Citations sur nulle

Une collection de citations sur le thème de nulle, tout, partie, part.

Citations sur nulle

Yasmina Khadra photo
Jean-Paul Sartre photo
Adam Smith photo

“Par conséquent, puisque chaque individu tâche, le plus qu’il peut, 1° d’employer son capital à faire valoir l’industrie nationale, et 2° de diriger cette industrie de manière à lui faire produire la plus grande valeur possible, chaque individu travaille nécessairement à rendre aussi grand que possible le revenu annuel de la société. À la vérité, son intention, en général, n’est pas en cela de servir l’intérêt public, et il ne sait même pas jusqu’à quel point il peut être utile à la société. En préférant le succès de l’industrie nationale à celui de l’industrie étrangère, il ne pense qu’à se donner personnellement une plus grande sûreté; et en dirigeant cette industrie de manière à ce que son produit ait le plus de valeur possible, il ne pense qu’à son propre gain; en cela, comme dans beaucoup d’autres cas, il est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n’entre nullement dans ses intentions; et ce n’est pas toujours ce qu’il y a de plus mal pour la société, que cette fin n’entre pour rien dans ses intentions. Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d’une manière bien plus efficace pour l’intérêt de la société, que s’il avait réellement pour but d’y travailler. je n'ai jamais vu que ceux qui aspiraient, dans leurs entreprises de commerce, à travailler pour le bien général, aient fait beaucoup de bon­nes choses.”

Adam Smith (1723–1790) philosophe et économiste écossais (1723-1790)

By preferring the support of domestic to that of foreign industry, he intends only his own security; and by directing that industry in such a manner as its produce may be of the greatest value, he intends only his own gain, and he is in this, as in many other cases, led by an invisible hand to promote an end which was no part of his intention. Nor is it always the worse for the society that it was no part of it. By pursuing his own interest he frequently promotes that of the society more effectually than when he really intends to promote it. I have never known much good done by those who affected to trade for the public good. It is an affectation, indeed, not very common among merchants, and very few words need be employed in dissuading them from it.
en
Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776), Livre I, Livre IV
Variante: Mais le revenu annuel de toute société est toujours précisément égal à la valeur échangeable de tout le produit annuel de son industrie, ou plutôt c'est précisément la même chose que cette valeur échangeable. Par conséquent, puisque chaque individu tâche, le plus qu'il peut, 1° d'employer son capital à faire valoir l'industrie nationale, et - 2° de diriger cette industrie de manière à lui faire produire la plus grande valeur possible, chaque individu travaille nécessairement à rendre aussi grand que possible le revenu annuel de la société. A la vérité, son intention, en général, n'est pas en cela de servir l'intérêt public, et il ne sait même pas jusqu'à quel point il peut être utile à la société. En préférant le succès de l'industrie nationale à celui de l'industrie étrangère, il ne pense qu'à se donner personnellement une plus grande sûreté; et en dirigeant cette industrie de manière à ce que son produit ait le plus de valeur possible, il ne pense qu'à son propre gain; en cela, comme dans beaucoup d'autres cas, il est conduit par une main invisible à remplir une fin qui n'entre nullement dans ses intentions; et ce n'est pas toujours ce qu'il y a de plus mal pour la société, que cette fin n'entre pour rien dans ses intentions. Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler. Je n'ai jamais vu que ceux qui aspiraient, dans leurs entreprises de commerce, à travailler pour le bien général, aient fait beaucoup de bonnes choses. Il est vrai que cette belle passion n'est pas très commune parmi les marchands, et qu'il ne faudrait pas de longs discours pour les en guérir.

Henri Laborit photo
Pierre-Joseph Proudhon photo
Jean-Paul Sartre photo
Paul Verlaine photo
Adam Smith photo
Howard Zinn photo
Molière photo
Friedrich Engels photo
Robert Oppenheimer photo
Simone Weil photo
André Breton photo
Franz Liszt photo
Alain Badiou photo
Michel Onfray photo
Bret Easton Ellis photo
Yasmina Khadra photo

“Mon cœur se contracte au spectacle qui s’offre à moi… Janin… C’était la grande cité de mon enfance. Les terres tribales se trouvant à une trentaine de kilomètres de là, j’accompagnais souvent mon père quand il se rendait en ville proposer ses toiles à de louches marchands d’art. À cette époque, Janin me paraissait aussi mystérieuse que Babylone, et j’aimais à prendre ses nattes pour des tapis volants. Puis, lorsque la puberté me rendit plus attentif au déhanchement des femmes, j’appris à m’y rendre seul comme un grand. Janin, c’était la ville rêvée des anges délurés, avec ses petites manières de grosse bourgade singeant les grandes villes, sa cohue incessante qui rappelle le souk un jour de ramadan, ses boutiques aux allures de caverne d’Ali Baba où les babioles s’évertuaient à minimiser l’ombre des pénuries, ses ruelles parfumées où les galopins évoquaient des princes aux pieds nus; mais aussi son côté pittoresque qui fascinait les pèlerins dans une vie antérieure, l’odeur de son pain que je n’ai retrouvée nulle part ailleurs et sa bonhomie toujours vivace malgré tant d’infortunes… Où sont donc passées les petites touches qui faisaient son charme et sa griffe, qui rendaient la pudeur de ses filles aussi mortelle que leur effronterie et les vieillards vénérables en dépit de leur caractère impossible? Le règne de l’absurde a ravagé jusqu’aux joies des enfants. Tout a sombré dans une grisaille malsaine. On se croirait sur une aile oubliée des limbes, hantée d’âmes avachies, d’êtres brisés, mi-spectres mi-damnés, confits dans les vicissitudes tels des moucherons dans une coulée de vernis, le faciès décomposé, le regard révulsé, tourné vers la nuit, si malheureux que même le grand soleil d’As-Samirah ne parvient pas à l’éclairer.
Janin n’est plus qu’une ville sinistrée, un immense gâchis; elle ne dit rien qui vaille et a l’air aussi insondable que le sourire de ses martyrs dont les portraits sont placardés à chaque coin de la rue. Défigurée par les multiples incursions de l’armée israélienne, tour à tour clouée au pilori et ressuscitée pour faire durer le plaisir, elle gît dans ses malédictions, à bout de souffle et à court d’incantations…”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Attentat, 2005

Georges Bernanos photo
Marc Bloch photo
Hannah Arendt photo
Louis XIV photo

“Quand on s’est mépris, il faut réparer la faute et que nulle considération en empêche, pas même la bonté.”

Louis XIV (1638–1715) roi de France et de Navarre de 1643 à 1715

Arrangement de la citation originelle : [Quand on s’est mépris, il faut réparer sa faute le plutôt possible, et que nulle considération en empêche, pas même la bonté.]
Mémoires pour l’instruction du Dauphin, Volume 2

André Breton photo
Michel Husson photo
Paul Henri Thiry d'Holbach photo
Ernst Jünger photo
Jean-Baptiste Rousseau photo
Blaise Pascal photo
Friedrich Engels photo
Jean-Jacques Rousseau photo
Imre Kertész photo
André Leroi-Gourhan photo
Raphaël Aloysius Lafferty photo

“Il n'existe nulle part de personnes ordinaires.”

Raphaël Aloysius Lafferty (1914–2002) écrivain américain

Autobiographie d'une machine ktistèque, 1974

Karl Marx photo

“En fait, le caractère valeur des produits du travail ne s'établit fermement qu'une fois que ceux-ci sont pratiqués comme grandeurs de valeur. Or, ces grandeurs changent constamment, indépendamment de la volonté, des prévisions et des actes des gens qui échangent. Leur mouvement social propre a pour les échangistes la forme d'un mouvement de choses qu'ils ne contrôlent pas, mais dont ils subissent au contraire le contrôle. Il faut attendre un développement complet de la production marchande avant que l'expérience même fasse germer l'intelligence scientifique de la chose: on comprend alors que ces travaux privés, menés indépendamments par tous les côtés en tant que branches naturelles de la division sociale du travail sont réduits en permanence à leur mesure sociale proportionnelle, parce que la contingence et les oscillation constante des rapports dans lesquels s'échanges leurs produits le temps de travail socialement nécessaire régulatrice, au même titre que la loi de la pesanteur s'impose quand quelqu'un prend sa maison sur le coin de la figure. La détermination de la grandeur de valeur par le temps de travail est donc un secret caché sous la phénoménalité des mouvements des valeurs relatives des marchandises. En découvrant ce secret, on lève l'apparence d'une détermination purement aléatoire des grandeurs de valeurs des produits du travail, mais on ne supprime nullement leur forme de choses.”

Karl Marx (1818–1883) philosophe, sociologue et économiste allemand

, 1867
Source: « Que penser d'une loi qui ne peut entrer en vigueur qu'à travers des révolutions périodiques ? C'est précisément une loi naturelle qui repose sur l'inconscience des parties prenantes» (Friedrich Engels, Umriss zu einer Kritker der Nationalökonmie, in Deutsh-Französische Jahrbücher, édités par Arnold Ruge et Karl Marx, Paris 1844)

Laurent Lafforgue photo
James Joyce photo
Uli Windisch photo
André Breton photo
Polybe photo
Maximilien de Robespierre photo
Georges Bernanos photo
Yasmina Khadra photo
Fred Vargas photo
Michel Serres photo

“Non, la guerre n'est pas la mère de toutes choses. La bataille ne produit rien, sauf de nouvelles batailles, d'où sa fécondité nulle.”

Michel Serres (1930–2019) philosophe, historien des sciences et homme de lettres français

Les Cinq sens, 1985

Francis Picabia photo
Pierre Schoendoerffer photo
Joseph E. Stiglitz photo

“Nulle idée n'a plus de force que la "main invisible" d'Adam Smith.”

Joseph E. Stiglitz (1943) économiste américain

Quand le capitalisme perd la tête, 2003

Ibn Warraq photo

“[…] lancés comme nous sommes dans les méandres des paradoxes, irons-nous en voyage au sud de l'Italie, à Élée, aujourd'hui Velia, dans un paysage merveilleusement virgilien d'oliviers et de lauriers-roses, jadis fréquenté par Énée un des premiers armateurs grecs à la recherche d'un siège social en Italie entre le cap Palinuro où il perdit son pilote, et le cap Leucosie, où il rejoignit une starlette, ou une nymphe, qui l'attendait dans une vaste propriété aujourd'hui privée? A Élée nous retrouverions Parménide, qui aimait l'éternité, et surtout Zénon, champion des apories et des paradoxes, Zénon qui avait installé une fabrique de flèches n'atteignant jamais leur cible mobile, et qui organisait des courses entre lièvres et tortues, que nul ne gagnait jamais. Faut-il être fou, faut-il être schizophrène pour assurer qu'on peut arrêter le temps avec sa tête! Alors, schizo, Zénon? Freud disait à peu près que les philosophies sont les délires des bien-portants et vous vous rappelez que j'ai pris soin de distinguer la folie de la psychose. Irons-nous cependant penser que, dirigée ainsi qu'elle l'était par des gens comme Parménide et Zénon, Élée était une cité folle? Eh bien pas du tout. Je me suis laissé dire que nulle part aux temps antiques la démocratie n'a mieux réussi qu'à Élée ce qui donne à penser que mieux vaut penser les paradoxes, mieux vaut certes les penser, que les semer comme peaux de bananes sous les semelles de ses congénères, comme il en est qui aiment à le faire.”

Paul-Claude Racamier (1924–1996) psychiatre et psychanalyste français

Les Schizophrènes, 1980, Préambule et divertimento

Friedrich Hayek photo
Boccace photo
François Mauriac photo

“Il n'y a nulle correspondance entre notre déchéance physique et notre cœur qui ne vieillit pas.”

François Mauriac (1885–1970) écrivain français

Le Jeune Homme, 1926

Philipp von Boeselager photo
Robert A. Heinlein photo
Jean Genet photo
Aldous Huxley photo
Rosa Luxemburg photo
Maxence Caron photo
Alfred Elton van Vogt photo
Gaston Bachelard photo
Hérodote photo
Friedrich Nietzsche photo

“Un antisémite ne devient nullement plus respectable du fait qu'il ment au nom d'un principe.”

Friedrich Nietzsche (1844–1900) philologue, philosophe et poète allemand

, 1888

“La science actuelle ne se préoccupe pas seulement de rechercher la vérité. Sa part d'esprit scientifique, lequel ne ressemble nullement à la science telle qu'on la conçoit communément, est loin d'égaler celle d'un esprit antiscientifique hostile au premier, mais apparemment bien plus scientifique que lui.
L'esprit scientifique produit des abstractions, l'esprit antiscientifiques les détruits sous-prétextes qu'elles ne tiennent pas compte de tel ou tel facteur.
L'esprit scientifique établit des notions rigoureuses, l'esprit antiscientifique, sous prétexte d'englober la multiplicité du réel, leur confère des sens divers.
L'esprit scientifique évite d'utiliser les moyens dont il peut se passer. L'esprit antiscientifique fait feu de tout bois.
L'esprit scientifique cherche à simplifier et à clarifier. L'esprit antiscientifique embrouille et complique.
L'esprit scientifique s'efforce de banaliser ce qui parait insolite. L'esprit antiscientifique vise au sensationnel et aime entourer de mystère les phénomènes les plus ordinaires.
Au début, l'un et l'autre (sous d'autres nom, bien sûr), peuvent être considérés comme parts égales d'une même science, mais bientôt l'esprit antiscientifique prend le dessus, exactement comme ces mauvaises herbes qui étouffent les plantes qu'on oublie de sarcler.”

Alexandre Zinoviev (1922–2006) écrivain russe

Le Communisme comme réalité, 1981, Pensée Idéologique et pensée scientifique, Pensée scientifique et pensée antiscientifique

Gustave Flaubert photo
Jacques Monod photo
Noam Chomsky photo
Nadine Morano photo
Augustin d'Hippone photo
Václav Havel photo

“La sauvegarde de notre monde humain n'est nulle part ailleurs que dans le cœur humain, la pensée humaine, la responsabilité humaine.”

Václav Havel (1936–2011) dramaturge, essayiste et homme d'État tchécoslovaque puis tchèque

fr

Charles-Augustin Sainte-Beuve photo
Maximilien de Robespierre photo

“Nulle puissance n'a le droit de supprimer le culte établi, jusqu'à ce que le peuple en soit lui-même détrompé.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Écrits et articles, « Observations sur le projet annoncé au nom du comité des Finances de supprimer les fonds affectés au culte, adressées à la Convention nationale », Lettres de M. Robespierre à ses commettants, n° 8, [novembre, 1792]

Jules Michelet photo
Pierre Choderlos de Laclos photo
Pierre Michon photo
Michaël Laitman photo
Vladimir Boukovsky photo
Paul Klee photo
Jean Piaget photo

“Si A=B et si B=C, le petit enfant n'est nullement certain que A=C, tandis qu'après 7 à 8 et surtout 11 ou 12 ans, il lui est impossible de ne pas conclure que A=C.”

Jean Piaget (1896–1980) Psychologue, logicien, biologiste, épistémologue et professeur d'université suisse

Six études de psychologie, 1964

Roland Barthes photo
Voltaire photo
Raphaël Aloysius Lafferty photo

“Il n'existe nulle part de chose consciente, de chose qui sache où elle se trouve ou ce qu'elle fait.”

Raphaël Aloysius Lafferty (1914–2002) écrivain américain

Annales de Klepsis ,1983