Citations sur don
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“Shota :[…] On y parle de la magie contenue dans le pardon. une magie qui guérit. Absoudre, c'est donner aux autres. Mais aussi recevoir d'eux plus que ce qu'on leur a offert.”

Terry Goodkind (1948) écrivain américain

There is magic in sincere forgiveness, the magic to heal. In forgiveness you grant, but more so, in forgiveness you receive.
en
Quatrième Leçon du Sorcier
L'Epée de vérité, Le Temple des vents (Temple of the Winds, 1997)

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“Une clameur nouvelle, plus forte et plus longue, s’éleva d’entre les deux tutélaires colonnes de granit, pendant que la barque royale abordait à la Piazzetta noire de peuple. Quand le bruit cessait, la foule épaisse avait des remous; et les galeries du Palais des Doges s’emplissaient d’une rumeur confuse, pareille au bourdonnement illusoire qui anime les volutes des conques marines. Puis, tout à coup, la clameur rejaillissait dans l’air limpide, montait se briser contre la légère forêt marmoréenne, franchissait les têtes des hautes statues, atteignait les pinacles et les croix, se dispersait dans le lointain crépusculaire. Puis, c’était une autre pause pendant laquelle, imperturbable, dominant l’agitation inférieure, continuait l’harmonie multiple des architectures sacrées et profanes où couraient comme une agile mélodie les modulations ioniques de la Bibliothèque et s’élançait comme un cri mystique la cime de la tour nue. Et cette musique silencieuse des lignes immobiles était si puissante qu’elle créait le fantôme presque visible d’une vie plus belle et plus riche, superposé au spectacle de la multitude inquiète. Celle-ci sentait la divinité de l’heure; et, lorsqu’elle acclamait cette forme nouvelle de la royauté abordant au rivage antique, cette fraîche Reine blonde qu’illuminait un inextinguible sourire, peut-être exhalait-elle son obscure aspiration à dépasser l’étroitesse de la vie vulgaire et à recueillir les dons de l’éternelle Poésie épars sur les pierres et sur les eaux.”

Romans, Le Feu, 1900

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“Je veux tous les donner [mes disques] avant qu'un con joue du disco à mes funérailles, et le disque se met à sauter, et personne ne se rend compte, et la cérémonie dure pour l'éternité!”

Robert Patrick (1937) auteur dramatique, parolier, acteur et metteur en scène

I want to give it all away before some fool plays disco at my funeral, and then the record gets stuck, and nobody can tell, and the service goes on forever!
en
Untold Decades: Seven Comedies of Gay Romance (1988)

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“Qui peut donner une définition objective de la maladie mentale?”

Edmund Cooper (1926–1982) écrivain britannique

Le Cercle de feu, 1974

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“Je subodore que l’esprit n’est pas un accident inexplicable ou un don divin et anomal mais un aspect de la nature que nous ne comprendrons pas tant que nous ne dépasserons pas les limites internes de l’orthodoxie scientifique contemporaine.”

Thomas Nagel (1937) philosophe américain

Mind, I suspect, is not an inexplicable accident or a divine and anomalous gift but a basic aspect of nature that we will not understand until we transcend the built-in limits of contemporary scientific orthodoxy.
en
En conclusion d’un article résumant les points de vue défendus dans son essai controversé Mind and Cosmos (2012).
Sur l’esprit

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“[L]orsqu'on s'engage sur le chemin de vérité, on doit s'isoler des autres. Il en est ainsi parce que le chemin de la vérité requiert un effort constant qui est contraire à l'opinion générale. D'ordinaire, les gens cherchent à accumuler des connaissances, à recevoir; la Torah, pour sa part, conduit plutôt vers la foi et le don sans réserve. Si l'homme s'en éloigne, il oublie tout le travail accompli sur le chemin de vérité et bascule aussitôt dans un monde d'amour-propre.”

Baruch Ashlag (1907–1991) rabbin polonais

[I]n matters of work on the path of truth, one should isolate oneself from other people. This is because the path of truth requires constant strengthening, since it is against the view of the world. The view of the world is knowing and receiving, whereas the view of Torah is faith and bestowal. If one strays from that, he immediately forgets all the work of the path of truth and falls into a world of self-love.
en
Articles

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“D’aimer son mari, c’est un fournisseur que l’on paie. Mais son amant, c’est comme de donner aux pauvres.”

Paul-Jean Toulet (1867–1920) écrivain et poète français

Les Trois Impostures, 1922

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“Je m'oppose à l'espèce de distinction, de privilège, qui semblerait accorder au beau−père de Desmoulins. Je veux que la Convention ne s'occupe que d'affaires générales. Si l'on veut un rapport pour ce citoyen, il en faut aussi pour tous les autres. Je m'élève contre la priorité de date qu'on cherche à lui donner à leur préjudice.”

Georges Jacques Danton (1759–1794) avocat, homme politique et révolutionnaire français

Sur l'égalité des citoyens devant les mesures révolutionnaires,après l'arrestation du beau-père de Camille Desmoulins, contestée par ce dernier devant la Convention, 23 janvier 1794-4 pluviôse an II.
Discours

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“En 1954, j'étais au balcon du Gaumont-Palace à Paris, un très beau cinéma, avec des orgues, et j'ai vu arriver ce machin dégingandé, avec un côté Don Quichotte déjà, de grands bras, de longues pattes, une figure longue aussi. Il jouait trois chansons à l'entracte, personne ne l'écoutait. Je suis tombée en arrêt comme un chien de chasse. Canetti [propriétaire du cabaret Les Trois Baudets] m'a dit : « Ah ! Bon, ça vous intéresse ? Il s'appelle Brel, il est Belge. On essaie, on va voir… » On a vu.”

Juliette Gréco (1927) chanteuse de variétés et artiste dramatique

fr
L'entretien entre Juliette Gréco et la journaliste Véronique Mortaigne, est précédé d'un paragraphe sur les circonstances de l'entretien et d'un autre paragraphe de présentation de l'album Juliette Gréco chante Brel, sorti le 28 octobre 2013 chez Deutsche Grammophon/Universal Music, et qui contient 12 chansons de Jacques Brel arrangées par le pianiste Bruno Fontaine et par le mari de la chanteuse, Gérard Jouannest.
Première rencontre avec Jacques Brel

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“Il voudrait donner à manger aux mots dans le creux de sa main.”

Jules Renard (1864–1910) écrivain français

Leçons d'écriture et de lecture

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“(2) La crainte et l'amour, tel est en effet, dans toute sa concision, la différence qui sépare les deux Testaments; la crainte était le partage de l'homme ancien, l'amour est le privilège de l'homme nouveau; et cependant l'un et l'autre sont l'œuvre d'un Dieu infiniment miséricordieux. (…) (3) La charité peut donc s'allier à la vengeance. Nous en voyons la preuve dans un père qui inflige une répression sévère à son fils, quand il le voit s'abandonner à des penchants coupables; plus il l'aime, plus il sent le besoin de le corriger, surtout quand la correction lui laisse espérer des résultats. Mais en voulant le corriger il se garde bien de le tuer : car pour beaucoup la vie présente est du plus haut prix, et souvent même c'est d'elle seule qu'ils attendent la récompense de l'éducation qu'ils veulent donner à leurs enfants. Quant aux parents sages et fidèles qui attendent une autre vie meilleure, ils ne tuent pas non plus leurs enfants en voulant les châtier, parce qu'ils sont persuadés qu'ils peuvent les corriger dans cette vie mais Dieu, qui connaît ce qui convient à chacun, se venge en frappant de mort soit par lui-même, soit par les causes secondes; et si c'est la haine qui l'inspire, il ne les hait pas parce qu'ils sont hommes, mais parce qu'ils sont pécheurs. (…) Quelle preuve plus évidente que Dieu châtie avec amour, non-seulement par des infirmités et des maladies, mais même par la mort temporelle, ceux qu'il ne veut pas condamner avec le monde? (4) (…) Il n'y a donc pas lieu de soutenir la moindre contradiction entre l'Ancien Testament et le précepte que nous impose le Sauveur d'aimer nos ennemis. Tout en nous ordonnant de les aimer, il s'engage lui-même à en tirer vengeance, puisqu'il se représente sous la figure d'un juge qui tout partial et coupable qu'il est, n'ayant aucune crainte de Dieu, aucun respect pour les hommes, se laisse pourtant fléchir par les instances réitérées d'une pauvre veuve qui demande justice contre son persécuteur; à la fin il l'exauce, pour se délivrer de ses prières. S'il en est ainsi dans cette parabole, à combien plus forte raison Dieu, qui est la bienveillance et la justice même, n'affirme-t-il pas qu'il vengera ses élus de la haine de leurs ennemis (Luc, XVIII, 2-8.)?”

Augustin d'Hippone (354–430) philosophe parmis les premiers Chrétien

(2) Nam hæc est brevissima et apertissima differentia duorum Testamentorum, timor et amor: illud ad veterem, hoc ad novum hominem pertinet; utrumque tamen unius Dei misericordissima dispensatione prolatum atque conjunctum. (...) (3) Potest ergo esse dilectio in vindicante. Quod unusquisque in filio suo probat, cum eum in mores pessimos defluentem, severissima cœrcitione constringit, et tanto magis, quanto magis eum diligit, atque hoc modo corrigi posse arbitratur. Non autem occidunt filios quos diligunt homines, quando eos corrigere volunt: quia multi hanc vitam pro magno bono habent, et totum quare volunt educare filios suos, in hac vita sperant. Fideles autem atque sapientes homines, qui credunt esse aliam vitam meliorem, et quanta possunt ex parte noverunt; nec ipsi vindicant occidendo, cum filios suos volunt corrigere, quia in hac vita eos posse corrigi credunt: Deus autem qui novit quid cuique tribuat, vindicat occidendo in quos voluerit, sive per homines, sive occulto rerum ordine; non quia eos odit in quantum homines sunt, sed in quantum peccatores sunt. (...) Ecce manifestum est Deum cum dilectione corrigere, non solum infirmitatibus et ægritudinibus, sed etiam mortibus temporalibus, eos quos non vult damnare cum mundo. (4) (...) et quomodo non sit contrarium quod Dominus nobis in Evangelio præcepit, ut diligamus inimicos nostros: de quibus tamen promittit ipse vindictam, cum de illo iudice similitudinem inducit, qui quotidianas interpellationes viduæ mulieris petentis ut se vindicaret, quamvis esset injustus, nec Deum timens, nec homines reverens, tamen sustinere non potuit, et audivit eam, ne ulterius tædium pateretur: ex cujus comparatione multo magis Deum, qui est benignissimus atque justissimus, dixit vindicare electos suos de inimicis eorum (Cf. Lc 18, 2-8.).
la
Citations de saint Augustin, Contre Adimantus, Manichéen

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“Moins on possède, plus on doit donner à ses amis.”

Publius Syrus poète latin

Sentences

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“…d'un point de vue structurel, le design est totalement inutile. […] J'ai essayé de donner à mes produits un peu de sens et d'énergie. Mais même quand j'ai donné le meilleur de moi-même, c'était absurde.”

Philippe Starck (1949) Créateur français

Variante: D'un point de vue structurel, le design est totalement inutile... J'ai essayé de donner à mes produits un peu de sens et d'énergie. Mais même quand j'ai donné le meilleur de moi-même, c'était absurde.

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“À propos des automobiles et des trains électriques, (…) les inventions modernes tendent de plus en plus à donner aux hommes les moyens de fuir.”

Léon Bloy (1846–1917) romancier et essayiste français

Écrit intime, Quatre ans de captivité à Cochons-sur-Marne, 1905

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“On peut distinguer cette espèce d'hommes en trois races différentes: 1. Celle des Arabes orientaux venant des bords de la mer Rouge ou de l'Arabie proprement dite; 2. Celle des Arabes occidentaux ou africains originaires de la Mauritanie ou des côtes d'Afrique; 3. Enfin, celle des Arabes-Bédouins ou Scénites, errants sur les lisières des déserts… Le génie propre des ces hommes les a portés à fournir les premiers rois pasteurs de l'Égypte, les premiers astronomes, des philosophes profonds et de grands médecins: on connaît au reste leurs travaux et leurs conquêtes. La perfection que nous avons reconnue dans tous les organes de la vie intérieure et dans ceux de la vie de relation chez les Arabes, annonce en effet une intelligence innée proportionnée à cette perfection physique, et sans doute supérieure, toutes choses égales d'ailleurs, à celle, par exemple, des peuples du nord de la terre… Il est vraisemblable que le climat de l'Arabie, la vie sobre, régulière et simple de cette race d'hommes qui a pris naissance dans cette riche et fertile contrée, ont contribué à leur donner cette perfectibilité d'organes et cette intelligence rare qui en fait, en quelque sorte, une espèce à part… On est loin de trouver cette perfectibilité physique chez les peuples mélangés d'une partie de l'Asie, de l'Amérique, et surtout chez les nations septentrionales de l'Europe. D'après cela, je me persuade que le berceau du genre humain se trouve dans le pays que nous avons désigné… ce qui me porte enfin à croire que l'Arabe est l'homme primitif…. Les peuples ou les individus des autres contrées de la terre, dont les formes de la tête et la structure des organes s'approchent le plus de l'état physique des vrais Arabes, ont nécessairement une perfectibilité proportionnée dans leurs fonctions sensitives et dans leurs facultés intellectuelles.”

Dominique-Jean Larrey (1766–1842) médecin français

Remarques sur la constitution physique des Arabes (Qu'on peut considérer comme la race primitive de l'espèce humaine ou comme son prototype)
Mémoires et Campagnes 1786-1840

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“S’il n’a trouvé personne pour le défendre, alors même qu’il n’était qu’un accusé, faut-il en chercher la cause dans la façon dont on a surexcité, au moment de son procès, cette fièvre obsidionale dont brûlent toutes les nations qui vivent sous le régime de la paix armée? Cela ne serait pas suffisant pour expliquer l’incroyable acharnement qu’on a montré contre lui. Quelle est donc la raison de cette dernière attitude? N’ai-je pas dit que le capitaine Dreyfus appartenait à une classe de parias? Il était soldat, mais il était juif et c’est comme juif surtout qu’il a été poursuivi. C’est parce qu’il était juif qu’on l’a arrêté, c’est parce qu’il était juif qu’on l’a jugé, c’est parce qu’il était juif qu’on l’a condamné, c’est parce qu’il était juif que l’on ne peut faire entendre en sa faveur la voix de la justice et de la vérité, et la responsabilité de la condamnation de cet innocent retombe tout entière sur ceux qui l’ont provoquée par leurs excitations indignes, par leurs mensonges et par leurs calomnies. […] Il leur a fallu un traître juif propre à remplacer le Judas classique, un traître juif que l’on pût rappeler sans cesse, chaque jour, pour faire retomber son opprobre sur toute une race; un traître juif dont on pût se servir pour donner une sanction pratique à une longue campagne dont l’affaire Dreyfus a été le dernier acte.”

Affaire Dreyfus (1859–1935) militaire français

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“Le temps est où il faut laisser l’âme bondir sur sa propre essence, le temps où il faut donner la pensée à la Différence dont elle reçoit ses fractales. Le moment est venu de faire pénétrer la pensée en la liberté qu’elle contient, en « la liberté d’esprit, dit Chardon, que Dieu donne à ceux qu’il a faits ses enfants et qu’il a choisis, en l’honneur de sa grâce, pour être les héritiers de l’immensité de sa gloire ». Il s’agit de laisser la pensée renouer avec l’ancre fondamentale qui la pondère, avec la consistance propre de la Substance trinitaire, il s’agit de laisser la pensée commencer enfin – avant qu’enfoncés puis recouverts, étouffés enfin par le cratère d’une croissante immanence se nourrissant de nos desquamations idolâtrées et de nos helminthes adulées jusqu’au vertige, pris à la gorge par l’immanentisme ou par ce mobilisme que nous aurons préféré à l’appel d’une si évidente autant que si insaisissable et si divine Transcendance, gémissant sans force car inlassablement exténués de n’être plus que de serviles membres cernés par leurs propres excréments apostats, nous ne finissions par pousser cette plainte sans timbre qui est celle de la Winnie de Beckett : « Quelle malédiction la mobilité ». Il est temps pour la pensée, car c’est là son aspiration la plus profonde dont toutes les fuites ne sont qu’autant de figures corrompues, de commencer et d’aller en fin au Principe. Car il faut consacrer ce qu’on écrit à ce qui vient”

Maxence Caron (1976) auteur français

Goethe, Maximes, 1035
La Vérité captive

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“Ils lui promirent de lui donner pour dame la comtesse Civillari qui était la plus belle chose que l'on pût trouver dans toute la culaterie du genre humain.”

Boccace (1313–1375) poète et romancier italien, ministre plénipotentiaire de la République de Florence

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“La colonisation, je le répète, déshumaniste l'homme même le plus civilisé; […] l'action coloniale, l'entreprise coloniale, la conquête coloniale, fondée sur le mépris de l'homme indigène et justifiée par ce mépris, tend inévitablement à modifier celui qui l'entreprend; […] le colonisateur, qui, pour se donner bonne conscience, s'habitue à voir dans l'autre la bête, s'entraîne à le traiter en bête, tend objectivement à se transformer lui-même en bête.”

Discourse on Colonialism
Discours sur le colonialisme, 1950
Variante: La colonisation, je le répète, déshumanise l'homme même le plus civilisé; que l'action coloniale, l'entreprise coloniale, la conquête coloniale, fondée sur le mépris de l'homme indigène et justifiée par ce mépris, tend inévitablement à modifier celui qui l'entreprend; que le colonisateur, qui, pour se donner bonne conscience, s'habitue à voir dans l'autre la bête, s'entraîne à le traiter en bête, tend objectivement à se transformer lui-même en bête.

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“La prière rend votre cœur plus grand; jusqu'à ce qu'il soit capable de contenir le don de Dieu lui-même.”

Mère Teresa (1910–1997) religieuse et missionnaire catholique indienne d'origine albanaise

Prière

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