Citations sur commentateur

Une collection de citations sur le thème de commentateur, tout, bien-être, pluie.

Citations sur commentateur

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“Je pense que si Dieu existe, il est pas comme celui de la Bible, parce que c'est une histoire bizarre. Il est Notre père et nous sommes Ses enfants. C'est tout. Où est notre mère? Qu'est-ce qu'Il a fait à notre maman? Il s'est passé quelque chose, forcément. Quelque part au Paradis, il y a une véranda sous laquelle est enterrée une femme. Quelqu'un doit vérifier le coffre de la bagnole de Dieu pour voir s'il n'y a pas de javel, de corde ou de fibres.
Comment on peut ne pas avoir de mère? Au pire, peut-être que Dieu est divorcé, qu'il a une ex-femme. Dieu, c'est un père célibataire qui nous élève seul. Nous on prie et lui il fait genre « Je fais ce que je peux, OK? Je suis tout seul là-haut. »”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

I think if there is a God, I don’t know if it’s the one in the Bible, ’cause that’s a weird story, is He’s our father and we’re His children. That’s it. “Our father, who art in Heaven.” Where’s our mother? What happened to our mom? What did He do to our mom? Something happened. Somewhere in Heaven, there’s a porch with a dead lady under it, and I want the story. Somebody’s gotta check the trunk of God’s car for bleach and rope and fibers.
Well, how can we not have a mother?! At least, maybe, God’s divorced. Maybe he has an ex-wife. God’s a single dad and He’s raising us alone and we’re praying… and He’s like, “I’m trying! It’s just me up here!” Maybe that’s what’s going on. Maybe your life is your time… this is our weekend with Dad, that’s what life is… and then when you die, you go to mom’s house…
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Saturday Night Live (2014)

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“[La ville, c’]était formidable, les gars, c’était épatant. Y a tellement de gens dans les rues qu’ils sont obligés de se marcher sur les pieds… […] Les maisons sont si hautes que ça vous donne le tournis… […] Un « fourroir », les gars. […] C’est à peine si t’as une bouffée d’air pour toi. Souvent, il te faut aller la pomper sous le nez de ton prochain. Le bon Dieu, en ville, il doit se sentir vachement dans ses p’tits souliers. […] Ça ne ressemble à rien d’autre, la ville. Je ne peux pas vous faire une comparaison. La ville, c’est « comment dire… ». J’étais à deux doigts de me déboîter la mâchoire tant j’en revenais pas. Des feux partout, des écritures qui s’allumaient sur les murs, des bagnoles comme des dauphins, des bus pareils à des accordéons, et des trains, et des bruits à vous fissurer les tempes, et des lampadaires alignés comme des oignons le long des boulevards, et des vitrines tellement limpides qu’elles vous surprennent le nez dedans, et des squares plus grands que notre terrain vague, et de la bouffe à perte de vue, et des nanas partout, les cheveux au vent, belles à choper l’insolation… mais, Ach, j’ai regardé dans les jardins, j’ai regardé dans le port, j’ai regardé dans tous les coins, et pas la moindre trace de la femme dont tu me parlais.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Olympe des Infortunes, 2010

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“Comment pourrais-je être l'adversaire des étrangers alors qu'il n'y a pas plus étranger que moi au monde dans lequel je vis?”

Livres, Comment peut-on être païen ?, 1981, Dernière Année. Notes pour conclure le siècle http://books.google.fr/books?idLI5vx9Mdgb4C&printsecfrontcover&sourcegbs_navlinks_s#vonepage&q&ffalse, 2001

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“Mais comment admettre que le mensonge existe et qu'il n'y a pas de menteur?”

Paul Copin-Albancelli (1851–1939) journaliste et essayiste français

fr
Le Drame maçonnique. Le Pouvoir occulte contre la France, 1908

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“Qu’un écrivain déclare, comme la chose la plus naturelle du monde, qu’il préfère le commerce charnel des très jeunes personnes aux turpitudes classiques de ses contemporains, et il n’en faut pas plus – en pleine société permissive [sic] – pour le faire passer pour le Diable dans le Landerneau parisien. […] Pour ma part, c’est ce « scandale »qui me scandalise. Question de goût d’abord : n’aurait-on pas le droit de préférer caresser les hanches des lycéennes plutôt que la poitrine mafflue de la comtesse Grancéola (réplique matznévienne de la Castafiore ou la ménopause bien sonnée de la baronne Adélaïde Cramouillard, présidente de l’Union mystique universelle. Question de principe aussi : on peut désapprouver ce que l’on veut, mais comment peut-on, au sens propre du terme, être choqué par quoi que ce soit? Quant à la gravité du délit, enfin, il me semble, selon mon échelle de valeurs personnelles, qu’il est plus « scandaleux » de regarder les jeux télévisés, de jouer au Loto ou de lire Le Meilleur, que d’avoir la passion des fesses fraîches, des émotions naissantes et des seins en boutons. Bien des imbéciles se sont horrifiés de la publication des Moins de seize ans. Que des adultes qui admettent fort bien que leur progéniture s’abrutisse des journées entières devant des machines à sous ou des téléfilms débiles, tremblent à l’idée que leur fille, plutôt que de passer son temps avec des crétins de son âge, puisse coucher avec un écrivain « qui pourrait être son père » et tomber dans les rets de ce suborneur de Gabriel, me fait, quant à moi, plutôt éclater de rire. [.. ] Quant aux jeunes personnes qui fréquentent Gabriel Matzneff, je ne doute pas qu’elles apprendront à son contact plus de choses belles et élevées que dans la vulgarité et la niaiserie que secrète à foison leur vie familiale et scolaire.”

Alain de Benoist (1943) écrivain français

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“La liste des cinq bases morales a été ma première tentative pour décrire comment l'esprit vertueux est « structuré avant l'expérience.»”

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The list of five moral foundations was my first attempt to specify how the righteous mind was "organized in advance of experience."
The Righteous Mind (2012)

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“Le « quoi » doit toujours précéder le « comment.»”

Stanley Kubrick (1928–1999) réalisateur américain

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“[À propos des relations hommes/femmes] Le courage qu'il faut aux femmes pour accepter de sortir avec un homme est inimaginable. Une femme qui dit oui à un homme est littéralement fou et mal avisé. Comment elles font pour encore sortir avec des gars, si l'on considère qu'il n'y a pas de plus grande menace pour les femmes que les hommes? Universellement et historiquement, nous sommes la principale cause de danger pour les femmes, la pire chose qui leur est jamais arrivé. Tu sais ce qu'est la principale cause de danger pour nous? Les maladies cardio-vasculaires.”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

The courage it take for a woman to say yes is beyond anything I can imagine. A woman saying yes to a date with a man is litteraly insane, and ill-advised. And the whole species' existence count on them for doing it. How do women still go out with guys, when you consider the fact that there is no greater threat to women than men? Men are the number one threat! Globally and historically, men are the number one cause of injuries to women. We're the worst thing that ever happend to them. You know what our number one threat is? Heart diseases.
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Oh My God (2013)

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“Il n'y a pas de vraie façon pour les femmes de vraiment en apprendre au sujet du sexe dans notre culture. …Il y a des articles au sujet du sexe dans les magazines pour femmes, mais ce n'est pas le genre de renseignements que je cherche. Il y avait un article dans Cosmopolitan au sujet de comment paraître son mieux au lit avec son amant. C'était des astuces comme si tu mets ton bras sous les seins, ils sont plus hauts… ou si tu te couches sur le dos, tu auras le ventre plat, ou si vous faites du sexe anal, il ne voit pas ta cellulite. C'est con! Parce que je deviens si laide quand je baise, et je m'en fous, et si ça t'importe de quoi j'ai l'air quand tu me baises, tu devrais pas être en train de me baiser de toute façon!”

Margaret Cho (1968) actrice américaine

There's no real way for women to really learn about sex in our culture... There are articles about sex in women's magazines, but that's not the kind of information I'm after. There was this article in Cosmopolitan about How To Look Good In Bed with your lover. It was these tips like, if you put your arm under your breasts they're higher... or if you're laying on your back, your stomach is flat, or if you're having anal sex, he can't see your cellulite! That is wrong, because I get so ugly when I fuck and I don't care. And if you care what I look like when you're fucking me, you shouldn't be fucking me in the first place!!
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Notorious C.H.O.

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“En vérité j'écris pour donner de mes nouvelles poétiques à mes amis dont je vous adresserai la liste complète et commentée au premier loisir.”

Louis de Gonzague-Frick (1883–1958) poète français

Louis de Gonzague Frick donne suite à une enquête concernant son statut d'écrivain menée par le mensuel surréaliste Littérature, ce sur plusieurs numéros.
En réponse à la question « Pourquoi écrivez-vous ? »

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“Il est impossible, pour quelqu’un qui étudie la vie et le caractère du grand Prophète d’Arabie, pour quelqu’un qui sait comment il enseignait et de quelle façon il vivait, d’avoir d’autre sentiment que le respect pour ce prophète prodigieux, l’un des grands messagers de l’Être Suprême. Même si mes discours contiennent bien des choses qui sont familières à beaucoup d’entre vous, chaque fois que moi-même je les relis, je sens monter en moi une nouvelle vague d’admiration, un nouveau sentiment de révérence, pour ce prodigieux grand maître arabe.”

Annie Besant (1847–1933) conférencière, féministe, libre-penseuse, socialiste et théosophe britannique

It is impossible for anyone who studies the life and character of the great Prophet of Arabia, who knows how he taught and how he lived, to feel anything but reverence for that mighty Prophet, one of the great messengers of the Supreme. And although in what I put to you I shall say many things which may be familiar to many, yet I myself feel whenever I re-read them, a new way of admiration, a new sense of reverence for that mighty Arabian teacher.
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“Je ne sais pas pourquoi personne ne t'a expliqué comment exprimer ton amour. J'ignore comment quelqu'un a pu te contrôler/On t'a achetée puis revendue. Je regarde le monde et je remarque qu'il tourne/Pendant que ma guitare pleure doucement/Chaque erreur nous enseigne sûrement quelque chose/Et ma guitare continue de pleurer doucement.”

George Harrison (1943–2001) musicien britannique

I don't know why nobody told you how to unfold your love/I don't know how someone controlled you/They bought and sold you. I look at the world and I notice it’s turning/While my guitar gently weeps. With every mistake we must surely be learning/Still my guitar gently weeps.
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“Soubdain, je ne sçay comment, le cas feut subit, je ne eut loisir le consyderer. Panurge sans aultre chose dire jette en mer son mouton criant et bellant. Tous les aultres moutons crians et bellans en pareille intonation commencerent soy jecter et saulter en mer aprés la file. La foulle estoit à qui le premier y saulteroit aprés leur compaignon. Possible n'estoit les en guarder. Comme vous sçavez estre du mouton le naturel, tous jours suyvre le premier, quelque part qu'il aille. Aussi le dict Aristoteles lib. 9 de histo. animal. estre le plus sot et inepte animant du monde.”

François Rabelais (1494–1553) auteur français du 16e siècle

fr
Soudain, je ne sais comment cela est arrivé, je n'eus le temps de l'observer, Panurge, sans rien ajouter, jette son mouton, criant et bêlant, dans la mer. Tous les autres moutons criant et bêlant d'une même intonation commencèrent à se jeter et sauter dans la mère successivement. Le troupeau se disputait la première place pour sauter après leur compagnon. Impossible de les en empêcher. Comme vous savez être dans la nature du mouton de suivre le premier, quelque part, où qu'il aille. Ainsi Aristote, dans Histoire des animaux, liv. 9, le dit être le plus sot et inepte être animé du monde.
Œuvre, Quart Livre

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“Vous les gens du Sud ne savez pas ce que vous faites. Ce pays va être couvert de sang et Dieu seul sait comment cela finira. C'est pure folie, un crime contre la civilisation! Vous parlez si légèrement de la guerre; vous ne savez pas de quoi vous parlez. La guerre est une chose terrible!”

William Tecumseh Sherman (1820–1891) militaire, homme d'affaires, enseignant et écrivain américain

You people of the South don't know what you are doing. This country will be drenched in blood, and God only knows how it will end. It is all folly, madness, a crime against civilization! You people speak so lightly of war; you don't know what you're talking about. War is a terrible thing!
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“Comment? Tu cherches à te multiplier par dix, par cent? Tu cherches des disciples? Cherche alors des zéros!”

Première rédaction : « On sait de quoi on a besoin pour décupler ses forces : de zéros » (W II 3, 85).
Crépuscule des idoles, 1888

“Le problème n'est plus comment bâtir le paradis sur Terre, mais comment y vivre.”

Alexandre Zinoviev (1922–2006) écrivain russe

Les confessions d'un homme en trop, 1990

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“Ces gens-là nous envient, disait-on dans les boutiques et les foyers, […], ils nous envient parce que chez nous personne ne meurt, et s’ils veulent nous envahir et occuper notre territoire c’est pour ne pas mourir eux non plus. En deux jours, à coups de marches forcées et de bannières flottant au vent, entonnant des chants patriotiques comme la marseillaise, le ça ira, le maria da fonte, l’hymne à la charte, le não verás país nenhum, la bandiera rossa, la portuguesa, le god save the king, l’internationale, le deuchland über alles, le chant des marais, le stars and stripes, les soldats s’en retournèrent aux postes d’où ils étaient venus et là, armés jusqu’aux dents, ils attendirent de pied ferme l’attaque. Les deux camps valeureux sont face à face, mais cette fois non plus le sang ne coulera pas jusqu'au fleuve. Et dites vous bien que ce ne fut pas voulu par les soldats de ce côté-ci, car eux avaient la certitude de ne pas mourir, même si une rafale de mitraillette les coupaient en deux. Encore que, poussés par une curiosité scientifique plus que légitime, nous devrions nous demander comment les deux parties séparées survivraient au cas où l’estomac serait d’un côté et les intestins de l’autre. Quoi qu’il en soit, seul un fou à lier s’aviserait de tirer le premier. Et, dieu soit loué, personne ne tira. Pas même le fait que plusieurs soldats de l’autre camp eussent l’idée de déserter dans l’eldorado où personne ne meurt n’eut d’autre conséquence que leur renvoi immédiat à leur lieu d’origine où un conseil de guerre les attendait déjà. Ce détail n’aura aucune incidence sur le déroulement de l’histoire riche en tribulations que nous relatons et nous n’en reparlerons plus, n’empêche que nous n’avons pas voulu le laisser enseveli dans l’obscurité de l’encrier.”

José Saramago (1922–2010) écrivain portugais

[…] Espérons qu’au moins les pauvres diables ne seront pas fusillés. Car alors nous serions fondés à dire qu’ils étaient allés chercher de la laine et étaient revenus prêts à être tondus.
Les intermittences de la mort (As Intermitcias da Morte), 2005

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“Comment un homme sans patrie pourrait-il prétendre avoir agi par idéal patriotique? .”

Les enfants de la liberté, Marc Lévy, Pocket, 2007, 46
Les enfants de la liberté, 2007

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“Cet ouvrage [l’Histoire naturelle] est d'une étendue, d'une érudition infinie, et presque aussi varié que la nature elle-même. Vous êtes surpris comment un homme dont le temps était si rempli a pu écrire tant de volumes, et y traiter tant de différents sujets, la plupart si épineux et si difficiles. Vous serez bien plus étonné quand vous saurez qu'il a plaidé pendant quelque temps, et qu'il n'avait que cinquante-six ans quand il est mort. On sait qu'il en a passé la moitié dans les embarras que les plus importants emplois et la bienveillance des princes lui ont attirés. Mais c'était une pénétration, une application, une vigilance incroyables.”

Pline l'Ancien (23–79) naturaliste, philosophe, auteur romain

‘Naturae historiarum triginta septem’, opus diffusum eruditum, nec minus varium quam ipsa natura. Miraris quod tot volumina multaque in his tam scrupulosa homo occupatus absolverit? Magis miraberis si scieris illum aliquamdiu causas actitasse, decessisse anno sexto et quinquagensimo, medium tempus distentum impeditumque qua officiis maximis qua amicitia principum egisse. Sed erat acre ingenium, incredibile studium, summa vigilantia.
la
Pline le Jeune évoquant son oncle Pline l'Ancien dans une lettre à Baebius Macrus (Pline le Jeune, Lettres, III, 5).

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“Comment puis-je être candidat tout en disant que je veux être un président faible? Nous avons besoin d'un président solide, assez solide pour résister à la tentation de prendre des pouvoirs que le président ne devrait pas avoir.”

Ron Paul (1935) homme politique américain

How can I run for office and say I want to be a weak president? We need a strong president, strong enough to resist the temptation of taking power the President shouldn’t have.
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