Citations sur homme
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“Je suis fanatiquement contre la psychanalyse. Freud tue le poète en l'homme.”

Orson Welles (1915–1985) réalisateur, acteur, producteur et scénariste américain

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“Le Ciel est dans les hommes, le Ciel et la Terre.”

Matthew Phipps Shiel (1865–1947) écrivain britannique

Le Nuage pourpre, 1901

“Les réputations changent moins vite que les hommes.”

Pete Dexter (1943) écrivain américain

Deadwood, 1986

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“Va, ne laisse pas régner seule en ton âme l'idée que la vérité, c'est ce que tu dis, et rien d'autre. Les gens qui s'imaginent être seuls raisonnables et posséder des idées ou des mots inconnus à tout autre, ces gens-là, ouvre-les : tu ne trouveras en eux que le vide. Pour un homme, pour un sage même, sans cesse s'instruire n'a rien de honteux. Et pas davantage cesser de s'obstiner.”

Sophocle (-496–-406 avant J.-C.) dramaturge de la Grèce antique

Μή νυν ἓν ἦθος μοῦνον ἐν σαυτῷ φόρει,
ὡς φῂς σύ, κοὐδὲν ἄλλο, τοῦτ’ ὀρθῶς ἔχειν·
ὅστις γὰρ αὐτὸς ἢ φρονεῖν μόνος δοκεῖ,
ἢ γλῶσσαν ἣν οὐκ ἄλλος ἢ ψυχὴν ἔχειν,
οὗτοι διαπτυχθέντες ὤφθησαν κενοί.
Ἀλλ’ ἄνδρα, κεἴ τις ᾖ σοφός, τὸ μανθάνειν
πόλλ’ αἰσχρὸν οὐδὲν καὶ τὸ μὴ τείνειν ἄγαν.
grc
Hémon essayant de fléchir Créon.
Antigone

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“« Première étape : petite étape », disent les caravaniers persans qui savent bien que, le soir du départ, chacun s'aperçoit qu'il a oublié quelque chose à la maison. D'ordinaire, on ne fait qu'un pharsar. Il faut que les étourdis puissent encore aller et revenir avant le lever du soleil. Cette part faite à la distraction m'est une raison de plus d'aimer la Perse. Je ne crois pas qu'il existe dans ce pays une seule disposition pratique qui néglige l'irréductible imperfection de l'homme.”

Un pharsar représente environ
L'Usage du monde, 1962
Variante: Première étape : petite étape », disent les caravaniers persans qui savent bien que, le soir du départ, chacun s'aperçoit qu'il a oublié quelque chose à la maison. D'ordinaire, on ne fait qu'un pharsar. Il faut que les étourdis puissent encore aller et revenir avant le lever du soleil. Cette part faite à la distraction m'est une raison de plus d'aimer la Perse. Je ne crois pas qu'il existe dans ce pays une seule disposition pratique qui néglige l'irréductible imperfection de l'homme.

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“La fortune se lasse de porter toujours un même homme sur son dos.”

Baltasar Gracián (1601–1658) écrivain et philosophe jésuite espagnol.

L'Homme de cour, 1647

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“Quand les hommes ne peuvent plus changer les choses, ils changent les mots.”

Jean Jaurès (1859–1914) homme politique français

Discours

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“La division des hommes en acteurs et spectateurs est le fait central de notre temps.”

Jim Morrison (1943–1971) chanteur des Doors

The cleavage of men into actor and spectators is the central fact of our time.
en
Les Seigneurs : Notes sur la vision (), 1969

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“Le plus grand intérêt des vivants étant de rester vivants, si la guerre ne mettait en œuvre que des pulsions intéressées, elle aurait disparu depuis longtemps. La preuve en est que ce n'est jamais en faisant appel à la notion d'intérêt que l'on a amené les hommes à se battre, mais au contraire en leur faisant valoir qu'il y a des choses qui excédaient leurs intérêts et qui méritaient, par là même, qu'on accepte de mourir pour elles.”

Livres, Comment peut-on être païen ?, 1981, Dernière Année. Notes pour conclure le siècle http://books.google.fr/books?id=LI5vx9Mdgb4C&printsec=frontcover&source=gbs_navlinks_s#v=onepage&q=&f=false, 2001, Critiques-Théoriques http://books.google.fr/books?id=VaJnsrZbh2wC&printsec=frontcover&source=gbs_navlinks_s#v=onepage&q=&f=false, 2003

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“[Les hommes] préfèrent mourir à petit feu plutôt que de montrer le moindre signe d'émotion.”

Karen Young (1959) écrivain américain

Citations de ses romans, Retour à Belle Pointe, (Belle Pointe), 2007

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“Le livre de la Genèse rapporte que Dieu créa l’homme et la femme en leur confiant la tâche d’emplir la terre et de la soumettre, ce qui ne signifie pas l’exploiter, mais la cultiver et la préserver, en prendre soin à travers son travail.”

François (pape) (1936) 266e pape de l'Église catholique

Il libro della Genesi narra che Dio creò l’uomo e la donna affidando loro il compito di riempire la terra e soggiogarla, che non significa sfruttarla, ma coltivarla e custodirla, averne cura con la propria opera.
it
Audience générale du 1er mai 2013

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“L'unique différence entre une épouse et une putain, c'est que la première grâce à des conditions de vie plus agréables, est capable d'extorquer à l'homme un contrat pour la vie.”

François de Closets (1933) journaliste et auteur français

Propos prêtés à Albert Einstein dans une lettre à Mileva Maric sa première épouse en 1901.
Ne dites pas à Dieu ce qu'il doit faire, 2004

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“Les hommes naissent égaux. Dès le lendemain, ils ne le sont plus.”

Jules Renard (1864–1910) écrivain français

Journal, 1887-1910

“La souveraine félicité de l'homme ici-bas est d'anticiper, si confusément que ce puisse être, la vision face-à-face de l'immobile éternité.”

Étienne Gilson (1884–1978) philosophe et historien français

Le Thomisme, introduction au système de saint Thomas, 1919

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“La justice, c'est de juger les hommes sur eux-mêmes et non sur leur nom ou leurs idées.”

Albert Camus (1913–1960) écrivain et journaliste français

Autres citations

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“Un être humain nu et couvert de sang passa comme un éclair près de moi en poussant des cris de rage et de douleur; quatres moines portant des lumières le poursuivaient. J'avais fermé la porte au bout de la galerie et je savais qu'ils devaient revenir sur leurs pas et passer près de moi. Toujours agenouillé, je tremblais de la tête aux pieds. La victime atteignit la porte, la trouva close et s'arrêta hors d'haleine. Je me retournai et vis une scène digne de Murillo. Jamais forme humaine ne fut plus parfaite que celle de cet infortuné jeune homme. Il se tenait là, dans une attitude de désespoir, ruisselant de sang. Les moines avec leurs lumières, leurs fouets et leurs robes sombres ressemblaient à un groupe de démons faisant leur proie d'un ange errant — on eût dit les furies infernales poursuivant un Oreste fou. Et vraiment aucun sculpteur de l'Antiquité ne dessina jamais forme plus parfaitement exquise que celle de cet infortuné si sauvagement mutilé par les moines. Ce spectacle d'horreur et de cruauté éveilla en un instant mon esprit du long engourdissement dans lequel il s'était affaibli. Je me précipitai au secours de la victime; je luttai avec les moines en proférant certaines paroles dont j'étais à peine conscient mais dont ils se souvinrent et qu'ils exagérèrent avec toute la précision de la méchanceté.”

Charles Robert Maturin (1782–1824) romancier irlandais

Melmoth — L'homme errant, 1820

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“Car l'Homme est notre seul véritable ennemi. Qu'on le supprime, et voici extirpée la racine du mal. Plus à trimer sans relâche! Plus de meurt-la-faim!
L'homme est la seule créature qui consomme sans produire. Il ne donne pas de lait, il ne pond pas d'œufs, il est trop débile pour pousser la charrue, bien trop lent pour attraper un lapin. Pourtant le voici le suzerain de tous les animaux. Il distribue les tâches entre eux, mais ne leur donne en retour que la maigre pitance qui les maintient en vie. Puis il garde pour lui le surplus.”

Man is the only real enemy we have. Remove Man from the scene, and the root cause of hunger and overwork is abolished for ever. Man is the only creature that consumes without producing. He does not give milk, he does not lay eggs, he is too weak to pull the plough, he cannot run fast enough to catch rabbits. Yet he is lord of all the animals. He sets them to work, he gives back to them the bare minimum that will prevent them from starving, and the rest he keeps for himself.
en
Partie du discours de Sage l'Ancien
La Ferme des animaux, 1945

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“Nous distinguerons dans Robespierre deux hommes apôtre de la liberté et Robespierre le plus infâme des tyrans.”

Gracchus Babeuf (1760–1797) homme politique et révolutionnaire français

Tribun du peuple n°2 du 17 fructidor an II (3 septembre 1794)
Sur Maximilien de Robespierre

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“Georges Ricard-Cordingley est le seul peintre de marine qui ait vu le jour à Lyon : c’est un artiste de l’école lyonnaise par son goût de l’ésotérisme, le rôle donné à l’art dans ses écrits, autant que par sa sensibilité à la brume, ses tons délicats, ses harmonies subtiles. Voici l’homme : mélange de retenue, de modération, de finesse, d’absence d’audace apparente dans la traduction des sentiments et émotions, traits communs à Orsel comme aux Flandrin. Issu d’un père dénommé Ricard (plusieurs artistes sans liens de parenté portent alors ce nom) et d’une mère anglaise née Cordingley, il mêle pour se distinguer les deux « patronymes » dans sa signature d’artiste. Ricard-Cordingley a été désigné comme peintre des gris colorés, tons que l’on retrouve dans le style nuancé des deux écoles et dans l’atmosphère des deux villes, Lyon et Londres, où son renom débuta. Les deux autres pôles où il séjourna sont Boulogne-sur-Mer et Cannes. Des brumes matinales de la mer du Nord aux brumes crépusculaires de la Côte d’Azur il existait un lien et son œuvre se complaira dans l’incertain et l’indéterminé que traduit si bien ce « bilinguisme» artistique aux émotions douces et tendres. Si le « can’t » est la règle, la mesure est la seule loi de son harmonie. Il n’est jusqu’à sa passion pour l’aquarelle qui n’aille des tons purs de Constable aux pâleurs opalines d’un Ravier. Son dessin est subtil encore : crayon gras au Maroc et haute montagne, il épouse le fusain dès qu’il est question de la mer. Le fusain avec sa lumière d’ombre est l’indispensable technique au rendu des soirs, la voie du mystère. Différente ou plutôt diverse, à l’huile, à l’aquarelle, au fusain, son œuvre porte la marque du rêve qui en fait l’unité. Après la destruction de son atelier en 1940 à Boulogne-sur-Mer par fait de guerre, que reste-t-il de ses créations, de ses portraits de jeunesse qui enchantaient la « gentry », des grandes décorations, dont celle du casino de Wimereux, détruit lui aussi. Pour juger ses ambitions et ses rêves il ne demeure qu’environ deux cent cinquante études, encore moins d’aquarelles et de dessins en dehors des tableaux vendus de son vivant. Il subsiste cependant un « liber veritatis » où cet angoissé de perfection a noté, croquis et aquarelles à l’appui, tout ce que marchands et collectionneurs ont éparpillé dans le monde. Le jour viendra-t-il où la blanche nef des rêves mystiques lyonnais et les falaises claires de la légendaire Albion se joindront dans un commun hommage à leur concitoyen trop oublié.”

Georges Ricard-Cordingley (1873–1939) peintre français

Sur Cordingley

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“Il y a peu d’hommes qui se permettent un usage rigoureux et intrépide de leur raison, et osent l’appliquer à tous les objets dans toute sa force. Le temps est venu où il faut l’appliquer ainsi à tous les objets de la morale, de la politique et de la société, aux rois, aux ministres, aux grands, aux philosophes, aux principes des sciences, des beaux-arts, etc. : sans quoi, on restera dans la médiocrité.”

Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort (1741–1794) poète, journaliste et moraliste français

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Variante: Il y a peu d'hommes qui se permettent un usage vigoureux et intrépide de leur raison, et osent l'appliquer à tous les objets dans toute sa force. Le tems est venu où il faut l'appliquer ainsi à tous les objets de la Morale, de la Politique et de la Société, aux rois, aux ministres, aux grands, aux philosophes, aux principes des Sciences, des Beaux-arts, etc., sans quoi, on restera dans la médiocrité.

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“Le véritable cinéaste est l'homme qui sait dominer les catastrophes.”

Orson Welles (1915–1985) réalisateur, acteur, producteur et scénariste américain

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“Un homme complètement dénué d'espoir est une impossibilité psychologique, tout comme un homme n'ayant aucun but.”

Thomas Szasz (1920–2012) psychiatre hongrois

Le Mythe de la maladie mentale , 1961

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“Manon Phlipon a été le disciple des doctrines philosophiques et sociales de Jean-Jacques sans les connaître ou avant de les avoir connues : tant l’action qu’elles exerçaient s’était étendue et avait comme enveloppé les esprits! […] La lecture de l’ Héloïse lui fut comme une révélation. En moins de quelques jours, Jean-Jacques « tout entier y passa. » « Avoir Jean-Jacques en sa possession, écrit-elle à Sophie Cannet, pouvoir le consulter sans cesse, se consoler, s’éclairer et s’élever avec lui à toutes les heures de la vie, c’est un délice, une félicité qu’on ne peut bien goûter qu’en l’adorant comme je le fais. » Et quelques jours après, à trois heures du matin : « Je suis rentrée depuis onze heures et je griffonne des papiers depuis minuit; je vais me coucher pour l’amour de toi, car un peu de Jean-Jacques me ferait bien passer la nuit, mais tu gronderais et je ne veux pas te fâcher. » Ses amies s’étonnaient de son admiration. Elle s’étonnait de leur froideur. « Rousseau est le bienfaiteur de l’humanité, le mien… Qui donc peint la vertu d’une manière plus noble et plus touchante?… Quant à moi, je sais bien que je lui dois ce que j’ai de meilleur. Son génie a échauffé mon âme, je l’ai senti m’enflammer, m’élever et m’ennoblir. Je ne nie point qu’il y ait quelques paradoxes dans son Émile, quelques procédés que nos mœurs rendent impraticables. Mais combien de vues saines et profondes! Que de préceptes utiles! Que de beautés pour racheter quelques défauts!… Son Héloïse est un chef-d’œuvre de sentiment. La femme qui l’a lue sans s’en être trouvée meilleure n’a qu’une âme de boue et ne sera jamais qu’au-dessous du commun. Son discours sur l’ Inégalité est aussi profondément pensé que fortement écrit… Ce n’est pas seulement l’homme de génie, c’est l’honnête homme, le citoyen….»”

Manon Roland (1754–1793) révolutionnaire et épistolière française

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“Un homme seul, qui n'a personne pour l'aimer, n'a aucune chance!”

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