Citations sur être
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“Maupassant a sombré dans la démence peu avant d’être conduit, en camisole de force, dans la ‘’Maison de santé’’ du docteur Blanche où l’avaient précédé Gounod, Gérard de Nerval, Théo Van Gogh, bien d’autres. A-t-il pressenti cette démence? Je le crois, malgré ce que beaucoup ont pu dire, à commencer par sa mère qui ne voulait pas entendre parler de folie. Voyez les titres de tant de ses nouvelles : ‘’Lettre d’un fou’’,’’Apparition’’, ‘’Fou?’’, ‘’Un fou?’’, ‘’La Folle’’, et, en fin de parcours, ‘’La Horla’’. Cherchait-il à prévenir, à exorciser ce qui le menaçait?”

Jean-Bertrand Pontalis (1924–2013) philosophe, psychanalyste et écrivain français

Variante: Maupassant a sombré dans la démence peu avant d’être conduit, en camisole de force, dans la ‘’Maison de santé’’ du docteur Blanche où l’avaient précédé Gounod, Gérard de Nerval, Théo Van Gogh, bien d’autres. A-t-il pressenti cette démence ? Je le crois, malgré ce que beaucoup ont pu dire, à commencer par sa mère qui ne voulait pas entendre parler de folie. Voyez les titres de tant de ses nouvelles : ‘’Lettre d’un fou’’,’’Apparition’’, ‘’Fou ?’’, ‘’Un fou ?’’, ‘’La Folle’’, et, en fin de parcours, ‘’La Horla’’. Cherchait-il à prévenir, à exorciser ce qui le menaçait?

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“Les véritables affinités des êtres organisés, au contraire de leurs ressemblances d’adaptation, sont le résultat héréditaire de la communauté de descendance.”

Charles Darwin (1809–1882) naturaliste anglais

The real affinities of all organic beings are due to inheritance or community of descent.
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L'Origine des espèces, 1859

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“Et puisque la nature de l'Être intérieur est béatitude et bonheur infini, par conséquent, l'esprit durant la Méditation Transcendantale prend cette direction intérieure de la manière la plus spontanée possible.”

Maharishi Mahesh Yogi (1917–2008)

And because the nature of inner being is bliss, infinite happiness, therefore the mind during TM takes that inward course in a most spontaneous manner
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“L'être voué à l'eau est un être en vertige. Il meurt à chaque minute.”

L'eau et les rêves — Essai sur l'imagination de la matière, Gaston Bachelard, Le Livre de Poche, Biblio Essais, 1993, 1942, 13, IV, Introduction : Imagination et matière, 978-2-253-06100-7
L'Eau et les Rêves, 1942

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“Aucun d'entre nous n'est à l'abri de la tentation quand se présente l'occasion d'être malhonnête.”

Sue Grafton (1940–2017) écrivain américaine

H comme Homicide, 1991

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“Pour la pensée, pour l'éducation, pour l’industrie, la devise des gouvernements doit être laissez faire et laissez passer.”

Benjamin Constant (1767–1830) romancier, homme politique, et intellectuel français d'origine suisse

Commentaire sur l'ouvrage de Filangieri, 1822-1824

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“C'est pas vrai que je vais mourir parce que j'ai échoué à être quelqu'un d'autre. Je vais réussir comme moi-même. Et je resterai ici et je rockerai le micro jusqu'à ce que la prochaine coréenne-américaine, fille à tapettes, fouteuse de merde, femme comique vienne prendre ma place!”

Margaret Cho (1968) actrice américaine

I am not gonna die because I failed as someone else. I am gonna succeed as myself. And I'm gonna stay here and rock the mike until the next Korean-American, fag hag, shit starter, girl comic, trash talker, comes up and takes my place!
en
I'm the One that I Want

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“Vous pouvez passer vous-même l'IAT à ProjectImplicit. org. Mais soyez avertis : cela peut être dérangeant. Vous pouvez sentir le ralentissement de vos mouvements lorsque l'on vous demande d'associer de bonnes choses avec certains visages plutôt que d'autres. Vous voyez le conflit entre votre attitude implicite et les associations implicites avec certains groupes sociaux tels les noirs, les immigrants, les personnes obèses et âgées.”

en
You can take the IAT yourself at ProjectImplicit.org. But be forewarned: it can be disturbing. You can actually feel yoursel moving more slowly when you are asked to associate good things with the faces of one race rather than another. You can watch as you implicit attitude contradicts implicit associations with many social groups, such as black people, immigrants, obese people, and the elderly.
The Righteous Mind (2012)

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“Observez avec quel plaisir, quelle délectation, quel bonheur même, les journalistes révèlent le vrai nom de Joey Starr – décidément, toujours lui – à la première occasion venue (concours du plus joli pit-bull de Saint-Denis, discussion informelle avec une hôtesse de l’air, concert caritatif au profit des orphelins de la police, échange métaphysique avec un chimpanzé…), comme pour dire : bien sûr, il est connu, lui, il (se) tape plein de gonzesses, lui, il parle vraiment aux gens, de façon peut-être contestable, mais infiniment moins servile que moi (c’est le journaliste qui s’exprime, évidemment), et pourtant, ce n’est pas un extra-terrestre, la preuve, lui aussi, il a un vrai nom, comme moi, et, toujours par le même glissement riemannien de la vérité, il en déduit, rasséréné : il est comme moi, puis, l’alcool bon marché aidant (essayez d’acheter du Haut-Brion avec une paye de pigiste), il est moi, je suis Joey Starr. Alors, le journaliste aviné sort dans la rue, prend sa voiture, fonce à Saint-Denis, et là, existant enfin comme un homme pour la première fois de sa vie, hurle dans la nuit, ivre de joie : « Qu’est-ce qu’on attend pour foutre le feu? », avant de croiser quelques skinheads ou quelques branleurs de banlieue, moins blancs mais tout aussi accorts, qui finalement, lui mettent la fièvre, pendant des heures.”

Je gagne toujours à la fin, 2003

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“Ça fait mal de respirer quand il fait aussi froid, mais malgré tous les problèmes d'être coincés par l'hiver dans la ville, ils le supportent parce que tout vaut d'être sur l'Avenue Lenox à l'abri des sales Blancs et des trucs qu'ils inventent; là où les trottoirs, couverts de neige ou non, sont plus larges que les grandes rues des villes où ils sont nés et où des gens parfaitement ordinaires peuvent attendre à l'arrêt, monter dans le tramway, donner une pièce au conducteur et aller partout où ils veulent, même si on n'a pas envie d'aller si loin parce que tout ce qu'on veut est sur place : l'église, la boutique, la fête, les femmes, les hommes, la boîte à lettres (mais pas de lycée), le marchand de meubles, le vendeur de journaux ambulant, les bistrots clandestins (mais pas de banque), les instituts de beauté, les coiffeurs, les bars à juke-box, les voitures à glace, les chiffonniers, les salles de billard, les marchés couverts, les vendeurs de la loterie, et tous les clubs, organisations, syndicats, sociétés, fraternités, sororités ou associations imaginables. Les ornières de ces services, bien sûr, sont usées et des pistes sont lissées par les membres d'un groupe dans le territoire d'un autre où on croit qu'il y a quelque chose de curieux ou d'excitant. Un truc brillant, crépitant, effrayant. Là où on peut faire sauter le bouchon et porter la bouche glacée du verre à la sienne. Où on peut trouver le danger ou le devenir; où on peut se battre jusqu'à tomber et sourire au couteau quand il vous rate ou non. Juste voir ça, c'est merveilleux. Et c'est tour aussi merveilleux de savoir que dans son propre immeuble il y a des listes faites par les épouses pour envoyer le mari au marché couvert, que des draps impossibles à étendre sous la neige sont tendus dans les cuisines comme les rideaux dans un sketch de patronage sur l'Abyssinie.”

Jazz, 1992

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“Comment puis-je être candidat tout en disant que je veux être un président faible? Nous avons besoin d'un président solide, assez solide pour résister à la tentation de prendre des pouvoirs que le président ne devrait pas avoir.”

Ron Paul (1935) homme politique américain

How can I run for office and say I want to be a weak president? We need a strong president, strong enough to resist the temptation of taking power the President shouldn’t have.
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Meetings

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“Alors, qui joue le rôle du papa dans la société américaine? Un être carré, moralisateur, dissipé parfois, toujours présent : le poste de télévision.”

Amanda Sthers (1978) auteur dramatique, scénariste, parolière

Les Érections américaines (2013)

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“Je suis un de ces êtres heureux qui échappent à toute vocation.”

J. M. Coetzee (1940) romancier et professeur en littérature sud-africain

Michael K, sa vie, son temps , 1983

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“[…] il [Zénon] savait fort bien qu'il n'existe aucun accommodement durable entre ceux qui cherchent, pèsent, dissèquent, et s'honorent d'être capables de penser demain autrement qu'aujourd'hui, et ceux qui croient ou affirment croire, et obligent sous peine de mort leurs semblables à en faire autant.”

L'Œuvre au noir
L'Œuvre au noir, 1968
Variante: Les escarmouches avec les théologiens avaient eu leur charme, mais il savait fort bien qu'il n'existe aucun accommodement durable entre ceux qui cherchent, pèsent, dissèquent, et s'honorent d'être capables de penser demain autrement qu'aujourd'hui, et ceux qui croient ou affirment croire, et obligent sous peine de mort leurs semblables à en faire autant.
(L'acte d'accusation)

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“Il faut savoir être bête et content.”

Blaise Cendrars (1887–1961) écrivain français d'origine suisse

Feuilles de route, 1924

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“Nous sommes des êtres de langage et néanmoins la parole ne peut pas tout dire”

Leçons VI Les enfants du Texte. Étude sur la fonction parentale des États

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“C'est le sort de l'artiste d'être seul.”

Charles Willeford (1919–1988) écrivain américain

Hérésie, 1971

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“Mais personne ne peut être responsable des autres et de leur vie.”

James Sallis (1944) romancier américain

Papillon de nuit, 1993

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“Écrire, c'est une façon de parler sans être interrompu.”

Jules Renard (1864–1910) écrivain français

Leçons d'écriture et de lecture

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“Que nous reste-t-il après l'agitation? Pour les plus célèbres d'entre nous, figurer dans le dictionnaire avant d'être enfouis sous les strates du temps, oubliés.”

Pierre Rabhi (1938) essayiste, agriculteur biologiste, romancier et poète français

Graines de possibles, regards croisés sur l'écologie

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“La jeunesse est une fièvre trop forte pour être supportée si longtemps.”

Stanley G. Weinbaum (1902–1935) écrivain américain de science-fiction

, 1939

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“Certes Rousseau est de bonne foi quand il répète : « J’étudie ce qui est; c’est mon principe; il me fournit la solution de toutes les difficultés »; mais il n’est pas moins sincère quand, parti de l’observation de la nature, il se laisse entraîner dans le rêve. Il a rêvé toute sa vie pour lui-même comme pour les autres. Dans le premier voyage qu’il fît de Genève à Annecy, il raconte qu’il ne voyait pas un château à droite ou à gauche, sans aller chercher l’aventure qu’il se croyait sûr d’y trouver. Il n’osait ni entrer ni heurter; mais il chantait sous la fenêtre qui avait le plus d’apparence, fort surpris, après s’être époumoné, de ne voir paraître ni dame, ni demoiselle qu’attirai la beauté de sa voix ou le sel de ses chansons. S’il marchait par la campagne, il imaginait « dans les maisons des festins rustiques; dans les prés, de folâtres jeux; le long des eaux, des bains et des promenades; sur les arbres, des fruits délicieux; sous leur ombre, de voluptueux tête-à-tête; sur les montagnes, des cuves de lait et de crème, une oisiveté charmante, la paix, la simplicité, le plaisir d’errer sans savoir où : rien ne frappait ses yeux sans porter à son cœur quelque invention de jouissance. » La première fois qu’il vint à Paris, il se figurait « une ville aussi belle que grande, où l’on ne voyait que de superbes rues, des palais de marbre et d’or. » Lorsqu’il retraçait ces illusions trente ans après, il en souriait; mais elles étaient là encore, dans un repli de son imagination, toutes fraîches, prêtes à renaître; et il n’est point bien sûr qu’il n’en eût pas, tout en se moquant un peu de lui-même, la réminiscence émue. C’est cette puissance d’imagination qui donne tant de vie au cinquième livre de l’Émile.”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Jean-Jacques Rousseau

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