Citations sur contrée
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“Talbot : […] Les dieux mêmes combattent en vain contre la stupidité.”

Friedrich von Schiller (1759–1805) poète, dramaturge, esthète et historien allemand

La Pucelle d’Orléans (Die Jungfrau von Orleans), 1801

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“Dès le commencement de la révolution allemande, je fus impressionné par la parenté du national-socialisme avec l'islam et cette impression n'a fait que se préciser et s'affermir depuis. L'islam, qui à l'origine était la foi d'une obscure tribu nomade, conquit avec une rapidité vertigineuse la plus grande partie de l'Orient qui comptait alors, historiquement parlant, et cela parce qu'il constituait un mouvement puriste et purificateur au milieu d'un monde civilisé à l'extrême et moralement pourri. Sans la corruption monstrueuse de l'époque précédente, corruption plus contraire que tout au monde au tréfonds du caractère allemand, Adolf Hitler n'eut jamais pu, en un temps si court réunir autour de lui l'écrasante majorité du peuple. Mais la lutte contre la corruption entraine la suprême estime accordée aux valeurs de caractères; et par la, le critère auparavant valable de la culture et de l'esprit tombe en désuétude. Les vertus les plus simples et les plus élémentaires deviennent déterminantes, et ainsi nait du jour au lendemain, qu'il s'agisse du national-socialisme ou de l'islam, une nouvelle unité, dont la force et la tension sont immenses; et en face de cette unité on voit s'écrouler et se réduire à néant la plupart des différences précédemment importantes (dans le cas de l'islam, les différences entre les peuples et les cultures; en Allemagne, les classes et les partis). En outre les deux mouvements sont essentiellement religieux, et non pas politiques. Si l'on observe les points essentiels, ils se distinguent surtout en ceci : l'esprit de l'islam était originellement nomade et partant conquérant et il le resta durant des siècles; le national-socialisme, par contre représente une rupture avec le déracinement provoqué par l'ère intellectualiste, et un retour aux racines du Sang et de la Terre.”

Hermann von Keyserling (1880–1946) philosophe allemand

La Révolution mondiale et la Responsabilité de l'esprit, 1934

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“Je me bats à coups de plume contre le poids des silences maudits.”

Amanda Sthers (1978) auteur dramatique, scénariste, parolière

Rompre le charme (2012)

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“art. 4 : Les rois, les aristocrates, les tyrans quels qu'ils soient, sont des esclaves révoltés contre le souverain de la terre qui est le genre humain, et contre le législateur de l'univers qui est la nature.”

Maximilien de Robespierre (1758–1794) homme politique français

Discours, Sur « le devoir de fraternité qui unissent tous les hommes et toutes les nations, et leurs droits à une mutuelle assistance » [24, avril, 1793]

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“Elle court avec moi jusqu'au divan de perse bleue fatigué, et là, m'écrase contre cette poitrine qui, aujourd'hui, pour moi, a lutté victorieusement contre la cause de Dieu.”

René Boylesve (1867–1926) romancier et poète français, Membre de l'Académie française

Je vous ai désirée un soir

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“Je dirai que, comme institutions pour le long terme, je suis complètement contre les dictatures. Mais une dictature peut être un système nécessaire pour une période transitoire. Parfois il est nécessaire pour un pays d'avoir, pour un temps, une forme ou une autre de pouvoir dictatorial. […] Personnellement je préfère un dictateur libéral plutôt qu'un gouvernement démocratique manquant de libéralisme. Mon impression personnelle est que […] au Chili par exemple, nous assisterons à la transition d'un gouvernement dictatorial vers un gouvernement libéral.”

Friedrich Hayek (1899–1992) philosophe et économiste autrichien

Well, I would say that, as long-term institutions, I am totally against dictatorships. But a dictatorship may be a necessary system for a transitional period. At times it is necessary for a country to have, for a time, some form or other of dictatorial power. […] Personally I prefer a liberal dictator to democratic government lacking liberalism. My personal impression […] is that in Chile, for example, we will witness a transition from a dictatorial government to a liberal government.
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Autre

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“L'existence des voisins est la seule défense des nations contre une perpétuelle guerre civile.”

Paul Valéry (1871–1945) écrivain, poète et philosophe français

Regards sur le monde actuel

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“Mais la calumnie de certains Canibales, misanthropes, agelastes, avoit tant contre moy esté atroce et desraisonnée, quelle avoit vaincu ma patience : et plus n'estoit deliberé en escrire un Iota. Car l'une des moindres contumelies dont ilz usoient, estoit, que telz livres tous estoient farciz d'heresies diverses : n'en povoient toutes fois une seulle exhiber en endroict aulcun : de folastrerie joyeuses hors l'offence de Dieu, et du Roy, prou (c'est le subjet et theme unicque d'iceilx livres) d'heresies poinct : sinon perversement et contre tout usaige de raison et de languaige commun, interpretans ce que à poine de mille fois mourir, si autant possible estoit, ne vouldrois avoir pensé : comme qui pain, interpretroit pierre : poisson, serpent : œuf, scorpion.”

François Rabelais (1494–1553) auteur français du 16e siècle

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Mais la calomnie de certains cannibales, misanthropes, agelastes, avait était si atroce et déraisonnée à mon encontre, qu'elle avait vaincu ma patience ; et je ne désiré plus écrire un iota. Car l'une de leurs moindre injures était que de tels livres étaient farcis d'hérésies diverses : ils ne pouvaient toutefois en dévoiler aucune et nulle part, beaucoup de folatries joyeuses sans offense de Dieu et du Roi (c'est l'unique thème et sujet de ces livres) mais non d'hérésies, sauf à interpréter de travers, contre tout usage de la raison et de la langue commune, interprétations pour lesquelles j'aurais préféré mille fois mourir plutôt que de les avoir pensé, si cela était possible : lisait pierre à la place de pain, le serpent pour le poisson, le scorpion pour l'œuf.
Rabelais s'adresse à Odet de Coligny, cardinal de Chatillon, à qui il doit le privilège royal de 1550. Ses ennemis à qui il fait référence ici sont soit Putherbe, Calvin ou les théologiens de la Sorbonne. Agelaste veut dire dépourvu de rire.
Œuvre, Quart Livre

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“Serait-il normal que je sois le seul citoyen belge à être forcé d’agir contre sa conscience dans un domaine essentiel? La liberté de conscience vaut-elle pour tous sauf pour le Roi?”

Baudouin (roi des Belges) (1930–1993) cinquième roi des Belges

À propos de la dépénalisation de l’avortement. Extrait de la lettre datée du 30 mars 1990 et lue le 5 avril 1990 devant les Chambres réunies par le premier Ministre Wilfried Martens .
Citations de Baudouin

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“Hé! Hé! Je me demande si l'institution des castrats ne fut pas la réponse qu'inventa le génie italien pour éluder les prescriptions trop sévères du code d'honneur castillan. Il est remarquable que le premier castrat soit apparu après, seulement après l'implantation des Espagnols dans la péninsule, et que le royaume de Naples, où ils restèrent deux siècles et demi, sans compter le règne de Charles, ait acquis pour ainsi dire le monopole du recrutement et de la formation des dessus. Sans cette échappatoire, le brillant chérubin italien aurait fini comme le sombre don Juan, victime tragique de la monogamie et du culte de la puissance virile. L'Italie, et surtout le royaume de Naples, se trouvèrent soumis à un code de l'honneur pour lequel ils n'étaient pas du tout préparés. L'invention des castrats, et en général la diffusion de la mode des travestis sur la scène, furent une trouvaille spécifiquement napolitaine, une ruse de l'instinct populaire, une protestation contre les règles insupportables de la morale castillane. En allant admirer des castrats, ou des femmes qui chantaient des rôles masculins, on prenait le droit, en quelque sorte, de s'attarder dans indétermination sexuelle, d'oublier les tâches de la maturité. Comment se rappeler qu'on avait le devoir d'être un homme, si ceux dont on applaudissait l'incomparable voix se trouvaient dispensés de cette obligation! Un grand capitaine, un roi, un conquérant, César, Alexandre lui-même! dépouillés de leur puissance virile tout en gardant leur pouvoir de séduction : quelle aubaine pour des gens dont la sensualité subtile, complexe et hésitante s'accommodait fort mal des prescriptions brutales d'un code sans nuances, qui était par surcroît celui des occupants.”

Porporino ou les Mystères de Naples, 1974

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“(…) bien entendu je ne puis placer une confession criminelle sur la table devant vous avec sa propre signature sur le document. Pour en avoir une image précise, vous devez examiner l'activité des maçons durant au moins deux cent ans sous le microscope. Après seulement pourrez-vous confirmer ceci: des maçons de haut-grade ont participé dans le renversement de chaque gouvernement. Ils ont eu la main dans chaque crise financière sévère qui ont conduit l'économie d'un pays au bord de l'abîme. Les maçons occupent les postes les plus importants de la vie économique et intellectuelle d'un pays et rassemblent d'autres maçons après eux. Les homme décisifs qui ont financé la première guerre mondiale contre nous étaient des maçons. La deuxième guerre mondiale trouve à nouveau la maçonnerie mondiale unie contre nous. Dans certains pays anglo-saxons, il est pratiquement impossible d'atteindre une position élevée dans l'industrie ou la politique si vous n'êtes pas maçon. N'y a-t-il pas là suffisamment de preuves (…)?”

Heinrich Himmler (1900–1945) homme politique nazi et militaire allemand

(...) of course i can't put the criminal's confession on the table before you with his own signature to it. To get a clear picture you must examine the activities of the Masons in the last two centuries under the microscope. Then you can confirm this: leading Masons had a part in the overthrow of every governement: They had a hand in every severe financial crisis which has brought the economy of a country to the edge of the abyss. Masons occupy the important positions in the economic and intellectual life on a country and draw other Masons after them. The decisive men who waged the First World War against us were Masons. The Second World War again finds World Masonry united against us. In some Anglo-Saxon countries it's quite impossible to achieve any position in industry or politics unless you're a Mason. Arent't these proofs enough (...)?
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Sur la Franc-maçonnerie

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“L'opinion publique américaine a été favorable à l'entrée dans la Seconde Guerre mondiale principalement du fait du choc provoqué par l'attaque japonaise contre Pearl Harbor.”

Zbigniew Brzezinski (1928–2017) politologue américain

The public supported America's engagement in World War II largely because of the shock effect of the Japanese attack on Pearl Harbor.
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Le Grand Echiquier - 1997

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“Tout aboutit chez Mme de Lambert à ce conseil suprême : « se donner ses heures, se mettre à part, pratiquer la retraite de l’âme, savoir être en soi. » — Être en soi, c’est jouir de ce que l’on est et de ce que l’on a : il faut des repos pour le bonheur; il suffit de si peu de chose pour troubler notre quiétude : le moindre mal qui puisse nous arriver des ébranlements trop répétés ou des excitations trop vives, c’est de faire échapper ce qu’on tient en attendant ce qu’on désire. — Être en soi, c’est s’appuyer sur sa raison, temporiser avec ses sentiments, haine ou amour, pour arriver à les maîtriser, ne point composer avec ce qui est du train de la volupté, musique, poésie, jeux, spectacles et plaisirs violents, travailler à se craindre et à se respecter, renouveler incessamment ses ressources d’entretien moral et de résistance : « Nous sommes toujours aussi forts contre nous-mêmes et contre les autres que nous voulons l’être. » — Être en soi, c’est n’attendre de la vie que ce qu’elle peut donner […]. « Ma fille, répète sans cesse Mme de Lambert, hors de soi point de bonheur durable… Ne nous croyons assurée contre les disgrâces que lorsque nous sentirons nos plaisirs naître du fond de notre âme… Tout âge est à charge à qui ne porte pas au dedans de soi ce qui peut rendre la vie heureuse… La plupart des hommes ne savent pas vivre dans leur propre société… Le monde n’est qu’une troupe de fugitifs d’eux-mêmes. »”

Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles (1647–1733) femme de lettres et salonnière française

D'autres auteurs la concernant

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“On crie tellement contre les conventions et l'on en abandonne une pour en embrasser une autre! Oh! Les moutons!”

Giuseppe Verdi (1813–1901) compositeur italien

Avril 1872
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“Je ne garde pas rancune contre Humbert I, mais j'ai une haine innée contre tous les régnants.”

Giovanni Passannante (1849–1910) Anarchiste Italien

Non nutro rancori contro Umberto I, ma ho un odio innato contro tutti i regnanti.
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“(…) Maintenant, le pouvoir revendique sa propre disparition. On voit un ancien président de la République [Valéry Giscard d’Estaing] écrire qu’il a souffert d’être séparé de ses concitoyens. C’est-à-dire qu’il ne supportait pas sa fonction. Ce même président avait pris la manie de s’adresser, à la télévision, à ceux qu’il gouvernait au singulier… : "Madame, Mademoiselle, Monsieur"; pour moi, c’est le comble. […] Il laisse entendre qu’il est mon président, à moi qui l’écoute. Il n’est pas mon président, il n’est le président de personne en particulier, il est le président de la République française, de la nation française. En détruisant la mise à distance symbolique du pouvoir, il commettait une faute grave contre le véritable fondement de la démocratie, qui repose sur la représentation, sur une mise en scène. La mise en scène est une mise à distance, et une mise en miroir qui permet la respiration, qui permet aux individus et aux groupes de se trouver, de se constituer en se séparant de leur propre image. Alors que la prétendue convivialité, déthéâtralisée, déritualisée, casse l’humain, détruit les individus en les laissant seuls face au néant. Démerde-toi, drogue-toi, suicide-toi, c’est ton affaire, il y aura des garagistes qui répareront si c’est réparable, et des flics si besoin est.”

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“Je suis moi aussi contre les euromissiles, seulement je constate que les pacifistes sont à l’ouest, et les euromissiles à l’est.”

François Mitterrand (1916–1996) 4e président de la cinquième République Française

À l’hôtel de ville de Bruxelles, octobre 1983
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