Citations sur femme
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“Il y a des femmes tellement infidèles qu'elles éprouvent de la joie à tromper leurs amants avec leur mari.”

Georges Clemenceau (1841–1929) homme d'État, journaliste, directeur-fondateur de journaux, docteur en médecine et académicien français
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“Mes amis, au secours… Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à trois heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant hier, on l'avait expulsée…”

Abbé Pierre (1912–2007) prêtre catholique et personnalité politique française

Début de l'appel lancé par l'Abbé Pierre en 1954.

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“Toutes les femmes jouent la comédie : avec les hommes, elle n'ont guère le choix.”

Ken Bruen (1951) écrivain irlandais

En effeuillant Baudelaire, 2007

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“Qui se fie à une femme se fie aux voleurs.”

ὃς δὲ γυναικὶ πέποιθε, πέποιθ’ ὅ γε φιλήτῃσιν.
grc
Les Travaux et les Jours

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“Elle lui fit traverser la cour, apaisa les chiens, ouvrit les portes sans bruit, et, le prenant par la main, elle le guida en silence dans les corridors sombres. Enfin elle l'entraîna dans une chambre circulaire élégante et simple, où des orangers en fleurs répandaient leurs suaves émanations. Des bougies diaphanes brûlaient dans les candelabres. Noun avait effeuillé des roses du Bengale sur le parquet, le divan était semé de violettes, une douce chaleur pénétrait tous les pores, et les cristaux étincelaient sur la table parmi les fruits qui présentaient coquettement leurs flancs vermeils parmi la mousse verte des corbeilles. Ébloui par la transition brusque de l'obscurité à une vive lumière, Raymon resta quelques instants étourdi; mais il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre où il était. Le goût exquis et la simplicité chaste qui présidaient à l'ameublement, ces livres d'amour et de voyages épars sur les planches d'acajou, ce métier chargé d'un travail si joli et si frais, œuvre de patience et de mélancolie, cette harpe dont les cordes semblaient encore vibrer des chants d'attente et de tristesse, ces gravures qui représentaient les pastorales amours de Paul et de Virginie, les cimes de l'Ile-Bourbon et les rivages bleus de Saint-Paul, mais surtout ce petit lit à demi caché sous les rideaux de mousseline, ce lit blanc et pudique comme celui d'une vierge, orné au chevet, en guise de rameau béni, d'une palme enlevée peut-être le jour du départ à quelque arbre de la patrie : tout révélait madame Delmare, et Raymon fut saisi d'un étrange frisson en songeant que cette femme enveloppée d'un manteau, qui l'avait conduit jusque-là, était peut-être Indiana elle-même. Cette extravagante idée sembla se confirmer, lorsqu'il vit apparaître dans la glace en face de lui une forme blanche et parée, le fantôme d'une femme qui entre au bal et qui jette son manteau pour se montrer radieuse et demi-nue aux lumières étincelantes. Mais ce ne fut que l'erreur d'un instant. Indiana eût été plus cachée….. Son sein modeste ne se fût trahi que sous la triple gaze de son corsage; elle eût peut-être orné ses cheveux de camélias naturels, mais ce n'est pas dans ce désordre excitant qu'ils se fussent joués sur sa tête; elle eût pu emprisonner ses pieds dans des souliers de satin, mais sa chaste robe n'eût pas ainsi trahi les mystères de sa jambe mignonne.”

Indiana, 1832

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“Ma femme à la langue d'hostie poignardée.”

André Breton (1896–1966) poète et écrivain français

Poésie, Clair de Terre, 1923

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“Regardez, dans les milieux où il y a vraiment le pouvoir, il n'y a pas de femmes. Dans la finance, c'est infinitésimale, c'est marginal.”

Éric Zemmour (1958) journaliste et essayiste français

Propos médiatiques, Sur les femmes et les féministes

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“Chez les peuples vraiment libres les femmes sont libres et adorées, et mènent une vie aussi douce que le mérite leur faiblesse intéressante.”

Louis Antoine de Saint-Just (1767–1794) homme politique français

Écrits théoriques, L'esprit de la Révolution et de la constitution de France, 1791

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“Je me suis couchée avec une femme durant la croisière, et ensuite je pensais, « Est-ce que je suis gaie? Est-ce que je suis hétéro? » Et je me suis rendu compte : je suis juste une salope. À quand mon défilé?”

Margaret Cho (1968) actrice américaine

I slept with a woman on the ship, and afterwards I was thinking, "Am I gaaaay? Am I straaaaight?" And then I realized: I'm just slutty. Where's my parade?
en
I'm the One that I Want

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“C'est pas vrai que je vais mourir parce que j'ai échoué à être quelqu'un d'autre. Je vais réussir comme moi-même. Et je resterai ici et je rockerai le micro jusqu'à ce que la prochaine coréenne-américaine, fille à tapettes, fouteuse de merde, femme comique vienne prendre ma place!”

Margaret Cho (1968) actrice américaine

I am not gonna die because I failed as someone else. I am gonna succeed as myself. And I'm gonna stay here and rock the mike until the next Korean-American, fag hag, shit starter, girl comic, trash talker, comes up and takes my place!
en
I'm the One that I Want

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“Ça fait mal de respirer quand il fait aussi froid, mais malgré tous les problèmes d'être coincés par l'hiver dans la ville, ils le supportent parce que tout vaut d'être sur l'Avenue Lenox à l'abri des sales Blancs et des trucs qu'ils inventent; là où les trottoirs, couverts de neige ou non, sont plus larges que les grandes rues des villes où ils sont nés et où des gens parfaitement ordinaires peuvent attendre à l'arrêt, monter dans le tramway, donner une pièce au conducteur et aller partout où ils veulent, même si on n'a pas envie d'aller si loin parce que tout ce qu'on veut est sur place : l'église, la boutique, la fête, les femmes, les hommes, la boîte à lettres (mais pas de lycée), le marchand de meubles, le vendeur de journaux ambulant, les bistrots clandestins (mais pas de banque), les instituts de beauté, les coiffeurs, les bars à juke-box, les voitures à glace, les chiffonniers, les salles de billard, les marchés couverts, les vendeurs de la loterie, et tous les clubs, organisations, syndicats, sociétés, fraternités, sororités ou associations imaginables. Les ornières de ces services, bien sûr, sont usées et des pistes sont lissées par les membres d'un groupe dans le territoire d'un autre où on croit qu'il y a quelque chose de curieux ou d'excitant. Un truc brillant, crépitant, effrayant. Là où on peut faire sauter le bouchon et porter la bouche glacée du verre à la sienne. Où on peut trouver le danger ou le devenir; où on peut se battre jusqu'à tomber et sourire au couteau quand il vous rate ou non. Juste voir ça, c'est merveilleux. Et c'est tour aussi merveilleux de savoir que dans son propre immeuble il y a des listes faites par les épouses pour envoyer le mari au marché couvert, que des draps impossibles à étendre sous la neige sont tendus dans les cuisines comme les rideaux dans un sketch de patronage sur l'Abyssinie.”

Jazz, 1992

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“Une femme sans parfum est une femme sans avenir.”

Coco Chanel (1883–1971) créatrice, modiste et grande couturière française

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Citation de Coco Chanel

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“Hugo et moi sommes allés dans un autre bordel, où les femmes étaient plus laides que celles du 32, rue Blondel. La pièce était couverte de miroirs. Les femmes se déplaçaient comme un troupeau d'animaux passifs, deux par deux, en se dandinant, sur la musique du phonographe. Je m'étais fait beaucoup d'idées avant de venir. Je n'arrivais pas à croire à la laideur de ces femmes lorsqu'elles sont entrées. Dans mon esprit, la danse de femmes nues était encore un spectacle plein de beauté et de volupté. En voyant tous ces seins tombant avec leurs gros mamelons marron comme du cuir, en voyant ces jambes bleuâtres, ces ventres proéminents, des sourires où il manquait des dents et ces amas de chair brute tournoyant passivement, tels des chevaux de bois sur un manège, j'ai perdu toute sensibilité […]. Les poses monotones se succédaient et, de temps à autre, sans le moindre signe de désir, les femmes s'embrassaient entre elles sans passion, asexuées. Hanches, fesses rebondies, mystérieuse toison sombre entre les jambes — tout cela exposé aux regards avec si peu de sens qu'il nous a fallu deux jours, à Hugo et à moi, pour dissocier mon corps, mes jambes, mes seins de ce troupeau d'animaux remuants. Ce que j'aimerais, c'est me joindre à elles un soir, marcher, nue, au milieu d'elles dans la pièce, regarder les hommes et les femmes assis là et observer leurs réactions au moment où j'apparais, moi, l'intruse.”

Anaïs Nin (1903–1977) écrivain américaine

Henry et June — Les cahiers secrets, 1986

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“Au fond, vois-tu, c'est l'aveugle et imaginative innocence des femmes qui font de l'homme leur pire ennemi…!”

Kōbō Abe (1924–1993) écrivain japonais

La Femme des sables (砂の女, Suna no onna), 1962

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“La femme est un roseau dépensant.”

Jules Renard (1864–1910) écrivain français

Journal, 1887-1910

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“Mon père dit toujours : Dieu a créé l’alcool pour que les femmes moches baisent quand même.”

Coluche (1944–1986) humoriste et comédien français

Radio, La politesse

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“La femme est naturelle, c'est-à-dire abominable.”

Charles Baudelaire (1821–1867) poète français

Mon cœur mis à nu

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“J'étais par terre dans la salle d'urgence, et une femme est venue et m'a dit, « Bonjour, je m'appelle Gwen et je suis venue vous laver le vagin! »”

Margaret Cho (1968) actrice américaine

I was on the floor in the emergency room, and the woman came up to me and said 'Hi, my name is Gwen and I'm here to wash your vagina!'
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“Dans la famille, l'homme est le bourgeois; la femme joue le rôle du prolétariat.”

Friedrich Engels (1820–1895) philosophe allemand et théoricien socialiste

L'origine de la famille, de la propriété privée et de l’État, 1874

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“On comprend donc que chez ces singes : "Je suis ta femme" équivaille facilement à "Je suis ton esclave."”

Konrad Lorenz (1903–1989) biologiste et zoologiste autrichien

de
Chez le babouin mâle.
L'agression : une histoire naturelle du mal, 1969

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“Hé! Hé! Je me demande si l'institution des castrats ne fut pas la réponse qu'inventa le génie italien pour éluder les prescriptions trop sévères du code d'honneur castillan. Il est remarquable que le premier castrat soit apparu après, seulement après l'implantation des Espagnols dans la péninsule, et que le royaume de Naples, où ils restèrent deux siècles et demi, sans compter le règne de Charles, ait acquis pour ainsi dire le monopole du recrutement et de la formation des dessus. Sans cette échappatoire, le brillant chérubin italien aurait fini comme le sombre don Juan, victime tragique de la monogamie et du culte de la puissance virile. L'Italie, et surtout le royaume de Naples, se trouvèrent soumis à un code de l'honneur pour lequel ils n'étaient pas du tout préparés. L'invention des castrats, et en général la diffusion de la mode des travestis sur la scène, furent une trouvaille spécifiquement napolitaine, une ruse de l'instinct populaire, une protestation contre les règles insupportables de la morale castillane. En allant admirer des castrats, ou des femmes qui chantaient des rôles masculins, on prenait le droit, en quelque sorte, de s'attarder dans indétermination sexuelle, d'oublier les tâches de la maturité. Comment se rappeler qu'on avait le devoir d'être un homme, si ceux dont on applaudissait l'incomparable voix se trouvaient dispensés de cette obligation! Un grand capitaine, un roi, un conquérant, César, Alexandre lui-même! dépouillés de leur puissance virile tout en gardant leur pouvoir de séduction : quelle aubaine pour des gens dont la sensualité subtile, complexe et hésitante s'accommodait fort mal des prescriptions brutales d'un code sans nuances, qui était par surcroît celui des occupants.”

Porporino ou les Mystères de Naples, 1974

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“Partout où il y a esclavage, il ne peut y avoir éducation; dans toute société, les femmes sont esclaves; donc la femme sociale n'est pas susceptible d'éducation.”

Pierre Choderlos de Laclos (1741–1803) romancier français

Traité sur l'éducation des femmes, 1783, Discours sur la question proposée par l'académie de Châlons-sur-Marne

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“La première et la plus importante qualité d’une femme est la douceur.”

Jean-Jacques Rousseau (1712–1778) philosophe, compositeur et critique musical genevois

, 1762

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