Citations sur tout
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“Tout a toujours changé et changera toujours. En dehors de Moi qui suis Tout il n'y a rien.”

John Cowper Powys (1872–1963) écrivain britannique

Les Sables de la mer, 1934

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“Parmi les influences variées qui sont sans cesse engagée dans l'intention de former les idées américaines et façonner la vie américaine la Franc-maçonnerie doit, pour être juste, se voir concédée une place proéminente. Ses principes sont colportés par notre presse quotidienne, son dévouement pour l'humanité sont un thème constant pour la langue ou le stylo; ses membres sont, en grande partie nos faiseurs de loi, nos juges, nos gouvernants; même les présidents de notre république rejoignent ouvertement leur rangs; les éducateurs de notre jeunesse à l'école et à l'université sont souvent ses adhérents, et encouragent parmi leur élèves des sociétés qui imitent ses secrets et méthodes, préparant la jeunesse à devenir ses zélés partisans au cours de leur vie. Pour couronner le tout, les ministres du culte protestants et évêques figurent parmi leur initiés et avocats, de sorte que non seulement la pierre d'angle de nos bâtiments publics, mais même celles des églises protestantes sont placées par ses officiers et consacrées dans leur rites mystiques. Nier son influence parmi nous serait nier un fait aussi évident que la lumière du jour.”

Arthur Preuss (1871–1934) journaliste américain

Among the varied influences that are ceaselessly engaged in shaping American ideas and molding American life, Freemasonry must, in all fairness, be conceded a prominent place. Its principles are scattered broadeast by our daily press; its labors for humanity are the constant theme of tongue and pen; its members are, in great part, our lawgivers, our judges, our rulers; even the presidents of our republic openly join its ranks; the educators of our youth in school and university are often its adherents, and encourage among their pupils societies which ape its secrecy and methods and prepare the young to become its zealous partisans in after life. To crown ail, Protestant ministers and bishops are its initiates and advocates, so that often not only the corner stones of our public buildings, but even those of Protestant churches, are laid by its officers and consecrated by its mystic

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“Figaro : Voyant à Madrid que la République des Lettres était celle des loups, toujours armés les uns contre les autres, et que, livrés au mépris où ce risible acharnement les conduit, tous les Insectes, les Moustiques, les Cousins, les Critiques, les Maringouins, les Envieux, les Feuillistes, les Libraires, les Censeurs, et tout ce qui s'attache à la peau des malheureux Gens de Lettres, achevait de déchiqueter et sucer le peu de substance qui leur restait; fatigué d'écrire, ennuyé de moi, dégoûté des autres, abîmé de dettes et léger d'argent; à la fin, convaincu que l'utile revenu du rasoir est préférable aux vains honneurs de la plume, j'ai quitté Madrid, et, mon bagage en sautoir, parcourant philosophiquement les deux Castilles, la Manche, l'Estramadure, la Sierra-Morena, l'Andalousie; accueilli dans une ville, emprisonné dans l'autre, et partout supérieur aux événements; loué par ceux-ci, blâmé par ceux-là; aidant au bon temps, supportant le mauvais; me moquant des sots, bravant les méchants; riant de ma misère et faisant la barbe à tout le monde; vous me voyez enfin établi dans Séville et prêt à servir de nouveau Votre Excellence en tout ce qu'il lui plaira de m'ordonner.
Le Comte : Qui t'a donné une philosophie aussi gaie?
Figaro : L'habitude du malheur. Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en pleurer.”

Le Barbier de Séville, 1775

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“L'homme raisonnable s'adapte au monde; l'homme déraisonnable essaye d'adapter le monde à lui. Tout progrès dépend donc de l'homme déraisonnable.”

George Bernard Shaw (1856–1950) dramaturge et scénariste irlandais

The reasonable man adapts himself to the world: the unreasonable one persists in trying to adapt the world to himself. Therefore, all progress depends on the unreasonable man.
en
Man And Superman, 1903

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“Tout n'est que rêve.”

Les Rougon-Macquart, Le Rêve, 1888

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“En avant, en arrière, la vie n'est qu'un balancier. Tout a un commencement et une fin.”

John Cowper Powys (1872–1963) écrivain britannique

Comme je l'entends, 1919

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“On peut distinguer cette espèce d'hommes en trois races différentes: 1. Celle des Arabes orientaux venant des bords de la mer Rouge ou de l'Arabie proprement dite; 2. Celle des Arabes occidentaux ou africains originaires de la Mauritanie ou des côtes d'Afrique; 3. Enfin, celle des Arabes-Bédouins ou Scénites, errants sur les lisières des déserts… Le génie propre des ces hommes les a portés à fournir les premiers rois pasteurs de l'Égypte, les premiers astronomes, des philosophes profonds et de grands médecins: on connaît au reste leurs travaux et leurs conquêtes. La perfection que nous avons reconnue dans tous les organes de la vie intérieure et dans ceux de la vie de relation chez les Arabes, annonce en effet une intelligence innée proportionnée à cette perfection physique, et sans doute supérieure, toutes choses égales d'ailleurs, à celle, par exemple, des peuples du nord de la terre… Il est vraisemblable que le climat de l'Arabie, la vie sobre, régulière et simple de cette race d'hommes qui a pris naissance dans cette riche et fertile contrée, ont contribué à leur donner cette perfectibilité d'organes et cette intelligence rare qui en fait, en quelque sorte, une espèce à part… On est loin de trouver cette perfectibilité physique chez les peuples mélangés d'une partie de l'Asie, de l'Amérique, et surtout chez les nations septentrionales de l'Europe. D'après cela, je me persuade que le berceau du genre humain se trouve dans le pays que nous avons désigné… ce qui me porte enfin à croire que l'Arabe est l'homme primitif…. Les peuples ou les individus des autres contrées de la terre, dont les formes de la tête et la structure des organes s'approchent le plus de l'état physique des vrais Arabes, ont nécessairement une perfectibilité proportionnée dans leurs fonctions sensitives et dans leurs facultés intellectuelles.”

Dominique-Jean Larrey (1766–1842) médecin français

Remarques sur la constitution physique des Arabes (Qu'on peut considérer comme la race primitive de l'espèce humaine ou comme son prototype)
Mémoires et Campagnes 1786-1840

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“Tout bourgeois se sent élu.”

Les Chiens de garde

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“En mai 1809, le léger Matthews et le méthodique Hobhouse vinrent faire un séjour à l'abbaye. Ce furent quelques jours de plaisante folie. La gravité apparente des lieux, les ombres qui les hantaient donnaient, par contraste, un agrément piquant à la gaieté de ces jeunes gens. A l'entrée, à la droite des marches qui conduisaient dans le hall, était enchaîné un ours; à gauche, un chien-loup. Si on entrait sans crier pour annoncer son arrivée, on n'avait échappé à l'ours et au chien que pour se trouver sous le feu d'une bande de jeunes tireurs, essayant leurs pistolets sous les voûtes. Le matin, on se levait tard, le breakfast restant sur la table jusqu'à ce que tout le monde fût descendu. Puis on lisait, on faisait de l'escrime, on tirait au pistolet, on montait à cheval, on ramait sur le lac, on jouait avec l'ours. Dans le parc, Matthews, sur une des faces de la tombe de « Boatswain, un chien », crayonnait l'épitaphe de « Hobhouse, un porc ». On dînait entre sept et huit heures. Après le dîner, on faisait passer à la ronde un crâne humain rempli de vin. C'était celui de quelque moine, dont le jardinier avait trouvé le squelette en béchant. Byron l'avait fait monter en coupe par un orfèvre de Nottingham, qui l'avait renvoyé bien poli et couleur écaille de tortue. Il avait composé des vers sur cette coupe.”

André Maurois (1885–1967) romancier essayiste et historien de la littérature français

Don Juan ou la vie de Byron, 1952

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“Mon Dieu, je choisis tout.
Je ne veux pas être une sainte à moitié.”

Thérèse de Lisieux (1873–1897) carmélite française (+1897), déclarée sainte et docteur de l’Église
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“Tout problème philosophique, soumis à une analyse et une élucidation indispensables, se trouve ou bien n'être pas philosophique du tout ou bien logique, dans le sens où nous employons ce terme.”

Bertrand Russell (1872–1970) mathématicien, logicien, philosophe, épistémologue, homme politique considéré comme l'un des plus important…

Every philosophical problem, when it is subjected to the necessary analysis and purification, is found either to be not really philosophical at all, or else to be, in the sense in which we are using the word, logical.
en
La méthode scientifique en philosophie (1914)

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“Je vais chanter la guerre et celui qui, exilé prédestiné (tout a commencé par lui), vint, des parages de Troie, en Italie, à Lavinium, sur le rivage. Lui qui, sur terre et sur mer, fut longtemps le jouet des puissances célestes, à cause de la rancune tenace de la cruelle Junon; qui eut tant à souffrir de la guerre, pour fonder à ce prix une ville et installer ses Pénates dans le Latium. D'où la nation latine, Albe et ses Anciens, et les murailles de la noble Rome. Muse, dis-m'en les raisons : quelque divinité offensée? Quelque grief de la reine des dieux, qui aura amené un homme à parcourir un pareil cycle de malheurs, à affronter autant d'épreuves? De pareilles rancunes en des âmes célestes?”

Arma virumque cano, Trojae qui primus ab oris
Italiam fato profugus Lavinjaque venit
Litora, multum ille et terris jactatus et alto
Vi Superum, saevae memorem Junonis ob iram,
Multa quoque et bello passus, dum conderet urbem
Inferretque deos Latio, genus unde Latinum
Albanique patres atque altae moenia Romae.
Musa, mihi causas memora, quo numine laeso,
Quidve dolens regina deum tot volvere casus
Insignem pietate virum, tot adire labores
Impulerit : tantaene animis caelestibus irae ?
la
Prélude et invocation à la Muse aux premiers vers de l'épopée.
L'Énéide

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“S’il n’a trouvé personne pour le défendre, alors même qu’il n’était qu’un accusé, faut-il en chercher la cause dans la façon dont on a surexcité, au moment de son procès, cette fièvre obsidionale dont brûlent toutes les nations qui vivent sous le régime de la paix armée? Cela ne serait pas suffisant pour expliquer l’incroyable acharnement qu’on a montré contre lui. Quelle est donc la raison de cette dernière attitude? N’ai-je pas dit que le capitaine Dreyfus appartenait à une classe de parias? Il était soldat, mais il était juif et c’est comme juif surtout qu’il a été poursuivi. C’est parce qu’il était juif qu’on l’a arrêté, c’est parce qu’il était juif qu’on l’a jugé, c’est parce qu’il était juif qu’on l’a condamné, c’est parce qu’il était juif que l’on ne peut faire entendre en sa faveur la voix de la justice et de la vérité, et la responsabilité de la condamnation de cet innocent retombe tout entière sur ceux qui l’ont provoquée par leurs excitations indignes, par leurs mensonges et par leurs calomnies. […] Il leur a fallu un traître juif propre à remplacer le Judas classique, un traître juif que l’on pût rappeler sans cesse, chaque jour, pour faire retomber son opprobre sur toute une race; un traître juif dont on pût se servir pour donner une sanction pratique à une longue campagne dont l’affaire Dreyfus a été le dernier acte.”

Affaire Dreyfus (1859–1935) militaire français

fr

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“L'attention, en tout, c'est ce qui nous sauve.”

Jacques Bénigne Bossuet (1627–1704) homme d’Église, prédicateur et écrivain français
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“Tout nom est le nom d'un autre.”

David Homel (1952) écrivain et traducteur américain

Un singe à Moscou, 1995

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“Un livre n'est point moral ou immoral. Il est bien ou mal écrit. C'est tout.”

There is no such thing as a moral or an immoral book. Books are well written, or badly written. That is all.
en
Le Portrait de Dorian Gray ('), 1890

“Il y a des mensonges partout et en toutes choses.”

Harry Crews (1935–2012) écrivain américain

Des savons pour la vie, 1995

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