Citations sur tout
Page 41

Jack Vance photo

“Sur Tschaï, tout ce qui semble raisonnable est une erreur.”

Citations de ses romans, Le Dirdir, 1969

Aude de Kerros photo
Tonino Benacquista photo
Jacques Bénigne Bossuet photo
Friedrich Nietzsche photo
Marcel Jouhandeau photo

“C'est quand on a tout donné, quand on ne tient plus à rien qu'on possède tout.”

Marcel Jouhandeau (1888–1979) écrivain français

Réflexions sur la vieillesse et la mort, 1956

Stephen King photo
Joseph Bertrand photo
André Breton photo
Konrad Lorenz photo
Jean-Paul Sartre photo
Fred Vargas photo
Wassyl Slipak photo
Friedrich Kellner photo
Alexander Sutherland Neill photo
Edgar Morin photo
Imre Kertész photo
Anaïs Nin photo

“Le mal, comme tout le reste, devrait marcher de pair avec son temps.”

Charles Willeford (1919–1988) écrivain américain

Hérésie, 1971

J.B.S. Haldane photo
Ernst Jünger photo
Franz Liszt photo
Maximilien de Robespierre photo
Israël Shamir photo
Jacques Cazotte photo
Douglas Adams photo
Marc Lévy photo
Augustin Cochin photo
Marquis de Sade photo

“Et ainsi l'automobile, machine on ne peut plus triviale et presque archaïque, que chacun s'accorde à trouver bien utile et même indispensable à notre liberté de déplacement, devient tout autre chose si on la replace dans la société des machines, dans l'organisation générale dont elle est un simple élément, un rouage. On voit alors tout un système complexe, un gigantesque organisme composé de routes et d'autoroutes, de champs pétrolifères et d'oléoducs, de stations-service et de motels, de voyages orga­nisés en cars et de grandes surfaces avec leurs parkings, d'échangeurs et de rocades, de chaînes de montage et de bureaux de « recherche et développement »; mais aussi de surveillance policière, de signalisation, de codes, de réglemen­tations, de normes, de soins chirurgicaux spécialisés, de « lutte contre la pollution », de montagnes de pneus usés, de batteries à recycler, de tôles à compresser. Et dans tout cela, tels des parasites vivant en symbiose avec l'organisme hôte, d'affectueux aphidiens chatouilleurs de machines, des hommes s'affairant pour les soigner, les entretenir, les alimenter, et les servant encore quand ils croient circuler à leur propre initia­tive, puisqu'il faut qu'elles soient ainsi usées et détruites au rythme prescrit pour que ne s'interrompe pas un instant leur reproduction, le fonctionnement du système général des machines.”

Jaime Semprun (1947–2010)

Défense et illustration de la novlangue française, 2005

John Steinbeck photo
Marie de Sévigné photo
Émile Jalley photo
Zinedine Zidane photo
Jean Raspail photo
Adolfo Bioy Casares photo
Baltasar Gracián photo
Adolfo Bioy Casares photo

“Personne ne réunit autant de gens que celui auquel on rend hommage et que tout le monde hait.”

Adolfo Bioy Casares (1914–1999) écrivain argentin

Nadie congrega tanta gente como un homenajeado a quien todo el mundo odia.
es

Carlos Ruiz Zafón photo
Ray Bradbury photo
Jean Raspail photo
Hunter S. Thompson photo

“Votre lettre était mignonne comme tout, l'ami, et votre interprétation tout à fait typique de ces imbéciles à qui l'on doit la pourriture sèche de la presse américaine, mais ce n'est pas parce que vous ne m'invitez pas que je ne vais pas venir dans votre coin. Une fois que j'y serai, faites-moi penser à, premièrement, vous latter les dents à coup de pied et, deuxièmement, à vous carrer une plaque de bronze bien profond dans l'intestin grêle.”

Hunter S. Thompson (1937–2005) journaliste et écrivain américain

Lettre datée du 30 août 1959 adressée à William J. Kennedy (Kennedy était alors rédacteur en chef du San Juan Star à Porto Rico, et dut d'abord répondre par refus à la demande d'embauche de Thompson, dans laquelle il faisait allusion à une conception du journalisme de Joseph Pulitzer dont un extrait est reproduit sur une plaque de bronze figurant sur la tour du Times à New York. Kennedy répondra par une proposition dans une lettre qu'il signera "Intestinalement vôtre, William J. Kennedy". La correspondance entre les deux hommes durera plus de quarante ans, N.D.L.R.)
Correspondance, 1959

Jean Raspail photo
Jean Giono photo
Andrew Coburn photo
Friedrich Nietzsche photo
Alexandre Dumas photo
Arlette Laguiller photo
Allan Kardec photo
Philippe Alexandre photo
Franz Böhme photo
John Cowper Powys photo

“Plus que tout au monde, la pluie ramène la pensée aux premiers souvenirs.”

John Cowper Powys (1872–1963) écrivain britannique

Givre et sang, 1925

Maximilien de Robespierre photo
Suzanne Curchod photo

“Fort recherchée pour son esprit et sa beauté, elle avait institué à Lausanne, que sa famille était venue habiter pour elle, une Académie des Eaux où la jeunesse des deux sexes se livrait à des exercices littéraires que ne distinguait pas toujours la simplicité. Sous les auspices de Thémire — c’est le nom qu’elle s’était donné, — les cimes alpestres qui couronnent le lac de Genève et les riantes campagnes du pays de Vaud avaient vu renaître les fictions de l’ Astrée jadis enfantées dans la fièvre des grandes villes. Cette éducation à la fois simple et hardie, grave et aimable, fondée sur une large base d’études et ouverte à toutes les inspirations, même à celles de la fantaisie, avait été également celle de Germaine. Toute jeune, Germaine avait sa place aux vendredis de sa mère, sur un petit tabouret de bois où il lui fallait se tenir droite sans défaillance; elle entendait discourir sur la vertu, les sciences, la philosophie, Marmontel, Morellet, D’Alembert, Grimm, Diderot, Naigeon, Thomas, Buffon, se prêtait aux questions qu’on prenait plaisir à lui adresser, — non sans chercher parfois à l’embarrasser, — et se faisait rarement prendre en défaut. Mme Necker lui apprenait les langues, la laissait lire à son gré, la conduisait à la comédie. À onze ans elle composait des éloges, rédigeait des analyses, jugeait l’ Esprit des lois; l’abbé Raynal voulait lui faire écrire, pour son Histoire philosophique des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes, un morceau sur la révocation de l’Édit de Nantes; elle adressait à son père, à l’occasion du Compte rendu de 1781, un mémoire où son style la trahissait. La poésie n’avait pas pour elle moins d’attraits. Envoyée à la campagne pour rétablir sa santé loin des livres et des entretiens, elle parcourait les bosquets avec son amie, Mlle Huber, vêtue en nymphe, déclamait des vers, composait des drames champêtres et des élégies.”

Suzanne Curchod (1737–1794) femme de lettres française et salonnière, épouse de Jacques Necker.

D'autres auteurs la concernant

Vladimir Nabokov photo

“Toutes les hygiènes connaissent leur hyène.”

L'Enchanteur, 1939

Terry Pratchett photo
André Breton photo
Jack Vance photo
Charles Robert Maturin photo

“Toutes les couleurs disparaissent dans la nuit, et le désespoir ne tient pas de journal.”

Charles Robert Maturin (1782–1824) romancier irlandais

Annie Le Brun reprend ici les propos de Charles Robert Maturin.

Carl Gustav Jung photo
Voltaire photo
Sigmund Freud photo
Jean-Paul Brighelli photo
Michel Vézina photo
Jean Baudrillard photo
Edgar Morin photo
Michel Foucault photo

“L'exclusion de la lèpre, c'était une pratique sociale qui comportait d'abord un partage rigoureux, une mise à distance, une règle de non-contact entre un individu (ou un groupe d'individus) et un autre. C'était, d'autre part, le rejet de ces individus dans un monde extérieur, confus, au-delà des murs de la ville, au-delà des limites de la communauté. Constitution, par conséquent, de deux masses étrangères l'une à l'autre. Et celle qui était rejetée, était rejetée au sens strict dans les ténèbres extérieures. Enfin, troisièmement, cette exclusion du lépreux impliquait la disqualification — peut-être pas exactement morale, mais en tout cas juridique et politique — des individus ainsi exclus et chassés. Ils entraient dans la mort, et vous savez que l'exclusion du lépreux s'accompagnait régulièrement d'une sorte de cérémonie funèbre, au cours de laquelle on déclarait morts (et, par conséquent, leurs biens transmissibles) les individus qui étaient déclarés lépreux, et qui allaient partir vers ce monde extérieur et étranger. Bref, c'était en effet des pratiques d'exclusion, des pratiques de rejet, des pratiques de « marginalisation », comme nous dirions maintenant. Or, c'est sous cette forme-là qu'on décrit, et je crois encore actuellement, la manière dont le pouvoir s'exerce sur les fous, sur les malades, sur les criminels, sur les déviants, sur les enfants, sur les pauvres.”

Michel Foucault (1926–1984) philosophe français

Les Anormaux — Cours au Collège de France, 1974-1975, Cours du 15 janvier 1975

Abbé Pierre photo

“On m'a trop souvent dit qu'un hymne national faisait partie de notre culture, de notre histoire et qu'il n'était pas possible de le changer. Je m'inscris en faux contre cette idée. Plusieurs ont été modifiés et notamment les hymnes soviétiques et chinois avec de nouvelles paroles. Les aspects belliqueux en ont été gommés. C'est la preuve que de grandes puissances orgueilleuses qui évoluent très lentement et qui ne se corrigent pas volontiers ont changé leur hymne. Pourquoi ne pourrions-nous pas le faire? […] Aujourd'hui je ne la chante pas […] depuis que j'ai pris conscience de cette introduction dans les esprits d'une notion raciste, je ne peux absolument plus. […] Enlevons le mot impur de sang impur. […] Nous ne pouvons pas entretenir le culte de la pureté du sang après avoir vécu ce que nous avons vécu en France. Cette idée que nous pourrions avoir un sang pur et que celui des autres serait impur est tout à fait inacceptable. C'est du racisme. On nous fait chanter et célébrer du racisme. […] Des parents d'élèves ou des associations de parents pourraient fort bien attaquer en justice l'État ou ses instituteurs en argumentant qu'ils inculquent, à leurs enfants, depuis la petite école, une notion raciste d'impureté du sang.”

Abbé Pierre (1912–2007) prêtre catholique et personnalité politique française

Extrait d’une déclaration de l'Abbé Pierre sur la Marseillaise

Michel Houellebecq photo

“Tout peut arriver dans la vie, et surtout rien.”

Plateforme, 2001

Maharishi Mahesh Yogi photo

“Chaque ministre de l'éducation a la chance aujourd'hui d'introduire dans l'éducation de son pays une technique simple, donnant une compréhension simple et naturelle de la réalité totale de la vie, que les sciences physiques ont exploré en termes de "champ unifié", et que l'antique sagesse védique a localisé dans la conscience auto-référence de tout le monde.”

Maharishi Mahesh Yogi (1917–2008)

Every education minister today has a chance of introducing in his education today some simple technique, some simple natural insights into the total reality of life, which the physical sciences have explored in terms of “Unified Field”, which the ancient Vedic wisdom has located in the Self referral consciousness of everyone.
en

Marguerite Duras photo
Joseph Joubert photo

“C’est de l’Angleterre que sont sorties, comme des brouillards, les idées métaphysiques et politiques qui ont tout obscurci.”

Joseph Joubert (1754–1824) philosophe et essayiste français

Tome 1, Des mœurs publiques et privées ; du caractère des nations

Ernest Renan photo
Michel Onfray photo

“La mesure permet d’éviter la satiété qui engendre le dégoût. Trop avoir, tout avoir ne permet pas une satisfaction simple ni sereine.”

Michel Onfray (1959) philosophe français

Contre-histoire de la philosophie II — Le christianisme hédoniste, 2006

Gabriele d'Annunzio photo
Wassyl Slipak photo
Thomas Bernhard photo
Michel Tournier photo
Terry Pratchett photo
Thomas Bernhard photo

“Mais, par-delà l’argent, une hiérarchie tendra à s’établir inéluctablement entre ceux qui, de père en fils, se transmettront des valeurs familiales de stabilité et une éducation de qualité – souvent les milieux religieux mais pas toujours -, dont les enfants auront une généalogie, des repères forts non seulement par l’histoire nationale mais aussi par l’histoire familiale, et une sorte de prolétariat affectif qui n’aura rien de tout cela, ceux qui ne seront pas « nés » comme on disait, les malheureux enfants de l’insémination artificielle venant instaurer cette inégalité en norme. Comme l’école, le droit du mariage, affaibli dans la sphère publique, se privatisera! Ainsi se trouve aboli en Occident, pour le plus grand avantage des forces multinationales qui veulent un peuple atomisé et inerte, l’effort de quinze siècles de christianisme, souvent oppressif certes, mais qui eut pour effet démocratiser, au travers d’une discipline sexuelle aujourd’hui discréditée, ce qui était dans le monde antique le privilège des plus fortunés : avoir une "gens", une généalogie, une identité familiale, un père et une mère repérables. Ainsi se trouve remis au goût du jour le clivage qui était celui de la société antique tardive : une minorité bénéficiant des privilèges de la vie familiale « normale », de la protection du clan, d’une identité déterminée par trois noms (prénom, nom, cognomen) et une masse d’esclaves vivant dans la promiscuité de l’ergastule, séparables au gré des achats et des ventes, pauvres d’argent, pauvres de repères affectifs et moraux, mais surtout pauvres d’identité.”

Roland Hureaux (1948) personnalité politique française
Guy Debord photo
Friedrich Nietzsche photo
Christine Boutin photo
Lénine photo