Citations sur voirie
Page 4

Philippe Soupault photo
Pierre Bourgeade photo
André Breton photo
Gilbert Keith Chesterton photo
Joseph Joubert photo
Frédéric Bastiat photo
Adolf Hitler photo
Louis XIV photo

“Je voudrais voir un peu Louis XIV face à un « assuré social »… Il verrait si l’État c’est lui!”

Louis XIV (1638–1715) roi de France et de Navarre de 1643 à 1715

À propos de la valeur portée au peuple par la noblesse.

Paul-Louis Courier photo
Frédéric Bastiat photo
Arthur C. Clarke photo
Pascal Décaillet photo

“De Weck, sous son apparence de neutralité, est quelqu'un en fait qui est d'un parti, d'une vision, d'une manière de voir.”

Pascal Décaillet (1958) journaliste, animateur et producteur de radio et télévision suisse

À propos de Roger de Weck.
Sur des personnalités suisses

Marie d'Agoult photo
Maurice Merleau-Ponty photo
Maurice Merleau-Ponty photo
Gabriele d'Annunzio photo
Michel Houellebecq photo
Amos Oz photo
Cormac McCarthy photo

“Donc il ont eu entre leurs mains ce questionnaire sur les problèmes rencontrés par les enseignants dans leur travail. Et ils ont retrouvé les formulaires qui avaient été remplis et renvoyés par des établissements de tout le pays en réponse au questionnaire. Et les plus gros problèmes signalés c'étaient des trucs comme parler en classe et courir dans les couloirs. Mâcher du chewing-gum. Copier en classe. Des trucs du même tabac. Alors les enseignants en question ont pris un formulaire vierge et en ont imprimé un paquet et ont envoyé les formulaires aux mêmes établissements. Quarante ans plus tard. Voici quelque-unes des réponses. Les viols, les incendies volontaires, les meurtres. La drogue. les suicides. Alors ça m'a fait réfléchir. Parce que la plupart du temps, chaque fois que je dis quelque chose sur le monde qui part à vau-l'eau on me regarde avec un sourire en coin et on me dit que je vieillis. Que c'est des symptômes. Mais ce que je pense à ce sujet c'est que quelqu'un qui ne peut pas voir la différence entre violer et assassiner les gens et mâcher du chewing-gum a un problème autrement plus grave que le problème que j'ai moi. C'est pas tellement long non plus quarante ans. Peut-être que les quarante prochaines années sortiront certains de leur anesthésie. Si c'est pas trop tard.”

Cormac McCarthy (1933) écrivain américain

Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme, 2005

Eugène Manuel photo
Socrate photo
Charles Fabry photo
Yasmina Khadra photo

“J’ai connu quelqu’un, il y a longtemps. C’était un garçon ordinaire, sauf qu’il m’a tapé dans l’œil dès que je l’ai vu. Il était gentil, et tendre. J’ignore comment il a fait, mais au bout d’un flirt il a réussi à être le centre de l’univers pour moi. J’avais le coup de foudre toutes les fois qu’il me souriait, si bien que lorsqu’il me faisait la gueule quelquefois il me fallait allumer toutes les lampes en plein jour pour voir clair autour de moi. 'Je l’ai aimé comme c’est rarement possible'. Par moments, au comble du bonheur, je me posais cette question terrible : et s’il me quittait? Tout de suite, je voyais mon âme se séparer de mon corps. Sans lui, j’étais finie. Pourtant, un soir, sans préavis, il a jeté ses affaires dans une valise et il est sorti de ma vie. Des années durant, j’ai eu l’impression d’être une enveloppe oubliée après une mue. Une enveloppe transparente suspendue dans le vide. Puis, d’autres années ont passé, et je me suis aperçue que j’étais encore là, que mon âme ne m’a jamais faussé compagnie, et d’un coup, j’ai recouvré mes esprits… […] Ce que je veux dire est simple, Amine. On a beau s’attendre au pire, il nous surprendra toujours. 'Et si, par malheur, il nous arrive d’atteindre le fond, il dépendra de nous, et de nous seuls, d’y rester ou de remonter à la surface.' Entre le chaud et le froid, il n’y a qu’un pas. Il s’agit de savoir où mettre les pieds. C’est très facile de déraper. Une précipitation, et on pique du nez dans le fossé. Mais est-ce la fin du monde? Je ne le pense pas. Pour reprendre le dessus, il suffit juste de se faire une raison.”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Attentat, 2005

Claude Debussy photo

“Voir le jour se lever est plus utile que d'entendre la Symphonie Pastorale.”

Claude Debussy (1862–1918) compositeur français

1901

Andreï Makine photo
Marilyn Monroe photo
Patrick Bruel photo
Octave Gréard photo
Anne-Thérèse de Marguenat de Courcelles photo
Molière photo
Alexandre Najjar photo
André Breton photo
Gilles Simon photo
André Breton photo
Hippolyte Taine photo
Annie Le Brun photo
Juliette Gréco photo

“En 1954, j'étais au balcon du Gaumont-Palace à Paris, un très beau cinéma, avec des orgues, et j'ai vu arriver ce machin dégingandé, avec un côté Don Quichotte déjà, de grands bras, de longues pattes, une figure longue aussi. Il jouait trois chansons à l'entracte, personne ne l'écoutait. Je suis tombée en arrêt comme un chien de chasse. Canetti [propriétaire du cabaret Les Trois Baudets] m'a dit : « Ah ! Bon, ça vous intéresse ? Il s'appelle Brel, il est Belge. On essaie, on va voir… » On a vu.”

Juliette Gréco (1927) chanteuse de variétés et artiste dramatique

fr
L'entretien entre Juliette Gréco et la journaliste Véronique Mortaigne, est précédé d'un paragraphe sur les circonstances de l'entretien et d'un autre paragraphe de présentation de l'album Juliette Gréco chante Brel, sorti le 28 octobre 2013 chez Deutsche Grammophon/Universal Music, et qui contient 12 chansons de Jacques Brel arrangées par le pianiste Bruno Fontaine et par le mari de la chanteuse, Gérard Jouannest.
Première rencontre avec Jacques Brel

Boris Cyrulnik photo
Ismail Kadare photo

“Quand j’ai embrassé ma mère pour lui souhaiter bonne nuit, elle m’a dit qu’elle trouvait bien étrange de fêter son dernier Noël. Elle regardait la neige tomber derrière la fenêtre, au-dessus de l’évier de la cuisine. Je n’ai rien su répondre, mais j’ai été sauvé lorsqu’elle a dissimulé le cachet de Carla dans un morceau de fromage. Comme il était déroutant de voir ces deux femmes dont les corps les condamnait à un départ précoce. J’ai voulu me permettre de fêter la naissance de Jésus sans m’attarder outre mesure sur l’utilisation du christianisme comme une massue destinée à façonner le monde dans la violence. Je ne parvenais pas à définir avec exactitude ce qui restait de ma religion, hormis le fait que j’avais acquis une certaine compassion en regardant en dehors de moi plutôt qu’en moi. Je ne savais absolument pas si je croyais encore à la résurrection. En ma qualité d’humain parmi plusieurs milliards de mes congénères, j’avais laissé le monde acquérir une dimension beaucoup plus vaste et le poudroiement des étoiles scintillantes, tellement spectaculaire à Grand Marais bien qu’ici réduit au seul souvenir par la lumière ambiante de Chicago, m’a une fois encore rassuré : mes efforts pour m’éloigner des préoccupations strictement personnelles allaient dans le bon sens.”

Jim Harrison (1937–2016) écrivain américain

De Marquette à Veracruz, 2004

Jean-Jacques Rousseau photo
François Mitterrand photo
Jean Giono photo
Alexis de Tocqueville photo
Frigide Barjot photo
Dominique Fernandez photo
Loïc Decrauze photo
Cormac McCarthy photo
Jack Vance photo
Augustin d'Hippone photo

“Des hommes jugent, qui ne peuvent voir la conscience de ceux qu'ils jugent. Aussi la torture interroge souvent d'innocents témoins sur la vérité relative à une cause qui leur est étrangère. Que dirai-je de cette torture même que chacun subit pour sa propre cause? On demande à un homme s'il est coupable, et on le met au supplice; et l'innocent, pour un crime incertain, souffre une peine trop certaine; non que l'on découvre qu'il a commis le crime, mais l'on ignore s'il ne l'a pas commis! Et pourtant l'ignorance du juge est d'ordinaire le malheur de l'innocent. Et ce qui est plus odieux encore, ce dont on ne saurait trop gémir, erreur qu'il faudrait, s'il était possible, baigner dans des torrents de larmes, un juge torture un accusé de peur de faire mourir un innocent par ignorance, et cette malheureuse ignorance donne la torture et la mort à l'innocent qu'elle a torture pour ne pas le faire mourir innocent. Si en effet, selon la sagesse de ces philosophes, il préfère sortir de cette vie que de souffrir plus longtemps ces tortures, il déclare avoir commis le crime qu'il n'a pas commis. Il est condamné, il est mis a mort, et le juge ignore s'il a frappé un coupable ou un innocent; et cependant, de peur de le frapper innocent, le juge l'a mis à la torture; et voilà un innocent que le juge, pour éclairer son ignorance, met à la torture, et que dans son ignorance il tue!”

Quando quidem hi judicant, qui conscientias eorum, de quibus judicant, cernere nequeunt. Unde sæpe coguntur tormentis innocentium testium ad alienam causam pertinentem quærere veritatem. Quid cum in sua causa quisque torquetur et, cum quæritur utrum sit nocens, cruciatur et innocens luit pro incerto scelere certissimas pœnas, non quia illud commisisse detegitur, sed quia non commisisse nescitur? Ac per hoc ignorantia judicis plerumque est calamitas innocentis. Et quod est intolerabilius magisque plangendum rigandumque, si fieri possit, fontibus lacrimarum, cum propterea judex torqueat accusatum, ne occidat nesciens innocentem, fit per ignorantiæ miseriam, ut et tortum et innocentem occidat, quem ne innocentem occideret torserat. Si enim secundum istorum sapientiam elegerit ex hac vita fugere quam diutius illa sustinere tormenta; quod non commisit, commisisse se dicit. Quo damnato et occiso, utrum nocentem an innocentem judex occiderit, adhuc nescit, quem ne innocentem nesciens occideret torsit; ac per hoc innocentem et ut sciret torsit, et dum nesciret occidit.
la
Citations de saint Augustin, La Cité de Dieu

Arthur Preuss photo

“Parmi les influences variées qui sont sans cesse engagée dans l'intention de former les idées américaines et façonner la vie américaine la Franc-maçonnerie doit, pour être juste, se voir concédée une place proéminente. Ses principes sont colportés par notre presse quotidienne, son dévouement pour l'humanité sont un thème constant pour la langue ou le stylo; ses membres sont, en grande partie nos faiseurs de loi, nos juges, nos gouvernants; même les présidents de notre république rejoignent ouvertement leur rangs; les éducateurs de notre jeunesse à l'école et à l'université sont souvent ses adhérents, et encouragent parmi leur élèves des sociétés qui imitent ses secrets et méthodes, préparant la jeunesse à devenir ses zélés partisans au cours de leur vie. Pour couronner le tout, les ministres du culte protestants et évêques figurent parmi leur initiés et avocats, de sorte que non seulement la pierre d'angle de nos bâtiments publics, mais même celles des églises protestantes sont placées par ses officiers et consacrées dans leur rites mystiques. Nier son influence parmi nous serait nier un fait aussi évident que la lumière du jour.”

Arthur Preuss (1871–1934) journaliste américain

Among the varied influences that are ceaselessly engaged in shaping American ideas and molding American life, Freemasonry must, in all fairness, be conceded a prominent place. Its principles are scattered broadeast by our daily press; its labors for humanity are the constant theme of tongue and pen; its members are, in great part, our lawgivers, our judges, our rulers; even the presidents of our republic openly join its ranks; the educators of our youth in school and university are often its adherents, and encourage among their pupils societies which ape its secrecy and methods and prepare the young to become its zealous partisans in after life. To crown ail, Protestant ministers and bishops are its initiates and advocates, so that often not only the corner stones of our public buildings, but even those of Protestant churches, are laid by its officers and consecrated by its mystic

Denis Diderot photo
Gabriel García Márquez photo
Jean-Jacques Rousseau photo
Anne Calife photo

“Peu importaient les mots, c’étaient ces images qui me lacéraient, ces images qui passaient, repassaient, infernales, comme la boucle du Chat. Trois jours plus tard, encore là devant la télévision, délaissant radio et journaux. Besoin de ces images. Besoin de voir.”

Anne Calife (1966) littératrice française, romancière et dramaturge, a été aussi professeur de sciences médico-sociales

Anne Calife sous le nom de Anne Colmerauer, La déferlante, 2003, Anne Calife, Paul et le chat, 2004

André Breton photo
George Carlin photo
César Chesneau Dumarsais photo
Ernst Jünger photo
Irène Némirovsky photo

“Un certain héritage historique, la fortune et la virtù sont les trois déterminants majeurs que l’on peut voir à l’œuvre derrière tous les grands évènements de l’histoire.”

Dominique Venner (1935–2013) historien, journaliste et essayiste français d'extrême droite

La « virtù des acteurs [de l’histoire] » est définie par l’auteur quelques lignes plus haut dans l’ouvrage : « leurs aptitudes dans l’action et leur capacité à saisir la chance. »
Histoire et tradition des Européens : 30 000 ans d'identité, 2002

Jean-Jacques Rousseau photo
Marie de Sévigné photo
Michel Vézina photo

“Nous ne pouvons jamais exister sans que quelqu'un, en face, ne nous le fasse entendre et voir.”

Michel Vézina (1960) écrivain québécois

Parti pour Croatan , 2014

“Le désert n'est immobile que pour ceux qui ne [savent] pas voir.”

Esteban du désert rouge, 1998

Jean-Jacques Rousseau photo
James Joyce photo
Augustin Thierry photo
Loïc Decrauze photo
Jean-Claude Rodet photo

“La monodiète est une réduction de la diversité alimentaire qui consiste à n'absorber qu'une seule catégorie d'aliments, voire un seul aliment, pendant une certaine durée.”

La cure est le traitement des maladies, des affections graves ou chroniques.
Cures et monodiètes, 2012

Nicolas Malebranche photo
Lucrèce photo

“Il est doux, quand sur la grande mer les vents soulèvent les flots, d'assister de la terre aux rudes épreuves d'autrui : non que la souffrance de personne nous soit un plaisir si grand; mais voir à quels maux on échappe soi-même est chose douce.”

Suave, mari magno turbantibus aequora ventis
e terra magnum alterius spectare laborem;
non quia vexari quemquamst iucunda voluptas,
sed quibus ipse malis careas quia cernere suavest.
la
De natura rerum (De la nature)

Adolf Hitler photo
Cicéron photo
François Mitterrand photo
James Ellroy photo
Jean-Marie Le Pen photo
Bertrand Laverdure photo

“Ne voir la vie que sous la coupole du tragique occulte une bonne partie de ses manifestations naturelles.”

Bertrand Laverdure (1967) journaliste, poète et écrivain canadien

La chambre Neptune, 2016

Gilbert Keith Chesterton photo
Noam Chomsky photo

“Être un intellectuel n'a virtuellement rien à voir avec le fait de travailler avec son cerveau, ce sont des choses différentes.”

Noam Chomsky (1928) linguiste et philosophe américain

Comprendre le pouvoir. L'indispensable de Chomsky, 2006, Premier mouvement

Novalis photo
Corinne Maier photo
Bernard-Henri Lévy photo
Pierre Brossolette photo

“[…] Pour les Français, la guerre sera finie quand ils pourront voir ce film Autant en emporte le vent et lire Le Canard enchaîné.”

Pierre Brossolette (1903–1944) personnalité politique française

Phrase prononcée par Pierre Brossolette à Jean-Pierre Melville, à Londres

Octavio Paz photo
Luc Ferry photo
Yasmina Khadra photo

“Comment t’as fait pour t’en sortir? lui demande Einstein éberlué.
— J’sais pas. Là-bas, on se pose pas ce genre de question. On est là, et c’est tout. Tu t’y habitues. Tu crois que le plus dur est passé, mais t’es jamais au bout de tes surprises. C’est comme si tu marchais dans la vallée des ténèbres. Plus tu avances, plus tu t’enfonces. Et plus tu relèves, et plus tu te dis c’est pas possible, j’suis mort, c’sont d’autres diables qui prennent possession de mon corps. Je vous jure que c’est la vérité. Tu te dis je me connais, je connais mes limites, j’peux pas avoir parcouru tout ce chemin et rester vivant. C’est dingue. C’est ainsi que j’ai appris qu’un homme est capable d’aller au-delà de la mort et de revenir. Ça m’est arrivé. Vous savez ce qu’est le mitard? Eh bien, ça n’a rien à voir avec ce que l’on imagine, car il dépasse l’imagination. Toucher le fond, ça a du sens, au mitard. Quelqu’un qui a pas échoué au mitard peut pas savoir ce que c’est, toucher le fond. T’es au bas de l’échelle, et tu es absorbé par le sol comme une rinçure. Tu disparais de la surface de la Terre. T’es tellement mal que tu cesses de souffrir. Les minutes deviennent des jours, et les jours des éternités. Tu te mets à voir des choses incroyables, et le mur, dans le noir total, a soudain des oreilles et des yeux. C’est au mitard que j’ai senti la présence du Seigneur. Il était si près que je percevais son souffle sur mon visage. Il avait de la peine pour moi…”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Olympe des Infortunes, 2010

Paul Léautaud photo
André Breton photo
James Joyce photo