Citations sur circonstance

Une collection de citations sur le thème de circonstance, pluie, tout, bien-être.

Citations sur circonstance

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“Si vous allez jusqu'au fond des choses […], vous verrez tout ce que cette conclusion implique d'horrible. On sait depuis longtemps que l'énergie nerveuse produite par la pensée, de même que la réaction des émotions glandulaires, est de nature électrique ou para-électrique : c'est de cette énergie que se nourrissent nos mystérieux seigneurs. Ils peuvent, et ils ne s'en privent pas, augmenter le rendement quand bon leur semble en attisant les rivalités, les jalousies, les haines, afin d'exciter les émotions. Chrétiens contre musulmans, Blancs contre Noirs, communistes contre catholiques, tout est bon pour les Vitons, tout sert sans que nous le sachions à nourrir des estomacs que nous ne pouvons imaginer. De même que nous cultivons des plantes qui nous nourrissent, les Vitons nous cultivent. De même que nous labourons, semons et récoltons, ainsi font les Vitons. Nous ne sommes qu'un terrain de chair, où les circonstances imposées par les Vitons viennent creuser leurs sillons; nos maîtres y sèment des sujets de controverse, sur lesquels ils répandent l'engrais des fausses rumeurs, des mensonges délibérés, ils arrosent tout cela avec de la méfiance et de la jalousie, et font lever ainsi de splendides moissons d'énergie émotionnelle. Chaque fois que quelqu'un hurle à la guerre, les Vitons se préparent à festoyer!”

Eric Frank Russell (1905–1978) écrivain britannique

Guerre aux invisibles (Sinister Barrier), 1939

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“En vérité, c'est parmi les plus humbles que nous trouvons l'attitude qui convient en la circonstance.”

Matthew Phipps Shiel (1865–1947) écrivain britannique

Le Nuage pourpre, 1901

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“S'il est des insurrections justes et généreuses, celle où le peuple repousse la force par la force est sans contredit de ce nombre, et si vous condamniez son énergie en de pareilles circonstances, vous seriez ses premiers oppresseurs.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Discours, Sur le droit de résistance à l'oppression, invoqué en faveur d'une émeute ouvrière à Toulon, [16, janvier, 1790]

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“Ayez des fêtes générales et plus solennelles pour toute la République; ayez des fêtes particulières et pour chaque lieu qui soient des jours de repos, et qui remplacent ce que les circonstances ont détruit.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Discours, Sur les rapport des idées religieuses et morales avec le principe républicains et sur les fêtes nationales. Rapport présenté au nom du comité de salut public, [7, mai, 1794] (18 floréal an II)

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“L'art meurt-il jamais? Il se métamorphose, il s'adapte aux circonstances.”

Romain Rolland (1866–1944) écrivain français

Musiciens d'autrefois, 1908

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“La plupart des habitants de cette planète travaillent pour gagner leur vie, travaillent par contrainte. Ils n'ont pas choisi leur travail par passion, ce sont les circonstances de la vie qui ont fait ce choix pour eux. Un travail qu'on n'aime pas, qui ennuie, qu'on estime uniquement parce que, même sous cette forme, il n'est déjà pas à la portée de tout le monde, constitue une des plus grandes détresses humaines.”

Wisława Szymborska (1923–2012) écrivaine polonaise

Większość mieszkańców tej ziemi pracuje, żeby zdobyć środki utrzymania, pracuje, bo musi. To nie oni z własnej pasji wybierają sobie pracę, to okoliczności życia wybierają za nich. Praca nie lubiana, praca, która nudzi, ceniona tylko dlatego, że nawet w tej postaci nie dla wszystkich jest dostępna, to jedna z najcięższych ludzkich niedoli.
pl
Discours prononcé devant l'Académie Nobel (7 décembre 1996)

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“Mahomet (en arabe Muhammad) est, parmi les fondateurs des grandes religions universalistes, celui que nous connaissons le mieux […]. Homme génial, issu d'une société en marge des grandes civilisations de l'époque, il sut forger une synthèse idéologique impressionnante, capable de séduire d'abord son pays natal, puis de s'imposer dans une vaste zone du globe. Il sut aussi employer des dons remarquables de chef politique et militaire à acquérir le contrôle de l'Arabie. Mystique (incomplet), profondément religieux, mais non pas pur homme de sainteté comme le Christ et le Bouddha, les faiblesses humaines de cette impressionnante personnalité ne font que rendre sa biographie plus attachante. […] Si le développement postérieur de l'islam est dû aux circonstances (pour ceux qui n'y voient pas la main de Dieu), une part importante de son succès vient néanmoins du génie de Muhammad. On peut le créditer d'une grande intelligence, d'une habileté et d'une ténacité remarquables, d'un sens très fin des hommes et des situations. […] Il faut tenir compte des mœurs du temps et de son pays pour juger certains de ses actes, atroces ou quelque peu hypocrites […]. Il montra, en bien des cas, de la clémence, de la longanimité, de la largeur de vues et fut souvent exigeant envers lui-même. Ses lois furent sages, libérales (notamment vis-à-vis des femmes), progressives par rapport à son milieu.”

Maxime Rodinson (1915–2004) historien marxiste français spécialiste de l'islam

“Les circonstances modifient les règles.”

Eric Frank Russell (1905–1978) écrivain britannique

Sentinelle de l'espace, 1953

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“Il ne faudrait pas croire (…) que je suis un vieillard répugnant. Je n'ai jamais été mieux dans ma vie par l'expression du visage, le teint uni, les lèvres rouges comme dans la jeunesse, les yeux aussi vifs que brillants. Evidemment, je n'ai pas le visage d'un bellâtre coiffeur, mais j'ai un visage plein d'expression, de caractère et hors de l'ordinaire. Je le vois à la façon dont les gens me regardent. Je suis droit comme un I, aucune voûture [sic], mince, prompt et souple. Cet exemple: je me plie sans aucune difficulté pour ramasser quelque chose par terre, sans aucun pliement des jambes. Je l'ai encore constaté ce matin. Je continue à veiller tous les soirs jusque vers minuit sans m'en ressentir en rien. Je me lève le matin, aussi lucide, - dire que j'emploie ce mot-là, moi aussi! - que le soir quand je me couche. Je dévale le matin, vers la gare, comme un zèbre, et ce serait encore mieux si je n'étais obligé par les circonstances de porter de gros souliers qui me martyrisent les pieds. Mon cerveau n'arrête pas de fonctionner sur les sujets les plus divers, mon travail, ce que je vois, ce que je lis, ce que j'entends. Je suis sans rhumatismes, sans douleurs d'aucune sorte, bien mieux portant que dans ma jeunesse. J'ai gardé ma mémoire et ma vivacité d'élocution. Je n'ai aucun défaut d'haleine ni d'odeur corporelle. Je n'ai comme malheur que mon manque de dents. Hélas! c'est quelque chose. C'est gravement quelque chose. Un autre malheur, c'est d'être devenu à certaines choses plus sensible que je ne l'ai jamais été.”

Paul Léautaud (1872–1956) écrivain français

Journal littéraire, Le goût pour la relation

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“Mais assurément, le jeu que joue le livre avec ses bases factuelles se fait de plus en plus complexe à mesure qu'il se développe, jusqu'au moment où le texte devient assez difficile à évaluer. Je m'intéresse depuis longtemps à la vraisemblance, au détail qui nous fait prendre quelque chose pour réel, à celui qui nous fait comprendre qu'il s'agit d'une fiction. Mais je conclus finalement que dans Les Mangeurs de morts, j'avais poussé le jeu trop loin. Pendant que j'écrivais, j'avais l'impression que la réalité et la fiction étaient parfaitement délimitées; par exemple, l'un des traducteurs cité, Per Fraus-Dohus, signifie littéralement en latin « par tromperie-fourberie ». Mais au bout de quelques années, je ne pouvais plus distinguer avec certitude les passages vrais des passages inventés; à un certain stade, j'allai même un jour dans une bibliothèque universitaire pour essayer de retrouver certaines références de ma bibliographie, concluant finalement, après des heures de recherches frustrantes, que, malgré leur aspect convaincant, elles devaient être fictives. J'étais furieux d'avoir perdu mon temps, mais je ne pouvais m'en prendre qu'à moi. (…) En ces circonstances, je devrais peut-être préciser que les notes de cette postface sont authentiques. Le reste du roman, y compris l'introduction, le texte, les notes et la bibliographie, doit être considéré comme de la fiction.”

Michael Crichton (1942–2008)

Les Mangeurs de morts (Le Treizième Guerrier)

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“Lecanuet, il a dû être premier à un concours de circonstances.”

Coluche (1944–1986) humoriste et comédien français

Music-hall, Votez nul

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“La République telle qu'elle est ne peut plus suffire aux circonstances où la France est placée.”

Abel Bonnard (1883–1968) homme politique, écrivain, essayiste et poète français

Ouvrages, Les Modérés (1936)

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“En honorant l'école à l'excès, c'est toi [l'élève excellent] que tu flattes en douce, tu te poses plus ou moins consciemment en élève idéal. Ce faisant, tu masques les innombrables paramètres qui nous font tellement inégaux dans l'acquisition du savoir : circonstances, entourage, pathologies, tempérament… Ah! l'énigme du tempérament!
« Je dois tout à l'école de la République! »
Serait-ce que tu voudrais faire passer tes aptitudes pour des vertus? (Les unes et les autres n'étant d'ailleurs pas incompatibles…) Réduire ta réussite à une question de volonté, de ténacité, de sacrifice, c'est ça que tu veux? Il est vrai que tu fus un élève travailleur et persévérant, et que le mérite t'en revient, mais c'est, aussi, pour avoir joui très tôt de ton aptitude à comprendre, éprouvé dès tes premières conforntations au travail scolaire la joie immense d'avoir compris, et que l'effort portait en lui-même la promesse de cette joie! À l'heure où je m'asseyais à ma table écrasé par la conviction de mon idiotie, tu t'installais à la tienne vibrant d'impatience, impatience de passer à autre chose aussi, car ce problème de math sur lequel je m'endormais tu l'expédiais, toi, en un tournemain. Nos devoirs, qui étaient les tremplins de ton esprit, étaient les sables mouvants où s'enlisait le mien. Ils te laissaient libre comme l'air, avec la satisfaction du devoir accompli, et moi hébété d'ignorance, maquillant un vague brouillon en copie définitive, à grand renfort de traits soigneusement tirés qui ne trompaient personne. À l'arrivée, tu étais le travailleur, j'étais le paresseux. C'était donc ça, la paresse? Cet enlisement en soi-même? Et le travail, qu'était-ce donc? Comment s'y prenaient-ils, ceux qui travaillaient bien? Où puisaient-ils cette force? Ce fut l'énigme de mon enfance. L'effort, où je m'anéantissais, te fut d'entrée de jeu un gage d'épanouissement. Nous ignorions toi et moi qu'« il faut réussir pour comprendre », selon le mot si clair de Piaget, et que nous étions, toi comme moi, la vivante illustration de cet axiome. (p. 271-272)”

Chagrin d'école