Citations sur difficulté

Une collection de citations sur le thème de difficulté, bien-être, pluie, tout.

Citations sur difficulté

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“[…] nous avons toujours eu (chut, chut, fermez les portes!), nous avons toujours eu beaucoup de mal à comprendre l'image du monde que nous offre la mécanique quantique. Du moins, en ce qui me concerne, parce que je suis assez âgé, je ne suis pas encore parvenu à me convaincre que tous ces trucs-là étaient évidents. OK, ça m'énerve toujours. Ainsi quelques étudiants plus jeunes… Vous savez ce que c'est : à chaque nouvelle idée, il faut une ou deux générations pour constater qu'elle ne pose pas de vraie difficulté. Il n'est toujours pas évident pour moi qu'il n'y a pas de vrai problème. Je ne peux pas définir le vrai problème donc je soupçonne qu'il n'y a pas de vrai problème mais je ne suis pas sûr qu'il n'y ait pas de vrai problème.”

Richard Feynman (1918–1988) physicien américain

[...] we have always had (secret, secret, close the doors!) we have always have had a great deal of difficulty in understanding the world view that quantum mechanics represents. At least I do, because I'm an old enough man that I haven't got to the point that this stuff is obvious to me. Okay, I still get nervous with it. And therefore, some of the youngest students...you know how it always is, every new idea, it takes a generation or two until it becomes obvious that there's no real problem. It has not yet become obvious to me that there is no real problem. I cannot define the real problem, therefore I suspect there's no real problem, but I'm not sure there's no real problem.
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“Toutes les difficultés dans la prière se ramènent à une seule cause : prier comme si Dieu était absent.”

Mère Teresa (1910–1997) religieuse et missionnaire catholique indienne d'origine albanaise

Prière

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“Que se passe-t-il en 1959, en Italie? Un tas de choses. Mais pour moi l'unique événement intellectuel qui me reste collé à la mémoire, c'est Pasolini à Vie Nuove, précédé par quelques lettres plutôt cérémonieuses, adressées à la directrice : il écrivait « Madame », je répondais « Monsieur ». Ce qui me semble le plus extravagant aujourd'hui, c'est qu'à l'époque je ne savais pas que l'auteur des Cendres de Gramsci avait été expulsé du PCI en 1949. Pour « indignité morale ». Mais la renommée dissout les anathèmes, et, même expulsé, un artiste célèbre peut devenir un « compagnon de route » du PCI. Dans ce contexte, qui permet bien des entorses à la règle, et des bizarreries, l'important c'est que l'artiste continue à accepter le Parti comme force essentielle. Ce que fit Pasolini jusqu'à la fin de sa vie, même à travers ses dernières déclarations : « Le PCI est l'unique force saine dans un pays horriblement pourri », ou bien : « Je suis un marxiste qui vote PCI ». Il avait décidé de faire de sa tribune un acte de contestation du moralisme communiste, qu'il qualifiait de « morale pour vieilles filles » qui sentait à cent lieues la rance idéologie du marxisme orthodoxe. Le stalinisme était alors en pleine vigueur. […] Pasolini était l'intellectuel le plus doux, le plus délicat, le plus disponible que j'eusse connu. Il était mille fois plus aisé de le « diriger », lui, qu'un rédacteur inculte muni de la carte du Parti. Outre sa rubrique hebdomadaire, il écrivait les articles que je lui demandais sur les sujets les plus disparates : par exemple, les Jeux Olympiques de Rome. Il trouvait toujours moyen de renverser les tabous, de libérer les textes de leur banalité, de faire s'entreridiculiser les clichés. […] Il parlait peu, ne soulevait pas de difficultés, préférait, comme moi, ne pas perdre de temps en arguties théologiques. […] Il devint mon seul maître. Il parlait à voix basse, voilée d'aménité, un peu aphone. Ce qu'il m'enseigna d'essentiel fut son mépris pour la lâcheté intellectuelle, et son amour pour toute forme d'hérésie.”

Maria-Antonietta Macciocchi (1922–2007) femme politique

Deux mille ans de bonheur

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“Certes Rousseau est de bonne foi quand il répète : « J’étudie ce qui est; c’est mon principe; il me fournit la solution de toutes les difficultés »; mais il n’est pas moins sincère quand, parti de l’observation de la nature, il se laisse entraîner dans le rêve. Il a rêvé toute sa vie pour lui-même comme pour les autres. Dans le premier voyage qu’il fît de Genève à Annecy, il raconte qu’il ne voyait pas un château à droite ou à gauche, sans aller chercher l’aventure qu’il se croyait sûr d’y trouver. Il n’osait ni entrer ni heurter; mais il chantait sous la fenêtre qui avait le plus d’apparence, fort surpris, après s’être époumoné, de ne voir paraître ni dame, ni demoiselle qu’attirai la beauté de sa voix ou le sel de ses chansons. S’il marchait par la campagne, il imaginait « dans les maisons des festins rustiques; dans les prés, de folâtres jeux; le long des eaux, des bains et des promenades; sur les arbres, des fruits délicieux; sous leur ombre, de voluptueux tête-à-tête; sur les montagnes, des cuves de lait et de crème, une oisiveté charmante, la paix, la simplicité, le plaisir d’errer sans savoir où : rien ne frappait ses yeux sans porter à son cœur quelque invention de jouissance. » La première fois qu’il vint à Paris, il se figurait « une ville aussi belle que grande, où l’on ne voyait que de superbes rues, des palais de marbre et d’or. » Lorsqu’il retraçait ces illusions trente ans après, il en souriait; mais elles étaient là encore, dans un repli de son imagination, toutes fraîches, prêtes à renaître; et il n’est point bien sûr qu’il n’en eût pas, tout en se moquant un peu de lui-même, la réminiscence émue. C’est cette puissance d’imagination qui donne tant de vie au cinquième livre de l’Émile.”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Jean-Jacques Rousseau

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“Comment savoir aujourd'hui quels documents serviront demain aux historiens pour répondre à leurs questions, encore inconnues?”

Antoine Prost évoque ici les difficultés auxquelles sont confrontés les archivistes.
Douze leçons sur l'histoire, 1996, Chapitre 4 : Les questions de l'historien

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“Certes Rousseau est de bonne foi quand il répète : « J’étudie ce qui est; c’est mon principe; il me fournit la solution de toutes les difficultés »; mais il n’est pas moins sincère quand, parti de l’observation de la nature, il se laisse entraîner dans le rêve. Il a rêvé toute sa vie pour lui-même comme pour les autres. Dans le premier voyage qu’il fît de Genève à Annecy, il raconte qu’il ne voyait pas un château à droite ou à gauche, sans aller chercher l’aventure qu’il se croyait sûr d’y trouver. Il n’osait ni entrer ni heurter; mais il chantait sous la fenêtre qui avait le plus d’apparence, fort surpris, après s’être époumoné, de ne voir paraître ni dame, ni demoiselle qu’attirai la beauté de sa voix ou le sel de ses chansons. S’il marchait par la campagne, il imaginait « dans les maisons des festins rustiques; dans les prés, de folâtres jeux; le long des eaux, des bains et des promenades; sur les arbres, des fruits délicieux; sous leur ombre, de voluptueux tête-à-tête; sur les montagnes, des cuves de lait et de crème, une oisiveté charmante, la paix, la simplicité, le plaisir d’errer sans savoir où : rien ne frappait ses yeux sans porter à son cœur quelque invention de jouissance. » La première fois qu’il vint à Paris, il se figurait « une ville aussi belle que grande, où l’on ne voyait que de superbes rues, des palais de marbre et d’or. » Lorsqu’il retraçait ces illusions trente ans après, il en souriait; mais elles étaient là encore, dans un repli de son imagination, toutes fraîches, prêtes à renaître; et il n’est point bien sûr qu’il n’en eût pas, tout en se moquant un peu de lui-même, la réminiscence émue. C’est cette puissance d’imagination qui donne tant de vie au cinquième livre de l’Émile.”

Jean-Jacques Rousseau (1712–1778) philosophe, compositeur et critique musical genevois
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“Ma difficulté n’est rien qu’une difficulté - énorme - d’expression.”

Ludwig Wittgenstein (1889–1951) philosophe et logicien autrichien, puis britannique

Carnets 1914-1916

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“Chaque difficulté porte en elle le germe d'un avantage équivalent ou supérieur.”

Napoleon Hill (1883–1970) écrivain américain

Le pouvoir de la persuasion, Votre clé vers la réussite, 1970

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“Il ne faudrait pas croire (…) que je suis un vieillard répugnant. Je n'ai jamais été mieux dans ma vie par l'expression du visage, le teint uni, les lèvres rouges comme dans la jeunesse, les yeux aussi vifs que brillants. Evidemment, je n'ai pas le visage d'un bellâtre coiffeur, mais j'ai un visage plein d'expression, de caractère et hors de l'ordinaire. Je le vois à la façon dont les gens me regardent. Je suis droit comme un I, aucune voûture [sic], mince, prompt et souple. Cet exemple: je me plie sans aucune difficulté pour ramasser quelque chose par terre, sans aucun pliement des jambes. Je l'ai encore constaté ce matin. Je continue à veiller tous les soirs jusque vers minuit sans m'en ressentir en rien. Je me lève le matin, aussi lucide, - dire que j'emploie ce mot-là, moi aussi! - que le soir quand je me couche. Je dévale le matin, vers la gare, comme un zèbre, et ce serait encore mieux si je n'étais obligé par les circonstances de porter de gros souliers qui me martyrisent les pieds. Mon cerveau n'arrête pas de fonctionner sur les sujets les plus divers, mon travail, ce que je vois, ce que je lis, ce que j'entends. Je suis sans rhumatismes, sans douleurs d'aucune sorte, bien mieux portant que dans ma jeunesse. J'ai gardé ma mémoire et ma vivacité d'élocution. Je n'ai aucun défaut d'haleine ni d'odeur corporelle. Je n'ai comme malheur que mon manque de dents. Hélas! c'est quelque chose. C'est gravement quelque chose. Un autre malheur, c'est d'être devenu à certaines choses plus sensible que je ne l'ai jamais été.”

Paul Léautaud (1872–1956) écrivain français

Journal littéraire, Le goût pour la relation

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“La magie cause autant de difficultés qu'elle ne permet d'en résoudre.”

J. K. Rowling (1965) auteure britannique

, 2008

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“En fin de compte, tout s’arrange, sauf la difficulté d’être, qui ne s’arrange pas.”

Jean Cocteau (1889–1963) écrivain, peintre et réalisateur français

Citations diverses

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“J'ai affirmé que les libéraux pourraient même avoir plus de difficulté à comprendre les conservateurs que l'inverse, parce que les libéraux ont souvent de la difficulté à comprendre pourquoi les bases Loyauté, Autorité et Sacré ont à intervenir dans la moralité.”

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I suggested that liberals might have even more difficulty understanding conservatives than the other way around, because liverals often have difficulty understanding how the Loyalty, Authority, and Sanctity foundations have anything to do with morality.
The Righteous Mind (2012)

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“La difficulté en matière de principes, c'est pas d'en avoir, c'est de les garder.”

Harry Crews (1935–2012) écrivain américain

Des savons pour la vie, 1995

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“L'individu qui ne s'intéresse pas à ses semblables est celui qui rencontre le plus de difficultés dans l'existence.”

Alfred Adler (1870–1937) psychiatre et psychologue autrichien

Citation rapportée

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“Mais il nous reste encore l'espoir. La difficulté d'accéder au bonheur n'en exclut pas la quête.”

Kama Sywor Kamanda (1952) écrivain congolais

Citations tirées de quelques œuvres, Au-delà de Dieu, au-delà des chimères

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“Quand on écrit avec facilité, on croit toujours avoir plus de talent qu’on n’en a. Pour bien écrire, il faut une facilité naturelle et une difficulté acquise.”

Joseph Joubert (1754–1824) philosophe et essayiste français

Tome 2, Des qualités de l'écrivain et des compositions littéraires

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“Et maintenant nous voulons que tout le monde dans tous les pays à travers le département de l'éducation de tous les gouvernements puisse développer le contenu intérieur de la vie. C'est très simple, d'allumer la lampe est si facile. Et pourtant, ce processus d'allumer la lampe est suffisant pour éliminer les difficultés dans l'obscurité.”

Maharishi Mahesh Yogi (1917–2008)

And now we are wanting everyone in every country through the education department of every government to unfold that inner content of life. It’s very simple to light the lamp is so easy. And yet that process of lighting the lamp is enough to eliminate the difficulties in the darkness.
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“S'il est au monde une misère sans remède, c'est le serrement de cœur qui vient de l'incommunicable. Et s'il surgissait un nouveau sphinx qui proposât à l'homme cette nouvelle énigme : « Quel est le seul fardeau que le courage humain ne saurait supporter? », je répondrais aussitôt : C'est le fardeau de l'incommunicable. A ce moment-là, alors que j'étais assis dans une salle du Prieuré avec ma mère, sachant combien elle était raisonnable, combien patiemment elle écoutait mes explications, combien elle était franche et ouverte à la compassion, je n'en tombai pas moins dans un abîme de détresse par mon incapacité à me faire entendre… Rien de ce qui se présentait à ma rhétorique n'offrait autre chose que le reflet le plus faible, le plus enfantin de mes souffrances passées. Je me sentais juste aussi désemparé, aussi désarmé dans mon impuissance inerte à faire face (ou même simplement à m'efforcer de faire face) à la difficulté qui se dressait devant moi, que la plupart d'entre nous ont eu l'impression de l'être dans ces rêves de notre enfance où nous nous couchions, sans faire un geste de résistance, devant un lion dévastateur. Je sentis que la situation était sans espoir; un mot unique, que j'essayai de former sur mes lèvres, mourut dans un soupir; et j'acquiesçai passivement à l'aveu implicite que toutes les apparences semblaient comporter — à l'aveu qu'en fait je n'avais aucune excuse à offrir.”

Thomas de Quincey (1785–1859) écrivain britannique

Les Confessions d'un mangeur d'opium anglais, 1822

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“Je revois encore la salle de classe. J'avais affaire à des élèves-maîtres, qui venaient enseigner tour à tour, dirigés par l'instituteur. Plusieurs d'entre eux étaient des nègres : M. Buffon, M. Sénèque. Ils arrivaient de la Martinique et prononçaient les « r » avec difficulté; c'est pourquoi ils nous exerçaient à répéter cette phrase magique, qu'on devait leur faire dire à eux-mêmes : « Un très gros rat dans un très grand trou ». Ils nous apprenaient, en histoire, à détester l'odieux Louis XV qui avait bradé les colonies, et nous disaient que nos aïeux étaient blonds : les nôtres, les leurs, les Gaulois. C'étaient les mêmes. Et ils avaient cent fois raison : on a les aïeux qu'on mérite. Ils avaient choisi les Gaulois, qui leur apportaient, en passant par les Romains et la Révolution, la République et la Patrie. Après quoi, ils se firent tuer pour leurs ancêtres adoptifs. Nous avions tout mis en commun, nos rois, nos origines, la prise de la Bastille, la haine de Louis XV et les « r » difficiles. Quand nous hésitions à répondre, ils nous tapaient sur le crâne avec un long roseau. Je n'ai cessé de leur en garder une affectueuse gratitude. On m'a expliqué depuis que je ne les aimais pas, que je les battais, qu'ils n'aimaient pas la France et que j'étais un colonialiste. On est venu me raconter que je n'étais pas leur frère. J'en demande pardon à ces parfaits Français.”

Alexandre Vialatte (1901–1971) écrivain, critique littéraire et traducteur français

Dernières nouvelles de l'homme, 1978

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“difficulté d’être.”

George Sheehan joueur de football irlandais

Running & Being: The Total Experience

“De la difficulté naissent de belles choses.”

Plus tard je serai moi

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“Une très jolie jeune fille, traitée avec des égards constants et des attentions démesurées par l'ensemble de la population masculine, y compris par ceux - l'immense majorité - qui n'ont plus aucun espoir d'en obtenir une faveur d'ordre sexuel, et même à vrai dire tout particulièrement par eux, avec une émulation abjecte confinant chez certains quinquagénaires au gâtisme pur et simple, une très jolie jeune fille devant qui tous les visages s'ouvrent, toutes les difficultés s'aplanissent, accueillie partout comme si elle était la reine du monde, devient naturellement une espèce de monstre d'égoïsme et de vanité autosatisfaite. La beauté physique joue ici exactement Ie même rôle que la noblesse de sang sous l'Ancien Régime, et la brève conscience qu'elles pourraient prendre à l'adolescence de l'origine purement accidentelle de leur rang cède rapidement la place chez la plupart des très jolies jeunes filles à une sensation de supériorité innée, naturelle, instinctive, qui les place entièrement en dehors, et largement au-dessus du reste de l'humanité. Chacun autour d'elle n'ayant pour objectif que de lui éviter toute peine, et de prévenir Ie moindre de ses désirs, c'est tout uniment (sic) qu'une très jolie jeune fille en vient à considérer Ie reste du monde comme composé d'autant de serviteurs, elle-même n'ayant pour seule tâche que d'entretenir sa propre valeur érotique - dans l'attente de rencontrer un garçon digne d'en recevoir l'hommage. La seule chose qui puisse la sauver sur le plan moral, c'est d'avoir la responsabilité concrète d'un être plus faible, d'être directement et personnellement responsable de la satisfaction de ses besoins physiques, de sa santé, de sa survie - cet être pouvant être un frère ou une soeur plus jeune, un animal domestique, peu importe. (La possibilité d'une île, Daniel 1,15)”

Michel Houellebecq (1956) écrivain français
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“Une difficulté est une lumière. Une difficulté insurmontable est un soleil.”

Paul Valéry (1871–1945) écrivain, poète et philosophe français

Mauvaises pensées et autres

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“Il faut éviter de penser à ces difficultés que présente le monde. Sans ça, il deviendrait tout à fait irrespirable.”

Marguerite Duras (1914–1996) écrivaine, dramaturge, scénariste et réalisatrice

Hiroshima Mon Amour

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“Un homme digne de ce nom doit vaincre les difficultés sans lamentations stériles et honteuses.”

Aminata Sow Fall (1941) écrivain sénégalaise

L’Empire du mensonge, 2018

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“Les pires difficultés d’un homme commencent quand il peut faire ce qui lui plaît.”

Thomas Henry Huxley (1825–1895) biologiste

[A] man’s worst difficulties begin when he is able to do as he likes.
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Science and education, 1893

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