Citations sur mortel

Une collection de citations sur le thème de mortel, tout, bien-être, être.

Citations sur mortel

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“Ne sous-estimez jamais le plaisir, c’est le salaire des mortels”

Le Guerrier de la déesse

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“Du végétarisme, que j’ai toujours respecté, même si je n’ai jamais pratiqué malgré ce que beaucoup croient, nous sommes passés au véganisme. Une autre de ces modes qui envahit tout avec les insultes de ceux qui se croient en la possession de la vérité et excluant le reste des mortels d’accéder à celle-ci… Un intégrisme, non?”

Fernando Sánchez Dragó (1936) journaliste et écrivain espagnol

Del vegetarianismo, que siempre he respetado, aunque nunca he practicado pese a lo que muchos creen, hemos saltado al veganismo. Otra de esas modas que todo lo invaden con las ínfulas de quienes se creen en posesión de la verdad y nos excluyen al resto de los mortales del acceso a ella… Un integrismo, no?
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“Plus encore que le patriotisme qui est une hystérie comme une autre, mais plus creuse et plus mortelle qu’une autre, ce qui nous répugne c’est l’idée de Patrie qui est vraiment le concept le plus bestial, le moins philosophique dans lequel on essaie de faire entrer notre esprit.”

Louis Aragon (1897–1982) poète et romancier français

Citation extraite de « La révolution d'abord et toujours » publié en août 1925 dans diverses revues, en réaction à la guerre du Maroc

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“Mon cœur se contracte au spectacle qui s’offre à moi… Janin… C’était la grande cité de mon enfance. Les terres tribales se trouvant à une trentaine de kilomètres de là, j’accompagnais souvent mon père quand il se rendait en ville proposer ses toiles à de louches marchands d’art. À cette époque, Janin me paraissait aussi mystérieuse que Babylone, et j’aimais à prendre ses nattes pour des tapis volants. Puis, lorsque la puberté me rendit plus attentif au déhanchement des femmes, j’appris à m’y rendre seul comme un grand. Janin, c’était la ville rêvée des anges délurés, avec ses petites manières de grosse bourgade singeant les grandes villes, sa cohue incessante qui rappelle le souk un jour de ramadan, ses boutiques aux allures de caverne d’Ali Baba où les babioles s’évertuaient à minimiser l’ombre des pénuries, ses ruelles parfumées où les galopins évoquaient des princes aux pieds nus; mais aussi son côté pittoresque qui fascinait les pèlerins dans une vie antérieure, l’odeur de son pain que je n’ai retrouvée nulle part ailleurs et sa bonhomie toujours vivace malgré tant d’infortunes… Où sont donc passées les petites touches qui faisaient son charme et sa griffe, qui rendaient la pudeur de ses filles aussi mortelle que leur effronterie et les vieillards vénérables en dépit de leur caractère impossible? Le règne de l’absurde a ravagé jusqu’aux joies des enfants. Tout a sombré dans une grisaille malsaine. On se croirait sur une aile oubliée des limbes, hantée d’âmes avachies, d’êtres brisés, mi-spectres mi-damnés, confits dans les vicissitudes tels des moucherons dans une coulée de vernis, le faciès décomposé, le regard révulsé, tourné vers la nuit, si malheureux que même le grand soleil d’As-Samirah ne parvient pas à l’éclairer.
Janin n’est plus qu’une ville sinistrée, un immense gâchis; elle ne dit rien qui vaille et a l’air aussi insondable que le sourire de ses martyrs dont les portraits sont placardés à chaque coin de la rue. Défigurée par les multiples incursions de l’armée israélienne, tour à tour clouée au pilori et ressuscitée pour faire durer le plaisir, elle gît dans ses malédictions, à bout de souffle et à court d’incantations…”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Attentat, 2005

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“À cette heure, édifié par les subtils génies du Feu, un temple nouveau s’élevait là même où, dans le crépuscule, on avait cru voir un neptunien palais d’argent dont l’architecture imitait les torsions des conques marines. C’était, agrandi, un de ces labyrinthes construits sur le fer des landiers, demeures aux cent portes habitées par les présages ambigus; un de ces fragiles châteaux vermeils aux mille fenêtres, où se montrent un moment les princesses salamandres qui rient voluptueusement au poète charmé. Rose comme une lune naissante rayonnait sur la triple loggia la sphère de la Fortune, supportée par les épaules des Atlantes; et ses reflets engendraient un cycle de satellites. Du quai des Esclavons, de la Giudecca, de San Giorgio, avec un crépitement continu, des faisceaux de tiges enflammées convergeaient au zénith et s’y épanouissaient en roses, en lis, en palmes, formant un jardin aérien qui se détruisait et se renouvelait sans cesse par des floraisons de plus en plus riches et étranges. C’était une rapide succession de printemps et d’automnes à travers l’empyrée. Une immense pluie scintillante de pétales et de feuillages tombait des dissolutions célestes et enveloppait toutes choses d’un tremblement d’or. Au loin, vers la lagune, par les déchirures ouvertes dans cet or mobile, on voyait s’avancer une flotte pavoisée : une escadre de galères semblables peut-être à celles qui naviguent dans le rêve du luxurieux dormant son dernier sommeil sur un lit imprégné de parfums mortels. Comme celles-là peut-être, elles avaient des cordages composés avec les chevelures tordues des esclaves capturées dans les villes conquises, ruisselants encore d’une huile suave; comme celles-là, elles avaient leurs cales chargées de myrrhe, de nard, de benjoin, d’éléomiel, de cinnamome, de tous les aromates, et de santal, de cèdre, de térébinthe, de tous les bois odoriférants accumulés en plusieurs couches. Les indescriptibles couleurs des flammes dont elles apparaissaient pavoisées évoquaient les parfums et les épices. Bleues, vertes, glauques, safranées, violacées, de nuances indistinctes, ces flammes semblaient jaillir d’un incendie intérieur et se colorer de volatilisations inconnues. Ainsi sans doute flamboyèrent, dans les antiques fureurs du saccage, les profonds réservoirs d’essences qui servaient à macérer les épouses des princes syriens. Telle maintenant, sur l’eau parsemée des matières en fusion qui gémissaient le long des carènes, la flotte magnifique et perdue s’avançait vers le bassin, lentement, comme si des rêves ivres eussent été ses pilotes et qu’ils l’eussent conduite se consumer en face du Lion stylite, gigantesque bûcher votif dont l’âme de Venise resterait parfumée et stupéfiée pour l’éternité.”

Romans, Le Feu, 1900

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“La psychanalyse peut accompagner le patient jusqu'à la limite extatique du Tu es cela, où se révèle à lui le chiffre de sa destinée mortelle.”

Jacques Lacan (1901–1981) psychiatre et psychanalyste français

Le Stade du miroir, 1949

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“Elle sourit un peu; puis : « Si l’opinion des mortels erre, » dit-elle, « lorsque la clef des sens n’ouvre pas,
« Point, certes, ne devrais-tu désormais être frappé d’étonnement, voyant que, même à la suite des sens, court est le vol de la raison.”

Dante Alighieri (1265–1321) poète, homme politique et écrivain italien

Le Paradis (1308-1321), Chant deuxième
Source: « Lorsque les sens ne nous apprennent pas ce que sont réellement les choses dont nous jugeons. »

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“Les vagues ressemblaient à de monstrueux volcans enveloppés de fumées blanches. Ou plutôt, non, elles ne ressemblaient à rien. Elles étaient elles-mêmes, magnifiques, terribles, mortelles…”

Renée Vivien (1877–1909) poétesse britannique, écrivant en français

Recueil de nouvelles, La Dame à la Louve, 1904, La Dame à la Louve

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“Nous sommes tous mortels, ce qui prouve au moins que notre mort ne consacre aucunement ce qu'il nous est arrivé de faire.”

Joseph-Marie Lo Duca (1910–2004) écrivain et critique de cinéma franco-italien

Le Huitième Sceau, 1968

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“Mortel, ange et démon, autant dire Rimbaud”

Dédicaces, 1890

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“Ce qui jaillira de ce beau massacre pourrait bien être plus réel et tangible qu'on le croit, une statue du vide qui se met en marche, bloc de lumière pleine. Une lumière inconnue trouera les fronts, ouvrant un nouvel œil mortel, une lumière unique, celle qui signifie : « non! »”

René Daumal (1908–1944) poète et romancier français, collaborateur de la revue "Le Grand Jeu"

Il est ici question des conséquences d'une poésie révolutionnaire mise en exergue notamment par les surréalistes.
Le Grand Jeu, n°4 (non paru), 1932

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“Le sage considère la société comme une limite. Il se sent social comme il se sent mortel.”

Han Ryner (1861–1938) professeur de lettres, philosophe et journaliste français

Extrait du Petit manuel individualiste.

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“L'ennemi mortel de l'âme, c'est l'usure des jours.”

Romain Rolland (1866–1944) écrivain français

Jean-Christophe, 1904-1912

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“Le restant du monde où je vivais cherchait encore vaguement une arme pour exterminer ce monstre [homosexualité] dont la forme et la taille n'étaient ni connues, ni même soupçonnées. On le croyait grec d'origine, plus petit que le socialisme mais plus mortel, particulièrement aux enfants.”

The rest of the world in which I lived was still stumbling about in search of a weapon with which to exterminate this monster whose shape and size were not yet known or even guessed at. It was thought to be Greek in origin, smaller than socialism but more deadly, especially to children.
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The Naked Civil Servant (Fonctionnaire du nu)

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“Horreurs et maux et sortilèges, bourgeons noirs et racines amères —
Des enfers sous les enfers, Je vous apporte mes fruits mortels.”

Robert Ervin Howard (1906–1936) écrivain américain

[I poured my chalice full]
Of horrors and dooms and spells, black buds and bitter roots —
From the hells beneath the hells, I bring you my deathly fruits.
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Il s'agit des deux derniers vers du poème « La chanson d'un ménestrel fou »
Poésie

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“Tant que l'homme sera mortel, il ne pourra pas être vraiment décontracté.”

Woody Allen (1935) cinéaste américain

Variante: Tant que l'homme sera mortel, il ne sera jamais décontracté.

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“Enfin, il ne faut pas oublier que, comme les civilisations, comme les Constitutions, et comme vous et moi, les partis politiques sont mortels.”

À propos de l'élection de la première secrétaire du parti socialiste français où Ségolène Royal contestait l'élection, à 42 voix près, l'élection de Martine Aubry.
Le Bien public, 2007-2009, Politique

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“La proclamation par des États, ou des Partis, ou des intellectuels académiques, de la santé du marxisme est une médecine mortelle.”

Alain Badiou (1937) écrivain et philosophe français

Peut-on penser la politique ?, 1985

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“Bonaparte! […] Jamais nom de mortel n'eut des destins si beaux.”

Joseph Méry (1797–1866) écrivain français

Les Nuits italiennes, 1853

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“Hitler avait une qualité, il simplifiait les sentiments, il suscitait un "non" catégorique, une haine claire et mortelle.”

Thomas Mann (1875–1955) écrivain allemand

français
Tiré de son "Docteur Faustus"
Docteur Faustus

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“Tous nos ennemis sont mortels.”

Paul Valéry (1871–1945) écrivain, poète et philosophe français

Mauvaises pensées et autres

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“Le potestat
Mais en ceste vie mortelle, rien n'est beat de toute pars. Souvent quand sommes à tables, nous alimentans de quelque bon et grand vent de Dieu, comme de Manne celeste, aises comme peres, quelque petite pluye survient, la quelle nous le tollist et abat. Ainsi sont mainct repas perduz par faulte de victuailles.”

François Rabelais (1494–1553) auteur français du 16e siècle

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Le gouverneur
Mais en cette vie mortelle, rien n'est heureux de toute part. Souvent, quand nous sommes à tables, nous alimentant de quelque bon et grand vent de Dieu, comme une manne celeste, aises comme des seigneurs, quelque petite pluie survient, laquelle nous l'enlève et l'abat. Ainsi sont maints repas perdus par fautre de victuailles.
Sur l'île de Ruach, les habitants se nourrissent de vent. Le proverbe initial vient des Odes d'Horace, II, XVI, v. 27-28.
Œuvre, Quart Livre

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“Athéna. Écoutez maintenant ce qu'ici j'établis, citoyens d'Athènes, appelés les premiers à connaître du sang versé. Jusque dans l'avenir le peuple d'Égée conservera, toujours renouvelé, ce Conseil de juges. Sur ce mont d'Arès, où les Amazones jadis s'établirent et plantèrent leurs tentes, aux jours où elles firent, en haine de Thésée, campagne contre Athènes — en face de sa citadelle alors elles dressèrent les remparts élevés d'une autre citadelle; elles y sacrifiaient à Arès, et le rocher, le mont en ont gardé le nom d'Arès — sur ce mont, dis-je, désormais le Respect et la Crainte, sa sœur, jour et nuit également, retiendront les citoyens loin du crime, à moins qu'ils n'aillent eux-mêmes bouleverser leurs lois : qui trouble une source claire d'afflux impurs et de fange n'y trouvera plus à boire. Ni anarchie ni despotisme, c'est la règle qu'à ma ville je conseille d'observer avec respect. Que toute crainte surtout ne soit pas chassée par elle hors de ses murailles; s'il n'a rien à redouter, quel mortel fait ce qu'il doit? Si vous révérez, vous, comme vous devez, ce pouvoir auguste, vous aurez en lui un rempart tutélaire de votre pays et de votre ville tel qu'aucun peuple n'en possède ni en Scythie ni sur le sol de Pélops. Incorruptible, vénérable, inflexible, tel est le Conseil qu'ici j'institue, pour garder, toujours en éveil, la cité endormie. Voilà les avis que j'ai voulu en termes exprès donner à mes citoyens pour les jours à venir. Maintenant vous devez vous lever, porter votre suffrage et trancher le litige en respectant le serment. J'ai dit.”

grc
La déesse Athéna instaure le tribunal de l'Aréopage à Athènes afin de trancher le conflit entre Apollon et les Erinyes au sujet de la culpabilité ou de l'innocence d'Oreste (la mère d'Oreste, Clytemnestre, ayant tué son époux Agamemnon, Oreste a tué Clytemnestre, commettant ainsi un matricide pour venger son père).
L'Orestie, Les Euménides

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