Citations sur pluie
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“L'individu est la plus étrange création de l´homme.”

Paul Valéry (1871–1945) écrivain, poète et philosophe français

Mauvaises pensées et autres

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“[…] plus on juge, moins on aime […]”

Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort (1741–1794) poète, journaliste et moraliste français

Maximes et pensées

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“Si le peuple est souverain, il doit exercer lui-même tout le plus qu'il peut de souveraineté.”

Gracchus Babeuf (1760–1797) homme politique et révolutionnaire français

Le peuple et les citoyens

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“Ne cherche plus à cacher ta surdité; que l'Art aussi en ait connaissance.”

Ludwig van Beethoven (1770–1827) compositeur allemand

1806
Carnets de notes

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“La société ne subira plus son destin, elle le créera.”

Nicolas Schöffer (1912–1992) sculpteur et plasticien français

La Ville cybernétique, 1969

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“Darwin préconisait de faire disparaitre les lois et les coutumes qui empêchent les plus capables de réussir.”

Albert Jacquard (1925–2013) biologiste, généticien, chercheur et essayiste français

Citations extraites de ses œuvres, Au péril de la science ?, 1984

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“Une vérité incroyable peut faire plus de mal qu'un mensonge.”

À l'est d'Éden, 1952, Deuxième partie, Chapitre XXII

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“Il y avait entre les cercles doctrinaires studieux, raisonneurs, bien nobles alors assurément, mais surtout fructueux, et les cercles purement aristocratiques et frivoles, il y avait un intervalle fort marqué, un divorce obstiné et complet; d'un côté les lumières, les idées modernes, de l'autre le charme ancien, séparés par des prétentions et une morgue réciproque. En quelque endroit pourtant la conciliation devait naître et s'essayer. De même que du sein des rangs royalistes une voix éloquente s'élevait par accès, qui conviait à une chevaleresque alliance la légitimité et la liberté, et qui, dans l'ordre politique, invoquait un idéal de monarchie selon la Charte, de même, tout à côté, et avec plus de réussite, dans la haute compagnie, il se trouvait une femme rare, qui opérait naturellement autour d'elle un compromis merveilleux entre le goût, le ton d'autrefois et les puissances nouvelles. Le salon de Mme de Duras, sa personne, son ascendant, tout ce qui s'y rattache, exprime, on ne saurait mieux, l'époque de la Restauration par un aspect de grande existence encore et d'accès à demi aplani, par un composé d'aristocratie et d'affabilité, de sérieux sans pesanteur, d'esprit brillant et surtout non vulgaire, semi-libéral et progressif insensiblement, par toute cette face d'illusions et de transactions dont on avait ailleurs l'effort et la tentative, et dont on ne sentait là que la grâce. C'à été une des productions naturelles de la Restauration, comme ces îles de fleurs formées un moment sur la surface d'un lac, aux endroits où aboutissent, sans trop se heurter, des courants contraires. On a comparé toute la construction un peu artificielle de l'édifice des quinze ans à une sorte de terrasse de Saint-Germain, au bas de laquelle passait sur la grande route le flot populaire, qui finit par la renverser : il y eut sur cette terrasse un coin, et ce ne fut pas le moins attrayant d'ombrage et de perspective, qui mérite de garder le nom de Mme de Duras : il a sa mention assurée dans l'histoire détaillée de ces temps.”

Claire de Duras (1777–1828) écrivain française

Juin 1834
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“Près de quarante mille bébés sont venus au monde durant cette sinistre période. Dans les années 1960, les chercheurs se sont penchés sur l'évolution de ces rescapés de la famine : les fœtus qui en étaient à leur dernier trimestre de gestation au plus dur de cet hiver de la faim sont venus au monde avec un déficit de poids. Par la suite, ces enfants ont été correctement alimentés et se sont développés normalement. Mais, à l'age adulte, beaucoup ont été atteints de diabète.
Quand aux fœtus qui en étaient aux six premiers mois de gestation lorsque la famille s'est fait le plus cruellement ressentir, ceux-ci sont nés avec un poids normal, ayant vraisemblablement rattrapé leur retard de croissance au cours du dernier trimestre de la grossesse. Une fois adultes, ces personnes ont cependant donné naissance à des enfants de très petite taille... Les sujets exposés à la famine prénatale ont également développé une propension accrue aux affections rénales et pulmonaires obstructives, à l'athérosclérose, à l'hypertension artérielle, à l'obésité et aux troubles cardiaques. À la quarantaine, de nombreux cas de diabète et d'obésité ont été observés chez les femmes, tandis que les hommes se révélaient prédisposés à la schizophrénie et une hypersensibilité biologique au stress… David Barker, un chercheur britannique, a tenté dans les années 1980 d'expliquer ce phénomène ; il a conclut que le corps de la femme enceinte influe sur le développement du fœtus afin d'augmenter ses chances de survie.”

Le régime génotype, 2008

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“Il est en Europe un État, la France, qui en est menacé. C’est un pays riche, dont la population ne s’accroît plus, entouré de pays pauvres dont la population s’accroît constamment. L’immigration de ces voisins est fatale, et d’autant plus fatale que les exigences croissantes de nos ouvriers la rendent nécessaire pour les besoins de l’agriculture et de l’industrie. Les avantages que trouvent ces émigrants sur notre sol sont évidents. […] un travail plus facile et mieux rétribué que sur leur territoire natal. Ils se dirigent vers notre pays, non seulement parce qu’il est plus riche, mais aussi parce que la plupart des autres édictent chaque jour des mesures pour les repousser. L’invasion des étrangers est d’autant plus redoutable, que ce sont, naturellement, les éléments les plus inférieurs, ceux qui n’arrivaient pas à se suffire à eux-mêmes dans leur patrie, qui émigrent. Nos principes humanitaires nous condamnent à subir une invasion croissante d’étrangers. Ils n’étaient pas 400 000 il y a quarante ans, ils sont plus de 1 200 000 aujourd’hui, et ils arrivent en rangs chaque jour plus pressés. Si l’on ne considérait que le nombre d’italiens qu’elle contient, Marseille pourrait être qualifiée de colonie italienne. […] Si les conditions actuelles ne changent pas, c’est-à-dire si ces invasions ne s’arrêtent pas, il faudra un temps bien court pour qu’en France un tiers de la population soit devenu allemand et un tiers italien. Que devient l’unité, ou simplement l’existence d’un peuple, dans des conditions semblables?”

À propos de l'immigration européenne, principalement italienne.
Lois psychologiques de l'évolution des peuples (1894)

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“À peine arrivé à l’endroit où avait été Carthage, le saint roi, comme l’appelait déjà la renommée, mourut de la peste en répétant le nom de Jérusalem, que personne n’entreprendrait plus de délivrer après lui.”

Jacques Bainville (1879–1936) critique littéraire, publiciste, journaliste, chroniqueur de politique étrangère, historien et académicien …

À propos de saint Louis
Histoire de France

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“Quand le christianisme (s'est massifié), le concept de chrétien (s')est vidé. En effet […], on ne peut être chrétien qu'en étant en opposition, en prenant une conduite d'opposition. L'opposition supprimée, il n'y a plus de sens à se dire chrétien. La chrétienté a astucieusement aboli le christianisme […]. […] Le christianisme (authentique) a été aboli par sa propagation.”

Jacques Ellul (1912–1994) professeur d'histoire du droit, sociologue et théologien protestant français

La subversion du christianisme, 1984
Source: En note de bas de page, Ellul précise qu'il reprend ici parfois mot pour mot des propos du philosophe danois Søren Kierkegaard.

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“Au demeurant, la situation internationale fait que la Russie est aujourd'hui rejetée en arrière; que dans l'ensemble la productivité du travail national est maintenant sensiblement moins élevée chez nous qu'avant la guerre. Les puissances capitalistes de l'Europe occidentale, en partie sciemment, en partie spontanément, ont fait tout leur possible pour nous rejeter en arrière, pour profiter de la guerre civile en Russie en vue de ruiner au maximum notre pays. Précisément une telle issue à la guerre impérialiste leur apparaissait, bien entendu, comme offrant des avantages sensibles. Si nous ne renversons pas le régime révolutionnaire en Russie, nous entraverons du moins son évolution vers le socialisme, voilà à peu près comment ces puissances raisonnaient, et, de leur point de vue, elles ne pouvaient raisonner autrement. En fin de compte elles ont accompli leur tâche à moitié. Elles n'ont pas renversé le nouveau régime instauré par la Révolution, mais elles ne lui ont pas permis non plus de faire aussitôt un pas en avant tel qu'il eût justifié les prévisions des socialistes, qui leur eût permis de développer à une cadence extrêmement rapide les forces productives; de développer toutes les possibilités dont l'ensemble eût formé le socialisme; de montrer à tous et à chacun nettement, de toute évidence, que le socialisme implique des forces immenses et que l'humanité est passée maintenant à un stade de développement nouveau, qui comporte des perspectives extraordinairement brillantes.”

Lénine (1870–1924) révolutionnaire et homme d'état soviétique

Mieux vaut moins, mais mieux, 1923

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“Avec quoi fabrique-t-on le papier? Le plus souvent avec du bois.”

Odile Limousin (1945) écrivain français

L'Histoire de la feuille de papier (1984)

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“C'est toujours des plus trouillards dont il faut se méfier.”

Pete Dexter (1943) écrivain américain

God's Pocket, 1983

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“Mettre mes chaussettes est pour moi le pire moment de la journée. Dans le futur, si je vis le jour le plus affreux de ma vie – un jour où ma grand-mère est assassinée par mon autre grand-mère –, le pire moment de cette journée, ce sera celui où j'enfilerai mes chaussettes.”

Louis C.K. (1967) acteur et humoriste américain

Putting on my socks is the worst part of every day. And it always will be! Even if I'd have a terrible day in the future, where my grandmother is murdered by my other grandmother, the worst part of that day would be when I put on my socks.
en
Oh My God (2013)

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“Je ne parle pas sur le fond de la discussion. Mais je vous observe que chez un peuple qui devient vraiment grand, il ne doit plus être question de ces égards pour de prétendus grands hommes.”

Georges Jacques Danton (1759–1794) avocat, homme politique et révolutionnaire français

Contre l'absence de l'abbé Sieyes, auteur d'une proposition de loi en faveur de deux chambres, 20 juin 1791
Discours

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“La liberté, plus c'est premier degré, mieux c'est.”

Roland Topor (1938–1997) dessinateur, peintre, romancier et cinéaste
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“Le monde est absurde, pensa-t-il, les morts s'y promènent en liberté et je ne m'en étonne même plus…”

Richard Matheson (1926–2013) écrivain américain

Citations de ses romans, Je suis une légende (I am Legend), 1954

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“Délicieusement rongé par le désir de faire plus beau et extraordinaire.”

Salvador Dalí (1904–1989) peintre, sculpteur, graveur, scénariste et écrivain catalan

Journal d’un génie adolescent

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“Si l'empire romain est tombé en décadence, la faute en est à Caracalla; ce dégénéré, fils d'un Berbère et d'une Syrienne a commis la dernière sottise : il est né à Lyon; c'est un Français; comment s'étonner que la constitutio antonina s'inspire des plus abjects principes de 89!”

Henri-Irénée Marrou (1904–1977) historien français

Marrou ironise en 1938 sur les fascistes qui considère l'Edit de Caracalla accordant la citoyenneté à tous les hommes libres de l'Empire comme la cause de sa chute.

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