Citations sur génération
Page 4

Jean-Luc Mélenchon photo

“J'accuse les équipes de droite depuis 2002 de démolir sciemment et méthodiquement le système éducatif républicain pour orienter les gens vers les systèmes privés.”

Jean-Luc Mélenchon (1951) personnalité politique française

Qu'ils s'en aillent tous ! Vite, la révolution citoyenne, 2010

Marie de Sévigné photo
Vladimir Nabokov photo
Georges Bernanos photo
Michel Houellebecq photo
Christian Bobin photo
Gilles Simon photo

“Il a été un grand Monsieur du tennis mais moi quand il a gagné Roland-Garros je n'étais pas né, on fait partie d'une génération qui l'a plus connu comme un chanteur.”

Gilles Simon (1984) joueur de tennis français

Citation
Variante: In original french language : Il a été un grand Monsieur du tennis mais moi quand il a gagné Roland-Garros je n'étais pas né, on fait partie d'une génération qui l'a plus connu comme un chanteur.

Jean-Jacques Rousseau photo
Germaine de Staël photo
Gaston Kelman photo
Philippe Alexandre photo
Thomas Bernhard photo
France Gall photo
Stephen King photo
Franz Werfel photo
Augustin d'Hippone photo

“En conséquence, non-seulement les époux chrétiens ont horreur de l'adultère, mais ils doivent, pour eux-mêmes, apporter un frein à la maladie de la concupiscence charnelle. Non, sans doute, l'Apôtre ne défend pas les relations conjugales renfermées dans les bornes du droit et de l'honnêteté; mais, se souvenant que la concupiscence serait restée étrangère au mariage, si, par son péché, l'homme n'avait pas perdu l'empire sur les membres de son corps, saint Paul demande que les mouvements de cette concupiscence soient l'œuvre, non pas de la volonté, mais de la nécessité, puisque, sans la concupiscence, la volonté elle-même ne saurait suffire à la génération des enfants. (…) Celui qui considère à ce point de vue son épouse, n'est point en proie à la maladie de la concupiscence, comme les Gentils qui ne connaissent point Dieu, mais il possède le vase de son corps saintement et honnêtement, comme un véritable chrétien qui place en Dieu toute son espérance. En effet, l'homme use du mal de la concupiscence, mais il n'est pas vaincu par lui, puisqu'il réprime et enchaîne cette concupiscence dans ses élans les plus impétueux et les plus désordonnés; s'il cède quelquefois et se sert de la concupiscence, c'est dans le but de régénérer spirituellement ceux qu'il engendre charnellement, et jamais pour soumettre l'esprit au honteux esclavage de la chair et des sens.”

Augustin d'Hippone (354–430) philosophe parmis les premiers Chrétien

Non solum igitur conjugatus fidelis vase non utatur alieno, quod faciunt a quibus uxores adpetuntur alienæ, sed nec ipsum proprium in concupiscentiæ carnalis morbo possidendum sciat. Quod non sic accipiendum est, tamquam prohibuerit Apostolus conjugalem, hoc est licitum honestumque concubitum, sed ut iste concubitus, qui nihil morbidæ libidinis haberet adjunctum, si non præcedente peccato in eo perisset libertatis arbitrium, quod nunc id habetadjunctum, non sit voluntatis, sed necessitatis, sine qua tamen in procreandis filiis ad fructum perveniri non potest ipsius voluntatis. (...) Hac intentione cordis qui suum vas possidet, id est coniugem suam, procul dubio non possidet in morbo desiderii, sicut gentes quæ ignorant Deum, sed in sanctificatione et honore, sicut fideles qui sperant in Deum. Illo quippe concupiscentiæ malo utitur homo, non vincitur, quando eam inordinatis atque indecoris motibus æstuantem frenat et cohibet neque nisi propagini consulens relaxat atque adhibet, ut spiritaliter regenerandos carnaliter gignat, non ut spiritum carni sordida servitute subiciat.
la
Citations de saint Augustin, Mariage et Concupiscence

Hervé Le Tellier photo
Jean-Baptiste Bidegain photo
Baltasar Gracián photo

“L'homme d'esprit aime mieux trouver des gens dépendants que des gens reconnaissants.”

Baltasar Gracián (1601–1658) écrivain et philosophe jésuite espagnol.

L'Homme de cour, 1647

Jonathan Haidt photo

“Punir le mauvais comportement promeut la vertu et bénéficie au groupe. Tout comme Glaucon le souligne avec l'exemple de l'Anneau de Gygès, lorsque la menace de la punition est enlevée, les gens réagissent égoïstement.”

en
Punishing bad behavior promotes virtue and benefits the group. And just as Glaucon argued in his ring of Gyges example, when the treat of punishment is removed, people behave selfishly.
The Righteous Mind (2012)

Robert Darnton photo
Noam Chomsky photo
John Wyndham photo
Wilhelm Liebknecht photo

“Il n'y a pas de génie sans une puissance de travail et une production exceptionnelle.”

Wilhelm Liebknecht (1826–1900) politicienne allemande

Souvenirs sur Marx, 1896

Neil Gaiman photo
Louis de Broglie photo
Virginia Woolf photo
Walker Percy photo
François-René de Chateaubriand photo

“Il est impossible de réfuter une idéologie. On peut seulement l'affaiblir ou la renforcer selon qu'on affaiblit ou qu'on renforce son influence sur les gens.”

Alexandre Zinoviev (1922–2006) écrivain russe

Le Communisme comme réalité, 1981, Pensée Idéologique et pensée scientifique, Idéologie et science

Marguerite Yourcenar photo
George Sand photo
Marlene Dietrich photo
Jean-Jacques Rousseau photo
Maxence Caron photo
François Rabelais photo

“Grandgrousier
Toute leur vie estoit employée non par loix, statuz ou reigles, mais selon leur vouloir et franc arbitre. Se levoient du lict quand bon leur sembloit : beuvoient, mangeoient, travailloient, dormoient quand le desir leur venoit. Nul ne les esveilloit, nul ne les parforceoit ny à boyre ny a manger, ny à faire chose aultre quelconques. Ainsi l'avoit estably Gargantua. En leur reigle n'estoit que ceste clause. Fay ce que vouldras. Parce que gens liberes, biens nez, bien instruictz, conversans en compaignies honnestes ont par nature un instinct, et aiguillon, qui tousjours les poulse à faictz vertueux, et retire du vice, lequel ilz nommoient honneur.”

François Rabelais (1494–1553) auteur français du 16e siècle

fr
Toute leur vie était régie non par des lois, des statuts ou des règles, mais selon leur volonté et leur libre arbitre. Ils sortaient du lit quand bon leur semblait, buvaient, mangeaient, travaillaient, dormaient quand le désir leur en venait. Nul ne les éveillait, nul ne les obligeait à boire ni à manger, ni à faire quoi que ce soit. Ainsi en avait décidé Gargantua. Et toute leur règle tenait en cette clause : Fais ce que tu voudras. Parce que les gens libres, bien nés, bien éduqués, vivant en bonne société, ont naturellement un instinct, un aiguillon qu'ils appellent honneur et qui les pousse toujours à agir vertueusement et les éloigne du vice.
Œuvre, Gargantua

L'Algérino photo
Jean Giono photo
Anne Sylvestre photo
Joris-Karl Huysmans photo
Émile Zola photo
Quentin Crisp photo

“Les auteurs de massacres sont simplement des gens qui en ont eu ASSEZ.”

Mass-murderers are simply people who have had ENOUGH.
en
The Naked Civil Servant (Fonctionnaire du nu)

Jean-Jacques Rousseau photo

“Jean prenait le temps d'écouter les gens. Il aurait pu, avec sa notoriété, se débrancher un peu, mais pas du tout. Il était très près des Québécois et aimait avoir le pouls de la population”

Jean Lapierre (1956–2016) politicien fédéral canadien et chroniqueur politique québécois

Denis Lebel , chef de l'opposition officielle du Canada.
Décès

Jean-Bernard Pouy photo
Paul Léautaud photo
Honoré de Balzac photo
Alphonse Karr photo
Raymond Abellio photo
Wilhelm Liebknecht photo
Barry Gifford photo

“Les gens essaient tout le temps de trouver des horreurs à raconter sur les autres.”

Barry Gifford (1946)

Jour de chance pour Sailor, 1991

Sophocle photo

“Tout un État est dans ses chefs, et une armée de même. Les gens qui se conduisent mal doivent aux leçons de leurs maîtres d'être devenus des méchants.”

πόλις γὰρ ἔστι πᾶσα τῶν ἡγουμένων
στρατός τε σύμπας, οἱ δ’ ἀκοσμοῦντες βροτῶν
διδασκάλων λόγοισι γίγνονται κακοί.
grc
Philoctète (parlant d'Ulysse et des Atrides).
Philoctète

Karl Marx photo

“En fait, le caractère valeur des produits du travail ne s'établit fermement qu'une fois que ceux-ci sont pratiqués comme grandeurs de valeur. Or, ces grandeurs changent constamment, indépendamment de la volonté, des prévisions et des actes des gens qui échangent. Leur mouvement social propre a pour les échangistes la forme d'un mouvement de choses qu'ils ne contrôlent pas, mais dont ils subissent au contraire le contrôle. Il faut attendre un développement complet de la production marchande avant que l'expérience même fasse germer l'intelligence scientifique de la chose: on comprend alors que ces travaux privés, menés indépendamments par tous les côtés en tant que branches naturelles de la division sociale du travail sont réduits en permanence à leur mesure sociale proportionnelle, parce que la contingence et les oscillation constante des rapports dans lesquels s'échanges leurs produits le temps de travail socialement nécessaire régulatrice, au même titre que la loi de la pesanteur s'impose quand quelqu'un prend sa maison sur le coin de la figure. La détermination de la grandeur de valeur par le temps de travail est donc un secret caché sous la phénoménalité des mouvements des valeurs relatives des marchandises. En découvrant ce secret, on lève l'apparence d'une détermination purement aléatoire des grandeurs de valeurs des produits du travail, mais on ne supprime nullement leur forme de choses.”

Karl Marx (1818–1883) philosophe, sociologue et économiste allemand

, 1867
Source: « Que penser d'une loi qui ne peut entrer en vigueur qu'à travers des révolutions périodiques ? C'est précisément une loi naturelle qui repose sur l'inconscience des parties prenantes» (Friedrich Engels, Umriss zu einer Kritker der Nationalökonmie, in Deutsh-Französische Jahrbücher, édités par Arnold Ruge et Karl Marx, Paris 1844)

Friedrich Engels photo
Charles Bukowski photo

“Tout allait de travers. Les gens s’accrochaient aveuglément à la première bouée de sauvetage venue : le communisme, la diététique, le zen, le surf, la danse classique, l’hypnotisme, la dynamique de groupe, les orgies, le vélo, l’herbe, le catholicisme, les haltères, les voyages, le retrait intérieur, la cuisine végétarienne, l’Inde, la peinture, l’écriture, la sculpture, la musique, la profession de chef d’orchestre, les balades sac à dos, le yoga, la copulation, le jeu, l’alcool, zoner, les yaourts surgelés, Beethoven, Bach, Bouddha, le Christ, le H, le jus de carotte, le suicide, les costumes sur mesure, les voyages en avion, New York City, et soudain, tout se cassait la gueule, tout partait en fumée. Il fallait bien que les gens trouvent quelque chose à faire en attendant de mourir. Pour ma part, je trouvais plutôt sympa qu’on ait le choix.”

en
Nothing was ever in tune. People just blindly grabbed at whatever there was: communism, health foods, zen, surfing, ballet, hypnotism, group encounters, orgies, biking, herbs, Catholicism, weight-lifting, travel, withdrawal, vegetarianism, India, painting, writing, sculpting, composing, conducting, backpacking, yoga, copulating, gambling, drinking, hanging around, frozen yogurt, Beethoven, Back, Buddha, Christ, TM, H, carrot juice, suicide, handmade suits, jet travel, New York City, and then it all evaporated and fell apart. People had to find things to do while waiting to die. I guess it was nice to have a choice.
Women, 1978

Christiane Taubira photo
Pindare photo

“Le premier des biens est l'eau; l'or, étincelant comme une flamme qui s'allume dans la nuit, efface tous les trésors de la fière opulence. Veux-tu chanter les Jeux, ô mon âme? ne cherche pas, au ciel désert quand le jour brille, un astre plus ardent que le Soleil, et n'espère pas célébrer une lice plus glorieuse qu'Olympie! De là part l’hymne que mille voix répètent; il inspire le génie des poètes, accourus, pour chanter le fils de Cronos, au foyer bienheureux de Hiéron.”

Ἄριστον μὲν ὕδωρ, ὁ δὲ χρυσὸς αἰθόμενον πῦρ
ἅτε διαπρέπει νυκτὶ μεγάνορος ἔξοχα πλούτου·
εἰ δ' ἄεθλα γαρύεν
ἔλδεαι, φίλον ἦτορ,
μηκέθ' ἁλίου σκόπει
ἄλλο θαλπνότερον ἐν ἁμέρᾳ φαεννὸν ἄστρον ἐρήμας δι' αἰθέρος,
μηδ' Ὀλυμπίας ἀγῶνα φέρτερον αὐδάσομεν·
ὅθεν ὁ πολύφατος ὕμνος ἀμφιβάλλεται
σοφῶν μητίεσσι, κελαδεῖν
Κρόνου παῖδ' ἐς ἀφνεὰν ἱκομένους
μάκαιραν Ἱέρωνος ἑστίαν,
grc
Première Olympique, première strophe. Le souverain cité est Hiéron de Syracuse, tyran sicilien et commanditaire de l'ode.
Olympiques

Jean-Claude Van Damme photo
Jean-Paul Marat photo
Boris Vian photo
Octave Mirbeau photo
Richard Huelsenbeck photo
Charles-Augustin Sainte-Beuve photo
Nadine Morano photo
Nadine Morano photo

“Les racines judéo-chrétiennes de l'Europe, c'est une réalité. Je crois qu'elle a dit très maladroitement, de façon très excessive, ce que pensent beaucoup de gens dans notre pays et que j'ai pu vérifier moi-même”

Nadine Morano (1963) personnalité politique française

La France, «pays judéo-chrétien de race blanche» septembre 2015, Soutiens et critiques au sein de sa famille politique pour ses propos sur "la France de race blanche", Soutiens

Dominique Fernandez photo

“Hé! Hé! Je me demande si l'institution des castrats ne fut pas la réponse qu'inventa le génie italien pour éluder les prescriptions trop sévères du code d'honneur castillan. Il est remarquable que le premier castrat soit apparu après, seulement après l'implantation des Espagnols dans la péninsule, et que le royaume de Naples, où ils restèrent deux siècles et demi, sans compter le règne de Charles, ait acquis pour ainsi dire le monopole du recrutement et de la formation des dessus. Sans cette échappatoire, le brillant chérubin italien aurait fini comme le sombre don Juan, victime tragique de la monogamie et du culte de la puissance virile. L'Italie, et surtout le royaume de Naples, se trouvèrent soumis à un code de l'honneur pour lequel ils n'étaient pas du tout préparés. L'invention des castrats, et en général la diffusion de la mode des travestis sur la scène, furent une trouvaille spécifiquement napolitaine, une ruse de l'instinct populaire, une protestation contre les règles insupportables de la morale castillane. En allant admirer des castrats, ou des femmes qui chantaient des rôles masculins, on prenait le droit, en quelque sorte, de s'attarder dans indétermination sexuelle, d'oublier les tâches de la maturité. Comment se rappeler qu'on avait le devoir d'être un homme, si ceux dont on applaudissait l'incomparable voix se trouvaient dispensés de cette obligation! Un grand capitaine, un roi, un conquérant, César, Alexandre lui-même! dépouillés de leur puissance virile tout en gardant leur pouvoir de séduction : quelle aubaine pour des gens dont la sensualité subtile, complexe et hésitante s'accommodait fort mal des prescriptions brutales d'un code sans nuances, qui était par surcroît celui des occupants.”

Porporino ou les Mystères de Naples, 1974

Jean-Luc Godard photo

“Avec Hitchcock, les gens ont été contents de redécouvrir que le cinéma avait encore cette puissance extraordinaire que rien n'égalait.”

Jean-Luc Godard (1930) cinéaste franco-suisse

De Jean-Luc Godard le réalisateur, Jean-Luc Godard par Jean-Luc Godard

“C'est ainsi que le mal prospère, parce que des braves gens ne veulent pas faire d'histoires.”

Ken Bruen (1951) écrivain irlandais

Toxic Blues, 2005

Jean-Luc Mélenchon photo
Frigide Barjot photo
Louis Aragon photo

“On sait que le propre du génie est de fournir des idées aux crétins une vingtaine d'années plus tard.”

Louis Aragon (1897–1982) poète et romancier français

Traité du style, 1928

Jean-Marie Le Pen photo
Terry Pratchett photo

“Je suis un fonctionnaire. Je donne mon avis aux gens. Ensuite ce sont eux qui pensent.”

Les Annales du Disque-monde, Le cinquième éléphant, 1999

Lucrèce photo

“Mais rien n'est plus doux que d'occuper solidement les hauts lieux fortifiés par la science des sages, régions sereines d'où l'on peut abaisser ses regards sur les autres hommes, les voir errer de toutes parts, et chercher au hasard le chemin de la vie, rivaliser de génie, se disputer la gloire de la naissance, nuit et jour s'efforcer, par un labeur sans égal, de s'élever au comble des richesses ou de s'emparer du pouvoir. O misérable esprits des hommes, ô cœurs aveugles! Dans quelles ténèbres et dans quels dangers s'écoule ce peu d'instants qu'est la vie! Ne voyez-vous pas ce que crie la nature? Réclame-t-elle autre chose que pour le corps l'absence de douleur, et pour l'esprit un sentiment de bien-être, dépourvu d'inquiétude et de crainte?”

Sed nihil dulcius est, bene quam munita tenere
edita doctrina sapientum templa serena,
despicere unde queas alios passimque videre
errare atque viam palantis quaerere vitae,
certare ingenio, contendere nobilitate,
noctes atque dies niti praestante labore
ad summas emergere opes rerumque potiri.
O miseras hominum mentes, o pectora caeca !
Qualibus in tenebris vitae quantisque periclis
degitur hoc aevi quod cumquest ! Nonne videre
nihil aliud sibi naturam latrare, nisi ut qui
corpore seiunctus dolor absit, mente fruatur
iucundo sensu cura semota metuque ?
la
De natura rerum (De la nature)

René Char photo
Jean Carbonnier photo
Andreï Makine photo
Sacha Guitry photo
Hippolyte Taine photo

“Ce n'est pas vanité, c'est besoin; aujourd'hui la publicité aussi bien que le temps est de l'argent. Je suppose qu'à l'ordinaire vous vendiez un tableau quinze cents francs; ayez trois pages bien signées dans trois journaux notables, joignez y quelque petite manœuvre à l'hôtel des ventes, vous vendrez le tableau suivant, tout pareil, quatre mille francs. Un objet commercial quelconque, toiture en zinc ou clysopompe, cheminée fumivore ou râtelier en hippopotame, gagne tant d'acheteurs par tant de lignes d'annonce; la proportion est connue. Forcément, fatalement, telle denrée, tel remède, qu'on rencontre tous les jours, partout, en grosses lettres, en petites lettres, sur les murs, dans les gazettes, dans les chemins de fer, aux cafés, chez soi, chez les autres, imprime son nom dans la mémoire. On n'a pas voulu le lire et on l'a lu; on a évité de le retenir et on le sait par cœur; on s'en est moqué tout haut, ce qui a accru sa publicité. Que le besoin de la chose en question survienne :on n'a pas de conseil sous la main, on n'a pas d'autre nom en tête, on est pressé, on se dit par lassitude que, puisque celui-là est public, il en vaut un autre; on va à l'adresse connue, on avale et on recommence. L'an dernier, j'ai trouvé en province des gens qui traitaient leurs enfants par la médecine Leroy, comme en 1820; les noms s'encroûtent dans la mémoire humaine; il est aussi difficile d'en sortir que d'y entrer.”

Hippolyte Taine (1828–1893) philosophe et historien français

Notes sur Paris: vie et opinions de Frédéric-Thomas Graindorge

Jean-Christophe Rufin photo

“C'est la grande sagesse du peuple, voyez-vous. Les gens ne se dérangent que pour les élections qui ont un sens.”

Jean-Christophe Rufin (1952) médecin, historien, écrivain, et diplomate français

, 2005

Pierre Choderlos de Laclos photo

“Il y a des gens comme ça qui tendent le cou pour se grandir.”

Pete Dexter (1943) écrivain américain

Cotton Point, 1988

Alain Finkielkraut photo
Pierre Bourdieu photo
Jean Teulé photo
Harlan Coben photo
Michel de Montaigne photo
Robert Patrick photo

“Bob : Les gens sont venus ici [en Amérique] pour la liberté religieuse — et nous avons adoré ces jeunes.”

Robert Patrick (1937) auteur dramatique, parolier, acteur et metteur en scène

Bob : People came here for religious freedom, and we worshipped those boys.
en
Untold Decades: Seven Comedies of Gay Romance (1988)

François Mitterrand photo
Arturo Pérez-Reverte photo