Citations sur pourquoi
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“Le christianisme nous a frustrés de la moisson de la culture antique, et, plus tard, il nous a encore frustrés de celle de la culture islamique. La merveilleuse civilisation maure d’Espagne, au fond plus proche de nous, parlant plus à nos sens et à notre goût que Rome et la Grèce, a été foulée aux pieds (et je préfère ne pas penser par quels pieds!) — Pourquoi? Parce qu’elle devait le jour à des instincts aristocratiques, à des instincts virils, parce qu’elle disait oui à la vie, avec en plus, les exquis raffinements de la vie maure!… Les croisés combattirent plus tard quelque chose devant quoi ils auraient mieux fait de se prosterner dans la poussière — une civilisation en comparaison de laquelle même notre XIX siècle semblerait pauvre et retardataire! Sans doute, ils révaient de butin : l'Orient était riche!… Voyons donc les choses comme elles sont! Les croisades? Une piraterie de grande envergure, et rien de plus! […] L'Église a mené sa guerre à outrance contre tout ce que la Terre portait comme d'aristocratique! […] La noblesse allemande est à peu près entièrement absente de l’histoire de la culture supérieure : on en devine la cause… Le christianisme, l’alcool - les deux grands moyens de corruption… En soi, on ne devrait même pas avoir à choisir entre l’islam et le christianisme, pas plus qu’entre un Arabe et un Juif. La réponse est donnée d’avance: ici, nul ne peut choisir librement. Soit on est un tchandala, soit on ne l’est pas. « Guerre à outrance avec Rome! Paix et amitié avec l’Islam. » C’est ce qu’a senti, c’est ce qu’a fait ce grand esprit fort, le seul génie parmi les empereurs allemands, Frédéric II.”

L’Antéchrist, 1888

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“Il n'y a quun pouvoir qui ne s'y est pas trompé, l'Église catholique. Elle est l'inexorable ennemie de toute la Maçonnerie. Il vous est certainement connu que tout catholique est automatiquement excommunié à partir du moment où il devient franc-maçon. L'Église sait parfaitement pourquoi elle est si impitoyable. Elle fonctionne elle-même sur des principes maçonniques; ses ordres religieux, en particulier les jésuites, ne sont rien d'autres que de puissantes loges de l'Église catholique. Elle sait ce qu'elle a accompli avec ce système et ne tolèrera aucune loge opposée, usant de tous les moyens nécessaires pour prévenir ses brebis de s'imiscer dedans. On ne peut se tromper sur l'explication que l'Église est contre les franc-maçons à cause de leurs idées libérales. Désormais ces idées ont atteint une telle progression même au sein de l'Église catholique que les avertissements et les interdictions sont inutiles. Son impitoyable attitude contre la Maçonnerie est la meilleure preuve de la justesse de notre analyse. Seuls les pasteurs évangéliques, dans leur folie, n'ont toujours pas réalisé ce qui est à l'œuvre. Ils rejoignent la Maçonnerie sans réaliser qu'ils creusent leurs propres tombes.”

Heinrich Himmler (1900–1945) homme politique nazi et militaire allemand

Only one power has not allowed itself to be deceived, the Catholic Church. She is the inexorable enemy of all Masonry. It is certainly known to you that any Catholic is automatically excommunicated the moment he becomes a Mason. The Church knows very well why she is so inexorable. She herself works on Masonic principles; her religious Orders, in particular the Jesuits, are nothing more nor less than powerful lodges of the Catholic Church. She knows what she has herself achieved with this system and will suffer no opposition lodge, using every means to prevent her sheep from straying into it. One cannot be misled by the explanation that the Church is against the Masons because they pay hommage to liberal ideas. By now, these ideas have made such progress even inside the Catholic Church that warnings and prohibitions ont that account are out of place. The inexorable stand of the Catholic Church against Masonry is the best proof of how accurately we have summed it up. Only the foolish Evangelical parsons have still not realized what is at stake. They join the Masons without realizing that they are digging their own graves.
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Sur la Franc-maçonnerie

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“Amazon et Wikipédia sont des organisations remarquables en ce qu'elles sont des nouvelles formes de consolidation et de création (…) Nombreux sont ceux qui ont tenté de les copier. Pourquoi ont elles un tel succès? Elles s'ajustent sur l'état du moi de leurs visiteurs. Et elles donnent à leurs équipes un outil remarquable pour roder leur empathie.”

Howard Bloom (1943)

Amazon and Wikipedia are remarkable organizations, new form of consolidation and structure creation that many have tried to copy. Why do they succeed? They give their visitors an ego-stake. And they give their employees a remarkable tool with which to tune their empathy.
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Le génie de la bête : une révision radicale du capitalisme, 2010

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“23. (…) Ainsi, sans le péché, ces mariages, dignes de la félicité du paradis, eussent été exempts de toute concupiscence honteuse et féconds en aimables fruits. Comment cela eût-il pu se faire? Nous n’avons point d’exemple pour le montrer; et toutefois il n’y a rien d’incroyable à ce que la partie sexuelle eût obéi à la volonté, puisque tant d’autres parties du corps lui sont soumises. (…) C’est cette résistance, c’est ce combat entre la concupiscence et la volonté qui n’auraient point eu lieu dans le paradis sans le péché; tous les membres du corps y eussent été entièrement soumis à l’esprit. Ainsi le champ de la génération (cf. Virgile, Georg., livre III, v. 136.) eût été ensemencé par les organes destinés à cette fin, de même que la terre reçoit les semences que la main y répand;(…). 24. L’homme aurait semé et la femme aurait recueilli, quand il eût fallu et autant qu’il eût été nécessaire, les organes n’étant pas mus par la concupiscence, mais par la volonté. (…) 26. L’homme vivait donc dans le paradis comme il voulait, puisqu’il ne voulait que ce qui était conforme au commandement divin; (…) Les parties destinées à la génération auraient été mues, comme les autres membres, par le seul commandement de la volonté. Il aurait pressé sa femme dans ses bras (cf. Virgile, Énéide, livre VIII, v. 406.) avec une entière tranquillité de corps et d’esprit, sans ressentir en sa chair aucun aiguillon de volupté, et sans que la virginité de sa femme en souffrît aucune atteinte. Si l’on objecte que nous ne pouvons invoquer ici le témoignage de l’expérience, je réponds que ce n’est pas une raison d’être incrédule; car il suffit de savoir que c’est la volonté et non une ardeur turbulente qui aurait présidé à la génération. Et d’ailleurs, pourquoi la semence conjugale eût-elle nécessairement fait tort à l’intégrité de la femme, quand nous savons que l’écoulement des mois n’en fait aucun à l’intégrité de la jeune fille? Injection, émission, les deux opérations sont inverses, mais la route est la même. La génération se serait donc accomplie avec la même facilité que l’accouchement; car la femme aurait enfanté sans douleur, et l’enfant serait sorti du sein maternel sans aucun effort, comme un fruit qui tombe lorsqu’il est mûr. (…)”

Et ideo illæ nuptiæ dignæ felicitate paradisi, si peccatum non fuisset, et diligendam prolem gignerent et pudendam libidinem non haberent. Sed quo modo id fieri posset, nunc non est quo demonstretur exemplo. Nec ideo tamen incredibile debet videri etiam illud unum sine ista libidine voluntati potuisse servire, cui tot membra nunc serviunt. (...)Hunc renisum, hanc repugnantiam, hanc voluntatis et libidinis rixam uel certe ad voluntatis sufficientiam libidinis indigentiam procul dubio, nisi culpabilis inobœdientia pœnali inobœdientia plecteretur, in paradiso nuptiæ non haberent, sed voluntati membra, ut cetera, ita cuncta servirent. Ita genitale aruum vas in hoc opus creatum seminaret, ut nunc terram manus, (...). 24. Seminaret igitur prolem vir, susciperet femina genitalibus membris, quando id opus esset et quantum opus esset, voluntate motis, non libidine concitatis. (...) 26. Vivebat itaque homo in paradiso sicut volebat, quamdiu hoc volebat quod Deus jusserat; (...) In tanta facilitate rerum et felicitate hominum absit ut suspicemur non potuisse prolem seri sine libidinis morbo, sed eo voluntatis nutu moverentur membra illa quo cetera, et sine ardoris inlecebroso stimulo cum tranquillitate animi et corporis nulla corruptione integritatis infunderetur gremio maritus uxoris. Neque enim quia experientia probari non potest, ideo credendum non est, quando illas corporis partes non ageret turbidus calor, sed spontanea potestas, sicut opus esset, adhiberet, ita tunc potuisse utero conjugis salva integritate feminei genitalis virile semen inmitti, sicut nunc potest eadem integritate salva ex utero virginis fluxus menstrui cruoris emitti. Eadem quippe via posset illud inici, qua hoc potest eici. Vt enim ad pariendum non doloris gemitus, sed maturitatis inpulsus feminea viscera relaxaret, sic ad fetandum et concipiendum non libidinis appetitus, sed voluntarius usus naturam utramque conjungeret.
la
Citations de saint Augustin, La Cité de Dieu

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“Pourquoi vous étonner? Un songe fut mon maître et je m'angoisse encore, je crains de m'éveiller une autre fois dans mon étroite prison… Quand même il n'en serait rien, il suffit de le rêver! J'ai fini par apprendre que tout le bonheur de ce monde passe comme un songe.”

Pedro Calderón de la Barca (1600–1681) auteur et poète dramatique espagnol

¿Qué os espanta,
si fue mi maestro un sueño,
y estoy temiendo, en mis ansias,
que he de despertar y hallarme
otra vez en mi cerrada
prisión? Y cuando no sea,
el soñarlo sólo basta;
pues así llegué a saber
que toda la dicha humana,
en fin, pasa como sueño.
es
Sigismond, derniers mots de la pièce.
La Vie est un songe (La vida es sueño, 1635)

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“Le monde marche! Pourquoi ne tournerait-il pas?”

Arthur Rimbaud (1854–1891) poète français

Poèmes, Une saison en Enfer, 1873

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“Pourquoi dit-on tomber quand il s’agit d’amour?”

Marc Lévy (1961) écrivain français

L’Horizon à l’envers, 2016

“Bien sûr, les niveaux inférieurs ne connaissent pas qui sont leurs "supérieurs inconnus", et ce qu'ils s'efforcent de faire, ce qui explique pourquoi ils peuvent conspirer sans commetre de parjure car ils sont une partie au sein de la "grande internationale" qui en dirige la communauté et en unis les bras mais dont la puissance politique tend vers une régence du mammonisme (…)”

Karl Heise (1872–1939) essayiste allemand

Freilich, deren niedere Grade wissen nicht, wer ihre „unbekannten Oberen" sind, und was diese anstreben, weshalb sie, ohne Meineid zu begehen, es ruhig beschwören können, daß sie von einem Zusammenhang mit der „Großen (in ihren gemeinsamen Führern und Lenkern geeinten) Internationale" (die die politische Macht wie die Regentschaft des Mammonismus erstrebt) und von „Unbekannten Oberen" nichts wissen . . ."
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À propos de la franc-maçonnerie et des degrés maçonniques.

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“Nous autres, humains, sommes des enfants du Soleil, c'est pourquoi nous avons souvent si froid.”

Franz Werfel (1890–1945) écrivain autrichien

L'étoile de ceux qui ne sont pas nés , 1945

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“Pourquoi vais-je mourir, si je ne l’ai jamais fait avant? Pourquoi vais-je faire quelque chose si étrange à mes habitudes? C’est comme si on me disait que je vais devenir scaphandrier ou dompteur ou quelque chose comme ça, n’est-ce pas?”

Jorge Luis Borges (1899–1986) écrivain argentin de prose et de poésie

¿Por qué voy a morirme, si nunca lo he hecho antes? ¿Por qué voy a cometer un acto tan ajeno a mis hábitos? Es como si me dijeran que voy a ser buzo o domador o algo así, ¿no?
es

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“On m'a trop souvent dit qu'un hymne national faisait partie de notre culture, de notre histoire et qu'il n'était pas possible de le changer. Je m'inscris en faux contre cette idée. Plusieurs ont été modifiés et notamment les hymnes soviétiques et chinois avec de nouvelles paroles. Les aspects belliqueux en ont été gommés. C'est la preuve que de grandes puissances orgueilleuses qui évoluent très lentement et qui ne se corrigent pas volontiers ont changé leur hymne. Pourquoi ne pourrions-nous pas le faire? […] Aujourd'hui je ne la chante pas […] depuis que j'ai pris conscience de cette introduction dans les esprits d'une notion raciste, je ne peux absolument plus. […] Enlevons le mot impur de sang impur. […] Nous ne pouvons pas entretenir le culte de la pureté du sang après avoir vécu ce que nous avons vécu en France. Cette idée que nous pourrions avoir un sang pur et que celui des autres serait impur est tout à fait inacceptable. C'est du racisme. On nous fait chanter et célébrer du racisme. […] Des parents d'élèves ou des associations de parents pourraient fort bien attaquer en justice l'État ou ses instituteurs en argumentant qu'ils inculquent, à leurs enfants, depuis la petite école, une notion raciste d'impureté du sang.”

Abbé Pierre (1912–2007) prêtre catholique et personnalité politique française

Extrait d’une déclaration de l'Abbé Pierre sur la Marseillaise

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“Je vins à Carthage, et partout autour de moi bouillait à gros bouillons la chaudière des amours honteuses. Je n'aimais pas encore, et j'aimais à aimer; dévoré du désir secret de l'amour, je m'en voulais de ne l'être pas plus encore. Comme j'aimais à aimer, je cherchais un objet à mon amour, j'avais horreur de la paix d'une voie sans embûches. Mon âme avait faim, privée qu'elle était de la nourriture de l'âme, de vous-même, mon Dieu, mais je ne sentais pas cette faim. J'étais sans appétit pour les aliments incorruptibles, non par satiété, mais plus j'en étais privé, plus j'en avais le dégoût. Et c'est pourquoi mon âme était malade et, rongée d'ulcères, se jetait hors d'elle-même, avec une misérable et ardente envie de se frotter aux créatures sensibles. Mais si ces créatures n'avaient pas une âme, à coup sûr, on ne les aimerait pis. Aimer et être aimé m'était bien plus doux, quand je jouissais du corps de l'objet aimé. Je souillais donc la source de l'amitié des ordures de la concupiscence; j'en ternissais la pureté des vapeurs infernales de la débauche. Repoussant et infâme, je brûlais dans mon extrême vanité de faire l'élégant et le mondain. Je me ruai à l'amour où je souhaitais être pris. Mon Dieu, qui m'avez fait miséricorde, de quel fiel, dans votre bonté, vous en avez arrosé pour moi la douceur! Je fus aimé, j'en vins secrètement aux liens de la possession.”

Citations de saint Augustin, Les Confessions

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“Je m'étais à nouveau demandée pourquoi il pouvait y avoir des sentiments si amers à propos du contrôle d'une organisaiton relativement petite dont les membres en 1936 étaient au-dessous de trois mille. Je devais apprendre par la suite que ceux qui cherchent à influer l'opinion publique sur quelque question que ce soit aura autant d'impact avec une petite organisation qu'avec une grande, sauf qu'il est plus facile de contrôler une petite organisation.”

Bella Dodd (1904–1969)

I again wondered why there should be such bitter feeling about the control of a relatively small organization; its total membership in 1936 was under three thousand. I was to learn in the years to come that those who seek to influence public opinion on any question are just as effective with a small as with a large organization; and that it is easier to control a small organization.
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“(21) Il vaut mieux (qui en doute?) amener par l'instruction les hommes au culte de Dieu que de les y pousser par la crainte de la punition ou par la douleur; mais, parce qu'il y a des hommes plus accessibles à la vérité, il ne faut pas négliger ceux. qui ne sont pas tels. L'expérience nous a prouvé, nous prouve encore que la crainte et la douleur ont été profitables à plusieurs pour se faire instruire ou pour pratiquer ce qu'ils avaient appris déjà. On nous objecte cette sentence d'un auteur profane : « Il vaut mieux, je crois, retenir les enfants par la honte et l'honnêteté que par la crainte (Térence, Adelph., acte I, scène 1.). » Cela est vrai; les meilleurs sont ceux qu'on mène avec le sentiment, mais c'est la crainte qui corrige le plus grand nombre. Car, pour répondre par le même auteur, c'est lui aussi qui a dit : « Tu ne sais rien faire de bien si on ne t'y force. » L'Ecriture divine dit à cause des meilleurs : « La crainte n'est pas dans la charité; mais la charité parfaite met la crainte dehors (I Jean, IV, 18.); » et, à cause de ceux qui valent moins et sont en plus grand nombre : « Ce n'est pas avec des paroles que le mauvais serviteur sera corrigé; car lorsqu'il comprendra, il n'obéira point (Prov. XXIX, 19.). » En disant que des paroles ne le corrigeront point, l'Ecriture n'ordonne pas qu'on le délaisse, mais nous fait entendre ce qu'il faut faire : autrement elle ne dirait pas : « des paroles ne le corrigeront point, » mais seulement : « il ne se corrigera pas. » Aussi elle nous apprend, dans un autre endroit, que non-seulement le serviteur, mais encore le mauvais fils, doit être châtié et avec grand profit; car, dit-elle, « tu le frappes de la verge, mais tu délivres son âme de la mort (Ibid. XXIII,14.), » et ailleurs : « Épargner le châtiment, c'est haïr son fils (Ibid. XIII, 24. ). » (…) Mais cependant, avant de devenir de bons fils et de désirer d'être dégagés des liens du corps [littéralement : de la concupiscence] pour être avec le Christ (6. Philip. I, 23.), plusieurs, comme de mauvais serviteurs et en quelque sorte de méchants fugitifs, sont ramenés à leur Seigneur par le fouet des douleurs temporelles. (…) (23) Pourquoi l'Église ne forcerait-elle pas au retour les enfants qu'elle a perdus, puisque ces enfants perdus forcent les autres à périr? Si, au moyen de lois terribles, mais salutaires, elle retrouve ceux qui n'ont été que séduits, cette pieuse mère leur réserve de plus doux embrassements et se réjouit de ceux-ci beaucoup plus que de ceux qu'elle n'avait jamais perdus. (…).”

Augustin d'Hippone (354–430) philosophe parmis les premiers Chrétien

21. Melius essa, quidem quis dubitaverit ?, ad Deum colendum doctrina homines duci, quam pœnæ timore vel dolore compelli: sed non quia isti meliores sunt, ideo illi qui tales non sunt, neglegendi sunt. Multis enim profuit (quod experimentis probavimus et probamus) prius timore vel dolore cogi, ut postea possent doceri, aut quod jam verbis didicerant, opere sectari. Proponunt nobis quidam sententiam cujusdam sæcularis auctoris, qui dixit: Pudore et liberalitate liberos retinere, satius esse credo, quam metu (TEREN., Adel., 1, 57-58.). Hoc quidem verum est; sed sicut meliores sunt quos dirigit amor, ita plures sunt quos corrigit timor. Nam ut de ipso auctore istis respondeatur, apud illum etiam legunt: Tu nisi malo coactus, recte facere nescis (TEREN., Adel., 1, 69-75 (loc. adbrev. a CICER., Actio in Verr. 3, 62.)). Porro autem Scriptura divina, et propter illos meliores dixit: Timor non est in caritate; sed perfecta caritas foras mittit timorem (1 Io 4, 18.); et propter hos inferiores, qui plures sunt, ait: Verbis non emendabitur servus durus; si enim et intellexerit, non obediet (Prov 29, 19. ). Cum dixit, verbis eum non emendari, non eum jussit deseri, sed tacite admonuit unde debeat emendari: alioquin non diceret: Verbis non emendabitur; sed tantummodo diceret: « Non emendabitur ». Alio quippe loco dicit non solum servum, sed etiam filium indisciplinatum plagis esse cœrcendum; et magno fructu: nam: Tu quidem, inquit, percutis eum virga; animam vero ejus liberabis a morte (Prov 23, 14.); et alibi dicit: Qui parcit baculo, odit filium suum (Prov 13, 24.). (...) Sed tamen antequam dicant boni filii: Concupiscentiam habemus dissolvi, et esse cum Christo (Phil 1, 23.); multi prius, tamquam mali servi et quodammodo improbi fugitivi, ad Dominum suum temporalium flagellorum verbere revocantur. (...) (23) Cur ergo non cogeret Ecclesia perditos filios ut redirent, si perditi filii cœgerunt alios ut perirent? Quamvis etiam illos quos non cœgerunt, sed tantummodo seduxerunt, si per terribiles sed salubres leges in eius gremium revocentur (Mt 18, 12-13; Lc 15, 4-7.), blandius pia mater amplectitur, et de illis multo amplius quam de his quos numquam perdiderat, gratulatur. (...)
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Citations de saint Augustin, Lettres

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“Je ne veux pas mourir sans avoir compris pourquoi j’avais vécu.”

Rayuela: 50 Edición conmemorativa
Variante: Je ne veux pas mourir sans avoir compris pourquoi j'avais vécu.

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“Le Roi des Aulnes

Quel est ce chevalier qui file si tard dans la nuit et le vent?
C'est le père avec son enfant;
Il serre le petit garçon dans son bras,
Il le serre bien, il lui tient chaud.

« Mon fils, pourquoi caches-tu avec tant d'effroi ton visage?
— Père, ne vois-tu pas le Roi des Aulnes?
Le Roi des Aulnes avec sa traîne et sa couronne?
— Mon fils, c'est un banc de brouillard.

— Cher enfant, viens, pars avec moi!
Je jouerai à de très beaux jeux avec toi,
Il y a de nombreuses fleurs de toutes les couleurs sur le rivage,
Et ma mère possède de nombreux habits d'or.

— Mon père, mon père, et n'entends-tu pas,
Ce que le Roi des Aulnes me promet à voix basse?
— Sois calme, reste calme, mon enfant!
C'est le vent qui murmure dans les feuilles mortes.

— Veux-tu, gentil garçon, venir avec moi?
Mes filles s'occuperont bien de toi
Mes filles mèneront la ronde toute la nuit,
Elles te berceront de leurs chants et de leurs danses.

— Mon père, mon père, et ne vois-tu pas là-bas
Les filles du Roi des Aulnes dans ce lieu sombre?
— Mon fils, mon fils, je vois bien :
Ce sont les vieux saules qui paraissent si gris.

— Je t'aime, ton joli visage me charme,
Et si tu ne veux pas, j'utiliserai la force.
— Mon père, mon père, maintenant il m'empoigne!
Le Roi des Aulnes m'a fait mal! »

Le père frissonne d'horreur, il galope à vive allure,
Il tient dans ses bras l'enfant gémissant,
Il arrive à grand-peine à son port;
Dans ses bras l'enfant était mort.”

Charles Nodier (1780–1844) écrivain romancier et académicien français
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“Pourquoi ne m'avez-vous pas dit qu'il y avait du danger avec les hommes?"
Tess”

Thomas Hardy (1840–1928) écrivain britannique

Tess of the D'Urbervilles

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“Faut-il regretter le temps des guerres ""à sens""? souhaiter que les guerres d'aujourd'hui ""retrouvent"" leur sens perdu? le monde irait-il mieux, moins bien, indifféremment, si les guerres avaient, comme jadis, ce sens qui les justifiait? Une part de moi, celle qui a la nostalgie des guerres de résistance et des guerres antifascistes, a tendance à dire : oui, bien sûr; rien n'est plus navrant que la guerre aveugle et insensée; la civilisation c'est quand les hommes, tant qu'à faire, savent à peu près pourquoi ils se combattent; d'autant que, dans une guerre qui a du sens, quand les gens savent à peu près quel est leur but de guerre et quel est celui de leur adversaire, le temps de la raison, de la négociation, de la transaction finit toujours par succéder à celui de la violence; et d'autant (autre argument) que les guerres sensées sont aussi celles qui, par principe, sont les plus accessibles à la médiation, à l'intervention - ce sont les seules sur lesquelles des tiers, des arbitres, des observateurs engagés, peuvent espérer avoir quelque prise… Une autre part hésite. L'autre part de moi, celle qui soupçonne les guerres à sens d'être les plus sanglantes, celle qui tient la ""machine à sens"" pour une machine de servitude et le fait de donner un sens à ce qui n'en a pas, c'est-à-dire à la souffrance des hommes, pour un des tours les plus sournois par quoi le Diabolique nous tient, celle qui sait, en un mot, qu'on n'envoie jamais mieux les pauvres gens au casse-pipe qu'en leur racontant qu'ils participent d'une grande aventure ou travaillent à se sauver, cette part-là, donc, répond : ""non; le pire c'était le sens""; le pire c'est, comme disait Blanchot, ""que le désastre prenne sens au lieu de prendre corps""; le pire, le plus terrible, c'est d'habiller de sens le pur insensé de la guerre; pas question de regretter, non, le ""temps maudit du sens"". (ch. 10
De l'insensé, encore)”

Bernard-Henri Lévy (1948) écrivain français

War, Evil and the End of History

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“Mais oui, maîtresse… Tenez ! juste au-dessus de nous, voilà le Chemin de saint Jacques (la Voie lactée). Il va de France droit sur l’Espagne. C’est saint Jacques de Galice qui l’a tracé pour montrer sa route au brave Charlemagne lorsqu’il faisait la guerre aux Sarrasins. Plus loin, vous avez le Char des Ames (la Grande Ourse) avec ses quatre essieux resplendissants. Les trois étoiles qui vont devant sont les Trois Bêtes, et cette toute petite contre la troisième c’est le Charretier. Voyez-vous tout autour cette pluie d’étoiles qui tombent ? Ce sont les âmes dont le bon Dieu ne veut pas chez lui… Un peu plus bas, voici le Râteau ou les Trois Rois (Orion). C’est ce qui nous sert d’horloge, à nous autres. Rien qu’en les regardant, je sais maintenant qu’il est minuit passé. Un peu plus bas, toujours vers le midi, brille Jean de Milan, le flambeau des astres (Sirius). Sur cette étoile-là, voici ce que les bergers racontent. Il paraît qu’une nuit Jean de Milan, avec les Trois Rois et la Poussinière (la Pléiade), furent invités à la noce d’une étoile de leurs amies. Poussinière, plus pressée, partit, dit-on, la première, et prit le chemin haut. Regardez-la, là-haut, tout au fond du ciel. Les Trois Rois coupèrent plus bas et la rattrapèrent ; mais ce paresseux de Jean de Milan, qui avait dormi trop tard, resta tout à fait derrière, et furieux, pour les arrêter, leur jeta son bâton. C’est pourquoi les Trois Rois s’appellent aussi le Bâton de Jean de Milan… Mais la plus belle de toutes les étoiles, maîtresse, c’est la nôtre, c’est l’Etoile du Berger, qui nous éclaire à l’aube quand nous sortons le troupeau, et aussi le soir quand nous le rentrons. Nous la nommons encore Maguelonne, la belle Maguelonne qui court après Pierre de Provence (Saturne) et se marie avec lui tous les sept ans”

Lettres de mon moulin

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“On ne peut pas dire que le petit bourgeois n'a rien lu. Il a tout lu, tout dévoré au contraire.
Seulement son cerveau fonctionne à la manière de certains appareils digestifs de type élémentaire.
Il filtre. Et le filtre ne laisse passer que ce qui peut alimenter la couenne de la bonne conscience bourgeoise.
Les Vietnamiens, avant l'arrivée des Français dans leur pays, étaient gens de culture vieille, exquise et raffinée. Ce rappel indispose la Banque d'Indochine. Faites fonctionner l'oublioir!
Ces Malgaches, que l'on torture aujourd'hui, étaient, il y a moins d'un siècle, des poètes, des artistes, des administrateurs? Chut! Bouche cousue! Et le silence se fait profond comme un coffre-fort! Heureusement qu'il reste les nègres. Ah! les nègres! parlons-en des nègres!
Eh bien, oui, parlons-en.
Des empires soudanais? Des bronzes du Bénin? De la sculpture Shongo? Je veux bien; ça nous changera de tant de sensationnels navets qui adornent tant de capitales européennes. De la musique africaine. Pourquoi pas?
Et de ce qu'ont dit, de ce qu'ont vu les premiers explorateurs… Pas de ceux qui mangent aux râteliers des Compagnies! Mais des d'Elbée, des Marchais, des Pigafetta! Et puis de Frobénius! Hein, vous savez qui c'est, Frobénius? Et nous lisons ensemble :
« Civilisés jusqu'à la moelle des os! L'idée du nègre barbare est une invention européenne. »
Le petit bourgeois ne veut plus rien entendre. D'un battement d'oreilles, il chasse l'idée.
L'idée, la mouche importune.”

Aimé Césaire (1913–2008) poète et homme politique français

Discourse on Colonialism

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“Dans ce monde d’absurde relativisme où nous vivons, qui dit « notre temps » croit avoir tout dit; identifier des phénomènes quelconques avec un « autre temps », ou qui plus est, un « temps révolu », c’est les liquider; et notons le sadisme hypocrite que recouvrent des mots comme « révolu », « suranné » ou « irréversible », lesquels remplacent la pensée par une sorte de suggestion imaginative, une « musique de préjugé » pourrions-nous dire. On constate par exemple que telle pratique liturgique ou cérémonielle offense les goûts scientistes ou démagogi­ques de notre époque, et on est tout heureux de se rappeler que l’usage en question date du Moyen Âge, voire de « By­zance », ce qui permet de conclure sans autre forme de procès qu’il n’a plus droit à l’existence; on oublie totalement la seule question qui ait à se poser, à savoir pourquoi les Byzantins ont pratiqué telle chose; il se trouve que ce pourquoi se situe le plus souvent en dehors du temps, qu’il a une raison d’être qui relève de facteurs intemporels. S’identifier soi-même avec un « temps » et enlever par là aux choses toute valeur intrinsèque ou presque, est une attitude toute nouvelle, que l’on projette arbitrairement dans ce que nous appelons rétrospectivement le « passé »; en réalité, nos ancêtres ne vivaient pas dans un temps, subjectivement et intellectuellement parlant, mais dans un « espace », c’est-à- dire dans un monde de valeurs stables où le flux de la durée n’était pour ainsi dire qu’accidentel; ils avaient un merveilleux sens de l’absolu dans les choses, et de l’enracinement des choses dans l’absolu.”

Frithjof Schuon (1907–1998) métaphysicien, théologien et philosophe suisse

Light on the Ancient Worlds

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“Il y a quelqu'un que je n'ai encore jamais eu envie de tuer.
C'est toi.
Tu peux marcher dans les rues, tu peux boire et marcher dans les rues, je ne te tuerai pas.
N'aie pas peur. La ville est sans danger. Le seul danger dans la ville, c'est moi.
Je marche, je marche dans les rues, je tue.
Mais toi, tu n'as rien à craindre.
Si je te suis, c'est parce que j'aime le rythme de tes pas. Tu titubes. C'est beau. On pourrait dire que tu boites. Et que tu es bossu. Tu ne l'es pas vraiment. De temps en temps tu te redresses, et tu marches droit. Mais moi, je t'aime dans les heures avancées de la nuit, quand tu es faible, quand tu trébuches, quand tu te voûtes.
Je te suis, tu trembles. De froid ou de peur. Il fait chaud pourtant.
Jamais, presque jamais, peut-être jamais il n'avait fait si chaud dans notre ville.
Et de quoi pourrais-tu avoir peur?
De moi?
Je ne suis pas ton ennemi. Je t'aime.
Et personne d'autre ne pourrait te faire du mal.
N'aie pas peur. je suis là. Je te protège.
Pourtant, je souffre aussi.
Mes larmes - grosses gouttes de pluie - me coulent sur le visage. La nuit me voile. La lune m'éclaire. Les nuages me cachent. Le vent me déchire. J'ai une sorte de tendresse pour toi. Cela m'arrive parfois. Tres rarement.
Pourquoi pour toi? Je n'en sais rien.
Je veux te suivre très loin, partout, longtemps.
Je veux te voir souffrir encore plus.
Je veux que tu en aies assez de tout le reste.
Je veux que tu viennes me supplier de te prendre.
Je veux que tu me désires. Que tu aies envie de moi, que tu m'aimes, que tu m'appelles.
Alors, je te prendrai dans mes bras, je te serrerai sur mon coeur, tu seras mon enfant, mon amant, mon amour.
Je t'emporterai.
Tu avais peur de naître, et maintenant tu as peur de mourir.
Tu as peur de tout.
Il ne faut pas avoir peur.
Il y a simplement une grande roue qui tourne. Elle s'appelle Éternité.
C'est moi qui fais tourner la grande roue.
Tu ne dois pas avoir peur de moi.
Ni de la grande roue.
La seule chose qui puisse faire peur, qui puisse faire mal, c'est la vie, et tu la connais déjà.”

Ágota Kristóf (1935–2011) écrivaine, poétesse, romancière et dramaturge hongroise naturalisée suisse
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“L’apparence est le tout du réel et du vrai – ce pourquoi il n’y a ni Réalité absolue, ni Vérité éternelle, ni Totalité sensée ou structurée. Pyrrhon”

André Comte-Sponville (1952) philosophe français

Du tragique au matérialisme (et retour): Vingt-six études sur Montaigne, Pascal, Spinoza, Nietzsche et quelques autres

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“Rétrospectivement, je me demande pourquoi je me suis privé d'un truc [la guerre] aussi romanesque et valorisant. Un peu par trouille : j'y serais sans doute allé si je n'avais appris, au moment où on me le proposait, que Jean Hatzfeld venait d'être amputé d'une jambe après avoir reçu là-bas une rafale de kalachnikov. Mais je ne veux pas m'accabler : c'était aussi par circonspection. Je me méfiais, je me méfie toujours des unions sacrées - même réduites au petit cercle qui m'entoure. Autant je me crois sincèrement incapable de violence gratuite, autant je m'imagine volontiers, peut-être trop, les raisons ou concours de circonstances qui auraient pu en d'autres temps me pousser vers la collaboration, le stalinisme ou la révolution culturelle. J'ai peut-être trop tendance aussi à me demander si, parmi les valeurs qui vont de soi dans mon milieu, celles que les gens de mon époque, de mon pays, de ma classe sociale, croient indépassables, éternelles et universelles, il ne s'en trouverait pas qui paraîtront un jour grotesques, scandaleuses ou tout simplement erronées. Quand des gens peu recommandables comme Limonov ou ses pareils disent que l'idéologie des droits de l'homme et de la démocratie, c'est exactement aujourd'hui l'équivalent du colonialisme catholique - les mêmes bonnes intentions, la même bonne foi, la même certitude absolue d'apporter aux sauvages le vrai, le beau, le bien -, cet argument relativiste ne m'enchante pas, mais je n'ai rien de bien solide à lui opposer. Et comme je suis facilement, sur les questions politiques, de l'avis du dernier qui a parlé, je prêtais une oreille attentive aux esprits subtils expliquant qu'Izetbegović, présenté comme un apôtre de la tolérance, était en réalité un Musulman fondamentaliste, entouré de Moudajhidines, résolu à instaurer à Sarajevo une république islamique et fortement intéressé, contrairement à Milosević, à ce que le siège et la guerre durent le plus longtemps possible. Que les Serbes, dans leur histoire, avaient assez subi le joug ottoman pour qu'on comprenne qu'ils n'aient pas envie d'y repiquer. Enfin, que sur toutes les photos publiées par la presse et montrant des victimes des Serbes, une sur deux si on regardait bien était une victime serbe. Je hochais la tête : oui, c'était plus compliqué que ça. (p. 310-311)”

Limonov

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