que la fin est proche. Si les barbares faisaient irruption maintenant, je mourrais dans mon lit, j’en suis sûr, aussi stupide et ignorant qu’un bébé. Il serait encore plus approprié qu’on me surprenne en bas, dans le cellier, une cuiller à la main, la bouche pleine de confiture de figues fauchée dans le dernier bocal de l’étagère : on pourrait alors couper et jeter sur le tas de têtes amoncelées sur la place une tête qui porterait encore une expression coupable, peinée, étonnée de cette irruption de l’Histoire dans le temps immobile de l’oasis. A chacun la fin qui lui convient le mieux. Certains se feront prendre dans des abris creusés sous leur cave, serrant leur trésor contre leur sein, fermant les yeux de toutes leurs forces. D’autres mourront sur la route, aux prises avec les premières neiges de l’hiver. De rares individus mourront peut-être en combattant, armés de fourches. Après moi, les barbares se torcheront avec les archives de la ville. Jusqu’à la fin, nous n’aurons rien appris. Il semble y avoir chez nous tous, au fond de nous, quelque chose de l’ordre du granit, qui résiste à l’enseignement. Bien que la panique déferle dans les rues, personne ne croit vraiment que le monde de certitudes tranquilles qui nous a accueillis à notre naissance est sur le point de disparaître. Personne ne peut accepter qu’une armée impériale ait été anéantie par des hommes armés d’arcs, de flèches et de vieux fusils rouillés, qui vivent dans des tentes, ne se lavent jamais et ne savent ni lire ni écrire. Et qui suis-je pour ricaner d’illusions qui aident à vivre? Est-il meilleure façon de passer ces jours ultimes que de rêver d’un sauveur, l’épée brandie, qui disperserait les armées ennemies, nous pardonnerait les erreurs commises par d’autres en notre nom et nous accorderait une seconde chance de bâtir notre paradis terrestre? Couché sur le matelas nu, je m’applique à animer une représentation de moi-même en nageur, nageant infatigablement, à longues brasses égales, dans le fluide du temps – un fluide plus inerte que l’eau, dépourvu de remous, s’insinuant partout, sans couleur, sans odeur, sec comme du papier.”

J. M. Coetzee (1940) romancier et professeur en littérature sud-africain

En attendant les barbares , Angleterre 1980, Afrique du Sud 1981

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“La société communiste est un véritable paradis pour les parasites.”

Alexandre Zinoviev (1922–2006) écrivain russe

1984 et 1984

“L'Ardèche est le paradis des gourmets.”

Curnonsky (1872–1956)

Ardèche

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“Beaucoup des visions et révélations transmises comme ayant été donné par lui sont fausses. Les miracles qu'on lui attribue sont des fabrications de fanatiques musulmans. Il a expressément et de façon répétée démenti tous les miracles sauf celui du Coran; qu'il a, en tenant compte de son incomparable mérite et du fait qu'il l'a reçu du Paradis, déclaré le plus grand des miracles. Bien que des fanatiques musulmans et certains des plus érudits docteurs de la foi présentent comme la preuve de son origine divine l'inimitable excellence de son style et de sa composition ainsi que l'analphabétisme avoué de Mahomet, des critiques moins pieuses l'ont déclaré un chaos de beautés et de malformations; sans méthode ou arrangement; plein d'obscurités, d'incohérences, de répétitions, de fausses versions d'histoires bibliques, et de contradictions directes. La vérité est que le Coran actuel n'est pas le même que celui remis par Mahomet à ses disciples, mais a subi de nombreuses altérations et interpolations.”

Washington Irving (1783–1859) écrivain américain

Many of the visions and revelations handed down as having been given by him are spurious. The miracles ascribed to him are all fabrications of Moslem zealots. He expressly and repeatedly disclaimed all miracles excepting the Koran ; which, considering its incomparable merit, and the way in which it had come down to him from heaven, he pronounced the greatest of miracles. And here we must indulge a few observations on this famous document. While zealous Moslems and some of the most learned doctors of the faith draw proofs of its divine origin from the inimitable excellence of its style and composition, and the avowed illiteracy of Mahomet, less devout critics have pronounced it a chaos of beauties and defects; without method or arrangement; full of obscurities, incoherencies, repetitions, false versions of scriptural stories, and direct contradictions. The truth is that the Koran as it now exists is not the same Koran delivered by Mahomet to his disciples, but has undergone many corruptions and interpolations.
en
Mahomet and his successors, 1849

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“Imagine qu’il n’y a pas de Paradis / C’est facile si tu essayes / Pas d’enfer en dessous de nous / Au dessus, juste le ciel / Imagine tous les gens / Vivant pour aujourd’hui… Imagine qu’il n’y a pas de pays / Ce n’est pas difficile à faire / Rien pour lequel tuer ou mourir / Et pas de religion non plus / Imagine tous les gens / Vivant la vie en paix… Imagine qu’il n’y a pas de possessions / Je me demande si tu le peux / Nul besoins d’avarice, pas de faim / Dans une confrérie humaine/Imagine tous les gens / Se partageant le monde… Tu pourrais dire que je suis un rêveur / Mais je ne suis pas le seul / J’espère qu’un jour tu nous rejoindras / Et le monde ne sera plus qu’un”

John Lennon (1940–1980) auteur-compositeur-interprète britannique

Imagine there's no heaven / It's easy if you try / No hell below us / Above us only sky / Imagine all the peopleLiving for today... Imagine there's no countries / It isn't hard to do / Nothing to kill or die for / And no religion too / Imagine all the people / Living life in peace... Imagine no possessions / I wonder if you can/No need for greed or hunger / In a brotherhood of man / Imagine all the people / Sharing all the world... You may say i'm a dreamer / But i'm not the only one / I hope some day you'll join us / And the world will be as one
en

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“Quand on va au paradis, on y retrouve tous ses amis.”

Mark Zuckerberg (1984) entrepreneur américain

, 2012

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“Quand l'homme essaye d'imaginer le Paradis sur terre, ça fait tout de suite un Enfer très convenable.”

Paul Claudel (1868–1955) dramaturge, poète, essayiste et diplomate français

Conversations dans le Loir-et-Cher, 1935

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“Je conçois que l'on puisse s'enthousiasmer pour le paradis de Mahomet, mais le fade paradis des chrétiens!”

Adolf Hitler (1889–1945) homme d'État allemand né en Autriche

Religion

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“Personnellement, je ne crois pas qu'il y ait un paradis. Je pense qu'il y a peut-être un Dieu, mais pas de Paradis. […] Tu meurs, et tu te retrouve devant Dieu et tu dis « Hé Dieu, c'est où le Paradis? », et il répond un truc du genre : « Putain, je sais pas qui c'est qui fait croire ça aux gens! Qu'est-ce que je suis supposé faire, moi? Je vous ai créé un univers et je devrait en plus vous faire un endroit génial pour après? Vous êtes vraiment des connards avides là-bas en bas! » « Bon, ben je vais où alors? » « Reste là, debout dans cette pièce avec moi. » « Mais c'est nul ici. » « M'en parle pas! Je suis coincé ici depuis 1983. » Ou un autre moment. Je sais pas quand Dieu a commencé…”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

Personally, I don’t think there’s a Heaven. I think maybe there’s a God, but there’s no Heaven. I think that’s the best news you’re gonna get. You die, and you’re like, “Hey God!” And he’s like, “Yep?” And you’re like, “Where’s Heaven?” And he’s like, “I don’t know who’s telling people that! I’m supposed to make a universe and then another whole amazing place for afterwards?! You guys are greedy dicks down there!” “Well, where do I go?” “Just stand in this room with me now.” “I don’t like it.” “Tell me about it! I’ve been here since 1983.” Or whenever. I don’t know when God started…
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“23. (…) Ainsi, sans le péché, ces mariages, dignes de la félicité du paradis, eussent été exempts de toute concupiscence honteuse et féconds en aimables fruits. Comment cela eût-il pu se faire? Nous n’avons point d’exemple pour le montrer; et toutefois il n’y a rien d’incroyable à ce que la partie sexuelle eût obéi à la volonté, puisque tant d’autres parties du corps lui sont soumises. (…) C’est cette résistance, c’est ce combat entre la concupiscence et la volonté qui n’auraient point eu lieu dans le paradis sans le péché; tous les membres du corps y eussent été entièrement soumis à l’esprit. Ainsi le champ de la génération (cf. Virgile, Georg., livre III, v. 136.) eût été ensemencé par les organes destinés à cette fin, de même que la terre reçoit les semences que la main y répand;(…). 24. L’homme aurait semé et la femme aurait recueilli, quand il eût fallu et autant qu’il eût été nécessaire, les organes n’étant pas mus par la concupiscence, mais par la volonté. (…) 26. L’homme vivait donc dans le paradis comme il voulait, puisqu’il ne voulait que ce qui était conforme au commandement divin; (…) Les parties destinées à la génération auraient été mues, comme les autres membres, par le seul commandement de la volonté. Il aurait pressé sa femme dans ses bras (cf. Virgile, Énéide, livre VIII, v. 406.) avec une entière tranquillité de corps et d’esprit, sans ressentir en sa chair aucun aiguillon de volupté, et sans que la virginité de sa femme en souffrît aucune atteinte. Si l’on objecte que nous ne pouvons invoquer ici le témoignage de l’expérience, je réponds que ce n’est pas une raison d’être incrédule; car il suffit de savoir que c’est la volonté et non une ardeur turbulente qui aurait présidé à la génération. Et d’ailleurs, pourquoi la semence conjugale eût-elle nécessairement fait tort à l’intégrité de la femme, quand nous savons que l’écoulement des mois n’en fait aucun à l’intégrité de la jeune fille? Injection, émission, les deux opérations sont inverses, mais la route est la même. La génération se serait donc accomplie avec la même facilité que l’accouchement; car la femme aurait enfanté sans douleur, et l’enfant serait sorti du sein maternel sans aucun effort, comme un fruit qui tombe lorsqu’il est mûr. (…)”

Et ideo illæ nuptiæ dignæ felicitate paradisi, si peccatum non fuisset, et diligendam prolem gignerent et pudendam libidinem non haberent. Sed quo modo id fieri posset, nunc non est quo demonstretur exemplo. Nec ideo tamen incredibile debet videri etiam illud unum sine ista libidine voluntati potuisse servire, cui tot membra nunc serviunt. (...)Hunc renisum, hanc repugnantiam, hanc voluntatis et libidinis rixam uel certe ad voluntatis sufficientiam libidinis indigentiam procul dubio, nisi culpabilis inobœdientia pœnali inobœdientia plecteretur, in paradiso nuptiæ non haberent, sed voluntati membra, ut cetera, ita cuncta servirent. Ita genitale aruum vas in hoc opus creatum seminaret, ut nunc terram manus, (...). 24. Seminaret igitur prolem vir, susciperet femina genitalibus membris, quando id opus esset et quantum opus esset, voluntate motis, non libidine concitatis. (...) 26. Vivebat itaque homo in paradiso sicut volebat, quamdiu hoc volebat quod Deus jusserat; (...) In tanta facilitate rerum et felicitate hominum absit ut suspicemur non potuisse prolem seri sine libidinis morbo, sed eo voluntatis nutu moverentur membra illa quo cetera, et sine ardoris inlecebroso stimulo cum tranquillitate animi et corporis nulla corruptione integritatis infunderetur gremio maritus uxoris. Neque enim quia experientia probari non potest, ideo credendum non est, quando illas corporis partes non ageret turbidus calor, sed spontanea potestas, sicut opus esset, adhiberet, ita tunc potuisse utero conjugis salva integritate feminei genitalis virile semen inmitti, sicut nunc potest eadem integritate salva ex utero virginis fluxus menstrui cruoris emitti. Eadem quippe via posset illud inici, qua hoc potest eici. Vt enim ad pariendum non doloris gemitus, sed maturitatis inpulsus feminea viscera relaxaret, sic ad fetandum et concipiendum non libidinis appetitus, sed voluntarius usus naturam utramque conjungeret.
la
Citations de saint Augustin, La Cité de Dieu

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“Selon la croyance populaire, quand on va au paradis, on y retrouve tous ses amis, et tout ressemble à ce que l'on espérait.”

Aurélien Bellanger (1980) écrivain français

Selon Zuckerberg, Facebook est la version bêta du paradis.
Citation, , 2012

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“Mon âme était saisie d'une sensation de polychromie, de liberté et de sublimité divines : je savais que j'étais au paradis.”

Cette citation est extraite de la nouvelle Le Mot qui parut pour la première fois en langue française en 2010.
Le Mot, 1923

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“(…) j'avais le paradis dans le coeur.”

Le Dernier jour d'un Condamné (précédé de) Bug-Jargal

“[…] D’emblée, nous avons parlé de la Marche Verte annoncée quelques heures plus tôt. Il ne cachait pas sa colère sans l’extérioriser brutalement. Il restait très maître de lui jusqu’à ce qu’à l’écran apparaissent les images du roi Hassan II prononçant un discours.

Là, le visage de Boumediene s’est métamorphosé. Un mélange de sourire nerveux et de fureur crispait son visage. Un moment, le roi parle de l’Algérie sur un ton conciliant et amical. Le Président lui lance, en arabe, une injure et, à ma stupeur, il avance son bras droit et délivre un magistral bras d’honneur. Tel un voyou de Bab el Oued. Le Président austère qui se donnait à voir quelques instants plus tôt avait disparu. J’avais devant moi un autre homme. Un jeune garnement des rues prêt à tout.

Il s’est levé de son fauteuil et s’est mis à sautiller de façon étrange. Un peu hystérique. Je ne saurais dire s’il sautait de joie ou de colère, mais, je le revois très bien, il a bondi à plusieurs reprises. Il trépignait, comme s’il avait perdu le contrôle de son personnage. Les insultes contre Hassan II pleuvaient. J’étais stupéfait. Jamais je n’avais vu un chef d’Etat dans cet état. Ce n’était qu’un torrent d’invectives à un niveau insoutenable de grossièreté, d’obscénité, de vulgarité. Sans transition, ont suivi les menaces. Hassan II ne l’emportera pas au paradis. Il ne sait pas ce qui l’attend. L’Algérie ne se fera pas rouler dans la farine.

J'étais d'autant plus abasourdi que l'affaire du Sahara trainait depuis longtemps. Les revendications du Maroc dataient de Mohamed V qui entendait affirmer sa souveraineté non seulement sur le Sahara Occidental mais sur la Mauritanie tout entière. Je n'oubliais pas, et Boumediene non plus, la défaite de l'Algérie pendant la guerre des sables d'octobre 1963. On sentait le goût de la revanche, le besoin d'effacer de mauvais souvenirs. Je n'ai plus souvenir des termes exacts mais l'idée était bien celle d'une riposte qui fera regrette à l'agresseur ses rodomontades. L'algérie ne se laissera pas marcher sur les pieds. Elle rétorquera de tous ses moyens et on verra ce qu'on verra
[19 Juillet 2013]”

Jean Daniel (1920) écrivain français
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“Savoir simplement que tu es là quelque part sur cette terre sera, dans mon enfer, mon petit coin de paradis.”

Marc Lévy (1961) écrivain français

Seven Days for an Eternity

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“Maman chérie dont je n'imagine pas, dans mon paradis enfantin, qu'on puisse un jour me séparer.”

Malika Oufkir (1953) écrivaine marocaine

Malika Oufkir

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“Quand Marco passait, tous les jeunes hommes Se penchaient pour voir ses yeux, des Sodomes Où les feux d'Amour brûlaient sans pitié Ta pauvre cahute, ô froide Amitié; Tout autour dansaient des parfums mystiques Où l'âme, en pleurant, s'anéantissait. Sur ses cheveux roux un charme glissait; Sa robe rendait d'étranges musiques Quand Marco passait. Quand Marco chantait, ses mains, sur l'ivoire, Évoquaient souvent la profondeur noire Des airs primitifs que nul n'a redits, Et sa voix montait dans les paradis De la symphonie immense des rêves, Et l'enthousiasme alors transportait Vers des cieux connus quiconque écoutait Ce timbre d'argent qui vibrait sans trèves, Quand Marco chantait. Quand Marco pleurait, ses terribles larmes Défiaient l'éclat des plus belles armes; Ses lèvres de sang fonçaient leur carmin Et son désespoir n'avait rien d'humain; Pareil au foyer que l'huile exaspère, Son courroux croissait, rouge, et l'on aurait Dit d'une lionne à l'âpre forêt Communiquant sa terrible colère, Quand Marco pleurait. Quand Marco dansait, sa jupe moirée Allait et venait comme une marée, Et, tel qu'un bambou flexible, son flanc Se tordait, faisant saillir son sein blanc; Un éclair partait. Sa jambe de marbre, Emphatiquement cynique, haussait Ses mates splendeurs, et cela faisait Le bruit du vent de la nuit dans un arbre, Quand Marco dansait. Quand Marco dormait, oh! quels parfums d'ambre Et de chair mêlés opprimaient la chambre! Sous les draps la ligne exquise du dos Ondulait, et dans l'ombre des rideaux L'haleine montait, rhythmique et légère; Un sommeil heureux et calme fermait Ses yeux, et ce doux mystère charmait Les vagues objets parmi l'étagère, Quand Marco dormait. Mais quand elle aimait, des flots de luxure Débordaient, ainsi que d'une blessure Sort un sang vermeil qui fume et qui bout, De ce corps cruel que son crime absout: Le torrent rompait les digues de l'âme, Noyait la pensée, et bouleversait Tout sur son passage, et rebondissait Souple et dévorant comme de la flamme, Et puis se glaçait.”

Oeuvres complètes de Paul Verlaine, Vol. 1 Poèmes Saturniens, Fêtes Galantes, Bonne chanson, Romances sans paroles, Sagesse, Jadis et naguère

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“L’aube se lève. Telle une prière inutile sur un désert sourd, misérable et nu. Épaves oubliées par une mer volatilisée depuis des millénaires, quelques rochers s’effritent dans la poussière; çà et là, enguirlandés de coloquintes vénéneuses, de maigres bras de broussailles soulignent les berges de jadis sur lesquelles des acacias solitaires se sont crucifiés puis, plus rien – rien de ce que l’on espère entrevoir –, ni caravane providentielle, ni cahute salutaire, pas même la trace d’un bivouac. Le désert est d’une perversité!… C’est un code piégé, le désert, un dédale souverain et fourbe où les témérités courent à leur perte, où les distraits s’évanouissent parmi les mirages plus vite qu’une feinte, où pas un saint patron ne répondrait aux appels du naufragé afin de ne pas se couvrir de ridicule; un territoire d’échec et d’adjuration, un chemin de croix qui n’a de cesse de se ramifier, un envers du décor où l’entêtement se mue en obsession et la foi en folie. Ci-gît la vanité de toute chose en ce monde, semble clamer la nudité des pierres et des perspectives. Car, ici, tout retourne à la poussière, les montagnes taciturnes et les forêts luxuriantes, les paradis perdus comme les empires bâclés, jusqu’au règne claironnant des hommes… Ici, en ces immensités reniées des dieux, viennent abdiquer les tornades et mourir les vents bredouilles à la manière des vagues sur les plages sauvages puisque seule la course inexorable des âges est invincibilité et certitude. Au loin, très loin, là où la terre commence à s’arrondir, l’horizon se tient immobile, piètre et livide, comme si la nuit l’avait tenu en haleine jusqu’au matin…”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’équation africaine, 2011

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“Peut-il voir le paradis perdu derrière l’horizon des temps fabuleux?”

Léopold Sédar Senghor (1906–2001) personnalité politique franco-sénégalaise

Chants d’ombre suivi de Hosties noires, 1945

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