Nausicaa la Phéacienne parlant de son peuple à Ulysse.
L'Odyssée
Homère citations
Homère
Homérique redirige ici. Pour l'épithète, voir Épithète homérique.
Homère est réputé avoir été un aède de la fin du VIIIe siècle av. J.-C. Il était simplement surnommé « le Poète » par les Anciens. Les deux premières œuvres de la littérature occidentale que sont l’Iliade et l’Odyssée lui sont attribuées.
Il est encore difficile d'établir aujourd'hui avec certitude si Homère a été un individu historique ou une identité construite, et s'il est bien l'auteur des deux célèbres épopées qui sont au fondement de la littérature occidentale. Cependant plusieurs villes ioniennes se disputaient l'origine de l'aède et la tradition l'individualisait en répétant qu'Homère était aveugle.
La place d'Homère dans la littérature grecque est tout à fait majeure puisqu'il représente à lui seul le genre épique à cette période : l’Iliade et l’Odyssée lui sont attribuées dès le VIe siècle av. J.-C., ainsi que deux poèmes comiques, la Batrachomyomachia et le Margitès, et les poèmes des Hymnes homériques. La langue homérique est une langue déjà archaïque au VIIIe siècle av. J.-C. et davantage encore au moment de la fixation du texte, au VIe siècle av. J.-C. : elle est associée à l'emploi de l'hexamètre dactylique.
Œuvres
Citations Homère
Priam venu réclamer le corps de son fils Hector à Achille.
L'Iliade
Ulysse s'exhortant lui-même au calme en voyant les exactions des prétendants de Pénélope.
L'Odyssée
Invocation à la Muse aux premiers vers de l'épopée.
L'Iliade
Le guerrier troyen Glaucos parlant à l'Achéen Diomède sur le champ de bataille de Troie.
L'Iliade
La nuit des retrouvailles entre Ulysse et Pénélope.
L'Odyssée
— Homér, Iliade
Variante: Any moment might be our last. Everything is more beautiful because we're doomed. You will never be lovelier than you are now. We will never be here again.
Source: The Iliad
— Homér, Iliade
VI. 488–489 (tr. Robert Fagles).
Iliad (c. 750 BC)
Original: (el) Μοῖραν δ' οὔ τινά φημι πεφυγμένον ἔμμεναι ἀνδρῶν,
οὐ κακὸν οὐδὲ μὲν ἐσθλόν, ἐπὴν τὰ πρῶτα γένηται.
— Homér, Iliade
XV. 563–564 (tr. Alexander Pope).
Iliad (c. 750 BC)
Original: (el) Αἰδομένων δ' ἀνδρῶν πλέονες σόοι ἠὲ πέφανται·
φευγόντων δ' οὔτ' ἂρ κλέος ὄρνυται οὔτέ τις ἀλκή.
„Few sons, indeed, are like their fathers.
Generally they are worse; but just a few are better.“
— Homér, Odyssée
II. 276–277 (tr. E. V. Rieu).
Odyssey (c. 725 BC)
Original: (el) Παῦροι γάρ τοι παῖδες ὁμοῖοι πατρὶ πέλονται,
οἱ πλέονες κακίους, παῦροι δέ τε πατρὸς ἀρείους.
Source: The Odyssey
— Homér, Iliade
XVIII. 130–131 (tr. Robert Fagles). Cf. Iliad, XVII. 446–447.
Samuel Butler's translation:
: Man is the vainest of all creatures that have their being upon earth.
Robert Fitzgerald's translation:
: Of mortal creatures, all that breathe and move,
earth bears none frailer than mankind.
Odyssey (c. 725 BC)
Original: (el) Οὐδὲν ἀκιδνότερον γαῖα τρέφει ἀνθρώποιο
πάντων, ὅσσα τε γαῖαν ἔπι πνείει τε καὶ ἕρπει.
Variante: Of all creatures that breathe and move upon the earth, nothing is bred that is weaker than man.
Source: The Iliad
— Homér, Iliade
XIV. 80–81 (tr. Robert Fagles).
Richmond Lattimore's translation:
: There is no shame in running, even by night, from disaster.
The man does better who runs from disaster than he who is caught by it.
Iliad (c. 750 BC)
Original: (el) Οὐ γάρ τις νέμεσις φυγέειν κακόν, οὐδ' ἀνὰ νύκτα.
βέλτερον ὃς φεύγων προφύγῃ κακὸν ἠὲ ἁλώῃ.
— Homér, Iliade
XI. 514–515 (tr. Samuel Butler).
Iliad (c. 750 BC)
Original: (el) Ἰητρὸς γὰρ ἀνὴρ πολλῶν ἀντάξιος ἄλλων
ἰούς τ' ἐκτάμνειν ἐπί τ' ἤπια φάρμακα πάσσειν.