Citations sur homme
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“Le système technicien, exalté par la puissance informatique, a échappé définitivement à la volonté directionnelle de l’homme.”

Jacques Ellul (1912–1994) professeur d'histoire du droit, sociologue et théologien protestant français

Le bluff technologique, 1988

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“Comme un homme politique ne croit jamais ce qu'il dit, il est tout étonné quand il est cru sur parole.”

Charles de Gaulle (1890–1970) militaire français et 1er président de la cinquième République Française
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“Dieu est Lumière, seul l'homme est photographe.”

Régis Debray (1940) écrivain et philosophe français

Vie et mort de l'image, 1992

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“Un homme seul est la quintessence du conflit.”

Barry Gifford (1946)

Rude journée pour l'homme léopard, 1991

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“Il y a des hommes qui peuvent plus facilement compter leurs moutons que savoir qui sont leurs amis.”

Socrate (-470–-399 avant J.-C.) philosophe de la Grèce antique

Autres citations rapportées

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“Si nous étions des machines, il n'y aurait pas de différence entre tuer un homme et éteindre un ordinateur!”

Jean-Claude Guillebaud (1944) écrivain, essayiste, conférencier et journaliste français

Citation

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“Dehors, les yeux des animaux allaient du cochon à l'homme et de l'homme au cochon, et de nouveau du cochon à l'homme; mais déjà il était impossible de distinguer l'un de l'autre.”

The creatures outside looked from pig to man, and from man to pig, and from pig to man again; but already it was impossible to say which was which.
en
La Ferme des animaux, 1945

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“La question n’est pas de savoir si Dieu existe ou non. L’homme doit vivre comme s’Il existait.”

Imre Kertész (1929–2016) écrivain hongrois

Journal de galère , Hongrie 1992, France 2010

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“Or si jamais un rêve avait été impraticable et insensé, c’était celui-ci : sauver la machine échouée sur les Douvres. Envoyer travailler sur ces roches un navire et un équipage serait absurde; il n’y fallait pas songer. C’était la saison des coups de mer; à la première bourrasque les chaînes des ancres seraient sciées par les crêtes sous-marines des brisants, et le navire se fracasserait à l’écueil. Ce serait envoyer un deuxième naufrage au secours du premier. Dans l’espèce de trou du plateau supérieur où s’était abrité le naufragé légendaire mort de faim, il y avait à peine place pour un homme. Il faudrait donc que, pour sauver cette machine, un homme allât aux rochers Douvres, et qu’il y allât seul, seul dans cette mer, seul dans ce désert, seul à cinq lieues de la côte, seul dans cette épouvante, seul des semaines entières, seul devant le prévu et l’imprévu, sans ravitaillement dans les angoisses du dénûment, sans secours dans les incidents de la détresse, sans autre trace humaine que celle de l’ancien naufragé expiré de misère là, sans autre compagnon que ce mort. Et comment s’y prendrait-il d’ailleurs pour sauver cette machine? Il faudrait qu’il fût non seulement matelot, mais forgeron. Et à travers quelles épreuves! L’homme qui tenterait cela serait plus qu’un héros. Ce serait un fou.”

Roman, Les Travailleurs de la mer, 1866

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“Un petit nombre d’hommes de mauvaise foi vit aux dépens de l’ignorance d’un grand nombre d’hommes abusés; si l’on éclaire les dupes, que deviendront les fripons?”

Jean-Xavier Bureau de Pusy (1750–1806) personnalité politique française

À propos de la multiplicité des poids et mesures servant parfois des intérêts immoraux ou illégaux.

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“[…] les idées, justes ou fausses, des philosophes de l’économie et de la politique ont plus d’importance qu’on ne le pense en général. À vrai dire le monde (univers) est presque exclusivement mené par elles. Les hommes d’action qui se croient parfaitement affranchis des influences doctrinales sont d’ordinaire les esclaves de quelque économiste passé. Les illuminés du pouvoir qui se prétendent inspirés par des voies célestes distillent en fait des utopies nées quelques années plus tôt dans le cerveau de quelque écrivailleur de Faculté.”

John Maynard Keynes (1883–1946) économiste britannique

The ideas of economists and political philosophers, both when they are right and when they are wrong, are more powerful than is commonly understood. Indeed the world is ruled by little else. Practical men, who believe themselves to be quite exempt from any intellectual influence, are usually the slaves of some defunct economist. Madmen in authority, who hear voices in the air, are distilling their frenzy from some academic scribbler of a few years back.
en
Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie,chapitre 24, 1936.
Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, 1936

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“L’Arabe religieux se contente, pour l’explication des choses d’un Dieu créateur, gouvernant le monde directement et se révélant à l’homme par des prophètes successifs.”

Ernest Renan (1823–1892) écrivain, philologue, philosophe et historien français.

Conférence prononcée à la Sorbonne en 1883.
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“Le singe : un homme qui n'a pas réussi.”

Jules Renard (1864–1910) écrivain français

Journal, 1887-1910

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“Morale de toute fable: l'homme est une bête.”

Marco Denevi (1922–1998) écrivain argentin

Moraleja de todas las fábulas: el hombre es un animal.
es

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“Car Dieu dans le commandement qu'il fit à l'homme ne considérait que son obéissance, vertu qui est la mère et la gardienne de toutes les vertus, puisque la créature raisonnable a été créée de sorte, que rien ne lui est plus utile que d'être soumise à son Créateur, ni rien plus pernicieux que de faire sa propre volonté.”

Sed obedientia commendata est in præcepto, quæ virtus in ereatura rationali mater quodam modo est omnium custosque virtutum: quando quidem ita facta est, ut ei subditam esse sit utile; perniciosum autem suam, non eius a quo ereata est, facere voluntatem.
la
Citations de saint Augustin, La Cité de Dieu

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“Je ne vois pas que nous puissions faire autrement ici que revenir aux conditions, liées à la reproduction de notre espèce, dans lesquelles chaque homme, pour vivre, tout simplement vivre, entre dans l’univers par la représentation. Or, évoquer la représentation, c’est du même coup avoir affaire à l’horreur des commencements pour l’humain, à la logique subjective qui comporte, pour tout sujet, la nécessité de s’arracher à l’opacité, par le langage. En clair, cela revient à poser la loi de l’animal parlant : la nécessité de tout ramener aux mots pour qu’il y ait des choses. Méconnaître cette loi, vouloir ignorer son ressort et ses conséquences, c’est se condamner à ne rien comprendre à la logique de l’Interdit. (…) Si l’humain symbolise comme il respire, il n’entre dans la symbolisation que moyennant son passage sous les fourches caudines de l’institution du langage, dont il faut tâcher de comprendre que l’Interdit, en toute société et pour chaque sujet, constitue l’accompagnement, l’ombre portée en quelque sorte. Prenons donc la mesure de ce dont il s’agit : symboliser signifie rendre présent quelque chose d’absent, le représenter. Si la logique de l’Interdit est à ce point liée au phénomène du langage, à la représentation, par la parole, d’une absence, c’est qu’il est dans la nature du langage d’instituer. Le langage nous sépare des choses en les nommant, mais aussi notre séparation d’avec les choses institue les choses sous un nom pour le sujet qui parle, et de ce fait institue le sujet lui-même comme sujet du discours social des catégories, dont relèvent le nom des choses et la raison de ce qui entre elles les divise. S’arracher à l’opacité première par le langage, surmonter l’horreur des commencements, entrer dans l’échange symbolique : toute l’entreprise humaine fait jouer le principe institutionnel comme principe fondateur du discours et de la parole dans la société considérée. En ce sens, nous avons affaire à un (…) déterminisme symbolique (…). Réfléchissons sur les manifestations d’un tel déterminisme, rapportable à l’institution du langage et dont relèverait l’élaboration sociale de l’Interdit. Mes remarques viennent de faire apparaître le phénomène de l’institution de la communication humaine comme comportant plusieurs registres indépendants et en même temps soumis à un mode de relation, celui-là même où se révèle à nous l’idée d’institution. Ainsi distinguons nous : le registre du sujet de la parole, celui de l’univers nommé des objets –objet, ici, au sens de chose ou personne-dans-le-monde, par rapport à quoi tout sujet conquiert son identité-, celui enfin du discours des catégories.”

Leçons VI Les enfants du Texte. Étude sur la fonction parentale des États

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“Il n’y a que la fortune pour faire d’un ruffian un honnête homme, soumis aux lois des hommes.”

Jean Ray (1887–1964) conteur et romancier fantastique belge

, 1943

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“Tout le mal vient de ce que les hommes croient que certaines situations existent où l’on peut agir sans amour envers les hommes, tandis que de telles situations n’existent pas. Envers les choses, on peut agir sans amour : on peut, sans amour, fendre le bois, battre le fer, cuire des briques; mais dans les rapports d’homme à homme l’amour est aussi indispensable que l’est par exemple la prudence dans les rapports de l’homme avec les abeilles. La nature le veut ainsi, c’est une nécessité de l’ordre des choses. Si l’on voulait laisser de côté la prudence quand on a affaire aux abeilles, on nuirait aux abeilles et on se nuirait à soi-même. Et pareillement il n’y a pas à songer à laisser de côté l’amour quand on a affaire aux hommes. Et cela n’est que juste, car l’amour réciproque entre hommes est l’unique fondement possible de la vie de l’humanité. Sans doute un homme ne peut pas se contraindre à aimer, comme il peut se contraindre à travailler; mais de là ne résulte point que quelqu’un puisse agir envers les hommes sans amour, surtout si lui-même a besoin des autres hommes. L’homme qui ne se sent pas d’amour pour les autres hommes, qu’un tel homme s’occupe de soi, de choses inanimées, de tout ce qui lui plaira, excepté des hommes! De même que l’on se saurait manger sans dommage et avec profit que si l’on éprouve le désir de manger, de même on ne peut agir envers les hommes sans dommage et avec profit si l’on ne commence point par aimer les hommes.”

ru
Résurrection, 1899

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“Les hommes ont plus de compassion/noblesse/magnanimité/générosité que Dieu; car les hommes pardonnent les morts, mais Dieu ne le fait pas.”

Mark Twain (1835–1910) romancier, journaliste et humoriste américain

Men are more compassionate/(nobler)/magnanimous/generous than God; for men forgive the dead, but God does not.
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“Adolescent, Michel croyait que la souffrance donnait à l'homme une dignité supplémentaire. Il devait maintenant en convenir : il s'était trompé. Ce qui donnait à l'homme une dignité supplémentaire, c'était la télévision.”

The Elementary Particles
Les Particules élémentaires, 1998
Variante: Adolescent, Michel croyait que la souffrance donnait à l'homme une dignité supplémentaire. Il devait maintenant en convenir: il s'était trompé. Ce qui donnait à l'homme une dignité supplémentaire, c'était la télévision.

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“Car ni l'homme ni l'ange ne peuvent discerner l'hypocrisie : c'est le seul mal qui dans le ciel et sur la terre est invisible, excepté à Dieu…”

John Darnton (1941) journaliste et écrivain américain

Extrait d'un poème épique de John Milton écrit en 1667 et intitulé Le Paradis perdu.
La Conspiration de Darwin (The Darwin Conspiracy), 2005

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“Shakespeare parle mieux que Freud de la façon dont désirent la plupart des hommes.”

William Shakespeare (1564–1616) dramaturge et comédien anglais

Citation de René Girard, anthropologue, membre de l'académie française.

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“La colonisation, je le répète, déshumaniste l'homme même le plus civilisé; […] l'action coloniale, l'entreprise coloniale, la conquête coloniale, fondée sur le mépris de l'homme indigène et justifiée par ce mépris, tend inévitablement à modifier celui qui l'entreprend; […] le colonisateur, qui, pour se donner bonne conscience, s'habitue à voir dans l'autre la bête, s'entraîne à le traiter en bête, tend objectivement à se transformer lui-même en bête.”

Discourse on Colonialism
Discours sur le colonialisme, 1950
Variante: La colonisation, je le répète, déshumanise l'homme même le plus civilisé; que l'action coloniale, l'entreprise coloniale, la conquête coloniale, fondée sur le mépris de l'homme indigène et justifiée par ce mépris, tend inévitablement à modifier celui qui l'entreprend; que le colonisateur, qui, pour se donner bonne conscience, s'habitue à voir dans l'autre la bête, s'entraîne à le traiter en bête, tend objectivement à se transformer lui-même en bête.

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“La grande différence entre les oiseaux et les hommes politiques, c'est que de temps en temps, les oiseaux s'arrêtent de voler.”

Coluche (1944–1986) humoriste et comédien français

Radio, Y'se foutent bien de notre gueule

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“Le fait que chez l'animal, le comportement soit conditionné par le sexe, a conduit à des erreurs quant à la place du sexe chez l'homme. Il est faux de penser que le comportement de l'homme est lié à la physiologie.”

The fact that behavior in animals is predominantly sex-linked has led to certain misconceptions concerning the role of sex in man. It is a great mistake to assume that the behavior which is observed in man is linked to physiology.
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Le Langage silencieux (1959), Chapitre 3 : Le vocabulaire de la culture (The Vocabulary of Culture)

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“J’avais vingt ans quand l’Europe, fouettée à vif, fouettée à mort par Hitler, Mussolini, Franco, Staline, et rendue folle, avait sombré. Comment guérir de cette souffrance? À Lanzberg, le 4 mai 1945, il avait fallu forcer la grande porte du camp des Juifs. Seule la mort nous avait reçus. Les gardiens, avant de filer, avaient cadenassé les déportés dans les baraques, et ils avaient brûlé le tout. Des enfants avaient couru, pour échapper. Le lance-flammes les avait rattrapés. Nous avions enjambé les petits corps noircis. La neige était tombée, vers midi, du ciel sale, et les avait recouverts. […] Plus tard, j'ai assisté à la projection de la bande filmée par les services hitlériens lors du procès des conjurés du 20 juillet 1944, en Allemagne. Images terribles, ineffaçables. Un président du tribunal convulsionnaire, hurlait, tendait le poing, insultait. Un général accusé qui serait, le soir même, pendu la gorge ouverte à un croc de boucher et qui s’occupait à retenir son pantalon, dont on avait coupé les bretelles. Ces images, je ne m’en suis jamais défait. D’autres encore, de sang, de boue, de honte. Scénario interchangeable. Pas plus que la liberté, la tyrannie n’a de frontière. […] Ô nuit de l’âme! Cet univers polaire où l’homme cède à la raison d’État, à la loi du parti, au fanatisme de la race, et chavire dans la servitude, je l’exècre. Charlot s’est trompé de rôle. Je ne ris pas des dictateurs.”

François Mitterrand (1916–1996) 4e président de la cinquième République Française

Ouvrages, La Rose au poing