Citations sur le coeur
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“Ceux qui ont le cœur droit ont le sens de même, pour peu qu'ils en aient; et prenez garde que de certaines gens qui ont tant de plis et de replis dans le cœur n'ont jamais l'esprit juste : il y a toujours quelque faux jour qui leur donne de fausses vues.”

Antoine Gombaud, chevalier de Méré (1607–1684) écrivain français

Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au XVIIe siècle, Sainte-Beuve, Revue des Deux Mondes, T. 21, 1848, url, Le Chevalier de Méré ou De l’honnête homme au XVIIe siècle, http://fr.wikisource.org/wiki/Le_Chevalier_de_M%C3%A9r%C3%A9_ou_De_l%E2%80%99honn%C3%AAte_homme_au_XVIIe_si%C3%A8cle

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“Le désespoir est le prix à payer lorsqu'on s'est fixé un but impossible. C'est, dit-on, le péché impardonnable, mais c'est un péché où ne tombent ni l'homme vraiment mauvais, ni le corrompu. Il leur reste toujours l'espoir. Ils n'atteignent jamais le point de congélation où l'on connaît l'échec absolu. Seul, l'homme de bien portera toujours en son cœur ce pouvoir de se damner.”

Despair is the price one pays for setting oneself an impossible aim. It is, one is told, the unforgivable sin, but it is a sin the corrupt or evil man never practises. He always has hope. He never reaches the freezing-point of knowing absolute failure. Only the man of goodwill carries always in his heart this capacity for damnation.
en
Le Fond du problème (1948)

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“Ce n'est pas éviter l'enfant de chair qui est important, c'est porter des enfants de cœur et d'esprit.”

Françoise Dolto (1908–1988) psychanalyste française

Sexualité féminine, 1982

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“[…] quand les vieilles paroles expirent sur la langue, de nouvelles mélodies jaillissent du cœur; et là où les vieilles pistes sont perdues, une nouvelle contrée se découvre avec ses merveilles.”

[…] when old words die out on the tongue, new melodies break forth from the heart ; and where the old tracks are lost, new country is revealed with its wonders.
en
L’Offrande lyrique (Gitanjali: Song Offerings), 1912

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“Il était si noble de cœur à presque soixante-dix ans qu'il ne répugna pas, alors que la chaleur de la vie avait presque abandonné son corps, à succomber aux feux de l'amour.”

Boccace (1313–1375) poète et romancier italien, ministre plénipotentiaire de la République de Florence

Première journée, 10

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“Sur le quai de la gare, où elle a tenu à l’accompagner, tous les témoins ont vu combien il leur en coûtait de se séparer. Jusqu’au moment du départ ils sont demeurés enlacés, les bras croisés à hauteur de la taille, n’en finissant pas de se regarder, de s’embrasser, n’échangeant pas un mot, tétanisés à l’idée que bientôt un train régional allait les arracher brusquement l’un à l’autre, parvenir à scinder cette créature à deux têtes qu’ils forment sur le quai. Les quelques passagers qui attendent avec eux ont beau faire semblant de s’intéresser au trafic, de tendre l’oreille vers les haut-parleurs nasillards qui recommandent de faire attention au passage d’un train voie C ou que le train prévu à telle heure arrivera voie B, avec un retard de dix minutes environ, de se passionner pour les pigeons perchés sur le bord de la marquise, ou de dégager leur poignet pour vérifier que leur montre marque bien la même heure que l’horloge suspendue entre deux câbles deux lampadaires, on sent bien qu’ils se privent avec peine de la contemplation du beau couple, qu’ils ne demanderaient pas mieux que de s’installer sous leur nez et de compter à la trotteuse de la même montre la durée de leur baiser, ou du moins simplement les contempler, comme s’ils étaient derrière une glace sans tain, se gavant en toute impunité de cet éblouissement partagé de deux cœurs insatiables. Comme ça ne se fait pas […], alors ils font comme les moineaux, toujours la tête en mouvement, pour capter des éclats de bonheur.”

Jean Rouaud (1952) écrivain français

La Femme promise, 2009

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“Les vilaines pensées viennent du cœur.”

Paul Valéry (1871–1945) écrivain, poète et philosophe français

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“Écrire avec la pointe de son cœur.”

Jules Renard (1864–1910) écrivain français

Leçons d'écriture et de lecture

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“De tout cœur avec vous tous, pour supporter cette terrible nouvelle.”

Wassyl Slipak (1974–2016) chanteur ukrainien d'opéra

fr

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“S'il est au monde une misère sans remède, c'est le serrement de cœur qui vient de l'incommunicable. Et s'il surgissait un nouveau sphinx qui proposât à l'homme cette nouvelle énigme : « Quel est le seul fardeau que le courage humain ne saurait supporter? », je répondrais aussitôt : C'est le fardeau de l'incommunicable. A ce moment-là, alors que j'étais assis dans une salle du Prieuré avec ma mère, sachant combien elle était raisonnable, combien patiemment elle écoutait mes explications, combien elle était franche et ouverte à la compassion, je n'en tombai pas moins dans un abîme de détresse par mon incapacité à me faire entendre… Rien de ce qui se présentait à ma rhétorique n'offrait autre chose que le reflet le plus faible, le plus enfantin de mes souffrances passées. Je me sentais juste aussi désemparé, aussi désarmé dans mon impuissance inerte à faire face (ou même simplement à m'efforcer de faire face) à la difficulté qui se dressait devant moi, que la plupart d'entre nous ont eu l'impression de l'être dans ces rêves de notre enfance où nous nous couchions, sans faire un geste de résistance, devant un lion dévastateur. Je sentis que la situation était sans espoir; un mot unique, que j'essayai de former sur mes lèvres, mourut dans un soupir; et j'acquiesçai passivement à l'aveu implicite que toutes les apparences semblaient comporter — à l'aveu qu'en fait je n'avais aucune excuse à offrir.”

Thomas de Quincey (1785–1859) écrivain britannique

Les Confessions d'un mangeur d'opium anglais, 1822

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“La prière rend votre cœur plus grand; jusqu'à ce qu'il soit capable de contenir le don de Dieu lui-même.”

Mère Teresa (1910–1997) religieuse et missionnaire catholique indienne d'origine albanaise

Prière

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“Cette victoire… Les vaincus l'avaient à cœur et les vainqueurs l'avaient dans le cul!”

Pierre Desproges (1939–1988) humoriste français

Les réquisitoires du tribunal des flagrants délires

“Le cœur ourdit des rêves qui s'apparentent à des projets.”

Daniel Woodrell (1953) écrivain américain

Un hiver de glace, 2006

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“Les Âmes froides se rassemblent; les Cœurs brûlants s'isolent.”

Xavier Forneret (1809–1884) écrivain, poète, dramaturge et journaliste français

Sans titre (1838)

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“Tout notre cerveau, tout notre cœur, toute notre vie, nous devons les employer à grandir, à renforcer nos souverains. Et nous savons bien qu'à leur tour, ils ne feront que nous réduire s'ils ne peuvent pas nous détruire.”

Elefthérios Venizélos (1864–1936) personnalité politique grecque

We must employ all our mind, all our heart, all our life to make our sovereigns better, to strengthen them. And we know, that they, in return, will do nothing but belittle us if they can't destroy us.
en
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Elefthérios Venizélos, à Dimitru Ionescu

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“Suspendues à nos bouches, les jolies expressions trouvées dans les lettres n'ont visiblement rien à craindre des diabolos de nos cœurs, qui nous reviennent de si haut que leurs coups sont incomptables.”

Philippe Soupault (1897–1990) poète, romancier, éditeur, critique, essayiste, journaliste, homme de radio français

Les Champs Magnétiques , 1919 (avec André Breton)

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“Mais l'homme se déprave dès qu'il a dans le cœur une seule pensée qu'il est constamment forcé de dissimuler.”

Benjamin Constant (1767–1830) romancier, homme politique, et intellectuel français d'origine suisse

, 1816

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“(38) J'ai commencé tard à vous aimer, beauté si ancienne, beauté si nouvelle : que j'ai commencé tard! Cependant vous étiez au-dedans de moi-même : et moi, je me tenais au-dehors, et c'était là que je vous cherchais. Dépouillé de la beauté dont vous aviez embellie mon âme, je me prenais à celle que vous avez répandue sur ceux de vos ouvrages qui m'environnaient. Ainsi, quand vous étiez avec moi, je n'étais pas avec vous : parce que ces choses mêmes qui ne seraient pas, si elles n'étaient en vous, m'en tenaient éloigné. Enfin, vous avez bien voulu m'appeler, et le cri que vous avez fait a forcé ma surdité. Vous avez jeté des éclairs et des rayons de lumière, et mon aveuglement s'est dissipé. Je n'ai pas plutôt respiré l'odeur de vos parfums, que j'ai soupiré après vous. Ce que j'en ai goûté entretient une faim et une soif qui fait mon bonheur. Enfin aux touches de votre grâce, mon cœur tout en feu n'a cherché que vos embrassements. (39) C'est que quand je Vous serai parfaitement uni, je n'éprouverai plus ni douleur ni travail, et ma vie dont vous remplirez toute la capacité, sera vivante dans toutes ses parties; au lieu que maintenant je me suis à charge à moi-même, parce que je ne suis point rempli de vous, et que vous ne soutenez que ceux que vous remplissez.”

la
Citations de saint Augustin, Les Confessions
Original: (38) Sero te amavi, pulchritudo tam antiqua et tam nova, sero te amavi ! Et ecce intus eras et ego foris et ibi te quærebam et in ista formosa, quæ fecisti, deformis irruebam. Mecum eras, et tecum non eram. Ea me tenebant longe a te, quæ si in te non essent, non essent. Vocasti et clamasti et rupisti surdidatem meam, coruscasti, splenduisti et fugasti cæcitatem meam; fragrasti, et duxi spiritum et anhelo tibi, gustavi, et esurio et sitio, tetigisti me, et exarsi in pacem tuam. (39) Cum inhæsero tibi ex omni me, nusquam erit mihi dolor et labor, et viva erit vita mea tota plena te. Nunc autem quoniam quem tu imples, sublevas eum, quoniam tui plenus non sum, oneri mihi sum.

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