Citations sur imagination

Une collection de citations sur le thème de imagination, pluie, tout, bien-être.

Citations sur imagination

Catherine Breillat photo
Isabelle Stengers photo
Charles Baudelaire photo
Moshe Lewin photo
Albert Einstein photo

“L'imagination est plus importante que le savoir. Le savoir est limité alors que l'imagination englobe le monde entier, stimule le progrès, suscite l'évolution.”

Albert Einstein (1879–1955) physicien allemand

Imagination is more important than knowledge. For knowledge is limited, whereas imagination embraces the entire world, stimulating progress, giving birth to evolution.
en

Alexander Sutherland Neill photo
Denis Diderot photo
Alain Soral photo
César (sculpteur) photo
Augusto De Luca photo
Neil Gaiman photo
Jean Anouilh photo
Richard Feynman photo

“Si, dans un cataclysme, toute notre connaissance scientifique devait être détruite et qu'une seule phrase passe aux générations futures, quelle affirmation contiendrait le maximum d'informations dans le minimum de mots? Je pense que c'est l'hypothèse atomique (ou le fait atomique, ou tout autre nom que vous voudrez lui donner) que toutes les choses sont faites d'atomes - petites particules qui se déplacent en mouvement perpétuel, s'attirant mutuellement à petite distance les unes les autres et se repoussant lorsque l'on veut les faire se pénétrer. Dans cette seule phrase, vous verrez qu'il y a une énorme quantité d'information sur le monde, si on lui applique un peu d'imagination et de réflexion.”

Richard Feynman (1918–1988) physicien américain

If, in some cataclysm, all of scientific knowledge were to be destroyed, and only one sentence passed on to the next generations of creatures, what statement would contain the most information in the fewest words? I believe it is the atomic hypothesis (or the atomic fact, or whatever you wish to call it) that all things are made of atoms little particles that move around in perpetual motion, attracting each other when they are a little distance apart, but repelling upon being squeezed into one another. In that one sentence, you will see, there is an enormous amount of information about the world, if just a little imagination and thinking are applied.
en

Fred Vargas photo
Émile Coué photo

“Ainsi entendue, l’autosuggestion n’est autre chose que l’hypnotisme tel que je le comprends et que je définis par ces simples mots : Influence de l’imagination sur l’être moral et l’être physique de l’homme.”

Émile Coué (1857–1926) psychologue et pharmacien français

La Maîtrise de soi-même par l'autosuggestion consciente - La Méthode Coué

Paulo Coelho photo
Anatole France photo

“Savoir n'est rien, imaginer est tout.”

The Crime of Sylvestre Bonnard (1881)

Frédéric Bastiat photo
Stendhal photo
Gaston Bachelard photo

“Parce que le poète nous découvre une nuance fugitive, nous apprenons à imaginer toute nuance comme un changement.”

Gaston Bachelard (1884–1962) philosophe français

Seule l'imagination peut voir les nuances, elle les saisit au passage d'une couleur à une autre.
L'Air et les Songes, 1943

Théophraste photo
Annie Le Brun photo
Octave Gréard photo

“Envoyez-moi votre fille, écrivait saint Jérôme à Læta; je me charge de l’élever. » « Gardez auprès de vous votre fille, » répond Fénelon à une mère qui lui avait demandé son avis. Le conseil était nouveau. Le couvent était resté la ressource commune, presque la seule ressource d’éducation pour les jeunes filles. Fénelon n’hésite pas à en signaler les dangers. « J’estime fort l’éducation des bons couvents, dit-il en substance, mais je compte encore plus sur les soins d’une bonne mère, quand elle est libre de s’y appliquer. Si un couvent n’est pas régulier, c’est une école de vanité : les jeunes filles n’y entendent parler du monde que comme d’une espèce d’enchantement; il n’est pas de poison plus subtil; mieux vaut le monde lui-même qu’un couvent mondain. Si l’établissement est demeuré fidèle à l’esprit de son institut, l’ignorance absolue du siècle y règne : l’enfant qui en sort pour entrer dans la vie est comme une personne qu’on aurait nourrie dans les ténèbres d’une profonde caverne, et qu’on ferait tout d’un coup passer au grand jour; rien ne peut être plus redoutable pour une imagination vive que cette surprise soudaine. C’est à la mère sage et discrète qu’il convient d’introduire peu à peu la jeune fille dans la société où elle doit vivre, et d’y accoutumer sa vue. Elle seule d’ailleurs peut découvrir dans son esprit et dans son cœur les mouvements qu’il importe de connaître pour la bien diriger.”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Fénelon

Gabriele d'Annunzio photo
Roland Barthes photo
Gaston Bachelard photo
René Char photo
George Sand photo
Claude Fauriel photo
Octave Gréard photo
Stephen King photo
Muriel Barbery photo
Robert Desnos photo
Karl Polanyi photo

“Ce que nous appelons la terre est un élément de la nature qui est inextricablement entrelacé avec les institutions de l'homme. La plus étrange de toutes les entreprises de nos ancêtres a peut-être été de l'isoler et d'en former un marché. Traditionnellement, la main-d'œuvre et la terre ne sont pas séparées; la main-d'œuvre fait partie de la vie, la terre demeure une partie de la nature, la vie et la nature forment un tout qui s'articule. La terre est ainsi liée aux organisations fondées sur la famille, le voisinage, le métier et la croyance -- avec la tribu et le temple, le village, la guilde et l'église. Le Grand Marché unique, d'autre part, est un dispositif de la vie économique qui comprend des marchés pour des facteurs de production. Puisque ces facteurs se trouvent être indiscernables des éléments qui constituent les relations humaines, l'homme et la nature, il est facile de voir que l'économie de marché implique une société dont les institutions sont subordonnées aux exigences du mécanisme du marché. Cette proposition est utopique aussi bien en ce qui concerne la terre qu'en ce qui concerne la main-d'œuvre. La fonction économique n'est que l'une des nombreuses fonctions vitales de la terre. Celle-ci donne sa stabilité à la vie de l'homme; elle est le lieu qu'il habite; elle est une condition de sa sécurité matérielle; elle est le paysage et les saisons. Nous pourrions aussi bien imaginer l'homme venant au monde sans bras ni jambes que menant sa vie sans terre. Et pourtant, séparer la terre de l'homme et organiser la société de manière à satisfaire les exigences d'un marché de l'immobilier, cela a été une partie vitale de la conception utopique d'une économie de marché.”

La Grande Transformation (1944), Deuxième partie : Grandeur et décadence de l'économie de marché, Chapitre 15 : Le marché et la nature

Ludwig Büchner photo
Paul Claudel photo

“Si l'ordre est le plaisir de la raison, le désordre est le délice de l'imagination.”

Paul Claudel (1868–1955) dramaturge, poète, essayiste et diplomate français

Le Soulier de Satin ou Le pire n'est pas toujours sûr, 1929
Variante: L'ordre est le plaisir de la raison; mais le désordre est le délice de l'imagination

Michaël Laitman photo

“L'être humain est créé de sorte que cinq doigts lui suffisent amplement. Son cerveau est conçu de façon à ce qu'il préfère travailler avec cinq doigts, bien que, si nécessaire, il puisse composer avec des doigts en moins et pallier, en quelque sorte, sa déficience. Toutefois, l'être humain n'est absolument pas préparé à travailler avec six ou sept doigts; la nature ne l'a doté d'aucune technique propre à un tel usage. Il ne peut même pas s'imaginer ce qu'il ferait d'un doigt supplémentaire […] Ainsi, tout ce qui relève de la matière ne nous pose aucun problème. Si nous nous en tenons aux limites qu'elle nous impose, nous nous trouvons plutôt satisfaits des connaissances que nous y acquérons. Mais imaginez maintenant qu'un Kabbaliste, qui atteint des formes (de connaissance) supérieures, ressente le caractère insignifiant des niveaux de compréhension inférieurs. Faites-vous une idée de son aspiration quasi obsessive pour ce qui est d'étendre, jusqu'à l'infini, la gamme de ses facultés sensorielles. Un Kabbaliste voudrait acquérir des milliers de doigts-tentacules. Il n'aura de cesse qu'il n'ait élargi sa palette de couleurs-sensations, et ce, jusqu'à ce qu'elles fusionnent en une science tout-en-un dont la simplicité n'ait d'égale que la blancheur qui émane des hautes sphères spirituelles.”

I am created so that five digits are absolutely sufficient for me. My
Introduction to the Book of Zohar (2005)

Adolfo Bioy Casares photo

“L´imagination de la vieillesse pour inventer des laideurs!”

Adolfo Bioy Casares (1914–1999) écrivain argentin

¡La imaginación de la vejez para inventar fealdades!
es

“Si vous allez jusqu'au fond des choses […], vous verrez tout ce que cette conclusion implique d'horrible. On sait depuis longtemps que l'énergie nerveuse produite par la pensée, de même que la réaction des émotions glandulaires, est de nature électrique ou para-électrique : c'est de cette énergie que se nourrissent nos mystérieux seigneurs. Ils peuvent, et ils ne s'en privent pas, augmenter le rendement quand bon leur semble en attisant les rivalités, les jalousies, les haines, afin d'exciter les émotions. Chrétiens contre musulmans, Blancs contre Noirs, communistes contre catholiques, tout est bon pour les Vitons, tout sert sans que nous le sachions à nourrir des estomacs que nous ne pouvons imaginer. De même que nous cultivons des plantes qui nous nourrissent, les Vitons nous cultivent. De même que nous labourons, semons et récoltons, ainsi font les Vitons. Nous ne sommes qu'un terrain de chair, où les circonstances imposées par les Vitons viennent creuser leurs sillons; nos maîtres y sèment des sujets de controverse, sur lesquels ils répandent l'engrais des fausses rumeurs, des mensonges délibérés, ils arrosent tout cela avec de la méfiance et de la jalousie, et font lever ainsi de splendides moissons d'énergie émotionnelle. Chaque fois que quelqu'un hurle à la guerre, les Vitons se préparent à festoyer!”

Eric Frank Russell (1905–1978) écrivain britannique

Guerre aux invisibles (Sinister Barrier), 1939

Loïc Decrauze photo

“illusion Il ne faudrait quand même pas s'imaginer qu'un débile qui devient schizophrène soit pour autant intelligent.”

Paul-Claude Racamier (1924–1996) psychiatre et psychanalyste français

Les Schizophrènes, 1980, Schizogrammes

Marcel Dieulafoy photo
Imre Kertész photo
John Irving photo
Charles-Augustin Sainte-Beuve photo
André Comte-Sponville photo
Léon Bloy photo
Octavio Paz photo
Hippolyte Taine photo
Jean d'Ormesson photo
François Mitterrand photo
François Rabelais photo

“Bacbuc
Icy de mesmes beuvans de ceste liqueur mirifique sentirez goust de tel vin, comme l'aurez imaginé. Or imaginez, et beuvez.”

François Rabelais (1494–1553) auteur français du 16e siècle

fr
De même, buvant de cette liqueur mirifique, vous sentirez le le goût du vin tel que vous l'aurez imaginé. Donc imaginez, et buvez.
Œuvre, Cinquième Livre

Brian Aldiss photo

“L'imagination est toujours avide, elle en veut toujours davantage.”

Brian Aldiss (1925–2017) écrivain britannique

À l'est de la vie, 1994

François de Closets photo

“Il y a plus d'imagination dans l'esprit de l'univers que dans celui de l'homme.”

François de Closets (1933) journaliste et auteur français

Ne dites pas à Dieu ce qu'il doit faire, 2004

Laurent Fignon photo
Joseph Conrad photo
Clint Eastwood photo

“Il est meilleur acteur que je ne le pensais avant de commencer le film. Et plus on tournait, plus je prenais plaisir à m'imaginer toutes les facettes qu'il pouvait encore révéler.”

Clint Eastwood (1930) acteur et réalisateur américain

Citation de Wolfgang Petersen au sujet du rôle d'Eastwood dans Dans la ligne de mire.

Jonathan Swift photo

“Les caprices de l'espèce femelle ne sont pas limités à une seule partie du monde ni à un seul climat, [ils] sont bien plus généraux qu'on ne pourrait l'imaginer.”

But he may please to consider, that the caprices of womankind are not limited to any climate or nation, and that they are much more uniform than can be easily imagined.
en
Les Voyages de Gulliver, 1726

Amanda Sthers photo
Charles Baudelaire photo
Gaston Bachelard photo
Paul Valéry photo
Gaston Bachelard photo

“L'imagination n'est rien d'autre que le sujet transporté dans les choses.”

Gaston Bachelard (1884–1962) philosophe français

La Terre et les Rêveries du repos, 1946

Gaston Bachelard photo

“La manière dont on imagine est souvent plus instructive que ce qu'on imagine.”

Gaston Bachelard (1884–1962) philosophe français

La Psychanalyse du feu, 1938

Raphaël Aloysius Lafferty photo

“Il n'existe pas d'individu qui contienne tous les autres dans son imagination.”

Raphaël Aloysius Lafferty (1914–2002) écrivain américain

Annales de Klepsis ,1983

René Crevel photo
Octave Gréard photo

“Certes Rousseau est de bonne foi quand il répète : « J’étudie ce qui est; c’est mon principe; il me fournit la solution de toutes les difficultés »; mais il n’est pas moins sincère quand, parti de l’observation de la nature, il se laisse entraîner dans le rêve. Il a rêvé toute sa vie pour lui-même comme pour les autres. Dans le premier voyage qu’il fît de Genève à Annecy, il raconte qu’il ne voyait pas un château à droite ou à gauche, sans aller chercher l’aventure qu’il se croyait sûr d’y trouver. Il n’osait ni entrer ni heurter; mais il chantait sous la fenêtre qui avait le plus d’apparence, fort surpris, après s’être époumoné, de ne voir paraître ni dame, ni demoiselle qu’attirai la beauté de sa voix ou le sel de ses chansons. S’il marchait par la campagne, il imaginait « dans les maisons des festins rustiques; dans les prés, de folâtres jeux; le long des eaux, des bains et des promenades; sur les arbres, des fruits délicieux; sous leur ombre, de voluptueux tête-à-tête; sur les montagnes, des cuves de lait et de crème, une oisiveté charmante, la paix, la simplicité, le plaisir d’errer sans savoir où : rien ne frappait ses yeux sans porter à son cœur quelque invention de jouissance. » La première fois qu’il vint à Paris, il se figurait « une ville aussi belle que grande, où l’on ne voyait que de superbes rues, des palais de marbre et d’or. » Lorsqu’il retraçait ces illusions trente ans après, il en souriait; mais elles étaient là encore, dans un repli de son imagination, toutes fraîches, prêtes à renaître; et il n’est point bien sûr qu’il n’en eût pas, tout en se moquant un peu de lui-même, la réminiscence émue. C’est cette puissance d’imagination qui donne tant de vie au cinquième livre de l’Émile.”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Jean-Jacques Rousseau

Maxime Rodinson photo
Albert Jacquard photo
Gaston Bachelard photo
Wisława Szymborska photo
Gaston Bachelard photo

“[…] les archétypes […] sont des constantes de l'imagination.”

Charles Baudouin (1893–1963) psychanalyste et écrivain franco-suisse

L'Œuvre de Jung et la psychologie complexe, 1963, Réalité de l'âme

Alphonse de Lamartine photo
Charles Maurras photo
Gaston Bachelard photo
J. M. Coetzee photo
Charlie Chaplin photo

“Ce n'est pas la réalité qui compte dans un film mais ce que l'imagination peut en faire.”

Charlie Chaplin (1889–1977) acteur britannique

en
De Charlie Chaplin

Jean Raspail photo
Jean-Jacques Rousseau photo

“Certes Rousseau est de bonne foi quand il répète : « J’étudie ce qui est; c’est mon principe; il me fournit la solution de toutes les difficultés »; mais il n’est pas moins sincère quand, parti de l’observation de la nature, il se laisse entraîner dans le rêve. Il a rêvé toute sa vie pour lui-même comme pour les autres. Dans le premier voyage qu’il fît de Genève à Annecy, il raconte qu’il ne voyait pas un château à droite ou à gauche, sans aller chercher l’aventure qu’il se croyait sûr d’y trouver. Il n’osait ni entrer ni heurter; mais il chantait sous la fenêtre qui avait le plus d’apparence, fort surpris, après s’être époumoné, de ne voir paraître ni dame, ni demoiselle qu’attirai la beauté de sa voix ou le sel de ses chansons. S’il marchait par la campagne, il imaginait « dans les maisons des festins rustiques; dans les prés, de folâtres jeux; le long des eaux, des bains et des promenades; sur les arbres, des fruits délicieux; sous leur ombre, de voluptueux tête-à-tête; sur les montagnes, des cuves de lait et de crème, une oisiveté charmante, la paix, la simplicité, le plaisir d’errer sans savoir où : rien ne frappait ses yeux sans porter à son cœur quelque invention de jouissance. » La première fois qu’il vint à Paris, il se figurait « une ville aussi belle que grande, où l’on ne voyait que de superbes rues, des palais de marbre et d’or. » Lorsqu’il retraçait ces illusions trente ans après, il en souriait; mais elles étaient là encore, dans un repli de son imagination, toutes fraîches, prêtes à renaître; et il n’est point bien sûr qu’il n’en eût pas, tout en se moquant un peu de lui-même, la réminiscence émue. C’est cette puissance d’imagination qui donne tant de vie au cinquième livre de l’Émile.”

Jean-Jacques Rousseau (1712–1778) philosophe, compositeur et critique musical genevois
Anselme de Cantorbéry photo
Franz Kafka photo
Joseph Joubert photo
Annie Le Brun photo
Raphaël Aloysius Lafferty photo
Emmanuel Levinas photo

“Dans le vide absolu, qu'on peut imaginer, d'avant la création — il y a.”

Emmanuel Levinas (1906–1995) philosophe français

, 1982