Citations sur tout
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“Nous vivons effectivement un moment historique. Le genre d'occasion où la crise remet en question toutes les certitudes et les esprits sont plus ouverts au changement. Ce sont des moments extraordinaires et qui n'arrivent pas tous les jours. Nous devons comprendre qu'il s'agit vraiment d'un de ces moments où il y a une plus grande plasticité qui fait que nous pouvons effectuer un vrai changement.”

José Manuel Durão Barroso (1956) homme politique portugais

We are indeed living historic moments. The kind of occasion where the crisis calls in to question all certainties and minds are more open to change. These are very special moments and they are not happening everyday. We have to understand that it’s really one of those moments where there is some higher plasticity and then where we can make a real change
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Crise financière et nouvel ordre mondial

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“Nos haines et nos amours, nos colères et notre douceur, notre force et notre faiblesse, notre paresse et notre activité, la morale a tout cela à diriger.”

Joseph Joubert (1754–1824) philosophe et essayiste français

Tome 1, De la sagesse, de la vertu, de la morale, de la règle et du devoir

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“Tout jeu contient l'idée de mort.”

Jim Morrison (1943–1971) chanteur des Doors

All games contain the idea of death.
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Les Seigneurs : Notes sur la vision (), 1969

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“[…]quand l'État a changé de principes, c'est sans retour; tout ce qu'on leur oppose n'est plus de principe, et le principe établi entraîne tout.”

Louis Antoine de Saint-Just (1767–1794) homme politique français

Écrits théoriques, L'esprit de la Révolution et de la constitution de France, 1791

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“J'ai reçu comme beaucoup de camarades un coup sur la tête et puis ensuite la victoire de la droite, tout cela bien sûr secoue. Mais ne vous inquiétez pas, je retrouve le moral.”

Marie-George Buffet (1949) femme politique française

À propos de son résultat au 1 tour de l'élection présidentielle de 2007 (1,93 %) et de la victoire de Nicolas Sarkozy.
Interviews

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“Quoi qu'il en soit, on peut dire d'une manière générale que toutes les libertés politiques doivent être suspendues en Algérie.”

Alexis de Tocqueville (1805–1859) philosophe politique, homme politique, historien, précurseur de la sociologie et écrivain français

Œuvres complètes, La condamnation de la colonisation en Algérie

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“Quand un moine, prebstre, usurier, ou advocat veult mal à quelque gentilhome de son pays, il envoye vers luy un de ces Chiquanous. Chiquanous le citera, l'adjournera le oultragera le injurira impudentement, suyvant son record et instruction : tant que le gentilhomme, s'il n'est paralytique de sens, et plus stupide qu'une Rane Gyrine, sera constrainct luy donner bastonnades, et coups d'épée sus la teste, ou la belle jarretade, ou mieulx le jecter par les crenaulx et fenestres de son chasteau. Cela faict, voylà Chiquanous riche pour quatre moys. Comme si coups de bastons feussent ses naïfves moissons. Car il aura du moine, de l'usurier, ou advocat salaire bien bon : et reparation du gentilhome aulcunefois si grande et excessive que le gentilhomme y perdra tout son avoir : avecques dangier de miserablement pourrir en prison : comme s'il eust frappé le Roy.”

François Rabelais (1494–1553) auteur français du 16e siècle

fr
Quand un moine, prêtre, usurier ou avocat veut du mal à quelque gentilhomme de son pays, il lui envoie un Chicanous. Le Chicanous l'interpellera, l'assignera, l'outragera, l'injurira sans pudeur, suivant son rapport et ses instructions, si bien que le gentilhomme, s'il n'est paralytique de sens, ni plus insensible qu'un têtard, sera contraint lui donner des bastonnades, des coups d'épées sur la tête, ou sur les jarrets, ou mieux le jeter par les créneaux et fenêtres de son château. Cela fait, voilà Chicanous riche pour quatre mois. Comme si les coups de bâtons étaient ses moissons naturelles. Car il aura du moine, de l'usurier oou de l'avocat un salaire conséquent, avec la réparation du gentilhomme, si grande et excessive qu'il y perdra tout son avoir, avec le danger de pourrir mérisablement en prison, comme s'il avait frappé le roi.
Œuvre, Quart Livre

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“La liberté personnelle n'implique-t-elle pas que tout être n'est sujet qu'à sa propre domination?”

Kenneth Bulmer (1921–2005) écrivain britannique de science-fiction

La Cité folle, 1971

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“L'esprit est un produit de l'évolution, tout comme les dents ou les orteils.”

Ian Watson (1943) auteur de science-fiction britannnique

Ambassade de l'espace, 1977

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“Ce qui me frappa [chez les Américains], c'est la grande influence du Noir, influence psychologique naturellement sans mélange de sang. L'expression émotionnelle de l'Américain, particulièrement sa façon de rire, peut être étudiée le mieux dans les suppléments des journaux américains; ce rire inimitable de Roosevelt, vous le trouverez dans sa forme primitive chez le Noir américain. La démarche particulière avec les articulations relativement lâches ou bien la hanche balancée que l'on observe si souvent chez les Américains proviennent du Noir américain. La musique américaine a pris au Noir sa principale inspiration tout comme la danse. […] La vivacité de l'Américain moyen, qui se manifeste non seulement au jeu de baseball, mais tout particulièrement par un amour extraordinaire de l'expression verbale — le flot perpétuel et sans limite de bavardages qui caractérisent les journaux américains en est l'exemple le plus marquant — ne peut guère dériver des ancêtres germaniques, mais ressemble surtout au « bavardage » du village africain. […] Ainsi l'Américain nous présente l'image singulière d'un Européen avec le comportement d'un Noir et l'âme d'un Indien.”

Carl Gustav Jung (1875–1961) Médecin psychiatre suisse qui crée la psychologie analytique

Another thing that struck me was the great influence of the Negro, a psychological influence naturally, not due to the mixing of blood. The emotional way an American expresses himself, especially the way he laughs, can best be studied in the illustrated supplements of the American papers; the inimitable Teddy Roosevelt laugh is found in its primordial form in the American Negro. The peculiar walk with loose joints, or the swinging of the hips so frequently observed in Americans, also comes from the Negro. American music draws its main inspiration from the Negro, and so does the dance. […] The vivacity of the average American, which shows itself not only at baseball games but quite particularly in his extraordinary love of talking - the ceaseless gabble of American papers is an eloquent example of this - is scarcely to be derived from his Germanic forefathers, but is far more like the chattering of a Negro village. […] Thus the American presents a strange picture: a European with Negro behaviour and an Indian soul.
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“Ici, tout le monde n'a qu'un droit. Celui d'être de mon avis.”

Madonna (1958) chanteuse américaine

Listen, everyone is entitled to my opinion.
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Années 1990

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“J'ai dû attendre quatorze ans avant d'avoir un poste de chartiste. j'ai passé toutes ses années à faire des « petits boulots ». J'ai, par exemple, donné des leçons chez des particuliers aux quatre coins de Paris. C'est pour cela que je comprends bien les jeunes qui ont tant de mal à trouver du travail aujourd'hui.”

Régine Pernoud (1909–1998) archiviste paléographe et historienne médiéviste, fondatrice et directrice du Centre Jeanne d’Arc, à Orléan…

Citations de ses ouvrages, Histoire et lumière, 1998, Éléments biographiques

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“Mon cœur se contracte au spectacle qui s’offre à moi… Janin… C’était la grande cité de mon enfance. Les terres tribales se trouvant à une trentaine de kilomètres de là, j’accompagnais souvent mon père quand il se rendait en ville proposer ses toiles à de louches marchands d’art. À cette époque, Janin me paraissait aussi mystérieuse que Babylone, et j’aimais à prendre ses nattes pour des tapis volants. Puis, lorsque la puberté me rendit plus attentif au déhanchement des femmes, j’appris à m’y rendre seul comme un grand. Janin, c’était la ville rêvée des anges délurés, avec ses petites manières de grosse bourgade singeant les grandes villes, sa cohue incessante qui rappelle le souk un jour de ramadan, ses boutiques aux allures de caverne d’Ali Baba où les babioles s’évertuaient à minimiser l’ombre des pénuries, ses ruelles parfumées où les galopins évoquaient des princes aux pieds nus; mais aussi son côté pittoresque qui fascinait les pèlerins dans une vie antérieure, l’odeur de son pain que je n’ai retrouvée nulle part ailleurs et sa bonhomie toujours vivace malgré tant d’infortunes… Où sont donc passées les petites touches qui faisaient son charme et sa griffe, qui rendaient la pudeur de ses filles aussi mortelle que leur effronterie et les vieillards vénérables en dépit de leur caractère impossible? Le règne de l’absurde a ravagé jusqu’aux joies des enfants. Tout a sombré dans une grisaille malsaine. On se croirait sur une aile oubliée des limbes, hantée d’âmes avachies, d’êtres brisés, mi-spectres mi-damnés, confits dans les vicissitudes tels des moucherons dans une coulée de vernis, le faciès décomposé, le regard révulsé, tourné vers la nuit, si malheureux que même le grand soleil d’As-Samirah ne parvient pas à l’éclairer.
Janin n’est plus qu’une ville sinistrée, un immense gâchis; elle ne dit rien qui vaille et a l’air aussi insondable que le sourire de ses martyrs dont les portraits sont placardés à chaque coin de la rue. Défigurée par les multiples incursions de l’armée israélienne, tour à tour clouée au pilori et ressuscitée pour faire durer le plaisir, elle gît dans ses malédictions, à bout de souffle et à court d’incantations…”

Yasmina Khadra (1955) écrivain algérien

L’Attentat, 2005

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“Tout est à recommencer. À l'infini. Jusqu'au sommeil.”

Éric McComber (1964) écrivain canadien

La Solde, 2011

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“Tomber amoureux n'est pas du tout la chose la plus stupide que font les gens — mais la gravitation ne peut en être tenue pour responsable.”

Albert Einstein (1879–1955) physicien allemand

Falling in love is not at all the most stupid thing that people do — but gravitation cannot be held responsible for it.
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“Le moment venu, nous connaîtrons toutes les réponses, le moment venu nous comprendrons pourquoi.”

James Sallis (1944) romancier américain

Le Frelon noir , 1996

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“Charlie Chaplin est au dessus de tout éloge, puisqu'il est le plus grand.”

Charlie Chaplin (1889–1977) acteur britannique

À propos de Charlie Chaplin

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“Je dirai que le rire est un remède à tout. Mais c'est même plus que ça. C'est comme un régime entier d'antibiotiques et de corticoïdes. Le rire fait dégonfler notre psyché nationale et il applique par-dessus une crème antibiotique… Manifestement, c'est un défi de faire venir la lumière dans l'obscurité, mais c'est mieux que de rien faire d'autre que pleurer.”

Stephen Colbert (1964) humoriste, satiriste et animateur de télévision américain

I would say laughter is the best medicine. But it’s more than that. It’s an entire regime of antibiotics and steroids. Laughter brings the swelling down on our national psyche, and then applies an antibiotic cream... Obviously, it’s a challenge to make light of the darkness but, um, it’s better than crying about it.
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“Il n'y a pas de vraie façon pour les femmes de vraiment en apprendre au sujet du sexe dans notre culture. …Il y a des articles au sujet du sexe dans les magazines pour femmes, mais ce n'est pas le genre de renseignements que je cherche. Il y avait un article dans Cosmopolitan au sujet de comment paraître son mieux au lit avec son amant. C'était des astuces comme si tu mets ton bras sous les seins, ils sont plus hauts… ou si tu te couches sur le dos, tu auras le ventre plat, ou si vous faites du sexe anal, il ne voit pas ta cellulite. C'est con! Parce que je deviens si laide quand je baise, et je m'en fous, et si ça t'importe de quoi j'ai l'air quand tu me baises, tu devrais pas être en train de me baiser de toute façon!”

Margaret Cho (1968) actrice américaine

There's no real way for women to really learn about sex in our culture... There are articles about sex in women's magazines, but that's not the kind of information I'm after. There was this article in Cosmopolitan about How To Look Good In Bed with your lover. It was these tips like, if you put your arm under your breasts they're higher... or if you're laying on your back, your stomach is flat, or if you're having anal sex, he can't see your cellulite! That is wrong, because I get so ugly when I fuck and I don't care. And if you care what I look like when you're fucking me, you shouldn't be fucking me in the first place!!
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Notorious C.H.O.

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“Selon Nietzsche, le prêtre a triomphé du guerrier, par la ruse, en subvertissant les systèmes de valeur. Toute l'origine de la morale est là.”

Michel Puech (1960) philosophe français

La philosophie en clair : 10 classiques sérieusement dépoussiérés, 1999.

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“Cette information nous apprend, tout d'abord, que l'entrée dans le gouvernement révolutionnaire de représentants du prolétariat socialiste aux côtés de la petite bourgeoisie est, sur le plan des principes, parfaitement acceptable et, dans des conditions déterminées, tout simplement obligatoire. Cette information nous montre ensuite que la tâche réelle dont la Commune a dû s'acquitter était avant tout la réalisation de la dictature non pas socialiste, mais démocratique, l'application de notre « programme minimum ». Enfin, cette information nous rappelle que, tirant la leçon de la Commune de Paris, nous devons imiter non ses erreurs (les communards n'ont pas pris la Banque de France, ils n'ont pas lancé d'offensive contre Versailles, n'avaient pas de programme clair, etc.), mais ces actions pratiques couronnées de succès qui nous montrent la voie à suivre. Nous ne devons pas emprunter le mot « Commune » aux grands combattants de 1871, nous ne devons pas répéter aveuglément chacun de leurs mots d'ordre, mais promouvoir clairement des mots d'ordre de programme et d'action qui répondent à la situation actuelle de la Russie et que l'on peut résumer ainsi: dictature révolutionnaire démocratique du prolétariat et des paysans.”

Lénine (1870–1924) révolutionnaire et homme d'état soviétique

Conclusion de l'article « La Commune de Paris et les tâches de la dictature démocratique», in Prolétari n°8 du 17 juillet 1905

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“Tout le monde à sa croix.”

Harry Crews (1935–2012) écrivain américain

La Malédiction du Gitan, 1974

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“Quiconque refusera d’obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le corps : ce qui ne signifie pas autre chose sinon qu’on le forcera à être libre.”

Raccourcissement de la citation originelle : [Afin donc que le pacte social ne soit pas un vain formulaire, il renferme tacitement cet engagement qui seul peu donner de la force aux autres, que quiconque refusera d’obéir à la volonté générale y sera contraint par tout le corps : ce qui ne signifie pas autre chose sinon qu’on le forcera à être libre […].]
Du contrat social, 1762

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“Quand il veut, le diable fait tout bien.”

François Andrieux (1759–1833) avocat, poète et auteur dramatique français