Citations sur civil

Une collection de citations sur le thème de civil, tout, pluie, bien-être.

Citations sur civil

Mustafa Kemal Atatürk photo
Ibn Khaldoun photo
Louis XVI photo
Ibn Khaldoun photo
Tariq Ramadan photo
Victor Hugo photo
Christine Boutin photo

“Je n'ai pas peur, je n'ai plus peur, je n'ai plus peur de vos totalitarismes. Je n'ai plus peur de cela. Vous êtes en train de déstructurer la civilisation de notre monde.”

Christine Boutin (1944) femme politique française

En réponse à la question d'Anne Hidalgo "Vous n'avez plus peur de l'extrême droite ?"
Le monde politique

Albert Einstein photo
Samuel Huntington photo
Alexander Sutherland Neill photo
Marine Le Pen photo
John Locke photo
Hocine Aït Ahmed photo
Mustafa Kemal Atatürk photo
Jules César photo

“De toutes [les] nations [gauloises], les Belges sont les plus vaillants, parce qu'ils restent complètement en dehors de la culture et de la civilisation de la province [romaine], que les marchands ne passent que très rarement dans leur pays, et n'y portent points les denrées qui amollissent les courages; de plus ils touchent aux Germains, qui habitent au delà du Rhin, et ils leur font une guerre continuelle.”

Horum omnium fortissimi sunt Belgae, propterea quod a cultu atque humanitate provinciae longissime absunt, minimeque ad eos mercatores saepe commeant atque ea quae ad effeminandos animos pertinent inportant, proximique sunt Germanis, qui trans Rhenum incolunt, quibuscum continenter bellum gerunt.
la
La Guerre des Gaules

Friedrich Hayek photo
Guy de Maupassant photo
Adam Smith photo
Paul Valéry photo
Marguerite Yourcenar photo
Félix Houphouët-Boigny photo
Joseph Nye photo

“Se réclamer d’un Livre saint (ou du sens qu’une époque lui prête) n’est qu’un facteur historique parmi d’autres. Aucune société, aucune culture, avec son fourmillement et ses contradictions, n’est fondée sur une doctrine. De l’entrecroisement confus de facteurs de tout espèce qui composent une civilisation, la partie qui semble émerger est la religion, ou encore les grands principes affichés, parce que c’est la partie audible, lisible, langagière d’une civilisation, la partie qui saute aux yeux et aux oreilles et d’après laquelle on est porté à la caractériser et à la dénommer. On parle donc de civilisation chrétienne de l’Occident, on attribue son humanitarisme au christianisme. […] la religion n’est qu’un facteur parmi bien d’autres […] vouloir privilégier tel ou tel facteur, est un choix partisan et confessionnel. De plus, en notre siècle, les Églises ont une influence plus réduite dans les sociétés sécularisées. Le christianisme y est enraciné, il n’en est pas pour autant la racine; encore moins le représentant de ces sociétés devenues différentes de lui, sauf lorsqu’il s’en inspire. L’Europe n’a pas de racines, chrétiennes ou autres, elle s’est faite par étapes imprévisibles, aucune de ses composantes n’étant plus originales qu’une autre. Elle n’est pas préformée dans le christianisme, elle n’est pas le développement d’un germe, mais le résultat d’une épigénèse. Le christianisme également du reste.”

Paul Veyne (1930) historien français

Quand notre monde est devenu chrétien, 2007

Jack Goody photo
Paul Valéry photo
Sigmund Freud photo
Paul Valéry photo
François Mitterrand photo
Günter Maschke photo

“C’est à la civilisation musulmane d’Espagne que la sensibilité occitane doit de s’être éveillée si tôt.”

René Nelli (1906–1982) écrivain français

L'Érotique des troubadours‎, 1963

Jean Rohou photo

“[…] le développement des villes, des salons, de la cour impose à chacun de maîtriser ses pulsions et d'affiner ses manières et son langage. On assiste à un remarquable effort de civilisation, c'est-à-dire de transformation de l'être naturel, égocentrique et impulsif (Alceste, héros du Misanthrope) en sujet social plus ou moins complaisant (Philinte). De 1630 à 1690 environ, la qualité sociale essentielle c'est l' honnêteté, qui ne désigne pas, comme aujourd'hui, une probité morale, mais une civilité, un art de plaire, de s'adapter à l'attente d'autrui en contrôlant ses désirs. […] le XVIIe siècle voit le développement d'une bourgeoisie composée de juristes et administrateurs, portés à la discipline, et de négociants et financiers, soucieux d'économiser pour accroître leur puissance. Or, la morale est aussi une discipline et une économie des désirs. Cette bourgeoisie veut être reconnue comme élite; il lui faut pour cela s'imposer par sa vertu, d'autant plus qu'elle n'a pas la naissance qui définit la noblesse. Il lui faut surtout se démarquer du peuple. Cet effort de distinction culturelle élimine digestion, sexualité et tout ce qui peut paraître grossier dans le comportement ou l'expression. Il tend à réduire la spontanéité au profit de la raison, à imposer à la nature la maîtrise de l'art, à récuser le savoir-faire spontané ou empirique, fondé sur le génie ou le métier, au bénéfice d'un savoir-faire méthodique, fondé en théorie. C'est pour ces raisons fondamentales que les années trente, contredisant Aristote et renversant la tendance du premier tiers du siècle, soumettent l'art, et particulièrement la tragédie, à la morale.”

Jean Rohou (1934) écrivain et universitaire breton

La Tragédie classique, 1996, La « discipline » classique

Simone Weil photo
Antoine Bello photo
Loïc Decrauze photo
Wassyl Slipak photo
Alain Badiou photo
Alphonse XIII d'Espagne photo
Claude Bourguignon photo
Aymeric Chauprade photo
Alexis Carrel photo
Samuel Huntington photo
Jean-François Revel photo
Gilbert Keith Chesterton photo
Charles de Galles photo

“L'islam médiéval fut une religion d'une tolérance remarquable pour son temps, permettant au Juifs et aux Chrétiens le droit de pratiquer leur culte, un exemple qui ne fut, malheureusement, pas suivi en Occident durant des siècles. Ce qui est remarquable c'est la mesure dans laquelle l'Islam fait partie de l'Europe depuis si longtemps, tout d'abord en Espagne, puis dans les Balkans, et la mesure dans laquelle il a contribué si largement à la civilisation que nous tous considérons trop souvent, à tort, comme uniquement occidentale. L'Islam fait partie de notre passé et de notre présent, dans tous les domaines de l'activité humaine. Il a contribué à créer l'Europe moderne. Il fait partie de notre propre héritage.”

Charles de Galles (1948) prince de Galles, membre de la famille royale britannique

Medieval Islam was a religion of remarkable tolerance for its time, allowing Jews and Christians the right to practise their inherited beliefs, and setting an example which was not, unfortunately, copied for many centuries in the West. The surprise, ladies and gentlemen, is the extent to which Islam has been a part of Europe for so long, first in Spain, then in the Balkans, and the extent to which it has contributed so much towards the civilisation which we all too often think of, wrongly, as entirely Western. Islam is part of our past and our present, in all fields of human endeavour. It has helped to create modern Europe. It is part of our own inheritance, not a thing apart.
en

Eric Schmidt photo
Kurt Vonnegut photo
Octave Mirbeau photo
Georges Jacques Danton photo
Thomas Mann photo
Michel Onfray photo

“La pensée sarkozyenne ne mériterait guère le détour tant elle est superficielle et mensongère. Mais elle nous mène au chaos. Qu'il lui ait fallu récupérer un concept d'un philosophe de gauche est le signe de la nécessité de trouver une enveloppe humaine à une politique de civilisation visant en vérité à la déshumanisation.”

Michel Onfray (1959) philosophe français

Le philosophe de gauche dont parlent les auteurs est Edgar Morin et son concept celui de politique de civilisation, récupéré par Nicolas Sarkozy dans ses vœux aux Français du 31 décembre 2007 http://www.lefigaro.fr/politique/2008/01/01/01002-20080101ARTFIG00003-nicolas-sarkozy-veut-reformer-sans-brutalite-.php.
Personnalités politiques

Nicolas Sarkozy photo

“La vitalité d'une civilisation se mesure à la vitalité de ses mythes. Se regénérer, c'est renouveler ses mythes.”

Pierre Bertaux (1907–1986) germaniste et homme politique français

La Mutation humaine, 1964

“L'empire du fait qui avait porté si haut notre civilisation est à peu près ruiné par un mauvais usage de la raison.”

Jacques Chardonne (1884–1968) écrivain français

L'amour, c'est beaucoup plus que l'amour, 1957

Stendhal photo
Annie Ernaux photo
Pierre Rabhi photo
Enzo Traverso photo
Giuseppe Verdi photo

“(…) dogmatique est le discours occupant la place mythique de la vérité et, de ce fait, servant de fondement aux images identificatoires, pour la société en tant que telle et pour tout sujet ressortissant de cette représentation. Or, de nos jours, le discours dogmatique capable d’accueillir la croyance aux images et de fonder la représentation ne peut être mis en scène, si j’ose ainsi m’exprimer, que sous le chapeau de la Science et coiffé par la Démocratie gestionnaire, ou par tout autre signifiant socialement emblématique, c'est-à-dire politiquement plausible. Le Droit est donc refoulé dans la culture, essentiellement parce que la Science lui a ravi, au cours de l’histoire du système normatif européen, la place mythique, le Science ayant pris statut de fondement des lois, à l’instar du divin, avec lequel le Droit civil, nous le verrons plus loin, est directement lié. On observera que l’idée même de dogmaticité fait horreur aujourd'hui et à bon escient, car le présupposé d’après lequel l’objet-Science échappe au statut dogmatique du discours des images (le Droit lui-même cessant d’être pensé comme dogmatique) est nécessaire au montage social d’idéalisation normative de la Science, comme il est nécessaire que le Droit soit présenté, non comme manœuvre fondatrice du vivant (auquel cas la Science en tant qu’idéal religieux s’en trouverait détrônée) –du vivant parlant, c'est-à-dire du sujet-, mais comme anecdote sociale et simple technique de régulation gestionnaire. À voir la panique qui saisit juristes et psys à la perspective de parler dogmes, au sens que mes travaux donnent à ce terme, on ne s’étonne pas de cette nouvelle peur de penser : la crainte de trahir la Science paralyse la réflexion sur les montages institutionnels, dès lors qu’une telle réflexion touche au rite moderne d’entrée dans la légalité, c'est-à-dire au fin fond de ce qui nous porte hors de l’abîme indicible, nos représentations de l’Au nom de, l’inaugural que j’appelle aussi discours de la Référence, tout aussi divin aujourd'hui que l’ancien, en ce qu’il est lui aussi intouchable et sacré.”

Leçons VI Les enfants du Texte. Étude sur la fonction parentale des États

Edgar Morin photo

“Il n’est pas un signe ou un acte de civilisation qui ne soit en même temps un acte de barbarie.”

Edgar Morin (1921) sociologue et philosophe français

Culture et barbarie européennes, 2005

Robert Brasillach photo
Montesquieu photo
André Glucksmann photo
Yves Guyot photo
Sigmund Freud photo
Auguste Comte photo
William Tecumseh Sherman photo

“Vous les gens du Sud ne savez pas ce que vous faites. Ce pays va être couvert de sang et Dieu seul sait comment cela finira. C'est pure folie, un crime contre la civilisation! Vous parlez si légèrement de la guerre; vous ne savez pas de quoi vous parlez. La guerre est une chose terrible!”

William Tecumseh Sherman (1820–1891) militaire, homme d'affaires, enseignant et écrivain américain

You people of the South don't know what you are doing. This country will be drenched in blood, and God only knows how it will end. It is all folly, madness, a crime against civilization! You people speak so lightly of war; you don't know what you're talking about. War is a terrible thing!
en

André Maurois photo

“En profondeur, tout civilisation est unpénétrable pour une autre.”

André Maurois (1885–1967) romancier essayiste et historien de la littérature français

La Voie Royale, 1930

Victor Hugo photo
Claude Lévi-Strauss photo
Piero San Giorgio photo
Jack Goody photo
Terry Pratchett photo
Samuel Huntington photo
Paul Lafargue photo
Aldous Huxley photo
Shūsui Kōtoku photo

“Celui qui veut jouir du bonheur de la civilisation ne peut suivre aveuglément la nature.”

Shūsui Kōtoku (1871–1911)

L'Impérialisme, le spectre du , 1901