Citations sur parfait

Une collection de citations sur le thème de parfait, tout, bien-être, pluie.

Citations sur parfait

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“[La démocratie] est l'idée de la communauté elle-même. Elle est un idéal au seul sens intelligible du terme; à savoir, la tendance et le mouvement d'une chose existante menée jusqu'à sa limite finale, considérée comme rendue complète, parfaite. Puisque les faits n'atteignent jamais un tel degré d'accomplissement mais sont, dans la réalité, détournés et sujets à des interférences, la démocratie en ce sens n'est pas un fait et n'en sera jamais un. Mais en ce sens également, jamais on ne rencontre ou on n'a rencontré quoi que ce soit qui aurait formé une communauté à un degré complet, une communauté parfaite constituée par des éléments étrangers. L'idée ou l'idéal d'une communauté pointe cependant vers des phases réelles de la vie en association, lorsque celles-ci sont libérées d'éléments restrictifs et perturbants, et sont vues comme ayant atteint la limite de leur développement. Lorsque les conséquences d'une activité conjointe sont jugées bonnes par toutes les personnes singulières qui y prennent part, et lorsque la réalisation du bien est telle qu'elle provoque un désir et un effort énergiques pour le conserver uniquement parce qu'il s'agit d'un bien partagé par tous, alors il y a une communauté. La conscience claire de la vie commune, dans toutes ses implications, constitue l'idée de la démocratie.”

John Dewey (1859–1952) philosophe américain

Le public et ses problèmes

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“Les trois produits parfaits sont "les chaussures Paraboot Marche, le combiné ordinateur portable-imprimante Canon Libris et la parka Camel legend."”

Bernard Maris (1946–2015) économiste, écrivain et journaliste français

Houellebecq économiste, 2014

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“Il était parfaitement détendu. Ses fesses blanches lui faisaient une petite culotte. Il s’essuya en silence, un pli narquois au coin des commissures.”

Anne Calife (1966) littératrice française, romancière et dramaturge, a été aussi professeur de sciences médico-sociales

Meurs la faim, 1999

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“Cette information nous apprend, tout d'abord, que l'entrée dans le gouvernement révolutionnaire de représentants du prolétariat socialiste aux côtés de la petite bourgeoisie est, sur le plan des principes, parfaitement acceptable et, dans des conditions déterminées, tout simplement obligatoire. Cette information nous montre ensuite que la tâche réelle dont la Commune a dû s'acquitter était avant tout la réalisation de la dictature non pas socialiste, mais démocratique, l'application de notre « programme minimum ». Enfin, cette information nous rappelle que, tirant la leçon de la Commune de Paris, nous devons imiter non ses erreurs (les communards n'ont pas pris la Banque de France, ils n'ont pas lancé d'offensive contre Versailles, n'avaient pas de programme clair, etc.), mais ces actions pratiques couronnées de succès qui nous montrent la voie à suivre. Nous ne devons pas emprunter le mot « Commune » aux grands combattants de 1871, nous ne devons pas répéter aveuglément chacun de leurs mots d'ordre, mais promouvoir clairement des mots d'ordre de programme et d'action qui répondent à la situation actuelle de la Russie et que l'on peut résumer ainsi: dictature révolutionnaire démocratique du prolétariat et des paysans.”

Lénine (1870–1924) révolutionnaire et homme d'état soviétique

Conclusion de l'article « La Commune de Paris et les tâches de la dictature démocratique», in Prolétari n°8 du 17 juillet 1905

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“La conception marxiste de la nécessité historique n'a rien de commun avec le fatalisme. Le socialisme ne se fera pas "tout seul", mais par la lutte de toutes les forces vives, des classes et de leurs partis. Le prolétariat possède dans cette lutte un avantage essentiel, du fait qu'il représente un progrès historique, alors que la bourgeoisie incarne la réaction et la décadence. C'est en cela que réside la source de notre certitude de la victoire. Mais nous avons parfaitement le droit de nous demander : quel caractère présenterait la société si les forces de la réaction l'emportaient.

Les marxistes ont maintes et maintes fois formulé l'alternative suivante : ou le socialisme ou le retour à la barbarie. Après "l'expérience" italienne nous avons mille fois répété : ou le communisme ou le fascisme. Le passage effectif au socialisme devait fatalement montrer que le problème était infiniment plus complexe, plus délicat et plus contradictoire que ne l'avait prévu le schéma historique général. Marx a parlé de la dictature du prolétariat et de son dépérissement ultérieur, mais il n'a rien dit de la dégénérescence bureaucratique de la dictature. Nous sommes les premiers à observer et à analyser par l'expérience une telle dégénérescence. Est-ce là une révision du marxisme ?

[...] L'alternative - socialisme ou esclavage totalitaire - n'a pas seulement un intérêt théorique, mais aussi une énorme signification agitative, car elle illustre de façon particulièrement probante la nécessité de la révolution socialiste.”

Léon Trotsky (1879–1940) révolutionnaire et homme politique russo-soviétique

Défense du marxisme, 1939-1940

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“Mais le Corsaire Sanglot, la chanteuse de music-hall, Louise Lame, les explorateurs polaires et les fous, réunis par inadvertance dans la plaine aride d’un manuscrit, hisseront en vain du haut des mâts blancs les pavillons noirs annonciateurs de peste s’ils n’ont auparavant, fantômes jaillis de la nuit profonde de l’encrier, abandonné les préoccupations chères à celui qui, de cette nuit liquide et parfaite, ne fit jamais autre chose que des taches à ses doigts, taches propres à l’apposition d’empreintes digitales sur les murs ripolinés du rêve et par là capables d’induire en erreur les séraphins ridicules de la déduction logique persuadés que seul un esprit familier des majestueuses ténèbres a pu laisser une trace tangible de sa nature indécise en s’enfuyant à l’approche d’un danger comme le jour ou le réveil, et loin de penser que le travail du comptable et celui du poète laissent finalement les mêmes stigmates sur le papier et que seul l’œil perspicace des aventuriers de la pensée est capable de faire la différence entre les lignes sans mystère du premier et le grimoire prophétique et, peut-être à son insu, divin du second, car les pestes redoutables ne sont que tempêtes de cœurs entrechoqués et il convient de les affronter avec des ambitions individuelles et un esprit dégagé du stupide espoir de transformer en miroir le papier par une écriture magique et efficace.”

Robert Desnos (1900–1945) poète français

La Liberté ou l'Amour !, 1927

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“Ça fait mal de respirer quand il fait aussi froid, mais malgré tous les problèmes d'être coincés par l'hiver dans la ville, ils le supportent parce que tout vaut d'être sur l'Avenue Lenox à l'abri des sales Blancs et des trucs qu'ils inventent; là où les trottoirs, couverts de neige ou non, sont plus larges que les grandes rues des villes où ils sont nés et où des gens parfaitement ordinaires peuvent attendre à l'arrêt, monter dans le tramway, donner une pièce au conducteur et aller partout où ils veulent, même si on n'a pas envie d'aller si loin parce que tout ce qu'on veut est sur place : l'église, la boutique, la fête, les femmes, les hommes, la boîte à lettres (mais pas de lycée), le marchand de meubles, le vendeur de journaux ambulant, les bistrots clandestins (mais pas de banque), les instituts de beauté, les coiffeurs, les bars à juke-box, les voitures à glace, les chiffonniers, les salles de billard, les marchés couverts, les vendeurs de la loterie, et tous les clubs, organisations, syndicats, sociétés, fraternités, sororités ou associations imaginables. Les ornières de ces services, bien sûr, sont usées et des pistes sont lissées par les membres d'un groupe dans le territoire d'un autre où on croit qu'il y a quelque chose de curieux ou d'excitant. Un truc brillant, crépitant, effrayant. Là où on peut faire sauter le bouchon et porter la bouche glacée du verre à la sienne. Où on peut trouver le danger ou le devenir; où on peut se battre jusqu'à tomber et sourire au couteau quand il vous rate ou non. Juste voir ça, c'est merveilleux. Et c'est tour aussi merveilleux de savoir que dans son propre immeuble il y a des listes faites par les épouses pour envoyer le mari au marché couvert, que des draps impossibles à étendre sous la neige sont tendus dans les cuisines comme les rideaux dans un sketch de patronage sur l'Abyssinie.”

Jazz, 1992

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“C'est dur de recommencer après un mariage. C'est dur de regarder quelqu'un et de se dire, hey, peut-être que quelque chose de beau peut arriver… Vous allez rencontrer la personne parfaite, que vous aimez à la folie, avec qui même les disputes sont parfaites, et vous évoluez ensemble, et vous avez des enfants, et vous vieillissez ensemble, et finalement elle va mourir. Et ça, c'est le meilleur scénario.”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

It's hard to start again after a marriage. It's hard to really, like, look at somebody and go, hey, maybe something nice will happen.... Or you'll meet the perfect person, who you love infinitely, and you even argue well, and you grow together, and you have children, and then you get old together, and then she's going to die. That's the best-case scenario.
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Louie (2010-)

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“J'ai toujours regretté qu'on ait supprimé le duel, tellement élégant parce que si parfaitement gratuit.”

Maud de Belleroche (1922–2017) actrice, femme de lettres et journaliste française

Ouvrages, L'Ordinatrice ? (1968)

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“J'appelle charité, l'amour de ce qui n'est pas inférieur à celui qui aime [littéralement : lorsque les choses qui sont aimées ne doivent pas être tenues pour négligeables en comparaison de celui qui aime], c'est-à-dire ce qui est éternel, et qu'on peut aimer éternellement. Dieu donc et l'âme qui aime Dieu [littéralement : Dieu, donc et l'âme, lorsqu'ils sont aimés], voilà la charité dans son état le plus pur et le plus parfait, s'il ne s'y mêle point d'autre amour [littéralement : si rien d'autre n'est aimé]; on l'appelle aussi la dilection. Mais lorsque Dieu est plus aimé que l'âme, au point que l'homme aime mieux être à Dieu qu'à lui-même, c'est alors qu'il est dans la voie du souverain bien pour son âme, et conséquemment pour son corps; puisque nous n'avons plus aucun souci de satisfaire aucun désir, prenant les choses à tout hasard et comme elles se présentent. Or, le poison de la charité, c'est le désir d'acquérir ou de conserver les biens temporels. Son aliment, c'est la diminution de la cupidité; sa perfection, l'extinction de la cupidité. Le signe de son progrès, c'est de craindre peu; le signe de sa perfection, c'est de ne rien craindre, « car la cupidité est la racine de tous les maux, comme la parfaite dilection chasse toute crainte; »”

Augustin d'Hippone (354–430) philosophe parmis les premiers Chrétien

I Tim., VI, 10; I Jean, IV, 18.
Caritatem voco qua amantur ea quæ non sunt præ ipso amante contemnenda, id est, quod æternum est et quod amare ipsum æternum potest. Deus igitur et animus cum amantur, caritas proprie dicitur, purgatissima et consummata, si nihil aliud amatur; hanc et dilectionem dici placet. Sed cum Deus magis diligitur quam animus, ut malit homo ejus esse quam suus, tunc vere animo summeque consulitur, consequenter et corpori, nobis id non curantibus aliquo appetitu satagente, sed tantum promta et oblata sumentibus. Caritatis autem venenum est spes adipiscendorum aut retinendorum temporalium; nutrimentum ejus est imminutio cupiditatis; perfectio nulla cupiditas. Signum provectus ejus est imminutio timoris; signum perfectionis ejus nullus timor, quia et radix est omnium malorum cupiditas (1 Tim 6, 10); et consummata dilectio foras mittit timorem (1 Io 4, 18.)
la
Citations de saint Augustin, Quatre-vingt trois questions diverses

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“Serait-ce donc qu’elle aurait quelque sorte de rapport à vous-même par ce que vous avez de moins bon? écrit-elle à Mme de Grignan; vous attendiez-vous qu’elle fût un prodige prodigieux, un prodige comme il n’y en a pas?… Eh! tant mieux si elle n’est pas parfaite! vous vous divertirez à la repétrir. » Aussi bien n’a-t-elle pas également ses qualités? Mme de Sévigné les relève, les analyse, y revient à chaque progrès de l’âge : « si elle n’est pas aussi belle que la Beauté, elle a des manières: c’est une petite fille à croquer. » Et vienne la jeunesse, ses jolis yeux bleus avec leurs paupières noires, cette taille libre et adroite, cette physionomie spirituelle, toute cette personne assaisonnée, touchante ou piquante (on se ferait scrupule d’en décider), n’est-elle pas faite pour l’amusement de sa mère? Avec cela, de la finesse, de la gaieté, de la gaillardise même, un talent de contrefaire incomparable, mais capable de se contenir et qui se contient, un esprit vif, agissant, qui dérobe tout : que de ressources! « Aimez, aimez Pauline, répète l’infatigable grand’mère; ne vous martyrisez point à vous l’ôter. Voulez-vous, en la mettant au couvent, la rendre tout à fait commune?… Comme elle est extraordinaire, je la traiterais extraordinairement.”

Octave Gréard (1828–1904) pédagogue et universitaire français

Il est ici question de Pauline de Grignan, fille de la comtesse de Grignan et petite-fille de Madame de Sévigné.
L'Éducation des femmes par les femmes, 1885, Préface

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“Il n'y a quun pouvoir qui ne s'y est pas trompé, l' Église catholique. Elle est l'inexorable ennemie de toute la Maçonnerie. Il vous est certainement connu que tout catholique est automatiquement excommunié à partir du moment où il devient franc-maçon. L'Église sait parfaitement pourquoi elle est si impitoyable. Elle fonctionne elle-même sur des principes maçonniques; ses ordres religieux, en particulier les jésuites, ne sont rien d'autres que de puissantes loges de l'Église catholique. Elle sait ce qu'elle a accompli avec ce système et ne tolèrera aucune loge opposée, usant de tous les moyens nécessaires pour prévenir ses brebis de s'imiscer dedans. On ne peut se tromper sur l'explication que l'Église est contre les franc-maçons à cause de leurs idées libérales. Désormais ces idées ont atteint une telle progression même au sein de l'Église catholique que les avertissements et les interdictions sont inutiles. Son impitoyable attitude contre la Maçonnerie est la meilleure preuve de la justesse de notre analyse. Seuls les pasteurs évangéliques, dans leur folie, n'ont toujours pas réalisé ce qui est à l'œuvre. Ils rejoignent la Maçonnerie sans réaliser qu'ils creusent leurs propres tombes.”

Felix Kersten (1898–1960) médecin allemand

Only one power has not allowed itself to be deceived, the Catholic Church. She is the inexorable enemy of all Masonry. It is certainly known to you that any Catholic is automatically excommunicated the moment he becomes a Mason. The Church knows very well why she is so inexorable. She herself works on Masonic principles; her religious Orders, in particular the Jesuits, are nothing more nor less than powerful lodges of the Catholic Church. She knows what she has herself achieved with this system and will suffer no opposition lodge, using every means to prevent her sheep from straying into it. One cannot be misled by the explanation that the Church is against the Masons because they pay hommage to liberal ideas. By now, these ideas have made such progress even inside the Catholic Church that warnings and prohibitions ont that account are out of place. The inexorable stand of the Catholic Church against Masonry is the best proof of how accurately we have summed it up. Only the foolish Evangelical parsons have still not realized what is at stake. They join the Masons without realizing that they are digging their own graves.
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“Je suis pour l’intolérance parfaite et j’estime que qui n’est pas avec moi est contre moi.”

Léon Bloy (1846–1917) romancier et essayiste français

Écrit intime, Le Mendiant ingrat, 1898

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“Serait-ce donc qu’elle aurait quelque sorte de rapport à vous-même par ce que vous avez de moins bon? écrit-elle à Mme de Grignan; vous attendiez-vous qu’elle fût un prodige prodigieux, un prodige comme il n’y en a pas?… Eh! tant mieux si elle n’est pas parfaite! vous vous divertirez à la repétrir. » Aussi bien n’a-t-elle pas également ses qualités? Mme de Sévigné les relève, les analyse, y revient à chaque progrès de l’âge : « si elle n’est pas aussi belle que la Beauté, elle a des manières: c’est une petite fille à croquer. » Et vienne la jeunesse, ses jolis yeux bleus avec leurs paupières noires, cette taille libre et adroite, cette physionomie spirituelle, toute cette personne assaisonnée, touchante ou piquante (on se ferait scrupule d’en décider), n’est-elle pas faite pour l’amusement de sa mère? Avec cela, de la finesse, de la gaieté, de la gaillardise même, un talent de contrefaire incomparable, mais capable de se contenir et qui se contient, un esprit vif, agissant, qui dérobe tout : que de ressources! « Aimez, aimez Pauline, répète l’infatigable grand’mère; ne vous martyrisez point à vous l’ôter. Voulez-vous, en la mettant au couvent, la rendre tout à fait commune?… Comme elle est extraordinaire, je la traiterais extraordinairement.”

Marie de Sévigné (1626–1696) écrivain française

Il est ici question de Pauline de Grignan, fille de la comtesse de Grignan et petite-fille de Madame de Sévigné.
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“Je connais l'endroit idéal pour les logements sociaux. J'ai la solution à ce problème. Je sais où nous pouvons construire des logements pour les sans-abris : les terrains de golf! C'est parfait! Juste ce qui nous faut. Des terrains abondants, dans des beaux quartiers, des terrains qui sont actuellement gâchés par une activité débile, dépourvue de sens, et principalement pratiquée par des homme d'affaire blancs et de bonne société, qui utilisent ce jeu pour se réunir et se découper des tranches de plus en plus fines de ce pays. J'en ai marre, vraiment marre, de ces salauds de golfeurs. Avec leurs pantalons verts, et leurs pantalons jaunes, et leurs pantalons oranges, et leurs adorables petits chapeaux et leurs petites voiturettes mignonnes! Il est temps de récupérer les terrains de golf des riches et de les donner aux pauvres! Le golf est un jeu arrogant, élitiste, prenant beaucoup trop de place dans ce pays. Beaucoup trop de place dans ce pays! C'est un jeu arrogant par le principe même, la simple conception du jeu est toute arrogance. Pensez à la taille d'un terrain de golf — la balle a cette putain de taille! Pour quoi tout ces connards débiles ont-ils besoin de tant de terrain?! Il y a plus de dix-sept mille terrains de golf en Amérique, d'en moyenne plus de cent cinquante acres pièce — c'est plus de trois millions d'acres, quatre mille huit cent vingt miles carrés — on pourrait construire deux Rhode Islands et un Delaware pour les sans-abris sur ces terres actuellement gâchées par ce jeu débile, sans aucun sens, arrogant, élitiste — raciste, en voila une autre chose ; les seuls noirs aperçus au country club servent les plats. Et un jeu chiant, un jeu chiant pour des gens chiants. Vous avez déjà vu le golf à la télé? C'est comme regarder des mouches s'enculer! Et débile, complétement débile. Imaginez l’intellect nécessaire pour tirer plaisir de cette activité : taper dans une balle — avec un bâton tordu — et puis … marcher pour la retrouver! Et après, la taper de nouveau! Je dis, t'as qu'a la ramasser connard, t'as bien eu la chance de la retrouver! Mets-la dans ta poche et rentre chez toi, t'as gagné, tu l'as retrouvée! Mais non! Ducon avec sa culotte écossaise va la taper de nouveau et marcher encore! Ces salauds de riches n'ont qu'a jouer au golf miniature! Laissez les s'emmerder avec un moulin à vent pendant une bonne heure et demie! Voyons s'il y a vraiment du talent parmi ces gens. Bon, je sais qu'il y a des gens qui jouent au golf et qui ne se considèrent pas riches. Je les emmerde! Et ils devraient avoir honte de pratiquer un passe-temps aussi élitiste et arrogant.”

George Carlin (1937–2008) humoriste américain

Jammin' in New York (Improvisation à New York), 1992

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“Le problème de la concurrence à l'intérieur du marché commun est un problème sérieux, est un problème grave. Seulement, ce que je souhaiterais pour ma part, c'est que ceux qui s'adressent comme vous même, qui s'adressent aux industriels, aux commerçants, à ceux qui dirigent l'économie, au lieu de leur dire que ça va mal et c'est la faute du gouvernement, leur disent : "vous avez pendant 50 ans vécu à l'abri de protections inadmissibles. Pendant 50 ans vous étiez tranquilles, chacun produisait sa petite affaire, sans savoir à quel prix de revient, et la revendait tranquillement avec son petit bénéfice. Il y avait de bonnes frontières douanières, il n'y avait aucune concurrence, et le client français était traité comme un client qui est obligé de payer ce qu'on lui donnait au prix qu'on demandait. Nous vivrons et l'économie française et les industriels et les commerçants français doivent vivre, désormais, dans la préoccupation permanente. Il s'agit de se dire qu'ils sont toujours menacés par la concurrence, qu'il faut toujours qu'ils fassent mieux, qu'il faut toujours qu'ils produisent à meilleur compte, qu'ils vendent la meilleur marchandise à meilleur prix et que c'est ça la loi de la concurrence et la seule raison d'être du libéralisme. Car si ce n'est pas ça, je ne vois pas pourquoi on se livrerait à ce genre de spéculation et pourquoi on prendrait tous ces risques et tous ces dangers. Nous serons donc en risque permanent! Et le gouvernement en est parfaitement conscient. Son rôle est de diminuer ces risques parfois, mais son rôle n'est certainement pas d'inviter les gens à la paresse en leur créant de nouvelles protections.”

Georges Pompidou (1911–1974) 2e président français de la cinquième République Française

Cité à l'occasion de l'émission « rien foutre al pais ». Déclaration faite en novembre 1967 pour justifier la suppression totale des barrière douanières au sein de la CEE.

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“Même quand elles nous regardent tendrement dans les yeux, les femmes voient parfaitement les hommes qui passent derrière elles.”

Georges Clemenceau (1841–1929) homme d'État, journaliste, directeur-fondateur de journaux, docteur en médecine et académicien français
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“Pour apprécier exactement la direction des idées de Mme Necker, il faut d’abord se rendre compte de l’effort qu’elle s’imposa en arrivant à Paris, afin de s’approprier la langue et les mœurs du pays dont elle avait à se faire adopter. Sainte-Beuve a dit qu’elle ne fut jamais qu’une fleur transplantée. Il semble que Mme Necker eût prévu la critique. « Pour avoir un goût parfait, disait-elle, faut-il être né dans un pays ou dans une société, à Paris par exemple, où l’on reçoive les principes du goût avec le lait et par l’autorité? Ou bien serait-il à préférer d’y arriver dans l’âge où l’on peut les acquérir sans préjugé et apprendre à juger par sa propre raison nouvellement éclairée? Ce goût ainsi formé serait plus sûr et plus dégagé de toutes les préventions du siècle, du lieu et de la mode. C’est ainsi que Rousseau, dans un objet plus grave, voulait qu’on ne prit une religion que quand la raison serait formée. » Mme Necker se vise manifestement elle-même dans cette dernière observation; et je ne sais pas d’exemple d’une acclimatation ou d’une naturalisation intellectuelle suivie avec plus de zèle. Il n’en coûtait rien à Grimm de ne paraître à Paris qu’un Allemand. Mme Necker voulut être Française.”

Suzanne Curchod (1737–1794) femme de lettres française et salonnière, épouse de Jacques Necker.

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“Mais assurément, le jeu que joue le livre avec ses bases factuelles se fait de plus en plus complexe à mesure qu'il se développe, jusqu'au moment où le texte devient assez difficile à évaluer. Je m'intéresse depuis longtemps à la vraisemblance, au détail qui nous fait prendre quelque chose pour réel, à celui qui nous fait comprendre qu'il s'agit d'une fiction. Mais je conclus finalement que dans Les Mangeurs de morts, j'avais poussé le jeu trop loin. Pendant que j'écrivais, j'avais l'impression que la réalité et la fiction étaient parfaitement délimitées; par exemple, l'un des traducteurs cité, Per Fraus-Dohus, signifie littéralement en latin « par tromperie-fourberie ». Mais au bout de quelques années, je ne pouvais plus distinguer avec certitude les passages vrais des passages inventés; à un certain stade, j'allai même un jour dans une bibliothèque universitaire pour essayer de retrouver certaines références de ma bibliographie, concluant finalement, après des heures de recherches frustrantes, que, malgré leur aspect convaincant, elles devaient être fictives. J'étais furieux d'avoir perdu mon temps, mais je ne pouvais m'en prendre qu'à moi. (…) En ces circonstances, je devrais peut-être préciser que les notes de cette postface sont authentiques. Le reste du roman, y compris l'introduction, le texte, les notes et la bibliographie, doit être considéré comme de la fiction.”

Michael Crichton (1942–2008)

Les Mangeurs de morts (Le Treizième Guerrier)

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“Vous ne pouvez qualifier la guerre en termes plus sévères que je ne le ferais. La guerre est cruauté, et vous ne pouvez la raffiner; et ceux qui ont amené la guerre à notre pays méritent toutes les imprécations et les malédictions qu'un peuple puisse verser. Je sais que je ne suis pas responsable de cette guerre, et je sais que je vais faire plus de sacrifices jour après jour qu'aucun d'entre vous pour assurer la paix. Mais vous ne pouvez avoir la paix et un pays divisé. Si les États-Unis acceptent maintenant une division, ça ne s'arrêtera pas, mais ira jusqu'à ce que nous partagions le sort du Mexique, qui est éternellement en guerre. […] Je veux la paix, et pense qu'elle ne peut être atteinte que par l'union et la guerre, et je conduirai toujours cette guerre en vue d'un succès parfait et rapide. Mais, mes chers messieurs, quand la paix viendra, vous pourrez faire appel à moi en toute chose. Alors je partagerai avec vous mon dernier biscuit, et veillerai avec vigilance sur vos foyers et vos familles contre tous les dangers d'où qu'ils viennent.”

William Tecumseh Sherman (1820–1891) militaire, homme d'affaires, enseignant et écrivain américain

You cannot qualify war in harsher terms than I will. War is cruelty, and you cannot refine it; and those who brought war into our country deserve all the curses and maledictions a people can pour out. I know I had no hand in making this war, and I know I will make more sacrifices to-day than any of you to secure peace. But you cannot have peace and a division of our country. If the United States submits to a division now, it will not stop, but will go on until we reap the fate of Mexico, which is eternal war.[...] I want peace, and believe it can only be reached through union and war, and I will ever conduct war with a view to perfect and early success. But, my dear sirs, when peace does come, you may call on me for anything. Then will I share with you the last cracker, and watch with you to shield your homes and families against danger from every quarter.
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“Il n’y a jamais de moment parfait pour ce type de transition, mais le moment est venu.”

Steve Ballmer (1956) chef d'entreprise américain

Commentaire à la suite de l’annonce de son départ de Microsoft.
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“Même dans un monde de parfaite moralité, certaines choses passe avant d'autres…”

Alfred Elton van Vogt (1912–2000) écrivain américain

Rencontre Cosmique, 1979

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“Le pire malade est celui qui a toujours joui d'une parfaite santé.”

Richard Cowper (1926–2002)

La Moisson de Corlay, 1981

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